Avis sur Les Incorruptibles

Un grand casting pour un film audacieux et réussi !

Quel plaisir de cinéma ! De Niro en Al Capone, la musique de Morricorne, la scène magnifique de l'escalier à la gare de Chicago, Sean Connery en vieux flic. Bon OK, le montage est parfois un peu hasardeux et la photo est très eighties mais quand même quel plaisir de cinéma !!

J'avoue avoir longuement hésité entre 7/10 et 8/10. C'est un très très bon film "Les incorruptibles" mais il est un peu plombé par des séquences assez moyennes et par des personnages pas forcément à la même hauteur que le film. Je pense notamment à la femme de Eliot Ness, très femme des années 50, attendant son mari à la maison avec un sourire béat tout le temps.

Cependant, ce défaut mis à part, on a affaire à un mix entre film policier et film de gangsters plutôt réussi, comme tous les films de gangsters ou de mafieux où apparaît Robert De Niro d'ailleurs.
C'est, d'un côté, peu suprennant car le casting est impressionnant et très testostéronné (Kevin Costner, Sean Connery, Robert De Niro, Charles Martin Smith et Andy Garcia) et car ce film est devenu un classique du cinéma mais, d'un autre côté, j'ai été surpris d'apprécier ce film car le réalisateur est un certain Brian de Palma or je n'accroche pas forcément à ses films. Celui-ci fait exception.

Quant à l'histoire, elle est évidemment intéressante pour quiconque est intrigué par le crime ou par la période de la prohibition. Ce qui est mon cas. Pour les autres, ça restera un bon film policier avec des acteurs au top et quelques bonnes répliques.
Les scènes d'action feront le reste puisqu'elles sont découpées et filmées d'une façon très originale, donnant un caractère propre au film et apportant même au cinéma en général. Oui, la mise en scène des scènes d'action est bien trouvée. D'ailleurs, j'avais déjà vu une scène auparavant sans avoir jamais vu ce film, preuve que certaines sont devenus cultes au fil du temps et cela est mérité.

Et je ne pouvais terminer ma critique sans évoquer la magnifique musique d'Ennio Morricone qui sublime chaque plan. Encore un travail hors du commun de la part de ce compositeur légendaire.

Vous comprendrez donc que "Les incorruptibles" soit un film que je recommanderais.

Film culte sur Al Capone ou plutot son arrestation, je m'attendais à un film beaucoup plus long et beaucoup plus centré sur Al Capone (joué par Robert DeNiro).
Mais bon ça reste un excellent film avec des scènes cultes et choquantes.

Le film est surtout sauvé par de très bons passages, sinon coté policier ce film c'est plutôt du canada dry, avec des passages plutôt long et un Costner dégoulinant.
3 étoiles pour le souvenir.

Brian DePalma là ou il est le meilleur. Dans l’univers du polar, du film de gangster, le cinéaste nage comme un poisson dans l’eau. Au sortir de l’énorme succès du célèbre Scarface, DePalma travail sur commande en mettant en scène la chasse au charismatique parrain de la mafia qu’était Al Capone par les incorruptibles menés par Elliot Ness. Quoique l’on puisse en dire, The Untouchables est une démonstration de mise en scène, l’ami Brian rendant tout fait d’arme culte de par une approche artistique intelligente et une vision de l’action irréprochable. S’il se base notamment sur une série télé des années 60, l’histoire d’Elliot Ness et Al Capone est avant tout historique. Pour ne pas s’approcher d’une série qu’il juge peu intéressante et pour ne pas tomber dans les pièges traditionnels du récit historique, DePalma choisit d’inclure à son œuvre un coté fantasque totalement personnel.

Dès lors, son film n’est ni une biographie ni une reprise, il s’agit d’une œuvre totalement indépendante, qui plus est au casting vertigineux. C’est d’ailleurs là que commence officiellement la carrière fulgurante de Kevin Costner, star incontournable des années 90. Si le jeune acteur paraît parfois maladroit ou trop bienveillant, ses revers sont balayés par les énormes prestations du vétéran Sean Connery en patriarche policier bienveillant et de Robert DeNiro, que le réalisateur voulait absolument dans le costume de Capone. Si le tournage, pour DeNiro, n’aura duré que deux semaines, il s’agit là d’une apparition fulgurante sous les traits du plus mythiques des gangsters italo-américains de l’histoire de la pègre. L’exubérance, le coté soupe au lait du bonhomme offrent quelques joutes verbales de toutes beauté, dans un décor fastueux qui ne l’est pas moins.

La reconstitution du Chicago des années 30 est également une réussite majeure et incontournable de ce film depuis longtemps culte. Véhicules, façades d’immeubles, ruelles sombres et austères mais aussi les costumes et les décors intérieurs rendent impeccable la lecture d’un film qui renvoie de la plus belle des manières à une époque que personne d’entre nous, ou presque, n’a pu connaître. La musique d’Ennio Morricone, kitsch et adaptée à l’époque, renforce le coté fantastique du film, dans une certaine mesure, son aspect artificiel qui permit à DePalma de réaliser un film innatendu là ou les studios misaient sur une Blockbuster.

