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Parisshanghai
7 critiques
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4,0
Publiée le 25 août 2021
Je viens de voir Titane, cela me titillait depuis le mois de juillet et la fameuse récompense (méritée je vous dis !) de la Palme d'Or, récompense pourtant controversée selon les critiques que j'avais pu lire ! Et pourtant, moi qui ne suis pas du tout une habituée des films d'horreur, je dois dire que je suis étonnée ! Enfin un film tout sauf lisse et consensuel ! Réalisé par une femme jeune, brillante, élevée dans un milieu cultivé et issue de la célèbre FEMIS, tout ce que j'aime ! Les acteurs sont tous épatants, à commencer par Agathe Rousselle que je l'espère sera promise à une grande carrière. Nous ne savons pas toujours si nous devons aimer ou pas ce personnage en proie à de multiples violences intérieures, une attirance sexuelle pour les voitures, obligée de dissimuler son identité et recueillie par un pompier (Vincent Lindon, qui se bonifie dans tous ses rôles depuis les années 2010 ( La Loi du marché, L'apparition)) désespéré, prêt à tout pour retrouver son fils ( quitte à accepter un inconnu sous son toit !) et accro à la piqûre. L'ultime scène de film, fantastique et christique, vaut à elle seule le détour. Désormais il faudra que je voie Grave, qui parait-il est encore mieux.
comment peux t-on donner la palme d'or à un film si glauque et si malsain ! en sortant on se sent mal... bad mood ! ça na m'étonnes pas de spike lee le président de cannes 2021 !
Je tiens à préciser que j'ai tenu à voir ce film suite à sa palme d'or et que je ne suis pas un grand amateur de ce genre de cinéma d'auteur. J'ai trouvé ce film bien réalisé, Ducournou a déjà démontré qu'elle savait bien faire un film, mais je n'y ai pas vraiment vu d'intérêt. Mes seules émotions sont apparues avec les scènes gores et le scénario n'est pas très intéressant à mon sens
Après Antoinette dans les Cévennes, la palme d'or revient à Titane. Un film intéressant par son originalité et sa folie, il en faut, mais de la a remporter la palme, non. Si le cinéma français en est là, c'est probablement une mauvaise nouvelle, ou bien tout simplement une mauvaise passe, espérons...
Ce film présente un défaut principal : son scénario. On ne comprend pas le fil directeur du film. La fin laisse un effet d'inaccompli et certaines longueurs ternissent le tout. Cependant, ce film est une pépite visuelle de par ses couleurs et son imagerie parfois gore et souvent dérangeante. La musique et le jeu d'acteurs couronnent le tout avec brio. La réflexion sur la parentalité que pose ce film est perdu dans un délire de réalisation parfois difficile à suivre et des scènes de suggestion sexuelle inutiles au scénario. Le film réussit à nous embarquer dans l'amour entre ses deux personnages écorchés par la vie et réussit son pari sur ce point.
Que dire sur la palme d’or à Cannes ? Une première partie trash et violente, enchaînant les moments de quasi de malaise Que se soit avec des meurtres montré de façon gore, des scènes de nudite/sexe crus. Une seconde partie plutôt psychologique entre une père pompier fatigué qui se persuade d’avoir retrouvé son fils disparu et Alexia/Adrien en transformation. Avec pour fil rouge l’automobile que ce soit de l’accident initialspoiler: à l’accouchement d’un hybride , ainsi que le sang ressemblant plus à de l’huile Rappelant l’univers et le style de David Cronenberg (CRASH pour la voiture donc) mais aussi et surtout de David Lynch, tous n’est pas aisé à comprendre, d’ailleurs le spectateur restera sur sa faim : pourquoi Alexia/Adrien agit ainsi ? On ne sera pas…
moche , scénario vidéo et couleurs saturée. tous les ingrédients réunis.pour aller au resto. a fuir . pourquoi cette palme vous.les bobos élèves de Bourdieu et de Spinoza?
Ce film est vraiment pas a sa place dans les salle de cinéma j'ai 31 ans et j'ai jamais vue un film aussi dénudé de ma vie et aussi trash je pense que que le réalisateur a des moment c'est dans des tournage pornographique ainsi et dans le sadomachisme et jai vraiment quittez la salle une honte de voir sa en salle c'est une honte de faire un film avec autant de nudité et aucune retenue je sais pas comment les acteur on fait pour osée être payez pour ce genre de film mais si le cinéma Français croit que les film américain sont comme sa vous allez droit dans le mur
Palme d'or au festival de Cannes 2021. Je comprends pourquoi le synopsis ne racontait rien, c'est impossible de faire un synopsis. Je n'ai pas compris où la réalisatrice a voulu en venir. Ma copine m'a dit que la morale de ce film était qu'il ne faut pas détacher sa ceinture quand on roule en voiture. Ha oui voilà, je crois que c'est ça le message. Et ce film aurait fait vomir des spectateurs ? Oui il y a des scènes un peu dégueu, mais ça reste dans le supportable quand on sait que c'est du cinéma. Vraiment, je n'ai rien compris.
