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Numéro ⚡️9⚡️
21 critiques
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2,0
Publiée le 22 octobre 2021
Titane ma fait mal au crâne ❗️ Certes niveau esthétique quelques bonnes idées assez uniques, mais que c’est lourd ! Que c’est jouer de façon kitch ! Voir cassos ! et encore les mêmes fausses émotions qu’on nous servent depuis des lustres dans ce cinema de genre ! film peut-être incompris de ma part , mais lourdo pour moi , je m’ennuyer au plus haut point , le film prend des directions qui ne mon pas parler , pourtant je m’attendais à peu de choses, mais au moins a quelques choses de percutant , il n’en et rien à part la belle intro du film…
Un film très perturbant mais malgré tous très captivant ne plaira sûrement pas à tous le monde et demandera plusieurs visionnage pour bien le comprendre
Une daube. C’est vraiment la seule critique qui me vient à l’esprit. Le scénario est nul, incohérent, sans aucun intérêt. Le montage lamentable. Le jeu des acteurs, je n’en parle même pas. Quant à la bande-son, au secours. Que de pseudo intellectuels, certainement les mêmes qui crient oh génie en voyant une crotte sur une toile blanche, lui décernent la palme d’or, soit. Mais les oscars ??? Fuyez.
Ôtez moi d’un doute … l’actrice tombe bien enceinte d’une Cadillac en furie et son corps qui se déforme pendant tout le film suinte l’huile de vidange noire et visqueuse avant d’accoucher d’un enfant dont la colonne vertébrale est en titane, ceci sur fond de mortelle randonnée et je passe la suite … Belle performance d’actrice (Agathe Rousselle)… Pour le reste … j’avais vu l’attaque des tomates tueuses (1978) ou Rubber (2010) qui narre les meurtres d’un pneu vengeur mais c’étaient (était ce vrai d’ailleurs ?) des parodies horro-comiques. Là, j’ai cherché… premier degré ? Deuxième degré ? Ce film ne passe rien et ne donne rien. Il n’a aucun sens et sa technique, flous multiples, gros plans écrasants et lumières astigmatiques, ne vise qu’à anesthésier le spectateur pendant presque deux heures. Un film d’amour ? Mon dieu…quel massacre ! Un film sur la différence ? … retournez voir Éléphant man … Rien à voir non plus avec Blue Velvet ou Mulholland drive… on est loin de David Lynch précisément. On en sort vide (et non vidé)… Même Oncle Boonmee (palme d’or 2010) pourtant si étrange m’avait séduit… mais là vraiment … rien.
Je mets la note de 0,5 car je ne peux pas mettre moins hélas ! Film sans intérêt, vulgaire et tape à l'oeil... surenchère de violence gratuite. Quand je pense que ce film représentera la France aux Oscars....
Que vaut cette Palme d’or inattendue ? Est-ce le film choc dont on parle un peu partout ? Cette récompense est-elle méritée ? Sort-on de la projection avec la nausée et complètement retourné ? A ces trois questions, on serait tenté de répondre non. Mais « Titane » est-il tout de même un bon film ? Oui assurément. Et en tous cas c’est le genre de cinéma radical, viscéral et différent qui fait plaisir à voir en ces temps de cinéma aseptisé qui ne sait plus surprendre ou inventer. On comprend la volonté du dernier jury cannois de délivrer la récompense suprême à un film de genre, différent, fort et qui secoue un peu plus qu’à l’accoutumée. Néanmoins cette œuvre manque d’un propos clair ainsi que d’un fond robuste et plus engagé. Quant à toute la polémique entourant le côté extrême et des scènes jamais vues au cinéma auparavant, cela ressemble à du marketing un peu hypocrite. Dans le genre film qui retourne le bide ou nous scotche au siège à la fin de la séance tellement il s’avère écœurant on a déjà vu bien pire, et seuls ceux qui vont rarement au cinéma ou les petites natures seront offusquées. Peu importe leur qualité, mais un « Irréversible » (vraiment choquant pour le coup et surtout déplaisant) ou un « Martyrs » (une vraie claque de cinéma comme on en voit peu) avaient bien plus un caractère révulsant. Il y a bien quelques séquences malaisantes, très violentes ou étranges mais pas au point d’en faire une polémique pareille qui pourrait même faire mettre de côté les qualités indéniables de « Titane ». On est face à un OVNI de septième art qui ose tout (et parfois même le n’importe quoi) mais l’assume pleinement. Comme du cinéma expérimental mais en totale maîtrise de lui-même. La vraisemblance et la logique sont mises de côté au profit d’un récit et d’images organiques, un film sensitif dont le moteur est régi par les pulsions.
