Taika Watiti tente de refaire le coup de "Rasta Rockett". Cette fois-ci, il est question de football (au lieu de bobsleigh) et des Samoa Américaines (au lieu de la Jamaïque). Mais le scénario est balisé à l'extrême. On peut quasiment prévoir la moindre péripétie.
Ainsi, au départ, on assiste au "choc des cultures" entre le nouvel entraîneur et ses joueurs. Sans surprise, ceux-ci, nuls au début, vont devenir potables. L'entraîneur va lui aussi évoluer, s'acclimater à l'île... et changer d'attitude vis-à-vis du joueur transgenre.
Cela passe parce que les acteurs sont bons (pas uniquement Fassbender) et que le message véhiculé par le film est positif. On sort de là de bonne humeur mais, franchement, ça ne casse pas trois pattes à un canard.
Taika Waititi nous offre aujourd'hui un film sur l'équipe Samoa américaines. Une histoire simple presque banal, avec Michael Fassbender qui joue le rôle d'un coach obligé d'entrainer cette équipe sans talent au point d'avoir perdu 31-0 face à l'Australie. Comme souvent, les filmes de Waititi ne pousse pas le coté dramatique a mon maximum et essaye plus de se porter sur le coté bon enfant et humour. (j'avoue que je n'ai pas encore vu bcp de film du réalisateur) Celle-ci la ou dans Thor L&T, le coté dramatique était trop peu présent. Ici le tout est assez intelligemment dosé. On s'attache assez vite à l'équipe, et même si on se concentre surtout sur les personnages clés. (en même temps le film du à peine plus de 1h30) on vraiment l'intention de s'attacher à tous. Je trouve juste dommage que certaine mise en scène (surtout durant le match) manque un peu de peps et donc on sent un peu trop la mise en scène. En tout cas, un jolie petit film qui serait certes pas inoubliable mais qui se regarder entre ami ou en famille sans soucis.
"Une équipe de rêve" est une tragi-comédie sportive qui fait du bien. En effet le réalisateur Taika Waititi (Jojo Rabbit, Thor) s'est inspiré de l'incroyable histoire de l'équipe de football des Samoa américaines de football qui a subi la pire défaite de l'histoire du football (31-0 contre l'Australie en 2002) en mettant en scène un film à la fois drôle, émouvant et porteur d'un message en faveur de la diversité, avec la participation d'une actrice transgenre dans le rôle de Jaiyah Saelua (elle est la première femme transgenre à jouer pour une équipe nationale de football).
Histoire impensable mais vraie traitée sous forme de comédie. C'est sympathique , gentillet et très classique dans la réalisation. Pas désagréable pour un moment de detente.
Attention allez jusqu'à la toute toute fin du générique. Il y a une scène post générique assez drôle. Sinon concernant 'e film c'est une tentative de Rasta Rockett version foot mais en moins drôle. Ça se regarde bien, notamment en famille, l'histoire reste incroyable même il manque le petit truc qui fait que ça a dû mal à décoller pour en faire plus qu'un documentaire.
31-0 face à l’Australie, la pire défaite de l’histoire de la FIFA. L’équipe national des Samoa américaines est simplement dernière du classement mondial. Pour relever cette équipe, un nouveau coach professionnel hargneux et colérique venu d’Europe, Thomas Rongen (incarné par Michael Fassbender). Il s’avérera qu’il en aura autant à apprendre de cette équipe que l’inverse…
Un film feel good avec de bons personnages qui porte une bonne humeur très communicative. On ne s’étonne pas du voyage génial dans la culture polynésienne offert par Taika Waititi, lui-même néo-zélandais aux origines maories. Une touche humoristique bien à lui et la musique entre les mains expertes de Michael Giacchino viennent couronner le tout !
Malheureusement, le début du film est un peu faiblard, il m’a fallu du temps pour rentrer dans l’histoire… Je trouve aussi le développement du protagoniste Thomas Rongen un peu insuffisant (sa femme, sa fille, son passé, etc.).
