Derniers Avis : Titane - Page 11

Franchement, je ne comprends pas comment ce film a pu être palme d'or. On nous dira "pour choquer", et même là il le fait de manière bête et méchante. Ce n'était ni plaisant ni questionnant.

Le plus drôle avec Titane, est de venir lire les critiques des spectateurs qui se prennent pour ... (à vous de compléter), tout en accusant la réalisatrice de la même vanité, et vacuité. Sinon, pour en revenir au film : une oeuvre radicale, dérangeante, qui réussit l'exploit de rendre crédible un scénario assez invraisemblable... grâce à 2 acteurs principaux qui livrent une composition exceptionnelle. Et bien sûr, à une excellente mise en scène. Je ne sais pas si le film méritait d'être distingué par la Palme d'Or, plutôt qu'un prix d'interprétation, ou de mise en scène... mais il se distingue en tout cas, de lui même. Vivement déconseillé aux femmes enceintes, qui risqueraient une fausse couche. Si vous avez aimé Grave ou aimez Cronenberg, vous aimerez sûrement la radicalité et le jusqu'auboutisme de ce 2ème opus, qui exacerbe les bases posées avec son précédent film.

Je n'ai pas adhéré. Je me suis bien fait ch*** à visionner jusqu'à la fin. Une purge, et ce malgré la présence de Lindon que j'adore. Je n'ai même pas mangé mon popcorn...
Pour les fans du genre

C'est la première fois que je mets une note si basse.
Ce film n'est pas sans relief : jeu des acteurs, efficacité dans la production de laideur, scènes de danses entre mec très esthétiques...
Mais il faut le condamner car il est le symbole de la décadence : on ne sait plus quoi faire pour innover ; souffrance semble valoir autant que plaisir.
Le pire est le nombre d'incohérences, de scènes incompréhensibles, manquantes ou inutiles et autres lacunes. Je ne vais pas en faire la liste...trop longue mais :
-les scènes de meurtre dans la maison sont super super mal faites (en particulier le gars tué avec une chaise qui n'utilise même pas ses jambes et ses abdos pour s'extirper). Lamentable !
-l'importance du titane si prégnante est fondée sur presque rien car la fille est déjà détraquée avant l'opération et celle-ci n'est pas si traumatisante ;
-elle semble trouver enfin une famille accueillante comme refuge alors qu'elle était bien traitée et même adulée par ses fans avant... donc pourquoi était-elle bourrée de pulsions meurtrières avant et plus après ? Parce qu'elle a rencontré un pompier encore plus cinglé.... mouais, bof...
-le côté docteur Jekyll et mister Hyde de Lindon ne fonctionne pas car le gars est beaucoup trop bien dans sa peau : muscu régulière, sens de l'humour, autorité incontestée et humaine envers ses subordonnés, assez âgé et pourtant une belle gueule sans signe d'alcoolisme ou de nuits blanches alors que Lindon a su très bien jouer des rôles de paumés...
C'est vraiment nul. Tout ça n'a aucun sens. J'aurais honte à la place du réalisateur et du jury de Canne.

Je n'ai pas été au rendez-vous. Je n'ai pas dû comprendre les codes. Pas un seul instant j'ai trouvé un intérêt à visionner ce film. Pourtant j'ai cherché.

J'ai du passer à côté. A côté de quoi, je ne sais même pas tellement je n'arrive pas à savoir où voulait en venir la réalisatrice.
Première partie du film assez violente, somme toute relative lorsqu'on a déjà vu des films d'horreur. Deuxième partie plus calme centrée sur la relation entre les 2 personnages.
Bref, pour ma part, film sans grand intérêt.