Il est vrai que la naïveté prend parfois le dessus. Les incorruptibles, en ce sens, n’offre pas toutes les qualités que pouvait avoir Scarface, La parrain de Coppola ou le prochain L’impasse, du même DePalma. Toutefois, les défauts du film sont gommés, en grande partie, par une mise en scène formidablement inventive, je pense là à l’assassinat d’un certain personnage principal ou encore à la fusillade de la gare centrale, grâce à une reconstitution fastueuse d’une époque révolue et grâce à un casting de toute première classe. Pas parfait, certes, mais sacrément incontournable tant il est captivant de savoir comment Ness et ses irréductibles flics droits ont mis Al Capone derrière les barreaux. Incorruptibles, certes, mais surtout incontournables. 17/20

Classique du cinéma américain qui ne m'avait jamais vraiment tenté jusqu'à ces derniers jours, et, après visionnage, je comprend pourquoi celui ci est considéré comme un chef d'oeuvre.

Alors certes, ce n'est pas au niveau, selon moi, de films comme *Casino*, *Les Affranchis* ou la trilogie du *Parrain*, malgré les nombreuses références en terme de casting (Robert de Niro et Andy Garcia), mais celui ci n'a pas à rougir face à la concurrence. Brian De Palma est l'un des plus grands réalisateurs du nouvel hollywood, et celui ci possède un sens de la mise en scène (mouvements de caméra et montage) qui trouveront un équilibre selon moi parfait dans *l'Impasse*.

*Les Incorruptibles* possède quelques légères faiblesses qui l'empêchent d'atteindre le rang des films de gangster de Scorsese ou Coppola, qui se trouvent dans le scénario, très bien écrit, mais manquant de profondeur psychologique et par conséquent de développement dans ses personnages. Bien que le casting soit absolument génial, ni Kevin Costner ou Sean Connery n'a l'aura que possède un Joe Pesci, un Marlon Brando ou un Al Pacino.

Je crois que malgré les très grandes qualités du métrage, il lui manque finalement cette puissance dramatique, cette sensation que le film va bien plus loin que lui même, pour véritablement atteindre le rang de chef d'oeuvre incontesté. Malgré cela , *Les Incorruptibles* est un excellent film de gangster, l'un des meilleurs, qui ouvre la voie au futur chef d'oeuvre que sera *L'impasse*.

A voir !

En pleine possession de ses moyens, DePalma orchestre un véritable western urbain à la sauce 30's, polar noir et ultra-violent soutenu par des décors grandioses et un casting impeccable.

Adapté de la série télévisée des années soixantes "The Untouchables" ( elle même tirée d'un ouvrage d'Elliot Ness, faisant véritablement partie de la police de Chicago à l'époque des faits et incarné à l'écran par Kevin Costner dans cette version de 1987 ), "Les Incorruptibles" est sans doutes un des meilleurs films de Brian de Palma, et surtout celui avec le plus gros casting!
En rôle principal, Kevin Costner donc, décrochant ainsi son premier grand rôle, celui qui lança réellement sa carrière. Mais il n'est pas le seul à être révélé par ce film, en effet, Andy Garcia livre une prestation exemplaire qui lui permettra d'accéder au rang de star, d'obtenir les nominations au Golden Globes et aux Oscars, et puis de voir par la suite d'excellents rôles s'offrir à lui, comme celui de Vincent Mancini dans "Le Parrain, 3ème Partie". Les autres acteurs ne sont pour moi pas au top de leur forme, Sean Connery est bon mais sans plus, je suis d'ailleurs assez surpris qu'il obtienne le Golden Globe du meilleur second rôle alors que pour moi Garcia ( également nominé ) le surpasse dans ce film, et Robert de Niro, qui est un acteur que je trouve génial d'habitude, mais qui ici nous livre un jeu assez mou et sans surprises...
Le scénario est très bon jusqu'au dernière dix minutes...Je suis d'accord il s'agit de faits réels, mais cette fin facile au tribunal m'a ennuyé et déçue...
Sinon, à part la prestation d'Andy Garcia, je retiendrais aussi une des plus belle scène de fusillade de l'histoire du cinéma, celle dans la gare, qui est juste splendide!