Malgré cela, un voyage, une ambiance et une histoire assez exceptionnelle qui valent le détour ! 4/5
Un peu drôle, un peu touchant, un peu lourd, … une Équipe de rêve est donc un peu réussi et à le mérite de faire connaître cette belle histoire (vraie) et de transmettre un message positif.
Dans ce genre de récit aux relents de fable (inspiré d’une histoire vraie, ce sont toujours les meilleures), le spectateur se doute bien que ça finira par une certaine morale de vie. Le fond footballistique ici n’est finalement qu’occasion. Au-delà il s’agit d’une confrontation d’un « Blanc » avec un peuple autochtone en Océanie (dans certains pays on les appelle « Première Nation »). Positif et philosophe malgré l’adversité (sportive ici) mais pas seulement. Ouvert, accueillant, tolérant, croyant en Dieu, tels sont les traits de caractère locaux, riches de culture et de traditions, qu'un entraineur en disgrâce venu du continent (les Etats-Unis bien qu’il s’agisse d’un Européen natif des Pays-Bas) va découvrir et finir par s’y accommoder. Occasion de réviser la géopolitique. Qui connait les Samoa Américaines, confetti d’un passé colonisateur au gré d’expéditions maritimes ? Aperçu d’ailleurs, au détour d’une scène, un championnat local dans le coin qu’on devinera avoir eu lieu en Nouvelle-Calédonie (d’une certaine façon, c’est « chez nous » !) : aux abords du terrain, ce n’est pas notre drapeau tricolore mais celui de la Kanakie. Un détail. La production aurait-elle voulu nous faire un incident diplomatique ? Mais enfin combien de spectateurs auront remarqué ça ? Ça pourrait être pour les Secrets de tournage ou cinéphiles très avertis.
J'y suis allé parce que les critiques étaient bonnes et je suis sorti ravi de ce film. C'est très sympa. J'étais allé voir le dernier film de Christian Clavier (La vengeance de Monsieur Poutifard ) et le dernier film de Franck Dubosc (Noël joyeux) 2 nullités sans aucun moment de sourires. Ces 2 film sont déplorables. Par contre, "Une équipe de rêve" , allez y sans retenue.. Je n'aime pas particulièrement Michael Fassbender, lmais tous es acteurs sont bons, on apprend la vie des Samoa Américains et en plus c'est une histoire vraie
Gros coup de cœur pour "Une équipe de rêve" ! J'ai passé un merveilleux moment. Étant assez méfiant de la filmographie de Taika Waititi (j'ai beaucoup aimé Thor Ragnarok, un peu moins Jojo Rabbit et détesté du plus profond de mon être Thor Love And Thunder), je ne savais pas si le film allait réellement me plaire. Et ça a été le cas. C'est un film qui fait beaucoup de bien au moral, dans la veine de "Rasta Rocket" dans les feel good movies. Les acteurs sont très bons, surtout l'équipe de foot des Samoa Américains très attachants. J'ai également beaucoup ri pendant le film. Certaines thématiques sont également très touchantes comme le deuil, l'apport du collectif, l'identité, l'héritage culturel entre autres. Il y a bien sûr le côté décalé de son réalisateur mais très bien dosé j'ai trouvé. C'est vraiment un excellent film que je recommande et qui vaut vraiment le coup d'être vu et connu !
Les feel-good movie comme on aime à les appeler, surtout outre-Atlantique, ont le but affiché de nous faire du bien et de nous faire ressortir de la salle avec plein de bonnes ondes, entre humour et émotion. Le curseur de l’un et de l’autre étant d’ailleurs variable selon le sujet. Mais tous n’y arrivent pas et donc ratent leur but, ce qui n’est pas le cas de « Une équipe de rêve », bien au contraire. On n’attendait pas forcément Taiki Waititi là mais il est vrai que le cinéaste aime à se prendre des pauses plus confidentielles entre deux opus Marvel mettant en scène Thor. Surtout après la catastrophe du ridicule dernier opus, « Thor, Love and Thunder », qui faisait suite à l’excellente surprise du troisième, « Thor, Ragnarok ». Il s’inspire ici d’une histoire vraie (et le mot inspiré est bien de rigueur comme il le précise lui-même en cassant le quatrième mur dans un amusant prologue dans le rôle d’un prêtre des Samoas) prenant place dans une région voisine de celle de ses origines. Et nous convie à l’incroyable histoire de la pire équipe de football de tous les temps. Celle des Samoas américaines!
