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Merci Pascal Rabaté. Moi qui aime vos bd j'ai retrouvé votre univers. Bien sur c'est une sorte d'ovni loin de l'univers Marvel que j'aime aussi, cet univers de déchets pourrait être le notre demain. L'important étant de suivre le canard...
Vinz1
A l’image de « Themroc » de 1973, ce film ne contient aucune phrase articulée, aucun dialogue. Toutefois la comparaison avec le métrage de Claude Faraldo s’arrête là. Ici, il n’est point question d’anarchisme ou de nihilisme de la société, mais plutôt de montrer la vie de marginaux, hors du monde vivant de bric et de broc dans une sorte de décharge et dont les plaisirs de la vie sont très simples. Des valeurs comme le partage, la fraternité, l’amour et la tendresse n’ont pas besoin de mots pour être véhiculées, les gestes ou regards suffisent. Après, il est certain que ce film concept ne peut plaire à tout le monde car il ne s’y passe finalement pas grand-chose, le scénario étant tout de même très mince et certains personnages demeurent sous-exploités (à l’instar du formidable François Morel), tout comme certains points restent mystérieux (pourquoi les officiers de police ont-ils tous le même visage ?), mais il faut le voir au moins une fois pour toute personne en quête d’humanité ou tout simplement pour la prouesse cinématographique qu’il représente !
Un film à nul autre pareil, sans dialogue mais avec des interprètes expressifs et des situations cocasses.
Fêtons le cinéma
Perdu entre le burlesque d’un Bruno Dumont et la brutalité d’un Ettore Scola, Les Sans-Dents se complaît une heure et demie durant dans la misère représentée, illustre au moyen de plans bien photographiés – il faut reconnaître cette qualité au long métrage – la marginalité crasse tout en prétendant interroger les fondements de la nature humaine réduite ici à son état de barbarie civilisée, dixit Victor Hugo. L’absence de scénario, ou sa simplification outrancière, et la redondance des séquences voulues comiques mais jamais drôles conduisent à une impression d’immobilité pénible censé mimer l’immobilisme thématique : ce figement est également celui des personnages et, par la même occasion, des comédiens qui les campent, enfermés dans une cellule de mimiques et d’onomatopées comme s’agitent certains animaux derrière les barreaux d’une cage dans l’espoir de quelques cacahuètes bienveillantes.
Original, satyrique et grinçant! Ajoutez une pincée de poésie et vous aurez le dernier film de Pascal Rabaté qui entre bandes-dessinées et films ne rate pas une sortie.
Agréablement surpris!
Agréablement surpris!
Film frais et poétique qui fait du bien
Vu en DVD en ce jour du 08 Décembre 2022.
Je connaissais tous les autres films de Pascal Baraté et j'avais bien aimé son univers.
Mais là, j'ai eu du mal à accrocher. J'ai tenu jusqu'au bout mais le sommeil me guettait !
J'ai ensuite écouté le commentaire du réalisateur sur son film afin d'essayer d'en savoir un peu plus...
Je connaissais tous les autres films de Pascal Baraté et j'avais bien aimé son univers.
Mais là, j'ai eu du mal à accrocher. J'ai tenu jusqu'au bout mais le sommeil me guettait !
J'ai ensuite écouté le commentaire du réalisateur sur son film afin d'essayer d'en savoir un peu plus...
Ça n'est pas nul, c'est ultra nul... Le meilleur film de françois morel cependant. Le paroxysme de l'esprit "canal", époque gildas, decaune, nuls, deschiens.
Gros malaise: les Sans-dents semblent issus d'un inframonde, ou avoir survécu à une catastrophe car à par eux et les policiers il ne semble avoir âme qui vive dans la région. Et Pascal Rabaté - qui déclare avoir voulu donner une voix aux "sans-voix" - semble s'acharner à montrer toute l'inhumanité des humains en les avilissant, les réduisant à l'état de bêtes. Du moins dans la première partie. Ensuite, au bout de cinquante minutes (si l'on tient jusque là!) le propos s'adoucit, une certaine poésie burlesque s'installe, favorisée par l'absence totale de paroles (trois mots en tout et pour tout sont prononcés) et l'on retrouve le Rabaté loufoque qu'on aime, celui de "Ni à vendre, ni à louer", qui nous gratifie de très beaux gros plans - Yolande Moreau n'a jamais été si bien filmée - et compose des séquences oniriques. N'en reste pas moins des plans souvent trop longs, des références tordues à des artistes comme Jean Tinguely et l'impression que Rabaté se tient dans la même posture surplombante et méprisante que l'homme politique par qui l'expression "sans-dents" fut popularisée.
Film déjanté, drôle et à la fois poétique. Un véritable spectacle. Un film qui fait du bien ...
