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    Balloon
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    Ninideslaux
    Ninideslaux

    81 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Poétique et dépaysant, ce film est fait pour vous si vous aimez les documentaires sur les peuples éleveurs des steppes de Mongolie ou du Tibet; vous allez être heureux, car l'argument proprement dit est très mince. Même s'il suffit à donner beaucoup à réfléchir... Les funérailles bouddhiques du grand père; la fécondation du troupeau par le bélier prêté par un ami -magnifique avec ses longues cornes horizontales torsadées, autant de scènes fascinantes
    A l'époque de l'enfant unique, les autorités chinoises ont autorisé les éleveurs tibétains à un avoir trois. Dargye et Drolkar ont leur quota, trois beaux garçons, dont un ado et deux petits diables. Que faire quand on a un mari aussi démonstratif que le bélier de l'ami? Le dispensaire qui a à l'oeil la fécondité des jeunes femmes pratique les avortements à tour de bras; par contre pour la contraception, il n'y a guère que le pose de stérilets. Restent les préservatifs, objets rares, distribués au compte goutte. Drolkar en garde deux, cachés sous l'oreiller; les petits diables tombent dessus et, persuadés que ce sont des ballons, s'en emparent; allant jusqu'à échanger ce ballon improvisé contre le sifflet du petit voisin, alors que dans cette micro-communauté prude, ces choses là doivent rester cachées.
    Quand Drolkar se retrouve enceinte, le Lama (qui ne se trompe jamais....) vient de faire une prédiction nette et sans bavure: le grand père va se réincarner très bientôt, et dans sa propre famille, quelle chance. Que faire? Subir les persécutions de l'administration et payer l'énorme amende liée au quatrième enfant? Ou condamner Grand Père à errer dans les limbes en attendant un corps prêt à l'accueillir?
    En parallèle, il a l'histoire de Drolma, la soeur de Drolkar, devenue nonne après une histoire d'amour qui a mal tourné, même si son amoureux, devenu professeur, aimerait s'expliquer, se justifier. Rien n'est très clair, mais met bien en évidence le destin des femmes pour qui la vie monacale peut être la seule porte de sortie;
    Au delà de cette passionnante plongée ethnographique et sociologique chez ce peuple qui, de nous, est à la fois si lointain et si proche, il y a la beauté des images, qui parfois flirtent avec le non-figuratif, ces superbes paysages de vallonnements verts à perte de vue. A voir, évidemment.
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2021
    Pour moi, un vrai coup de cœur pour ce film chinois, au cœur d'une minorité du Tibet....C'est un film je trouve qui remet en question beaucoup de choses, à "croire" qu'on se pose des questions plus fondamentales à la campagne qu'à la ville .....Notamment celle ci, doit on avorter alors qu'on s'attend à une réincarnation du grand père récemment décédé ??? vaste débat et problématique plus sino-orientale qu'occidentale à priori....Mais le film n'est pas que cela, il relate la vie dans les steppes, avec parfois de l'humour (les ballons, les béliers), une vie rurale a fois très apaisante pendant une heure quarante....le film est délicat et subtil, notamment sur l'empreinte de la religion au travers des "lamas", des monastères (il foisonne d'idées et propose au spectateur de les analyser)....C'est filmé avec beauté , beaucoup de paysages, une musique subtile....Le film m'a mis de bonne humeur par sa richesse et le recul qu'il fait prendre par rapport à la vie brestoise (ou urbaine en général) et je le recommande chaleureusement, d'autant qu'il risque de disparaitre dès cette semaine....A voir évidemment
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2020
    Après le remarquable Jinpa, western baroque de haute volée, le cinéaste tibétain Pema Tseden nous offre un nouveau "conte", cette fois dans une veine réaliste et rurale, ce qui n'empêche pas d'apprécier les qualités plastiques d'une œuvre où les diktats des autorités chinoises (la politique de l'enfant unique, en l'occurrence, telle qu'elle fut imposée de 1979 à 2015) se heurtent aux traditions familiales et religieuses d'une famille tibétaine. Croyances en la réincarnation et tabou de la contraception se mélangent dans Balloon sans que le film ne devienne pour autant un mélodrame, le réalisateur gardant sa malice, son ironie et son humour toujours à proximité, soit en regardant parfois les événements à hauteur d'enfants, soit en y mêlant le quotidien des animaux de la ferme, avec en particulier la libido du bélier, dont la liberté, symboliquement, n'est pas plus avérée que celle du peuple tibétain, sous tutelle. Dans ce long-métrage riche de thématiques, l'on est particulièrement touché par un portrait de femme, celui de Drolkar, mère et épouse, dont l'émancipation et les choix sont impossibles entre la volonté de son mari, le pouvoir de la religion et les injonctions du gouvernement chinois. Au Tibet, seuls les ballons ont la latitude de s'envoler et de vivre leur vie dans l'azur.
    Yann C.
    Yann C.