A quoi servent les Palmes d’or ? A couronner un film à l’esthétique remarquable, à servir une cause particulière ou à primer une œuvre censée apporter sa pierre à l’édifice de la création cinématographique ? Quand le jury du festival de Cannes a décidé d’attribuer à « Titane » la récompense suprême, chacun s’est interrogé sur les raisons de ce choix et sur le sujet qu’abordait le film. Le sujet peut se résumer simplement. Une jeune femme, Alexia, ayant été impliquée dans un accident de la route étant enfant, a développé des pulsions meurtrières qui l’ont amené à perpétrer une série de crimes dans le Sud de la France. Recherchée par la police, elle change d’identité et entre dans la peau d’un adolescent de 17 ans disparu depuis dix ans et que son père, commandant en chef d’une brigade de pompiers, croit pouvoir retrouver enfin.
Cette histoire sert de point de départ à Julia Ducournau pour créer son univers, un univers nocturne, sombre, d’où jaillissent des couleurs flamboyantes et où le vert n’a aucune place. Un univers très ancré dans le réel, où cohabitent flammes, cambouis et acier et centré autour d’un personnage fantastique devenu mi-homme mi-voiture par l’injection d’une plaque en titane dans le crane dès l’enfance. Un personnage froid, incapable d’exprimer la moindre émotion et dominé en permanence par ses pulsions. Un personnage fait de chair et de métal mais dont le corps est imbibé d’huile de moteur, capable de relations sexuelles avec des humains comme avec des voitures et qui donnera in fine naissance à un enfant aux vertèbres métalliques.
Julia Ducournau semble s’inspirer ici à la fois de Cronenberg et de Tarantino.
A Cronenberg, elle emprunte la thématique de la mutation du corps humain que le réalisateur canadien a exploré à maintes reprises à travers des films tels que « La Mouche », « Crimes du futur » et surtout « Crash » dans lequel quelques citadins canadiens pimentent leur vie sexuelle en multipliant les accidents de voiture. Dans « Titane », le corps humain est également mis sur le devant de la scène comme s’il en était le personnage principal. Ce corps humain métamorphosé par la pose d’une plaque de titane qui a développé chez Alexia une attraction charnelle pour les voitures et un besoin de tuer. Ce corps humain qu’elle tentera ensuite de transformer en masquant sa grossesse et ses formes. Ce corps humain auquel Vincent essaie parallèlement de donner une cure de jouvence nécessaire aux exigences physiques qu’impose son métier de pompier.
De Tarantino, la réalisatrice reprend la cruauté des scènes de violence au cours desquelles les meurtres sont perpétrés à main nue ou à l’arme blanche. Le personnage d’Alexia n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui qu’interprétait Uma Thurman dans « Kill Bill » : même blondeur, même coiffure désordonnée, même dureté dans le regard, même force physique, même envie de tuer. Et une habileté similaire à dégainer son arme fatale, une épingle à cheveux aiguisée pour Alexia, un katana pour l’héroïne de Tarantino.
Ce cocktail de Cronenberg et de Tarantino plonge le spectateur dans une situation perpétuelle d’inconfort : aux scènes de crime des trente premières minutes succèdent celles d’automutilation et de souffrance qui rendent presque bénignes les quelques séquences montrant le pompier se faire lui-même des injections de stéroïdes.
Il serait pourtant injuste d’émettre une opinion sur le film en fonction du sentiment d’inconfort qu’il procure. « Titane » est une œuvre qu’il faut voir avant tout pour s’imprégner de l’univers créé par la réalisatrice. Mais à vouloir mettre le corps humain sans cesse en exergue, Julia Ducournau aborde de façon trop superficielle les notions de féminité, de filiation, d’identité voire d’amour si bien qu’aucune véritable émotion ne se dégage de l’ensemble. Le spectateur a du mal à se glisser dans la peau des personnages. « Titane » laisse in fine l’impression d’un exercice de style assez vain, d’un film qui se vit comme une expérience visuelle plus qu’émotionnelle. C’est dommage : Julie Ducournau a du talent et a une capacité à repousser les limites de la création cinématographique. Une réalisatrice à suivre dont on guettera la sortie du prochain long-métrage.

Quel calvaire ce film c'est mou pas intéressant l'actrice pas ouf incroyablement sur côté
La seul chose très positive c'est évidemment Vincent lindon qui est grandiose.

Comment faire un film à partir de rien ? La réponse est dans ce film, une histoire glauque ridicule et sans que ni tête, celle d’une fille attirée par les voitures et les véhicules motorisés de toutes sortes après un accident de la route pendant son enfance. Le film aurait duré une demi-heure de plus je pense qu’on l’aurait vue se taper une machine à laver et une Nespresso. Sans parler évidemment du monde dans lequel elle évolue, peuplé essentiellement de psychopathes. La loose, quoi.
Évanouissements, nausées et crises de nerfs pour les fragiles du festival des connes ? Mais pourquoi ?

Trop dans l'absurdité. J'ai essayé d'entrer dans le monde et l'imagination malsaine de Julia Ducournau depuis "Grave", mais j'ai trouvé "Titane" plus compliqué d'y trouver quelque chose d'intéressant pour avoir l'envie de suivre cette histoire. C'est très violent, très pervers. Beaucoup trop d'incohérences, une fin décevante où en plus je n'ai pas eu la réponse à toutes mes questions. Un personnage principal complexe et peu attachant malgré sa bonne interprétation. Le film a de très belle qualités sûrement (palme d'Or au festival de Cannes 2021). Malheureusement peut-être que j'y suis passé à côté…

La palme d'or!

