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    Frankenstein s'est échappé
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    Estonius
    Estonius

    3 484 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2013
    Dans ce film , contrairement au film de James Whale, on n'éprouve aucune empathie pour la créature de Frankenstein, le scénario préférant s'attarder sur le personnage du Baron, illuminé cynique remarquablement interprété par Peter Cushning. En fait seules les femmes sont sympathique dans ce film… (Superbe Hazel Court !). Nous avons là une série B de prestige très bien réalisée et au rythme soutenu.
    Caine78
    Caine78

    6 804 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2010
    Ah c'est sur qu'il n'a pas le charme de la version de James Whale, ce « Frankenstein s'est échappé », la prestation du grand Christopher Lee s'avérant finalement un peu décevante, ce dernier il est vrai peu aidé par un aspect trop caricatural de la créature, ce qui était loin d'être le cas de celle immortalisée par Boris Karloff, encore plus dans « La Fiancée de Frankenstein ». Mais ce que perd cette version en subtilité du point de vue de la Créature, elle le gagne finalement en intérêt vis-à-vis du personnage de Frankenstein. Plus fringant, plus présent, nettement plus ambigu que dans la version de 1931, celui-ci apporte une dimension assez neuve à ce personnage au cinéma, s'avérant aussi fascinant par moments que méprisables à d'autres, l'élégance naturel du toujours très bon Peter Cushing faisant le reste... Et quand en plus l'univers créé par Terence Fisher, bien que peut-être un peu limité au niveau des moyens, s'avère des plus agréables visuellement, tout en couleurs vives des mieux rendues, le plaisir est d'autant plus réel. Un bon cru de la « Hammer ».
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2014
    Superbe réalisation de la Hammer avec des scènes et des dialogues très convaincants. Le scénario est un peu trop manichéen car il met un peu trop en avant le Baron qui devient presqu’une caricature et la créature a un rôle plutôt réduit. La présence de nombreux clichés spoiler:
    (la bonne, le tonnerre, les alambics, la cousine opportuniste et féministe,...) spoiler:
    donne un côté amusant au film.
    Cushing et Lee offrent d'excellentes prestations et les seconds rôles sont aussi bons.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2015
    Après le "Frankenstein" de 1931, et juste avant le "Docteur Frankenstein" de 2015, je souhaitais vous parler d'une oeuvre que j'ai découverte hier, et que j'apprécie particulièrement. Loin d'être réputé pour son titre, "Frankensein s'est échappé" paraît pourtant trop banal, avant de débuter le visionnage; les distributeurs français ont toujours fait des erreurs, visiblement. Honnêtement, c'est sûrement, je pense, l'une des meilleurs adaptations de l'oeuvre de Mary Shelley, doublée d'un reboot de folie, d'un film de malade. Le casting illustre parfaitement, d'ailleurs, l'aspect très prestigieux de l'oeuvre. Peter Cushing endossant le rôle du docteur, il fallait quelqu'un de spécialement grand, mais pas forcément imposant. Le choix fut donc de s'armer de Christopher Lee pour donner vie à la créature, et à Terence Fisher de lui donner du sens. La collaboration des trois est extrêmement fructueuse, et s'avère l'une des plus intéressantes de la carrière commune des ces trois artistes, s'alliant à la perfection pour nous donner un résultat final au dessus de toutes attentes. Premièrement, le travail de