    33 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2021
    C'est un magnifique voyage au Tibet et dans l'intimité d'une famille. Ce film aux multiples facettes est vivant et humain. Il est pour les voyageurs mais aussi pour un large public.
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2021
    Drolkar et son mari Dragye mènent une vie heureuse dans les hauts plateaux tibétains, sur les rives du lac Kokonor avec leurs trois enfants. L’aîné va déjà au collège à la ville tandis que les deux facétieux cadets aident leur père et leur grand-père à la ferme. Pour éviter de tomber une quatrième fois enceinte, Drolkar utilise les préservatifs distribués au compte-gouttes à l’hôpital au risque que ses enfants les lui subtilisent pour en faire des ballons gonflables. C’est ainsi qu’elle tombera enceinte et sera confrontée à un cruel dilemme : avorter pour se conformer à la politique officielle de l’enfant unique (qui, exceptionnellement, tolère trois enfants au Tibet, mais pas un de plus) ? ou garder cet enfant comme le lui demande son mari auquel le lama vient de dire que son père récemment décédé est sur le point de se réincarner ?

    Pema Tseden n’est plus un inconnu. C’est le troisième film de ce réalisateur tibétain qu’on voit en France après "Tharlo, le berger tibétain" en 2018 et "Jinpa, un conte tibétain" en 2020. Comme les deux précédents, il séduira les cinéphiles en quête d’exotisme, une niche que la distribution française a bien identifiée en lui proposant régulièrement des films qui se déroulent dans les paysages infinis du Tibet ou de Mongolie ("La Femme des steppes, le Flic et l’Œuf", "L’Histoire du chameau qui pleure", "Le Chien jaune de Mongolie", "Le Mariage de Tuya").

    J’avais reproché aux deux précédents films de Pema Tseden leur maniérisme et leur esthétisme un peu vain. Je serai plus indulgent avec celui-ci qui s’inscrit dans une vaine plus naturaliste et renonce aux afféteries wongkarwai-esques qui les parasitaient. À mi-chemin du documentaire et de la fiction, Pema Tseden narre les jours et les heures d’une famille de fermiers – filmant par exemple la curieuse façon de négocier le prix d’une brebis ou la veillée funéraire du grand-père défunt.

    Pour autant, je n’ai pas été totalement transporté. J’adresserai à ce film deux critiques. La première est sa trop longue exposition, l’intrigue tardant à se mettre en place avant une bonne soixantaine de minutes et s’égarant notamment dans des récits secondaires sans intérêt, telle celui de la sœur de Drolkar dont on comprend qu’elle a décidé d’entrer dans les ordres après avoir perdu sa vertu dans les bras d’un professeur. La seconde, qui n’est pas sans lien avec la première, est la trop grande soudaineté de sa conclusion qui, après avoir installé un suspense dont on se demande comment le scénario réussira à se sortir, ne le dénoue pas vraiment à force d’ambiguïtés.
    Stéphane L.
    Stéphane L.

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2021
    Ne fait pas du Ken Loach qui veut ! On ne s'attache pas aux personnages, à l'histoire, au récit. Cela manque de vie, de matière. Il veut faire du beau, mais c'est sans émotion. On s'ennuie. La différence avec un bon Ken Loach, c'est peut-être que le réalisateur s'intéresse plus aux idées, à la situation qu'au gens eux-mêmes. D'où ce côté un peu dématérialisé qui nous ennuie. Il a l'idée d'une belle séquence, avec un ballon qui s'envole, des gens qui regardent, etc. Sur le papier c'est sans doute une belle idée, mais dans la réalisation çà ne suscite aucune émotion. Trop froid, trop extérieur, trop peu impliqué : voilà le défaut de cette narration.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    81 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2021
    Une saveur particulière à ce cinéma qui nous transporte en " terre inconnue" .
    Chaque scène est source d'étonnement et le réalisateur nous entraîne entre fantaisie et gravité.
    Dans un pays où les naissances sont sévèrement réglementées; nous voilà obligés de faire avec les enfants qui jouent au ballon....avec les "rares préservatifs" des parents!!!
    Un peu désarçonné par cet humour inattendu au milieu de thèmes graves abordés: 2 très beaux personnages féminins entre soumission, bouddhisme et indépendance.
    Claquetteman27
    Claquetteman27

