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toka59
24 abonnés
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0,5
Publiée le 22 avril 2022
J'ai 54 ans et ça fait plus de 10 ans que j'ai la carte illimité donc j'ai vu des films en tous genre et j'ai pris des risques ( avec plus ou moins de succès) mais là c'est la première fois de ma vie que je quitte la salle en milieu de film. Je me demandais ce que je foutais là des les premières minutes mais j'ai tenu 45 mn car ce n'est vraiment pas mon genre ..... Pourtant des gens derrière moi riaient de bon coeur . J'avoue que le cinéma absurde et grotesque n'est pas à mon goût à la base , mais là c'est quand même. vraiment trop ....
Soit 12 individus retournés à l'état de primates (4 femelles, 8 mâles - âges variés, dont Yolande Moreau et 3 habitués du réalisateur : Charles Schneider, David Salles et Gustave Kervern) cavernicoles, ou peu s'en faut. En tout cas vivant à la marge de la marge, dans l'inframonde d'une décharge se ramifiant de manière souterraine - quelque part entre zone pavillonnaire et campagne à bétail, mais avec voies ferrées (où rapiner le cuivre, qui servira de monnaie d'échange aux "Sans-dents" - je vous laisse découvrir avec quoi) et zone industrielle à ... également explorer avec profits (et pertes). Voilà un film qui devrait s'exporter facilement : 0 dialogue à doubler (ou même sous-titrer). Les "héros" s'expriment par mimiques, grognent, gloussent, etc. On se croirait dans la "Guerre du feu"... Sauf que le "feu" est un "Feu" (ou pas), alias Gustave Kervern (évidemment très à l'aise dans cet univers loufoque), et qu'il y a guéguerre plutôt, avec une petite équipe policière menée par François Morel (laquelle, représentant pourtant la civilisation, est tout aussi rudimentaire dans l'expression !). La forme, soignée techniquement, n'étant jamais au service d'un scénario qui tienne debout, ce nouveau Rabaté, tout en poussant encore d'un cran l'aspect "conceptuel", y piétine. Les quelques trouvailles de mise en scène (comme la scène de l'"enterrement") ne compensent pas le finalement grand vide... de l'histoire. 1 h 25 bien longue, sans paroles, ni même musique...
Vu à St Malo ... je suis totalement pour les films concept ... mais là ça l'est un peu trop. Et trop de scènes avec de la cruauté animale m'ont fait sortir du film (surtout quand on entend des gens rire sur les dites scènes) ...
En gros c'est un peu Rrrrrrrr! qui aurait rencontré Mr Bean (ni paroles, ni musique) ... c'est sans doute génial pour certains, qui vont y voir une sorte de lutte des classes blabla.
Pour ma part, j'ai perdu 1h30 de ma vie. On sera beaucoup dans ce cas. J'ai prévenu, à vous de faire votre choix, on est maitres de notre destin, après tout.
Bienvenue dans le Quart-monde ! Il n'est guère étonnant que Pascal Rabaté ait eu du mal à trouver des financements pour son dernier film, eu égard à son sujet et à son traitement radical, sans paroles et sans musique (hormis pour une scène). L'on retrouve l'auteur de BD dans Les sans-dents, avec un humour très visuel, basé sur des situations davantage que sur un scénario réellement écrit. Bien que les Grolandais aient qualifié le film de mélange de Mad Max et de Jacques Tati (sic), c'est bien entendu du côté corrosif d'un certain cinéma italien qu'il faut chercher ses références, en particulier avec Affreux, sales et méchants. Les partis-pris de mise en scène de Rabaté fonctionnent par à-coups pour la communauté des marginaux, même si les personnages n'ont guère de profondeur et se réduisent à quelques notations comportementales et physiques, mais c'est pire pour le contrechamp de l'action avec des policiers caricaturés et anonymes, à l'exception de François Morel. Du côté des sans-dents, Gustave Kervern et Yolande Moreau font leur travail avec abnégation dans ce phalanstère ramené au rang de tribu préhistorique. Disons que la charge sociale, que l'on pouvait attendre d'un tel thème, n'est pas vraiment au rendez-vous et que le film n'a pas la puissance de Themroc, si l'on cherche à comparer ce qui n'est qu'en partie comparable.
