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Y Leca
30 abonnés
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1,0
Publiée le 1 avril 2022
La croisière ne s'amuse pas et nous non plus. Quel ennui ! Discussions soporifiques et oiseuses don't le seul intérêt est qu'elles se tiennent dans le luxe du Queen Mary 2. Le thème de l'écrivain qui écrit sur la vie des autres attend 1h30 pour se dénouer et le coup de théâtre final ne fait pas oublier les longueurs. Un gros raté de Soderbergh.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 24 août 2021
Je suppose que nous pouvons comprendre pourquoi Soderbergh a pensé que ce film pourrait marcher. Il y a trois actrices accomplies intelligentes et charismatiques chacune d'entre elles étant capable d'improviser des scènes de développer des personnages intéressants et de construire des relations sans le bénéfice d'un véritable scénario. Meryl Streep, Diane Wiest et Candice Bergen sont toutes éminemment regardables. Malheureusement cela ne remplace pas une histoire solide des scènes bien ficelées et des dialogues intelligents. La Grande Traversée un titre qui ressemble plus a un concept qu'à quelque chose de pertinent par rapport a son contenu. Ce n'est en fait qu'une tentative décousue indisciplinée et surtout fastidieuse pour le spectateur de créer une histoire à partir d'une situation pas spécialement inspirée et plutôt usée. Le fait que l'intrigue entre le scénariste et l'agent soit invraisemblable que la réalisation soit indifférente et extrêmement lente avec des scènes souvent mal éclairées et gâchée par une histoire de second plan ennuyeuse impliquant deux personnages sérieusement ennuyeux n'aide pas a sauver ce film...
Très enthousiaste à la vision de cette traversée car le style est intrigant, pensé et posé, la trame même si un peu convenue est intéressante à suivre et surtout l'ensemble est ludique et très élégant. On se laisse porter par le voyage doux et feutré d'un microcosme un peu égoïste à travers des plans glissants sur une musique moins désuète que charmante ...
Le sentiment d’un gros gâchis avec ce long-métrage de Steven Soderbergh sorti en 2020. Le cinéaste américain (notamment connu pour ses films d’action « Ocean's eleven » et ses suites) s’engouffre ici dans un mélodrame intéressant sur le papier. En effet, le scénario possède tous les ingrédients d’une histoire captivante avec ce huis-clos à bord d’un paquebot regroupant plusieurs personnages éclectiques. Le casting est en cela de qualité avec une Meryl Streep rayonnante du haut de ses 70 ans et le très talentueux Lucas Hedges. Malheureusement, après une mise en bouche plutôt savoureuse, le film s’étire en longueur sans jamais vraiment décoller. On a même le droit à un final bâclé. Bref, il y avait le potentiel pour un meilleur résultat.
C'est quand même beaucoup de blabla pour pas grand chose Let Them All Talk. Steven Soderbergh offre une histoire qui manque d'impact, qui repose sur des thématiques et des dialogues qui rappellent régulièrement le cinéma de Woody Allen. Reste un casting impressionnant.
Ça passe pas loin... Mais il manque quelque chose. C'est trop bavard, trop statique. Sans une Meryl Streep souveraine, le film serait raté. C'était pourtant un beau sujet qui méritait sans doute mieux. Mais ce n'est pas non plus un naufrage. Il y a des films comme ça. Ni totalement ratés ni vraiment réussis...
Cela fait déjà un moment que Steven Soderbergh n’est plus ce qu’il était. Il avait annoncé un temps arrêter le cinéma, malheureusement pour nous il n’a pas tenu promesse. Même si The Laundromat était plutôt réussi. On s’ennuie pas mal devant celui-ci, même si un certain mystère règne quant aux intentions des personnages. Un dénouement inattendu remet tout en perspective mais cela ne rachète pas vraiment l’ensemble. Dommage. Et puis avec un tel casting, on reste un peu sur notre faim. Beaucoup d’improvisation apparemment, peut être le problème. Mais Meryl Streep est comme toujours impériale, et Candice Bergen savoureuse (j’ai eu du mal à la reconnaître). Un Soderbergh mineur donc...comme presque tous ses films depuis...The Good German (personnellement).