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2021
    Magnifique, une magnifique fresque poétique sur les steppes tibétaines, mêlant sentiments et question socio-politique
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Plus proche du documentaire que du film de fiction, "Balloon" est l'exemple type du film qui aurait pu être magnifique mais qui reste englué dans une forme de moyenne, celle où de très belles scènes, très vivantes, parfois drôles, alternent avec des moments qu'on n'hésitera pas à qualifier de creux, d'ennuyeux. On apprend beaucoup de choses sur la vie d'une famille isolée vivant au Tibet, sur l'élevage des moutons, sur la façon dont se déroule un marchandage dans cette région du monde, sur les croyances sur le sujet de la réincarnation, sur la politique de "l'enfant unique" au Tibet où 3 enfants étaient autorisés, sur la condition féminine dans cette région de la Chine. On s'amuse (un peu ! pas énormément en fait) à tout ce qui tourne autour des préservatifs mais, toutefois, le thème principal réside dans la confrontation entre la politique des naissances imposée par le pouvoir chinois et la foi bouddhiste qui rejette l'avortement. Tout au long du film, on se demande à quelle date se passe l'action : un peu partout dans la presse, on parle des années 80, peut-être parce qu'on nous montre une émission de télévision, dont on a l'impression qu'il s'agit d'une sorte de journal télévisé, et qui parle du premier bébé éprouvette anglais. Date : 25 juillet 1978. Mais alors, comment est-il possible pour le fils ainé de la famille d'apprendre le décès de son grand-père via son téléphone portable ? Par ailleurs, on regrettera le choix du réalisateur d'offrir la composition de la musique de son film à un compositeur dans la lignée de Bruno Coulais : une fausse musique ethnique privilégiant les synthétiseurs plutôt que les instruments traditionnels. Le nom de ce compositeur : Peyman Yazdanian. Il est iranien et il avait composé la musique de "Le vent nous emportera" d'Abbas Kiarostami. Kiarostami ? Tout bien réfléchi, "Balloon" n'est pas sans faire penser à certains films de ce réalisateur !
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2021
    Les steppes d’Asie centrale et orientale sont curieusement à la mode ces dernières années, mettant souvent en avant des femmes fortes en prise avec les difficultés de la vie.

    C’est de nouveau le cas dans ce film du tibétain Pema Tseden, dans lequel nous suivons l’histoire de Drolkar, épouse et solide fermière, qui se débat entre éducation de garçons turbulents, difficultés de contraception (les ballons du titre sont – entre autres – des préservatifs détournés de leur usage par ses garnements de fils) et croyance bouddhiste en la réincarnation.

    Le résultat est un film rythmé d’une grande beauté. On s’égare avec délice et curiosité dans les méandres de cette jolie histoire qui mêle avec légèreté pittoresque, méditation mélancolique et réalisme social. A ne pas rater, surtout si vous êtes, comme moi, amoureux de ces régions.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 163 abonnés 5 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2022
    Un film touchant et sensible sur les tourments d'un jeune couple au Tibet.
    Parfois poétique, avec des accents de comédie mais toujours avec cette difficulté d'aborder les autres en ayant comme une honte en soi.
    Hotinhere
    Hotinhere

    560 abonnés 4 972 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2022
    Un voyage immersif dépaysant et visuellement sublime (mais manquant un peu d'intensité dramatique) au sein d’une famille de paysans vivant au cœur des steppes tibétaines, et sous le poids des traditions locales et de la politique de l’enfant unique dictée par la Chine. 3,25
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2021
    Déjà deux enfants dans la Chine de l’enfant unique, une jeune femme tibétaine sait bien que si elle tombait à nouveau enceinte, elle enfreindrait la loi. Ca se solderait par une forte amende qui l’empêcherait d’élever ses enfants. Et en plus quand les croyances ancestrales s’en mêlent, la liberté individuelle des femmes ici comme ailleurs s’en trouvent réduite et le couple vacille.
    C’est un joli plaidoyer féministe qui démontre bien que de partout dans le monde la croyance asservie très souvent la femme. C’est très documenté voire documentaire, on reste donc trop à distance d’une histoire pour laquelle on aurait aimé s’émouvoir ; nous sommes plus ethnologues que spectateurs devant ce film.
    Un film besogneux auquel il manque une âme.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Ufuk K
    Ufuk K

