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Cinemadourg
767 abonnés
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3,5
Publiée le 15 décembre 2019
Quelle fraîcheur ! Cette petite comédie centrée sur une adolescente québécoise mal dans sa peau pétille de mille feux ! Juliette traverse l'âge à la fois si beau et si compliqué où tout se bouscule dans sa tête et dans son corps, c'est aussi une période où elle sait que tout sera bientôt possible. Famille, amitié, amour, tous ces sujets s'entrechoquent de façon joyeuse et sympathique dans ce grand chamboule-tout de la jeunesse. Si vous avez envie de savoir si cette chenille canadienne deviendra un papillon un jour, cette chronique pleine de vitamine, de spontanéité et d'humour vous divertira à coup sûr ! Délicieusement truculent ! Site www.cinemadourg.free.fr
Pour son quatrième long-métrage, Anne Émond s'intéresse à une adolescente et aux problèmes liés à cette période souvent compliquée. Juliette vit avec son père qui l'élève seule après le départ de sa mère qui lui manque énormément, et son frère qu'elle n'a vraiment pas envie de voir quitter le nid. Au lycée, elle n'est pas très populaire et passe tout son temps avec sa meilleure amie Léane à qui elle confie ses secrets comme son coup de cœur pour le meilleur ami de son frère. Si elle parait mature, Juliette reste une jeune fille fragile qui fait tant bien que mal face aux nombreuses déceptions de la vie. Comme on le comprend, il s'agit d'un coming of age movie qui aborde des thèmes d'actualité même si le film a un petit côté old school qui est vraiment plaisant. Un film léger et attendrissant avec des personnages plutôt attachants. Cela manque parfois un peu de mordant au niveau des dialogues et l'émotion aurait pu être plus présente, mais c'est quand même un joli petit film avec de bons acteurs.
"Jeune Juliette" est le 4ème long métrage de la réalisatrice canadienne Anne Émond. Auparavant, seul, son premier, "Nuit #1", était sorti dans les salles de notre pays, en 2012. Comme elle est la première à le reconnaître, il y a beaucoup d’elle-même dans "Jeune Juliette". En effet, ce film représente, pour sa réalisatrice, une forme de réponse aux gamins qui lui ont mené la vie dure lorsqu’elle était au collège. De façon très intelligente, ce film prend le contrepied d’idées reçues trop souvent présentes au cinéma, comme le père célibataire ne sachant pas élever ses enfants ou le grand frère qui se montre constamment désagréable avec sa jeune sœur. Le harcèlement d’une adolescente différente, l’amitié, l’amour naissant, l’homosexualité, l’autisme, l’accueil d’une nouvelle compagne pour un père redevenu célibataire, nombreux sont les thèmes abordés dans Jeune Juliette, toujours avec bonheur.
Quelque chose a bougé cette année dans le paysage cinématographique québecois avec davantage de films réalisés par des femmes, réduites jusqu'alors à la portion congrue. Anne Emond, elle, n'est pas une débutante et a déjà marqué ceux qui ont vu son deuxième film, très sensible et dramatique, Les êtres chers. Son quatrième long-métrage, Jeune Juliette, aborde l'adolescence de manière fort différente, davantage dans un esprit optimiste même si les tourments d'une jeune fille "enrobée" ont parfois des accents pas si légers que cela. Mais la surcharge de la susdite est pondérable par une tendresse et bienveillance appuyées de sa réalisatrice, qui la montre ostracisée par la plupart de ses congénères collégiens mais aimée et protégée par entourage proche : frère, père et amis, "différents" eux aussi, pour d'autres raisons. S'il est vrai que le récit semble séparer sans trop de nuances le pays des merveilles de Juliette du reste de la population adolescente, Anne Emond le fait avec humour, l'écriture très précise de son scénario (c'est la force des films de la québécoise) palliant une mise en scène pas toujours à la hauteur de ses dialogues. La réalisatrice a aussi, et c'est une constante dans son cinéma, une vraie justesse dans la direction d'acteurs avec ici une interprétation d'Alexiane Jamieson stupéfiante de naturel, avec de très beaux personnages en empathie autour d'elles pour l'épauler. Teen Feel Good Movie, Jeune Juliette ne prétend rien révolutionner mais procure un vrai plaisir amusé et concerné à ses spectateurs, ce qui est déjà considérable.
Quel délicieux long-métrage que ce « Jeune Juliette » ! C’est le parfait film pour passer un bon moment estival sans se prendre la tête, sans s’ennuyer une seule seconde et adapté à tous les publics. Il y a un mélange parfait et bien dosé de rires et d’émotion. Sans jamais en faire trop, sans jamais sombrer dans la vulgarité et sans jamais se prendre pour ce qu’il n’est pas, ce long-métrage simple et juste nous conquis dès ses premiers instants. C’est pétri de bonnes ondes et rempli de jolis moments. Une véritable bulle de bonheur qui vous donne la banane avec sincérité pour la journée et duquel on sort avec un sourire grand comme ça. Tantôt, on rit à gorge déployée et la seconde d’après on est émus, les larmes au bord des yeux, secoués par tant de tendresse jamais exagérée.
