Après réalisé un court métrage, Montalvo et l'enfant (1989), Claude Mouriéras a signé Sale gosse (1995) et Dis-moi que je rêve, qui a obtenu le Prix Jean Jean Vigo en 1998.
Tout va bien, on s'en va est son troisième long métrage.
« J'espère que ce film a quelque chose de chorégraphique, de pas de danse orchestrés. La danse semble synonyme d'équilibre, mais elle est le déséquilibre, car lui seul donne le mouvement. Le déséquilibre causé par l'absence du père a entraîné un phénomène corollaire de compensation. Les filles se démènent, ont une véritable volonté d'agir. Elles essaient de s'en sortir, elles s'engueulent. On se donne, on se reprend. Ca circule. »
Tout va bien, on s'en va a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes 2000.
Chef opérateur de renom, William Lubtchansky a notamment travaillé avec Jean-Luc Godard (Sauve qui peut en 1979, Nouvelle vague en 1990), Nadine Trintignant (L'été prochain en 1985), Jacques Doillon (La tentation d'Isabelle en 1985, Comédie ! en 1987, La puritaine en 1990), Nikos Papatakis (Les équilibristes en 1991) et Jacques Rivette (Le pont du Nord en 1981, L'amour par terre en 1984, La belle noiseuse en 1991, Jeanne la Pucelle 1 : les batailles et Jeanne la Pucelle 2 : les prisons en 1994, Secret défense en 1998).
William Lubtchansky figure également aux génériques de La chasse aux papillons (Otar Ioseliani, 1992), du Cri de la soie (Yvon Marciano, 1996) et de La débandade (Claude Berri, 1999).
Tout va bien, on s'en va marque sa deuxième collaboration avec Claude Mouriéras, après Dis-moi que je rêve.
Révélé par sa prestation dans Peau neuve (Emilie Deleuze, 1999), cet acteur de théâtre a également joué dans Disparus (Gilles Bourdos, 1998).
« Tourner à Lyon devient presque un réflexe. J'y ai mes marques, certes liées à mon enfance lyonnaise mais aussi à une lumière. Tourner sur les pentes de la Croix Rousse était vraiment intéressant parce que ça mettait les personnages dans des rapports stratégiques. »