    520 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2021
    "Balloon" assez bien accueilli par la critique est un drame chinois qui se regarde . En effet c'est la curiosité de la semaine, il est rare de voir traiter ce genre de film chinois au cinéma ( la contraception en Chine) , le film se veut parfois drôle, poétique, décrivant bien les coutumes locales avec des supers paysages et des acteurs qui jouent le jeux ,cependant je n'ai pas assez été captivé par l'histoire auquel il manque quelque chose pour en faire un bon film.
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2021
    Près d’un an après « Jinpa, un conte tibétain », Pema Tseden continue d’adapter ses nouvelles, comme pour « Tharlo, le berger tibétain ». Mais cette fois-ci, son approche est plutôt verticale qu’horizontale. En laissant ainsi le lyrisme envahir ses plans et le décor rural d’un Tibet, retranché dans son conservatisme religieux et culturel, le cinéaste parvient à rythmer son récit avec nos pensées, oscillant entre deux pôles, qui bien sûr s’opposent, mais qui transpirent une réflexion à plusieurs échelles. Le fossé est mince où les traditions et la modernité s’entremêlent intimement. En multipliant les points de vue et appliquant le filtre imaginaire des enfants, nous découvrons le monde qu’est le nôtre, un monde aux mille dilemmes. Ce qu’il dissimule n’est pas aussi simple à lire ou à interpréter, mais c’est sur la base même de l’enfant unique qu’on distinguera les déchirures d’une société, qui n’est pas encore prête à accepter la renaissance.

    Loin de Pékin et de son influence, le film détaille sa démarche avec une spontanéité saisissante, sans pour autant négliger ce qui fait l’ADN d’une famille d’éleveurs. On nous emmène ainsi, proche du lac Qinghai, dans un enclos, celui de brebis attendant leur bélier et celui de Drolkar (Sonam Wangmo) et sa famille, qui empilent toutes les contradictions d’une réalité éprouvante et éclectique. La première scène parle d’elle-même, comme une rupture de ton dans une époque où la bienséance mute. Trois générations se répondent plus qu’ils ne partagent. Deux enfants, deux frères tiennent dans la main un symbole d’émancipation fort. Ce qui expédiera le récit dans une quête spirituelle, où les défunts seront les premiers à jouir d’une forme propre, d’une couleur sanguine et d’une liberté, à en faire pâlir ceux qui ne pourront s’empêcher de lever les yeux pour trembler de jalousie ou d’admiration. Ce message s’envole de la terre au ciel, tandis que la notion de transmission sera plus complexe à appréhender, notamment aux côtés du père de famille, Dargye (Jinpa), puissant comme son cyclomoteur et fougueux comme l’animal qu’il a emprunté.

    De drame entre ainsi dans l’intimité et la nuance du Bouddhisme, souvent par le biais d’une sœur, qui ne s’est jamais remis d’une peine de cœur et qui s’est abandonner à la foi. Pourtant, sa réaction ponctue la déception de son geste et sème le doute dans la manière de traiter ce genre de deuil. L’astuce de la fantaisie revient donc souvent à l’écran, car reconnaissable à son aura chaleureuse et salvatrice, avant que l’on nous ramène dans une réalité froide, frustrante et conditionnée par la loi des hommes. Il y a tant d’oppositions à étudier, tant de rapport de force à développer et il y aura toujours l’idée d’un préservatif flottant en arrière-plan. Il s’agit d’une limite, dont il est nécessaire de s’affranchir, mais la structure narrative nous accompagne jusqu’au bout, quand bien même le monde s’effondre. Ni l’éducation, ni la médecine ne semble correspondre au remède qui apaiserait les esprits des réincarnés ou de ceux qui les défendent.

    « Balloon » bourdonne sans cesse de nostalgie et préfère s’articuler comme pivot social, mais en acceptant tous les points de vue des individus. Ceux des plus jeunes font l’objet d’une préservation renforcée. Ils s’insèrent souvent dans des situations gênantes et des réflexions qui sondent la frontière de leur innocence, qui s’envolera comme l’unique espoir d’enfin voir leurs ainés se réconcilier. De la même manière, le film tente et réussit à faire cohabiter le désir et l’épanouissement de ses personnages, sans que son schéma n’éclate à coup de sabot.
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