La métaphore des relations homme - machine aurait pu fonctionner, le scénario est plutôt pas mal mais la mise en scène est assez indigente et l’univers trop peu travaillé, dommage. Agathe Rousselle est une actrice attachante mais qui manque de relief, campée dans un rôle mono corde aux mimiques répétitives qui mise beaucoup sur son physique mais ça ne suffit pas. On oublie la sélection musicale qui manque d’audace. Seules les images et bien sur Vincent Lindon, toujours excellent, sauvent la mise.
Malsain. J'ai quitté la salle au 3eme crime, tous impossibles à prendre au second degré. La qualité de l'image et l'originalité de l'environnement automobile ne font pas tout.
Un uppercut! Voilà le mot qui caractérise à mon sens Titane, le dernier film de Julia Ducourneau. Grave m'avait déjà particulièrement marqué en 2016. Avec Titane, la réalisatrice confirme son immense talent. Les acteurs sont époustouflants (tant Agathe Rousselle que Vincent Lindon), la photographie est splendide et le scénario très original. On ressort de la projection lessivé mais avec la forte impression d'avoir vu un film "unique". Il fait bon de voir des réalisateurs/trices qui osent et proposent des films moins consensuels. Bravo, et pour moi, Palme d'or ultra méritée.
De la nudité, de l'homosexualité, de la bisexualité, une psychopathe, un presque viol, un parent isolé, un enfant perdu, une grossesse... le cahier des charges est respecté, film français et festival de Cannes ... À part ça, jugement mitigé. Je suis pas parti de la salle parce que j'avais une sorte de curiosité morbide. À mon avis soit on trouve ça incroyable, soit on sort. J'ai fait un entre-deux, animé d'un rire nerveux tout du long, prenant mon pied à ridiculiser par esprit (et en parole ) ce film. spoiler: Comment ça ?! elle trompe sa voiture avec un camion de pompier ?!!! Ils sont allés chercher son gosse chez Darty ??!
En tout cas ça m'a permis de surpasser l'ennui éprouvé sur une bonne moitié du film, et d'alléger la noirceur stéréotypée et l'absurde du reste. Oui ce film est sale, mais c'est tellement ridicule et vide de sens qu'on en ressort comme on est rentré, prêt à passer à table... mais toujours autant repoussé par le transhumanisme.
Film dingue, se rapprochant presque d'une expérience sensorielle. Un cinéma qui fait frissonner, trembler, parfois détourner le regard, qui se vit presque physiquement. Julia Ducournau nous chamboule, nous embarque dans un univers de l'ordre de l'extrême, propose une vulgarité non érotisée, une violence non euphémisée, toutes deux soulignées par une caméra qui ne se veut pas sur-humanisante ou romantisante. Autour du personnage d'Alexia, la réalisatrice développe une sorte de mystique, touchant presque à de l'extraordinaire. C'est tout cet univers, à la fois obsédant et inquiétant, qui fait la force du film et sublime le magnifique jeu d'acteur d'Agathe Rousselle et de Vincent Lindon. Une expérience cinématographique comme elles sont rares !
Après un début de film abrupt, flamboyant, canon et prometteur, le film s'enlise dans le bavardage inepte d'un Vincent Lindon pourtant très convaincant, les scènes de rave party en caserne de pompiers en mal de coming-out, et la focalisation sur l'étrange grossesse de l'héroïne... Si la première partie promettait un thriller brutal et malsain, qui nous enivrait jusqu'à l'écoeurement d'une obsession maladive sur les corps martyrisés qui rappelait fortement le "crash" de Cronenberg, la tension chute brutalement dans la deuxième partie, où le personnage de Lindon et ses névroses sont sous-exploitées, les pulsions meurtrières de l'héroïne passées en pertes et profits, et on assiste juste à un jeu du chat et de la souris entre deux personnages, ponctué de quelques scènes pariéto-mécanico-mystiques (je n'ai pas trouvé d'autre adjectif). Donc au final, un sentiment de gâchis, d'être passé à côté de ce qui aurait pu être un truc énorme. Dommage... Reste tout de même une atmosphère générale poisseuse qui marque malgré tout.