Certes, « Grave » était davantage gore, davantage stimulant et surtout plus facilement appréhendable parce qu’il se laissait apprivoiser en dépit de son côté extrême. Ici, le scénario de Julia Ducornau est clairement atypique, imprévisible, étonnant mais reste captivant. On ne sait jamais où cette descente aux enfers et dans la psyché de ce duo mal assorti va nous emmener et c’est tout à fait plaisant. Mais il y a beaucoup (trop ?) de zones d’ombre et un côté nébuleux sur la signification de cette probable métaphore automobile insaisissable, lointaine voisine du « Crash » de Cronenberg, mais poussé à son paroxysme. Des interrogations qu’il faut laisser de côté pour se laisser emporter par ce voyage de feu et de métal dans les tréfonds d’une pathologie inédite au cinéma. Ducornau n’a pas son pareil pour croquer des portraits empreints de folie et Vincent Lindon et la révélation Agathe Rousselle sont proprement incroyables, tout comme l’est la mise en scène au cordeau de la jeune cinéaste. Envoûtante, créant un univers unique proche du fantastique, ses images léchées absorbent notre rétine et nous colle à l’écran. D’ailleurs un prix d’interprétation ou de la mise en scène semblait plus indiqué. Il y a des scènes qui marquent durablement comme le triple homicide dans la villa ou ces moments où le personnage principal se mutile volontairement mais qui nous emmènent vers un final quelque peu atone. A nous de nous faire nos propres réponses et c’est parfois frustrant. On préfèrera même les moments de drame psychologique, ceux qui lient ces deux inconnus qui vont trouver chacun un intérêt à se lier. Conséquemment, les moments qui vont à l’encontre du possible semblent plus accessoires et vains. Un film différent et intéressant par son amour du cinéma et sa volonté d’offrir quelque chose de déroutant, mais pas le choc annoncé non plus même s’il ne laissera personne insensible et en laissera pas mal de côté. La polémique et les réactions cannoises autour du film se sont peut-être retournées lui alors que cette œuvre ne ressemble à aucune autre et rien qu’en cela, c’est jouissif. En plus de confirmer une cinéaste unique en son genre...
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POUR : La réalisation et l'image sont excellentes. Des plans séquences à couper le souffle et d'une rare perfection. L'actrice principale est une belle découverte. Le métal est noyé dans les larmes. Le film est fusion. CONTRE : Parfois violent voir gore. Cette violence qui desserre souvent le film et qui n'a que peu d'intérêt. Il est certain que c'est un film qui dérange.
Réalisation, éclairage, son, musiques, jeu d'acteur : incommensurablement bons !
La raison des 3 étoiles : l'accessibilité du film. Si vous venez sans avoir fait d'études de cinéma, ou si vous venez en quête d'une histoire à suivre avec un début et une fin, vous ressortirez assez vite.
Mais bon, c'est surtout parce que je défends les films qui peuvent être sujets à un double visionnage : une histoire et un écho de sens et tout ce qui va au-delà de l'intrigue.