Pourtant le sujet se positionne dans le domaine bouché comme jamais de la chronique adolescente, féminine de surcroît. Rien qu’au Québec cette année on a déjà eu « Une colonie » et « Dérive ». Mais en choisissant le prisme de la comédie davantage que celle du drame, Anne Emond qui change radicalement de registre, se dédouane du trop-plein de psychologie ou de certaines affèteries propres à ce type d’œuvres. Pourtant, son film n’est pas que destiné à faire rire. Entre les nombreux moments drôles et les sourires constants se glissent intelligemment de nombreuses scènes touchantes (celles entre Juliette et son grand frère notamment) et des vérités sur le monde de l’adolescence bien envoyées. C’est, en plus, très bien dialogué et sans aucune baisse de rythme. Un enchaînement de vignettes savamment orchestrées qu’on dirait tirées d’une bande dessinée avec pour ligne de conduite, la justesse de ton.
Et si l’humour fonctionne à plein sans être lourd, c’est grâce à une galerie de personnages tous plus craquants et bien écrits les uns que les autres. C’est vraiment rare de voir un film avec autant de protagonistes singuliers sans être clichés ou caricaturaux et qui soient un tant soit peu fouillés. Bien sûr, la plupart ne sont que des seconds rôles et ne peuvent avoir une présence et un profil extrêmement précis vu le temps qui leur est imparti. Mais tous, en quelques scènes, brillent de mille feux et emportent le morceau. D’Arnaud le petit surdoué adopté trop mignon au père compréhensif, adorable et empathique (Robin Aubert qui fait un beau doublé paternel après « Une colonie ») en passant la meilleure amie lesbienne, tous forment une distribution fantastique et créent un univers parfait autour de Juliette. Cette Juliette du titre est d’ailleurs celle par qui l’on ressent tout ce qui se passe dans le film et on en voudrait encore tant elle a du bagout, du répondant et qu’elle parvient sans aucune résistance à nous plonger dans ces aventures d’ado. Un joli récit d’apprentissage, charmant de bout en bout, qui nous peine quand les lumières se rallument tant c’est réussi. Vive Juliette !
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Pour son quatrième long-métrage, la réalisatrice québécoise Anne Emont s'attaque à la comédie pour teenagers ! Bien que le genre soit saturé en références de plus ou moins bonne qualité, ce long-métrage réussit à s'affirmer et pétille par ses personnages décalés, des outsiders au grand coeur. On est diverti, séduit par cette mise en scène dynamique, rythmée par ces bonnes jokes et aussi par ces instants plus sérieux ! En soit, "Jeune Juliette" aborde des thématiques prévisibles mais essentielles au genre, à savoir : les tourments et les amours d'ados, le rapport à la différence, les liens familiaux, l'acceptation de soi et des autres,... Pas de mélange de genre, donc pas de grosses surprises scénaristiques mais un traitement intéressant, drôle et fluide. Je dirai que ce sont les acteurs qui rendent cette énième film d'ado original et touchant. Chaque personnage témoigne d'une certaine force, d'une complexité et d'une certaine beauté si bien qu'on pourrait carrément imaginer une suite ou encore une série dérivée. Personnellement, je trouve que l'accent québécois se marrie parfaitement avec le côté "What the fuck" de cette clique et densifie le comique de situation. En sortant de la salle, j'avoue ne pas avoir trouvé le film exceptionnellement marquant mais force est de constater que les personnages restent en tête et que l'ambiance "bande-dessinée", tout en restant réaliste, sollicite notre engouement et réveille notre nostalgie des années lycées. C'est un film qui pourrait bien devenir une référence du genre pour la nouvelle génération, notamment pour sa sous-couche plus dramatique qui traite de la solitude et du rapport au corps. Si vous êtes au lycée ou que vous voulez y replongez, foncez ! Par contre, si vous saturez des films de genre, vous risquez d'être déçu par les clichés et la prévisibilité du film.
Très belle découverte que ce film très drôle et sensible. Un portrait décalé et très touchant des tourments adolescents. Les interprètes sont tous remarquables.
Ce film m'a beaucoup touché... c'est réaliste, émouvant et tellement touchant ! La jeune Juliette est adorable & même si, parfois, on a du mal à la regarder tant sa naiveté & ses mensonges font de la peine à voir, on s'attache fort à elle & on aimerait que son quotidien soit moins pénible !! La vie d'ado n'est vraiment pas simple, elle ne l'a jamais été & ça ne s'arrange pas & ça fait vraiment de la peine de voir à quel point l'image & l'intimidation règnent en maître chez nos jeunes !
Comme chez Xavier Dolan, mais ici chez les ados, on se cherche et on s’interroge sur son identité sexuelle et ses amours possibles. C’est ce que fera la jeune Juliette du titre, qui n’a pas encore assez confiance en elle car un peu enrobée et qui évolue au milieu d’une famille aimante (son père et son frère) alors que la mère est absente et même pas visible à l’écran et de ses amis (Léane et le jeune Arnaud) alors qu’elle ne rêve que du beau Liam. Ce métrage « coming of age » est sympathique à visionner malgré un accent canadien à couper au couteau, mais on aura tôt fait de l’oublier tellement c’est anecdotique car déjà vu maintes fois !
Ce "petit" film canadien n'ayant pas fait grand bruit à sa sortie en salle montre bien les codes de l'adolescence. Juliette souffre de surpoids, mais semble s'en accommoder dans un premier temps. Le film est au début assez léger mais aborde ensuite à travers ses personnages des sujets de société comme l'autisme ou l'homosexualité. C'est un teen movie drôle et tendre sur une période qui visiblement a marqué la réalisatrice Anne Emond. A montrer à vos ados!
Un teen movie québécois avec une ado mal dans sa peau, mal dans sa famille, mal dans son collège, pour se faire remarquer avec si peu il faut avoir la carte comme Greta Gerwig (Lady Bird), si ce n'est pas le cas t'as juste pondu un énième teen movie oubliable.