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    Malignant
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    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2021
    La vie de Madison Mitchell est perturbée lorsque de terribles visions viennent la hanter. Quelle est cette créature malveillante qui la poursuit et commet ces meurtres atroces ?

    C’est une réalisation de James Wan qui a fait ses armes dans l’horrifique avec les deux Conjuring. Il a écrit le scénario avec Akela Cooper (American Horror Story) et Ingrid Bisu.

    Pour être franc, venant de James Wan je m’attendais à autre chose mais une fois que je m’étais habitué au style, je l’ai trouvé plutôt bon.



    Dès l’introduction, j’ai été étonné par le style exagéré de ce film horrifique. Que ce soit le jeu des acteurs, ou la réalisation marquée, on sent que tout est poussé à l’extrême. Je pensais au départ que cela n’allait pas continuer mais force est de constater que tout Malignant sera dans cette trempe. Alors deux options vont s’offrir, soit c’est un ratage total de la part de Wan qui a voulu offrir un spectacle grand public sans pour autant maitriser cela, ou la seconde, que je retiendrai, c’est un hommage aux Séries Z mais avec beaucoup plus de budget. Le fait que cet aspect un peu “nanar” soit présent à certains endroits, mais mis entre parenthèses quand l’histoire doit avancer, me fait penser que cela est volontaire.

    Mais que dire ce délire “nanar”. Personnellement, je suis un consommateur enjoué de ce genre. J’adore me poser devant un film avec des acteurs mauvais se battant devant des fourmis géantes (It Came from the Desert) ou des castors zombie (Zombeavers). J’ai donc logiquement apprécié ces passages assumés qui poussent au ridicule les actions. Des zooms bien sentis ou encore des musiques totalement kitsch pour notre époque, m’ont souvent amené à sourire durant la séance. Par contre une personne qui n’aime pas ce décalage ne va pas du tout voir l’intérêt de ce choix de réalisation et va surement passer un moment peu agréable.



    Par contre, on ne peut pas dire que James Wan délaisse pour autant la volonté de nous faire peur. Plusieurs scènes horrifiques sont vraiment très efficaces. A plusieurs reprises, il y a une volonté de nous surprendre et choquer même si malheureusement ça n’empêche pas le film de tomber un peu dans le mou sur le milieu. Je pense qu’il y a une tendance trop grande à miser sur un scénario qui pourtant ne casse pas trois pates à un canard. On se doute rapidement de ce qui se passe et le pseudo suspense s’étend un peu trop à mon goût. Pour faire simple, le développement de l’histoire manque de l’efficacité dont font preuve les scènes.

    Je pense que ces parties un peu plus calmes ne sont pas pertinente aussi à cause du casting. Alors dans les nanars les acteurs sont mauvais mais c’est totalement assumé et souvent on joue de ça, par contre ici ils sont juste plats. Il n’y a même pas de quoi rire de leur prestation. Je prends pour exemple Annabelle Wallis qui est un peu transparente. Alors le Britannique George Young va un peu ressortir du lot mais les leviers donnés à son personnage, à part une scène, sont très limités. Les plus nostalgiques comme moi seront tout de même agréablement surpris de revoir Jacqueline McKenzie qui avait joué dans la série Les 4400 de 2004 à 2007.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2021
    La réputation de James Wan le précède et c'est tête baissée que j'ai foncé voir ce nouveau cauchemar, avec l'espoir, j'avoue, de renouer avec l'adrénaline et les frissons que m'ont procuré les deux premiers "Conjuring", "Insidious", "Dead Silence" ou encore d'une autre manière "Saw". D'un côté, ce réalisateur incontournable du cinéma de genre ose ici s'extraire de ses histoires de maisons hantées, d'enfants possédées et exorcismes en tout genre pour s'essayer à une nouvelle forme de terreur, entre body horror, slasher et polar. Et franchement, tout le mérite lui revient car on ne peut pas dire qu'il se repose sur ses lauriers et qu'il se contente de remâcher les formules à succès ! De l'autre, on peut voir en "Malignant" une tentative ratée, s'apparentant plus à une gros bordel gore et monstrueux, sans limites, se voulant atypique dans son fond et très délirant dans sa forme. Ça frise même l'absurde par moment et mon ressenti se prêtait plus aux rires qu'à l'effroi. De la part de James Wan, ça m'a vraiment étonné mais je n'arrivais pas à me résoudre entre le coup de génie (genre "wouah on a jamais vu ça !) ou le nanar complet, d'où ma note mi-figue mi-raisin. Parce qu'il y a vraiment des bons ingrédients : l'esthétique généreuse, gothique et brumeuse propre à l'atmosphère de ses films, les effets spéciaux sont plus massifs et surprenants, les mouvements de caméra de certaines scènes sont très anxiogène et efficaces tandis que la bande originale offre un thème bien sympathique. Ensuite on aime ou on aime pas, mais le scénario demeure atypique mais surtout surprenant.... Entre des scènes de meurtres répétitives, un générique de début en mode téléfilm, une absence presque totale de jumpscares, des personnages qui manquent globalement de consistance (Annabelle Wallis est insignifiante au possible, au même titre que ses partenaires qui ne véhiculent aucune empathie) et un twist final pour le moins déroutant, "Malignant" laisse le féru du genre que je suis sur la touche. Je n'ai pas adhéré au traitement grotesque de ce gros méchant : si sa démarche et son joli minois interpellent et rappellent le fameux Jeepers Creepers, sa voix et son naturel bagarreur tout droit sorti d'un jeu vidéo peinent vraiment à convaincre. Et c'est sans compter les tunnels d'explications mis en valeur pour solidifier un tant soit peu ce scénario fragile. Là, je dirais que "Malignant" fait office d'exercice de style dans la filmographie de James Wan en touchant davantage au gore et à l'extrême et en laissant très peu de place à l'imaginaire et à la peur...
    Geoff S
    Geoff S