Steven Soderbergh réalise là un film d'une grande subtilité sur l'amitié, sur la trahison, sur l'érosion des sentiments. Autour de Meryl Streep, les acteurs et actrices sont tou(te)s très justes. Je n'aurais jamais reconnu Candice Bergen, Pour la splendide actrice des années 70, force est de constater l'irrémédiable outrage du temps.
Steven Soderbergh reste un cinéaste surdoué. Malheureusement, c'est un peu comme s'il préferait la spontanéité, la frénésie du tournage aux préparations fastidieuses et à la rationalité. Cela permet surement de laisser rentrer la vie, l'imprévu, dans ses oeuvres mais ses films s'en ressentent. Souvent passionnants, jamais aboutis... C'est un peu le cas de cette Grande Traversée au scénario particulièrement lâche. On oscille entre conversations ennuyantes et sans dramaturgie, et reflexions biens sentis sur les amitiés rivales ou début de romance émouvante, et comme Soderbergh est à la fois un grand directeur d'acteurs et possède un sens du rythme et du montage à nul autre pareil, on se plait devant ce film de bavardages, même si on aurait aimé voir l'ensemble plus creusé et plus fouillé.
Cette comédie aurait pu être acide et jubilatoire. Malheureusement, elle traîne en longueur, se perd dans des bavardages et se prend beaucoup trop au sérieux. Son extrême réalisme la rend plate et ennuyeuse même si Meryl Streep est excellente. La fin sombre dans le mélo pleurnichard. On notera aussi que ce film donne l'impression d'avoir été tourné dans un bateau vide. Peut-être le réalisateur a-t-il manqué de moyens pour payer des figurants et des seconds rôles. Quoi qu'il en soit, Soderbergh a vraiment fait mieux...
peut-être un peu désuet par la forme et lassant par le fond, si jamais il y en a un ! les actrices rattrapent l'ensemble de justesse avant le naufrage...
Il suffit parfois d'un film pour comprendre que le cinéma vient de révéler un grand talent. Ce fut le cas avec Sexe, mensonges et vidéo de Steven Soderbergh et la quasi certitude d'avoir découvert un réalisateur dont il serait délectable de suivre la carrière au fil des années. Objectivement, Soderbergh, malgré quelques coups d'éclat, n'a pas su ni sans doute voulu devenir l'un des plus grands cinéastes de sa génération. Prenez La grande traversée, un film intelligent, assez subtil, mais dont le thème est plutôt ténu et pas entièrement traité et vous aurez une bonne idée de la relative déception qui est quand même assez souvent de mise avec le réalisateur de Traffic, surtout ces dernières années. Le sujet principal ne parlera pas à tous mais il aurait pu être intéressant : la manière dont un écrivain (une romancière en l'occurrence) se nourrit de la vie de ses proches pour alimenter son œuvre, sans se rendre compte qu'elle peut blesser durablement ses modèles. Sur ce même sujet, l'auteur israélien Eshkol Nevo a d'ailleurs écrit un roman remarquable, par ailleurs hilarant. Ce n'est pas vraiment le cas de La grande traversée qui est constitué principalement d'une multitude de conversations entre différents personnages, qui ne sont pas toutes palpitantes, loin de là. La majorité des scènes se déroulant à bord d'un paquebot, c'est un peu La croisière discute, et il n'est pas question qu'un iceberg quelconque vienne mettre un peu de piment à l'affaire. Comme Soderbergh a un sens du rythme inné et a soigné son montage, l'on ne s'ennuie pas totalement et l'on sourit un peu avant d'être surpris par le coup de théâtre final. Et l'on a tout le temps d'apprécier le jeu de Meryl Streep, très sobre, de Diane West et de Candice Bergen. Sans oublier les plus dynamiques (car plus jeunes ?) Gemma Chan et Lucas Hedges, excellents tous les deux.