Fisher est remarquable : il nous livre un travail d'une étonnante beauté, et d'une remarquable originalité. Ses plans, parfaitement choisis, assaisonnent le tout à la perfection, de même que l'écriture, très réfléchie, soutient facilement la comparaison. Bon, je tiens de suite à dire que j'ai vu le film en VO sans sous-titre, alos ne vous attendez pas à ce que je vous parle des dialogues en détails; l'on dira seulement qu'ils remplissent le cahier des charges avec pertinence. Non, l'intérêt de la rédaction viendra surtout du fait que le scénario changera véritablement de l'histoire de base de Shelley, tout en y gardant certains points d'attache, sinon des points de repères. L'on appréciera, par exemple, la transformation totale de la personnalité de Frankenstein : il n'a rien de particulièrement attachant, si ce n'est son interprète, le grand Peter Cushing, qui parvient à rendre un personnage détestable un minimum humain. L'originalité du personnage ( parmi tout ce qui a déja été fait ) viendra surtout du fait qu'il s'avère être un réel psychopathe, sans réels sentiments humains, si ce n'est son amour pour Elizabeth, qui le sauve, à mes yeux, de la folie la plus totale et alliénante. Sadique comme aucun autre pareil, Victor est saisissant de perversité. L'interprétation de Peter Cushing est elle-même impressionnante; comme tout le reste, ai-je envie de dire. Il amène son charisme si particulier à l'oeuvre, et transforme complètement, comme précédemment évoqué, la personnalité de Frankenstein, lui offrant une certaine ambigüité des plus appréciables, une nuance folle. L'homme se donen au film, et même s'il fait preuve de quelques surjeux, son énergie et sa présence ne pourront que nous faire apprécier sa prestation. De même pour Christopher Lee, qui aurait pu trouver, s'il n'avait point ni joué Dracula ni la Momie, trouver ici le rôle de sa vie. Son maquillage, que certains ont trouvé vieillissant, ne m'a guère gêné; je veux dire, quand on sort de la "Nuit du Loup-Garou", on est tout de même bien content d'avoir un Frankenstein comme celui là, et qui plus est en couleurs ( le film étant la première adaptation du mythe en couleurs ). Lee joue d'ailleurs son rôle de manière extrêmement particulière. Désirant, c'est évident, se démarquer complètement de l'hallucinante prestation de Boris Karloff, il tient là le bon bout, et nous offre un Frankenstein humain, bien que monstrueux ( le but était là, en même temps ). Sa manière de se mouvoir est également dépaysante : ses mouvements, saccadés à l'extrême mais d'une contradictoire fluidité, semblent à la fois hasardeux et ordonné, trouvant le point d'orgue d'un équilibre entre humanité et monstruosité. Pouvait-on rêver d'une meilleure adaptation, et d'un meilleur reboot pour la Hammer? Non. Et je pense sincèrement que les chiffres le prouvent : véritable succès inattendu, c'est surtout ce film qui contribua à graver la Hammer dans l'esprit des gens, et offrit à ses trois collaborateurs sus-cités, la carrière dont chacun rêvait. Du grand cinéma.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    767 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2016
    Frankenstein s'est echappé ne fait pas partie des films de la Hammer que je préfère, mais cela reste une oeuvre bien sympathique à suivre grâce à une mise en scène solide de Terence Fisher et au duo que forme avec conviction Peter Cushing et Christopher Lee. Par contre, j'ai été un peu déçu du maquillage du Monstre qui a pris un sérieux coup de vieux.
    real-disciple
    real-disciple