Au bout de deux longs-métrages, on cerne un peu mieux le cas Julia Ducournau, cinéaste non dépourvue de savoir-faire, mais qui manque indéniablement d'une vision. Si "Grave" énervait par ses effets ostentatoires et un tissage métaphorique lourdingue, il assumait au moins franchement l'idée selon laquelle la transformation gore de sa protagoniste pouvait refléter un douloureux passage à l'âge adulte. Dans "Titane", le propos est beaucoup plus évasif et on sent bien que Ducournau est davantage intéressée par la forme que par une quelconque consistance du sens. Cela ne revient pas à dire que le parti pris de mettre davantage en avant la pure mise en scène que le fond soit une erreur, mais si l'on ne voit que de la forme, alors il faut analyser en détail ce que celle-ci produit – sachant qu'elle ne crée pas de sens. La radicalité de Ducournau tient donc dans le fait que c'est au spectateur de conceptualiser la bizarrerie à l'œuvre, puisque la cinéaste ne donne aucune clé. Si l'idée d'un film moins guidé où les plans auraient leur propre autonomie peut séduire, il demeure frappant de voir que ces plans – ou plutôt ces images – ne débouchent sur rien, quand bien même ils sont inédits : qu'il s'agisse de la vision de la "relation sexuelle" entre la Cadillac et Alexia, ou de l'huile qui s'échappe de son sexe, on ne peut que rester de marbre car ces élaborations n'accèdent jamais à une dimension abstraite ; elles restent figées parce qu'elles n'ont soit aucune originalité dans leur exécution – à ce titre, quelle déception que cette scène de sexe, simplement figurée par le mouvement bondissant du bolide et une musique assourdissante qui écrase l'image ! – soit parce que leur équivalence est banale – l'huile représentant de manière évidente le sang des règles. Plus grave encore : tandis que le but de la cinéaste est de choquer son spectateur, cet objectif se voit réduit à néant à cause du caractère programmatique du scénario, lequel se résume en deux idées : acceptation du père, quel que soit l'identité et le genre d'Alexia ; accouchement d'Alexia dans une ultime scène que l'on devine depuis très longtemps au forceps. La recherche d'abstraction étant contrecarrée par la prévisibilité du script, on se met à regretter une première demi-heure moins pesante – c'est la maigre consolation d'une écriture hétérogène : on peut au moins aimer un aspect du long-métrage – où la violence se marie très bien à un humour noir inspiré, à l'instar de la scène du massacre dans la maison, peut-être la plus réussie du film. Après deux créations originales mais totalement inabouties, on n'attend pas grand chose de la suite de la carrière de Julia Ducournau. S'il y a tout de même une chose à espérer, c'est au moins qu'elle gomme ses nombreux effets arty et qu'elle privilégie une modestie formelle qui serait la bienvenue.
que dire? absolument bien filmé, interprètes sublimes, film fort et déroutant! étrange et indescriptible! on passe par beaucoup de sentiments,. et cela me donne envie de voir "Grave", son premier long métrage! mais une palme pour ce genre de film...... mais au moins je l'ai vu.
Un film brutalisant, rempli de violences, aucun enfant ne devrait voir ça, mais je pense que les adultes n'en sortent pas non plus indemnes. Je ne comprends pas que ce soit l'un des films qui est resté le plus long temps à l'affiche. Moins de violence qu'un pure film d'horreur mais presque. L'enfer est bien restitué en tout cas, Vincent Lindon est un super acteur malgré le film et le décor et la première actrice aussi.
Œuvre puissante dans laquelle le réalisateur s’est fait plaisir mais a un peu oublié les spectateurs. C’est un gros bordel de scènes esthétiques, de surenchère de violence et de musique pompeuse où il s’égare et s’enlise. Et quand on mélange du parfum Chanel et des odeurs nauséabondes, ça ne sent rien des deux. Ce n’est ni un thriller, ni un film fantastique ou d’épouvante. Il reste que Vincent Lindon et Agathe Rousselle sont exceptionnels.
Que dire qui n’ait été dit sur ce film qui a raflé la plus belle récompense cinématographique internationale de l’année ? Eh bien par exemple : que le second opus de Ducournau tient « grave » la route ! C’es du cinoche, de la mise en scène, d’emblée, et jusqu’au bout. Les scènes collectives sont brillantes. Le casting est excellent. Du cinoche, je vous dis !
Le jeu des acteurs est qu'herbe lent réussi et bien filmés. Sur la perception de l'héroïne et ce qu'elle ressent est parfois confus, troublant voire incompréhensible. Il faut bien prendre en compte d'aspect thriller, épouvante de certaines scènes.
Quel machin ! Vincent Lindon réussit à créer l’empathie une dizaine de secondes. On croirait un long spot publicitaire dans le genre « gore ». C’est invraisemblable même pour un amateur d’horreur futuriste. Le cinéma tente de se démarquer de la télévision mais il ne faut pas oublier les fondamentaux. Ce film est une bulle qui a fait illusion le temps d’un festival.