Y a-t-il actuellement un autre pays qui compte autant d’ « allumés » que la France parmi ses réalisateurs de cinéma ? Chacun dans son genre, Bruno Dumont, Gustave Kerven et Bruno Delépine, Gaspard Noé, Antonin Peretjatko, Jean-Christophe Meurisse et … Pascal Rabaté, le réalisateur de "Les sans-dents", proposent des films qui vont plus loin que le burlesque en puisant abondamment dans l’absurdité, que ce soit au niveau du fond ou de la forme. C’est ainsi que les personnages de Les sans-dents ne s’expriment que par des gloussements, des rires, des cris, du grommelot, des onomatopées, des grognements, des borborygmes, la seule véritable phrase qu’on entend dans le film, « Je vous aime tous » étant proférée par … un mort ! D’un côté, une douzaine de personnes ayant investi une décharge, passant le plus clair de leur temps à s’amuser comme de véritables enfants, utilisant les objets de la décharge à d’autres fins que celles prévues lors de leur fabrication. Ces personnes sont pacifiques, elles ne font de mal à personne, il n’empêche, une petite équipe de policiers cherche quand même, sans grand succès, à les alpaguer. "Les sans-dents" est un film qui ne laissera personne indifférent : un rejet total pour certains spectateurs, une adhésion totale pour d’autres, et un nombre important de spectateurs passant d’un sentiment à l’autre selon les scènes.
Pascal Rabaté signe un film presque muet avec un casting qui pourrait sembler prometteur : Yolande Moreau, Gustave Kervern, François Morel. On pourrait se dire que le cocktail est explosif pour un bon film social qui dénonce le mépris de certains hommes politiques pour les classes populaires. Mais il n’en est rien. Ce film sans intérêt caricature et se moque des faibles, des marginaux. Gênant du début à la fin.
Yolande Moreau, Gustave Kervern, François Morel et David Salles se partagent l’affiche colorée du film “Les Sans-dents”. Sans rapport avec quelques hommes politiques, la sensée comédie se rapproche plutôt d’un mauvais Bruno Dumont ou Jacques Tati. Un groupe de clochards vit en marge de la société dans une décharge publique et recycle tout ce qu’il trouve pour s’en faire un hameau. En parallèle, une brigade de police cherche à mettre le grappin dessus. Malheureusement, l’histoire bordélique n’est pas aidée puisque Pascal Rabaté fait le choix de n’y mettre aucun dialogue. Il en résulte une comédie décalée certes, mais franchement chiante et vide de sens. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Cette comédie raconte le quotidien d’un groupe de marginaux qui vivent dans un monde hors-sol, à la marge de la civilisation. Le réalisateur nous décrit ce groupe déjanté, analphabète et asocial qui vit de récupération et de rapine dans une décharge. C’est du 6ème degré et la police veille, enfin essaye de veiller dans une totale inaptitude. Tout cela est drôle mais au final, çà devient vite lassant et pas très génial.
Après un temps "d'observation" de cette tribu atypique, on se rend vite compte que l'humanité est de leur coté ! Ils ont certes des coutumes déroutantes et (très) drôles mais ils sont remplis de joie, de bienveillance et de solidarité. On s'attache très vite à ces personnages finalement pas si éloignés de nous, juste avec des codes différents. Ces sans-dents ont su garder leur part d'enfance et s'émerveiller d'un rien !
Le réalisateur français pousse encore loin avec un film quasi expérimental avec une film sans musique, sans sons ajoutés et sans dialogues, ou plutôt avec des dialogues inintelligibles pour ceux qui ne sont pas de ce groupuscule sorte de métissage entre des gens du voyage, des hommes préhistoriques et du SDF. D'abord basique, un film muet et quasi silencieux n'est pas l'apanage du grand public, plus pragmatique, le film aborde le sujet des pauvres, des démunis, des marginaux mais le film les caricaturent comme des voleurs et des illettrés qui sont sans la moindre hygiène de base. Des personnages anars qui vivent dans une décharge donc mais où il y a de l'amour, charnelle, amicale ou filiale même. Une mini société multi-culturelle et libre qui ferait presque rêvée si ce n'était pas si sale et violent. Il manque quelques petites choses pour vraiment s'attacher à eux, et dans le genre on aurait aimé une voie plus marquée soit vers plus de burlesque ou absurde soit vers plus cynique à humour noir plutôt que cet entre deux qui empêche daller plus à fond dans le propos ou les émotions. Site : Selenie
Rares sont les films qui me laissent aussi vide. A force de vouloir dénoncer on n'en devint plus audible car pour le coup la méthode est totalement ratée..et encore je suis allé jusqu'au bout du film.
Les sans-dents, ça passe ou ça se casse les dents. Moi j'ai été totalement séduit ! Vu en avant-première au Festival Grolandais Fifigrot en septembre 2021, la salle a bien ri ! Mais le film divise c'est certain, comme tout film concept. Moreau, Kervern et les autres sont d'une grande poésie, d'aucuns trouveront les personnages caricaturaux voire rabaissants, moi, après un temps d'adaptation, je me suis peu à peu laisser emporter par ce film d'une grande originalité, où chaque plan est surprenant ! Des idées en pagailles, de la poésie. Merci !
Les sans-dents dixit François Hollande touchant sa quadruple retraite tous les mois, donnant des leçons à qui veut. Film poétique filmé façon Tati. deux étoiles et demie.