    85 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Un film servi par l'excellent Peter Cushing. Le scénario est bon, les décor sont beaux mais l'ensebmle eu gagné plus d'intérêt s'il avait été moins bavard et avait plus de rythme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2011
    Avec son premier film pour le compte de la Hammer, Terence Fisher signait une version classieuse du mythe de Frankenstein dont la principale originalité est de se focaliser sur le célèbre baron et de faire de lui le vrai monstre de l'histoire. L'ambiance en devient parfois dérangeante d'autant que Peter Cushing signe une prestation mémorable sous les traits d'un savant manipulateur sans la moindre éthique et à deux doigts de sombrer dans la folie totale. La réalisation est maîtrisée de bout en bout et on regrette juste que la psychologie du monstre n'a pas été aussi creusée que son look plutôt effrayant.
    Redzing
    Redzing

    1 148 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2024
    "The Curse of Frankenstein" est célèbre comme étant premier film colorisé de la Hammer. Son énorme succès (il rapporta près de 70 fois son budget !) encouragea la firme à continuer dans cette voie, et à ré-adapter les autres créatures de la Universal.
    On y retrouve les ingrédients qui feront le charme de ces productions. Des détails glauques appuyés par la couleur, dont le sang bien vif. Un monstre hideux. Un château gothique. Des costumes là encore colorés, dont des robes mettant en valeur les dames.
    Sans oublier ici le plus célèbre trio de la Hammer en action. Terence Fisher à la réalisation, Peter Cushing et Christopher Lee dans les rôles principaux. La participation de ce dernier est très limitée, le temps de quelques scènes.
    Mais Peter Cushing, très à l'aise, apporte de la densité au personnage de Frankenstein. Dans la plupart des versions, le savant est un irresponsable, tendance mégalomane. Ici, il est en sus manipulateur et assassin ! Une vraie ordure, qui deviendra le fer de lance d'une franchise de 7 films au total, dont 6 avec Cushing.
    Deuxième plus grosse franchise de la Hammer, après Dracula, qui accompagnera le studio dans ses succès, ses errements, puis la fin de ses films d'horreur gothiques.
    Toujours est-il que cette itération conserve tout son intérêt, pour son ambiance typique du studio britannique, et sa vision du personnage.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2013
    Frankenstein revisité en couleurs par Fisher et la ‘’Hammer film’’. Tout est dit, il n’y a plus qu’à regarder ce premier opus de la série des 5 tournés entre 1957 et 1973. Ils sont tous intéressants et font plus la part belle au baron qu’au monstre . La société anglaise victorienne n’est pas épargnée ce qui donne daventage de consistance à ces films qu'à ceux de Whale qui demeurent du pur cinéma hollywoodien. Le scénario de ce premier film est soigné, Mary Shelley n’est pas trahie, le coté horrible de Frankenstein est parfaitement montré; il n’y a rien à attendre de cet homme totalement dépourvue de conscience humaine. La couleur apporte du raffinement mais n’a pas autant d’importance que dans les Dracula ce qui techniquement est vraiment une bonne chose. Il faut savoir que comme dans les serials ce film a une suite qui commence exactement au moment ou il se termine, il serait dommage de ne pas la voir.
    Yetcha
    Yetcha

    897 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Cushing excellent, c'est un pléonasme de dire ça bien évidemment, Christopher Lee en créature muette est juste parfait. L'histoire touchante, sous forme de flashback. Cushing en docteur Frankenstein est inquiétant de folie, incarné avec calme et détermination. Ce film est un classique et le restera toujours
    ferdinand75
    ferdinand75

    565 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2024
    Une très bonne adaptation du mythe , dans ce film de série B , mais de haute facture. Peter Cushing est vraiment parfait en Frankenstein, le jouant froid, distant et dangereux . Une réalisation en noir et blanc , sobre mas très soignée, un scénario bien écrit au rythme soutenu. Et une belle prestation de Christopher Lee , en savant fou. Une bonne surprise .
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2021
    Ce ne sont plus aujourd'hui des films d'horreur comme ils pouvaient l'etre dans les années 60/70 mais les productions de la Hammer gardent un parfum absolument indémodable car en dehors du temps. Ce très bien léché "Frankenstein s'est échappé" est un bon cru du au trio vedette du studio : le réalisateur Terence Fisher et devant la caméra le duo Peter Cushing / Christopher Lee. Un film d'aventures fantastiques comme on n''en fait plus 3.5 /5
    Roub E.
    Roub E.

    986 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2021
    Frankenstein par la Hammer donne l’occasion d’un nouveau duel entre deux acteurs fétiches du studio Peter Cushing dans le rôle titre et Christopher Lee dans le rôle de sa créature. Une version où le docteur est montré comme un sadique et un pervers, bien dérangeante pour un film des années 50. On retrouve aussi quelques spécialités du studio: une forme de grandiloquence, un côté décalé, du sang rouge vif, et une forme de perversité. Même si avec le regard actuel le film est je l’imagine moins dérangeant qu’à l’époque j’ai bien aimé cette vision d’un Docteur Frankenstein réellement dangereux plus que celle d’un scientifique dépassé par sa découverte.
    dougray
    dougray