Vu cet après-midi... Il faut le temps de se remettre d'un tel film tout comme il faut du temps pour entrer dedans, après un temps d'adaptation, on y arrive et on se laisse porter... Il faut le digérer ensuite, passé l'effet de surprise, avoir un avis, une opinion... Je crois que je l'ai eu cet avis tout au long de ce film, comme une évidence... Je m'attendais à tout, à n'importe quoi... Mais peut-être pas à ça, à cet ovni complètement déjanté mais pas que... Cinéphile depuis toujours, j'en bouffe du film, du cinéma, à longueur d'année, pas une journée sans regarder quelquechose alors oui je peux être critique car je regarde de tout, je suis capable de tout voir mais à force, je finis aussi par savoir quand je vois un navet ou quand je vois une pépite ou quand c'est un entre-deux... J'avais lu les critiques avant, elles étaient très mauvaises dans l'ensemble, presse et spectateurs n'étaient pas tendres... mais j'ai eu envie de le voir, rien que pour ça, savoir s'ils avaient raison, si j'allais penser autrement que la majorité... Blanc ou noir, à priori on ne pouvait que l'aimer ou le détester... Et bien je suis passée par tous les états, j'ai ri parfois, souri beaucoup, j'ai eu envie de pleurer, j'ai été émue bien souvent, ce film est pour moi une pépite qu'il faut savoir regarder avec des yeux d'enfant, c'est un mélange de Kervern/Délépine, Dupontel, Jeunet, un brin de Chaplin et autre chose qui le rend unique, un chef d'oeuvre du genre, du vrai cinéma qui a quelquechose à raconter, qui nous fait passer par toutes les émotions, qui nous emporte dans son tourbillon de folie plein de poésie et de bienveillance pour ces sans-dents marginaux plein d'imagination, d'inventivité... J'y vois de l'amour, de la tendresse, de la fraternité, du partage, beaucoup de joie et une profonde humanité chez eux, des valeurs qui n'existent pas ou plus dans la société sans âme qui s'ennuie, qui les rejette et ne les comprend pas et les envie peut-être un peu aussi... Il y a aussi en arrière-plan une vraie critique de la société de consommation, de l'obsolescence programmée, du côté dérisoire de tous ces objets du quotidien qui nous envahissent, nous dépassent, totalement inutiles, tournés en dérision par ces sans-dents qui les transforment, les détournent en jouets, souvent loin de leur fonction première et qui finalement n'en ont pas vraiment besoin et n'ont besoin de ça ni pour survivre et surtout pas pour être heureux... Ce film est une pépite car il faut le voir au 10è degré et en comprendre tout son sens, sa subtilité et sa sensibilité qui ne sont, il faut bien l'avouer, pas forcément immédiats... Ce film quasiment muet n'a nul besoin de dialogues pour nous faire ressentir des émotions et faire passer le message... Une prouesse cinématographique à mon sens qui évidemment ne plaira pas à tout le monde, à réserver à un public averti qui peut aller au-delà des simples apparences et qui a su ne pas trop grandir pour pouvoir encore s'émerveiller...
Tout simplement tarte, on se demande ce qu'on fait devant ce film, pas de dialogue, un scénario absent ....
le titre m'a tout de suite fait comprendre qu'il s'agissait d'un film français à cause de la phrase d'un certain politicien français (à ce niveau là on devrait parler de frasque)
films que j’abhorre en général car par les temps qui courent je trouve qu'il y a majoritairement de gros navets
or pour ce film je pense avoir eu une bonne intuition
Ce film est à mi chemin entre mad max et chaplin
c'est un film tragicomique qui dépeint des personnages grotesques mais pas si loin de la réalité
au départ je craignais à une caricature pour la caricature juste dans le but de se moquer comme le fait si souvent le cinéma national, mais il en est rien
sans dire un mot le film fait une critique de la société : et si notre mode de vie facile nous déconnectait les uns des autres
ces personnages qui vivent dans la misère en s’entraidant arrivent à subsister
même si ils ont peu ils le partagent, certaines scènes prêtent à rire mais peut être bien que leurs vies simple est plus amusante que celles de leurs adversaires, les autorités en l’occurrence qui peut être même les envient au fond
aussi le film n'est pas sans une certaine poésie et je dirais même qu'il s'en dégage une certaine morale écologique
Je pense que c'est un film clivant dont tout le monde ne pourra saisir les subtilités on n'a pas tous le même vécu ni les mêmes gouts en terme de cinéma
films que j’abhorre en général car par les temps qui courent je trouve qu'il y a majoritairement de gros navets
or pour ce film je pense avoir eu une bonne intuition
Ce film est à mi chemin entre mad max et chaplin
c'est un film tragicomique qui dépeint des personnages grotesques mais pas si loin de la réalité
au départ je craignais à une caricature pour la caricature juste dans le but de se moquer comme le fait si souvent le cinéma national, mais il en est rien
sans dire un mot le film fait une critique de la société : et si notre mode de vie facile nous déconnectait les uns des autres
ces personnages qui vivent dans la misère en s’entraidant arrivent à subsister
même si ils ont peu ils le partagent, certaines scènes prêtent à rire mais peut être bien que leurs vies simple est plus amusante que celles de leurs adversaires, les autorités en l’occurrence qui peut être même les envient au fond
aussi le film n'est pas sans une certaine poésie et je dirais même qu'il s'en dégage une certaine morale écologique
Je pense que c'est un film clivant dont tout le monde ne pourra saisir les subtilités on n'a pas tous le même vécu ni les mêmes gouts en terme de cinéma
J'étais seule dans la salle. En général j'aime assez ça. Il m'est plus facile d'entrer dans l'écran. Mais là... hélas j'en suis désolée, j'ai bien eu une pensée pour le film Ma loute (du Proust en comparaison avec les sans-dents, là je suis méchante, certes), une pensée pour Tati à cause de l'absence de texte audible... mais l'impression en sortant de la salle était un malaise, rien d'autre. Dommage, pour moi, de n'avoir rien compris (je précise que je n'avais lu aucune critique ni rien entendu de ce film, dont le titre et les acteurs seuls m'ont décidée).
Des films nuls j’en ai déjà vu pas mal, mais alors celui là c’est vraiment un cas. Jeu d’acteurs nul, concept nul, malaisant, par fois dégoûtant. Je penses même pas que c’est à cause du bas budget, j’ai déjà vu de bon films avec de bons concepts en bas budget.
Je me demande si c’est possible de faire plus nul comme film… c’est dommage que je ne puisse pas mettre une note négative…
Ce film est une insulte au 7eme art !
Je me demande si c’est possible de faire plus nul comme film… c’est dommage que je ne puisse pas mettre une note négative…
Ce film est une insulte au 7eme art !
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