Dès le départ, les personnages composant cette équipe de football quelque peu empotée ainsi que les locaux qui les entourent nous cueillent par leur originalité (pas trop poussée), leurs bonnes vibes et leurs coutumes bigarrées. Ils sont littéralement adorables. La plupart des notes d’humour vient d’ailleurs du décalage, voire du choc, culturel entre les habitants de cette île du bout du monde et cet entraîneur colérique et alcoolique blessé par la vie. Un personnage incarné par un Michael Fassbender content d’être là et de jouer une partition plus légère qu’à l’accoutumée. Beaucoup de gags fonctionnent et nous font au moins sourire sans entrer dans la moquerie mais, à l’inverse, avec beaucoup d’empathie et un regard profondément respectueux et aimant. C’est un humour cocasse qui fait du bien et nous réserve quelques moments vraiment très drôles. On y ajoute un dépaysement total de par l’exotisme des décors qui compense la réalisation un peu timide et fonctionnelle de Waititi mais au demeurant colorée.
Certes la trame est plutôt prévisible et on sait à peu près comment cela va finir mais on ne s’ennuie pas une seule seconde et on partage les progrès de cette équipe mal dégourdie unie par la passion du jeu et surtout l’amour de l’autre et la zénitude. Le final est peut-être programmatique mais il ne nous empêche pas de verser une petite larme tellement c’est beau. Et la promesse initiale de départ est donc tenue puisqu’on ressort de ce film plein de baume au cœur. C’est plein de bons sentiments mais e message et la morale sont prodigués avec doigté, et résonnent comme il faut en nous. Tolérance, esprit d’équipe, amour du jeu (et non de la compétition) ou encore la paix d’âme sont à la carte d’un menu toujours digeste. Le personnage trans, loin de tout cliché, en est un bel exemple. « Une équipe de rêve » est donc une bonne petite surprise pleine de charme et de douceur qui fait donc du bien, qui fait rire, qui fait voyager et qui touche en plein cœur.
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un vrai navet les gags sont nul ils ne feraient pas rire un gamin de cinq ans , heureusement que j'ai un abonnement , sinon j'aurai demandé à me faire rembourser, à fuir absolument
Dernière au classement FIFA, et ayant le douloureux record d'avoir encaissé la pire défaite de l'histoire du football international (31-0 en 2001 contre l'Australie), la petite équipe des Samoa américaines va recevoir en 2011 le renfort du coach Thomas Rongen (un ancien bon joueur néerlandais), parachuté sur cette île à la suite de mauvais résultats aux Etats-Unis, mais également (et surtout !) à cause de son caractère rugueux, hargneux et colérique. D'abord réticent, ce manager d'équipe va découvrir une autre culture, un autre football, et une autre façon d'appréhender ce sport, tout simplement... Ce biopic, inspiré de la véritable histoire de cette formation samoane de foot totalement atypique (rappelant par moments les joueurs profondément hors normes découverts dans la comédie "Shaolin Soccer" de 2002), m'a complètement séduit et conquis ! Encore une preuve que le sport peut véhiculer de biens belles valeurs humaines et collectives, tout en permettant de se dépasser individuellement. Un très bon moment cinéma, touchant, pittoresque, amusant, rafraîchissant et dépaysant, le tout empaqueté dans un petit écrin paradisiaque perdu au milieu du Pacifique Sud, ce qui ne gâche rien visuellement, bien au contraire ! Site CINEMADOURG.free.fr