LA PALME D'OR!

Je ne sais pas si tu réalises bien l'affaire quand même?
Parce que, au cas où tu ne l'aurais pas compris, c'est ce qu'on appelle une consécration si ça t'avais échappé. Le genre de truc qui te ferais parler Anglais lors d'une remise de prix d'un festival Français alors que tu n'es même pas Anglais!!

Deuxième film et BIM ! Jackpot! (les voies de la FEMIS sont décidément impénétrables...)

T'imagines?!!

Ben non t'imagines pas! Forcément... Parce que t'es pas jury au festival de Cannes en même temps! Tu ne peux pas comprendre!

On n'est pas en train de parler d'une quiche industrielle là mais bel et bien d'excellence! Du genre qui dépasse le commun des mortels et dont Titane n'est que l'expression de la supériorité cinématographique.

spoiler: L'avenir c'est celui du film de Julia et ses potes. Ceux qui financent ses films, qui les applaudissent, qui les récompensent. Ceux qui s'extasient devant des boudins psychopathes mi figue mi raisin s'accouplant avec des voitures (mais comment font-ils?!!) et qui suintent par les pis de l'huile moteur 10w40 (vous ne viendrez plus chez nous par hasard!) comme une montée de lait Vegan (ou Megane selon le modèle)


Du cinéma dur avec des scènes dures parce que le monde de Julia (et le notre accessoirement, à moins que ce ne soit l'inverse...) est dur lui aussi (en plus d'être surpeuplé "askip") et rempli "d'inutiles" face à des dieux/déesses (ou des Titans/Titanes, comprenne qui pourra) n'ayant que faire des sans dents qui ne sont rien.

Fini donc le cinéma classique, sensible et populaire! Le septième art tel qu'on le connait c'est l'ancien monde ! Aujourd'hui on est dans le concept pas dans le narratif. Faut choquer pour exister! Tout détruire pour tout reconstruire ! Et surtout, SURTOUT les stéréotypes! Bon pas tous évidemment, uniquement ceux concernant la féminité ou la notion de famille traditionnelle (mais pas ceux réduisant tout mâle hétéro à du gros beauf en puissance parce que le mâle c'est mal).
spoiler: Tiens, parlons en de la famille! J'imagine que certains ont du être choqués en voyant le personnage de Vincent Dindon se piquer les veines du popotin et câliner son pseudo fiston avec un peu trop d'amour? Personnellement ça m'a rappelé la partie d'épilation pubienne des deux frangines dans le film "Grave" (tu le vois venir le prochain progressisme transgressif propre à éclater un peu plus la notion de famille ou pas?) Mais si rappelle toi, Grave, le précédent film de la Ducourneau dans lequel figurait déjà son actrice fétiche Garance Marillier (la Greta Thunberg du cinoche)


Oh la la... Garance dis donc! Quelle talent celle-là aussi ! Elle se donne tellement à fond qu'on va finir par voir la lumière de l'autre coté quand elle ouvre la bouche! Si elle continue comme ça, elle finira sûrement pas obtenir elle aussi le sésame des sésames. Que ne serait elle pas prête à faire pour plaire à sa Juju?

spoiler: En bref, pour celles et ceux qui n'auraient toujours pas capté (peut-être qu'au bout de la vingtième dose...), L'histoire de Titane c'est la proclamation haut et fort par une demie initiée cooptée à mort, de tout ce que la folie perverse d'une élite dégénérée a comme ambition pour la plèbe, que ce soit sur le plan des mœurs ou de l'idéologie (telle l'eugénisme car à ce niveau de folie, comment voir dans la promotion sournoise de l'accouplement intra-familial autre chose que la volonté d'une caste se pensant d'essence divine de maintenir la pureté du sang?) ou le transhumanisme (le bébé hybride de la fin en étant la représentation à peine symbolique). Car le projet est somme toute assez évident: éliminer sans pitié tout ce qui est simple et sensible (la scène de massacre dans la villa) pour que puisse se rencontrer les meneurs (confondus avec Dieu comme l'explique le chef pompier à ses troupes) afin que naisse (de l'union d'un père et de son fils transgenre) le TITAN (ou plutôt la TITANE vu que ce sera une fille...)


Voila ce qu'il advient quand à force de bénéficier de passe droits on finit par se penser exceptionnel tout en cherchant à masquer sa médiocrité consciente par de la provocation facile et du discours d'illuminée.

C'est pourquoi au pays des oiseaux rares, Julia a reçu le plumeau d'or...