Cette épopée urbaine magnifiée par la musique de Morricone (qui compose notamment une sorte de marche virile dont il a le secret), doit beaucoup à la mise en scène percutante de De Palma. Il multiplie coups de théâtre, règlements de comptes, morceaux de bravoure et scènes choc, telles la fameuse fusillade dans la gare filmée de façon esthétique et au ralenti afin d'en atténuer la violence, ainsi que celle où Capone massacre un type à la batte de base-ball lors d'un banquet : cette scène arrive si soudainement qu'elle frappe par sa violence crue et intense. Le film a littéralement propulsé Costner au rang de star, auparavant, il n'avait eu que des rôles secondaires, tandis que Sean Connery raflait un Oscar pour son rôle de vieux briscard. De son côté, De Niro (grossi de 15 kg et sapé par Armani) pousse sa manie du détail jusqu'à porter des caleçons en soie comme en portait Capone ; il personnifie un mafieux odieux au charme pervers et vénéneux. Le reste du casting est excellent : que ce soit Andy Garcia qui trouvait là un de ses premiers vrais grands rôles, Charles Martin Smith l'attachant penseur de ces incorruptibles, ou encore Billy Drago qui campe un Frank Nitti cruel et dur ; le faciès de cet acteur lui vaudra d'ailleurs des rôles similaires où il sera toujours très bon. De Palma insiste sur la personnalité de ces incorruptibles, et pousse la reconstitution d'époque à la perfection. Du grand cinéma.

Brian De Palma signe un polar détonnant, violent, rythmé, spectaculaire et très bien construit. Cette référence du genre a également le mérite de réunir une troupe de comédiens de premier choix, dont certains débutent (comme Andy Garcia), en offrant le rôle d'Al Capone à un Robert de Niro parfait, un rôle à Oscar pour Sean Connery (qui en avait bien besoin) et qui propulsa la carrière de Kevin Costner.

Un très bon polar , relatant l’histoire accrocheuse de ce flic honnête et respectable cherchant a combattre le crime qui gangrène Chicago . L’atout majeur du film est son ambiance , montrant de façon sombre et dynamique la guerre de la prohibition , et son casting , avec Sean Connery et Robert De Niro vraiment excellent dans leurs rôles . Mais je suis un peu déçu que certaines séquences soient trop rapides , et ne soit pas totalement exploité par De Palma .
Ça n’empêche que Les Incorruptibles reste une grande épopée policière , et qui montre magnifiquement bien cette mythique ville qu’est Chicago

Brian De Palma propose ici un excellent film de gangster sur la prohibition et le règne d'Al Capone à Chicago. Culte.

"Mission impossible" n'est pas la première adaptation d'une célèbre série télé par Brian dePalma. Bouffé par sa star producteur, le style de la mise en scène s'est retrouvé au mieux dilué. Ce n'est pas le cas avec "Les incorruptibles" malgré son casting de luxe et forcément le résultat s'avère plus convaincant. Plan séquence, plongé en grand angle, plan de grue, le style filmique opératique propre au cinéaste de "Scarface" et "Carrie au bal du diable" est intact et surtout virtuose. Les détracteurs du cinéaste s'offusqueront de ses emprunts à Hitchcock ou encore John Ford dans la scène de charge au Canada, les fusils à pompe ont remplacés les winchesters, mais ses emprunts et citations sont bels et bien transcendés. A la fois hommage et réflexion sur le cinéma. Comme je le disais plus haut, "Les incorruptibles" est composé d'un casting de luxe, en la présence de Kévin Costner, Sean Connery, Robert DeNiro, ainsi que le tout jeune Andy Garcia dans un de ses premiers rôle au cinéma et osons le dire tout ce beau monde offre l'une de leurs meilleurs performances. DeNiro est tellement devenu proche physiquement du célèbre gangster, qu'il n'est pas beaucoup maquillé, Sean Connery s'est trouvé un rôle qui lui va comme un gant, une sorte de mentor et de modèle pour Kévin Costner qui a le personnage le moins intéressant car il est lisse et incapable de se remettre en question. "La loi c'est la loi", tel est sa devise que Sean Connery va amener à la lui faire briser afin de coincer Capone, son but ultime et pitch du film. Bien que totalement dévoué à la loi, lorsque la prohibition d'alcool est abolie sa première refexion est d'aller boire un verre. Comme si ce personnage de quasi machine, portait en lui le sens du film, l'utilité de sa mission, ou reflexion sur le pouvoir de l'alcool. "Les incorruptibles" est sans doute l'une des meilleures réalisations de Brian dePalma sans être son plus grand film, brillament écrite, avec des acteurs excellents et des scènes qui reste en tête comme spoiler: la mort de Sean Connery
, la charge héroique au Canada, la découverte de l'hôtel de Capone. Bref, du vrai cinéma comme on l'aime avec la musique du grand maestro Ennio Morricone dont le style unique s'accorde parfaitement avec l'ambiance gangsters.

Autrement meilleur que Scarface, les Incorruptibles est un excellent film très bien interprété. La scène du landau dans l'escalier de la gare est devenue culte, reprise et parodiée. Si le film est long, cette longueur est justifiée et c'est une véritable épopée qui est dépeinte.