    243 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Légendaire studio anglais qui a marqué l’histoire du cinéma d’horreur de son empreinte si particulière dans les années 50 et 60 (et 70 dans une bien moindre mesure), la Hammer est responsable de quelques petites pépites… parmi lesquelles on retient essentiellement les "Dracula" avec Christopher Lee et les "Frankenstein" avec Peter Cushing. Et c’est avec grand plaisir qu’on retrouve les deux têtes d’affiche stars du studio réunies dans ce "Frankenstein s’est échappé" (titre français pas forcément heureux, qui reprend la confusion habituelle entre le créateur et sa créature… contrairement au titre anglais "The Curse of Frankenstein"), premier opus de la série du monstre créé par Mary Shelley et véritable réussite qui a su se démarquer des légendaires films d’Universal (avec Boris Karloff). On retrouve, ainsi, ses couleurs si marquées (qui tranchent avec le noir et blanc stylé des productions Universal), ses décors à la fois extraordinaires et cheaps, sa représentation frontale de l’horreur (le sang n’est pas dissimulé comme chez Universal) et sa sexualité (certes, à peine effleurée ici mais qui constituera une vraie marque de fabrique pour les films à venir). Le film est, ainsi, plus charnel que ces prédécesseurs (plus classieux). Regarder un film de la Hammer, c’est un peu comme entrer dans une maison hantée : on sait que ce qu’on voit n’est pas réel mais on ne peut s’empêcher de se laisser porter par l’univers proposé. Ainsi, bien qu’il traite d’une histoire qu’on croit connaître par coeur, "Frankenstein s’est échappé" propose quelque chose de vraiment différent sur le plan visuel mais, également, sur le plan scénaristique. Ainsi, le réalisateur Terence Fisher (l’autre star du studio) fait du Baron Frankenstein le véritable héros de son film. Interprété par le fantastique Peter Cushing, le personnage est bien moins sympathique qu’à l’accoutumée puisque sa folie destructrice s’explique toujours par la cause scientifique mais va, ici, beaucoup plus loin. Victor Frankenstein a toujours été dépeint comme un jusqu’au-boutiste aveuglé par sa soif de découverte. Il est, désormais, fou à lier et totalement amoral spoiler: (il n'hésite pas à tuer lui-même ce qui se dresse entre lui et son projet)
    … ce qui est une vrai plus-value pour le film et vient brouiller les frontières habituellement tracées entre lui et son monstre. La Créature est d’ailleurs, incarnée par Christopher Lee (difficilement reconnaissable avec cette tronche rapiécée et cet œil flippant) et prend ses distances avec l’aspect habituel du monstre personnifié par Boris Karloff (un crâne disproportionné, le teint qu’on imagine vert, des écrous dans le cou…). Il s’agit, une nouvelle fois, d’une excellente chose (justifiée par un problème de droits) puisque ce nouveau look propose un vrai renouveau et se montre plus crédible et, surtout, plus effrayant que son homologue des années 30. Le seul véritable point commun entre les deux interprétations du monstre est l’aspect terriblement pathétique de cette créature, que Christophe Lee parvient parfaitement à retranscrire. Ces deux personnages sont d’une telle force visuelle et scénaristiques qu’ils ont tendance à éclipser le reste du casting, dont on retient tout juste Robert Urquhart en complice malgré lui (et accessoirement archétype de la Cassandre qui prévoit la catastrophe mais qu’on écoute pas) et sûrement pas Hazel Court en ravissante nunuche. On peut, cependant, reprocher au scénario d’être parfois un peu trop ronronnant ou d’utiliser beaucoup de grosses ficelles spoiler: (la bonne qui menace de tout révéler et qui va connaître un sort funeste, la chute finale du monstre dans l’eau qui est censée l’avoir totalement détruit…)
    mais le charme opère incontestablement. Et puis, Terence Fisher a eu la bonne idée de raconter son histoire sous la forme d’un récit délivré par un Frankenstein captif en attente de son exécution… ce qui permet de faire passer le spectateur, (en empathie avec le personnage au début du film) de revoir son jugement au fur et à mesure que l’intrigue avance, jusqu’à l’implacable final (qui sera remis en question par les nombreuses suites). "Frankenstein s’est échappé" est, donc une véritable bouffée de nostalgie pour tous les amoureux de l’horreur à l’ancienne et marque une véritable évolution du genre. J'ai, tout de même, préféré le "Frankenstein" produit par Universal dont l'élégance et la poésie n'est pas dépassée ici.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 octobre 2010
    Encore un très bon film de la Hammer, réalisé par Terence Fisher. La mise en scène est soignée et les décors sont réussis. Peter Cushing joue très bien le rôle du Baron Frankenstein prêt à tout pour mener à bien ses expériences et Christopher Lee assure très bien le rôle de la créature.
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