Le discours de la réalisatrice est très intéressant mais malheureusement, ce genre de malsain me repousse complètement.

Titane, deuxième film de Julia Ducournau après Grave, vient de remporter la palme d’or à Cannes.

J’ai une certaine sympathie pour ce film. Titane mérite le déplacement en salle de la part des cinéphiles, des curieux et des adeptes de films de genre, toutefois je ne le conseille pas à un large public, c’est un film assez dur qui marque au fer rouge, au vu de la violence dont il est parsemé.

Je trouve malheureusement ce film inégal, sa première partie étant à mon avis bien trop violente et de façon globale, au vu de la deuxième partie du film, inutile. Deuxième partie du film contenant également de la violence.
Titane serait certainement plus appréciable en en réduisant quelque peu la violence, ou bien en en faisant une violence disons, moins physique, plus suggérée.

J’évoquais plus haut ma sympathie pour ce film, en effet plusieurs choses m’y marquent de façon positive. Premièrement, je trouve assez intéressant le lien unissant les deux personnages principaux, dès lors qu’il emprunte une tournure touchante, même si cela ne se produit qu’au bout d'un certain temps uniquement, puisque pendant la majeure partie du film ce lien semble malsain car manquant de clarté, ce qui peut sembler assez angoissant car par conséquent, durant la majeure partie du film, nous ne comprenons pas la raison d’exister de cette relation, avant que l’on nous apporte une clé nous permettant de le comprendre.

En ce qui concerne les choses me marquant de façon positive dans le film, outre le point que je viens d’évoquer, je reconnais être agréablement surpris par les performances physiques respectives des acteurs, et par certaines idées de mise en scène tel que le plan-séquence visible dans la bande-annonce, mais aussi par le dénouement du film, dont je vais très brièvement vous parler sans aucun spoiler, encore une fois, promis.

Si Titane est riche en surprises, il en est une qui couronne le tout, il s'agit du dernier plan, qui résonne avec certaines scènes du film et qui selon moi contribue à le rendre fascinant, qu'on l'apprécie ou pas, en l'invitant à transcender sa nature initiale de film de genre pour également devenir un film fantastique.

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Je me suis senti obligé de venir critiquer ce film, je me suis inscrit sur allociné que pour ca tellement je suis sous le choc.
Alors part ou commencer, je ne sais pas tellement ce film est incompréhensible.
Aucune scene n'a de logique, les acteurs (surtout l'actrice principale), est fade et n'a aucun charisme. Ca zigouille a tout va sans aucune raison, il y a deux mots de dialogue sans queue ni tete, et surtout, Julia Ducorneau, faudrait me présenter son dealer parcque entre Titane et Grave, ca doit etre de la bonne ce qu'elle prends. Bref j'ai perdu 1h30 de ma vie a regarder ca, et c'est Palme d'or a Cannes, mais vraiment la on touche le fond du fond, ou ce festival est truqué ou c'est moi qui va pas bien mais la vraiment, j'en ai vu des navets mais celui la vraiment... [spoiler] la nana fais l'ampour a des voitures... ca vous donne juste le ton. Comment en revisionnant ca, l'équipe a pu se dire "whaou, quel chef d'oeuvre. Avec du second degré ça serait peut etre passé, mais ca se prends tres au serieux et du coup c'est vraiment NUL

Après le très étrange « Grave » en 2016, Julia Ducourneau revient à Cannes, mais cette fois-ci pour remporter la Palme d’Or avec ce qui semblait être le film le plus choquant de 2021.
Eh bien autant le dire tout de suite, « Titane » ne sera sûrement pas à la hauteur de vos espérances.
Nous suivons Alexia, une jeune femme qui a une plaque de Titane dans la tête et qui se réfugie chez un homme en se faisant passer pour son fils disparu…
Le film est très beau, au niveau de l’image, des couleurs tantôts vives ou sombres et des décors magnifiques. Les effets visuels sont bien gérés mais il manque quelques petites choses comme : du sang et du rythme !
Le film est mou du genou, il ne se passe pas grand-chose, on suit juste la vie des personnages et leur évolution, et le sang n’est pas très présent (comparé à « Grave »), mais la performance des acteurs principaux, à savoir Agathe Rousselle (la révélation de l’année) et Vincent Lindon (juste exceptionnel), marche parfaitement.
Dans ce film, Julia Ducourneau transgresse la question des genres avec le personnage d’Alexia : est-ce un homme, une femme ou les deux ou même aucun ? Et ce concept fonctionne bien.
Au final, on aime ou pas mais ça reste une bonne surprise.