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2024
    j'y suis allé sans prétention, je me suis laissé bercer et j'ai trouvé ça génial ! merci mister wan pour ce film , quel style
    Fascinant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 septembre 2021
    Le film commence super bien, on se croirait dans conjuring.. Les décors sont top et ça fais peur très tot... Et puis très vite ça bascule dans du n importe quoi, on se croirait devant un mauvais batman ou alien...
    Pas terrible
    So pas comme eux
    So pas comme eux

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2021
    Pas terrible très mal fait sur joué mais bonne histoire effet spéciaux trop excessifs et trop long a regarder sans plus
    lmc-3
    lmc-3

    275 abonnés 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2021
    « Par le réalisateur de Saw, Insidious, et Conjuring »
    Rien que ces lignes de la bande annonce met dans le bain.
    Le réal, à l’origine de ces classiques incontournables du cinéma d’horreur actuel, nous propose ici un film, qui, aux premiers abords, peut paraitre être une proposition du domaine du déjà vu, car, en effet, le lien entre le personnage et ce(cette) fameux/se ‘Gabriel(le)’, élément clef du film, est très vite compris par le spectateur et la surprise (en dehors de la qualité de la production à hauteur d’un digne 3,4 étoiles au moment où j’écris ces lignes) très vite envolée. Mais même si le film c’était arrêté là (ce qui n’est pas le cas, je vais y revenir sans spoil), il serait resté très bon. Mais voilà, à l’instar d’un Saw, d’un Insidious ou d’un Conjuring, un twist arrivant dans les 20 dernières minutes du film, totalement inattendu et très intéressant, vient s’inviter au plat qui était déjà très goûtue, pour en faire quelque chose d’encore plus parfait.
    Ce film est un pur délice pour les amoureux du genre, un prodige scénaristique, visuel, technique, et de jeu d’acteur, méritant d’être vu: une jolie pépite comme il est plaisant d’en voir.
    Près de deux heures de générosités, jamais essoufflée, par une équipe qui sait s’y prendre, ce ‘diable’ très bien imaginé, très bien mis en scène, courses poursuites, rebondissements, questionnements, on nous l’offre pour notre plus grand bonheur, qu’une seule hâte après un tel film, c’est qu’il soit le début d’une franchise à suites comme l’étaient ses prédécesseurs, car l’univers, qui nous en a déjà tant offert dans ce volet, a encore beaucoup à offrir.

    Pour ma part: totalement conquis. Du grand art dans son genre, dans l’outrance.
    Un point ‘négatif’ si s’en est un: le film aurait mérité son propre air musical, plutôt que de vulgaires versions sombres de chansons populaires comme playlist.

    Hautement recommandé.
    Jeremy Ancelin
    Jeremy Ancelin

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2021
    On avait pris l'habitude de James Wan qui tombe pas dans la facilité du Jumpscare et là on est en face de Jumpscare : The Movie.

    On est en face d'une idée et d'un sujet qui sont terrifiants mais joué en mode Saw, c'est inutilement gore, inutelement rempli de Jumpscare faciles et au final assez prévisible.

    Je ne peux décemment pas recommender ce film.
    Tristan De Cnyf
    Tristan De Cnyf

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Alors là c'est inattendu...

    La mise en scène toujours incroyable de James wan, ses musiques et son jeu de lumière toujours aussi bon, avec un plot twist digne du premier saw, il est clair que malignant est un très bon film d'horreur.

    Néanmoins je comprends ceux qui sont déçu, qui s'attendaient à un film d'esprit à la conjuring et qui se sont retrouvé perdu face à quelque chose qui n'avait jamais vu, mais qui reste certes un beau carnage.

    Moi je m'attendais justement à être surpris par l'un des maîtres de l'horreur et tel était le cas. Je pense que ceux qui sont déçu ou n'ont pas aimé le film devraient refaire un deuxième visionnage pour mieux cerner les qualités du film.
    Olivier Gallais
    Olivier Gallais

    44 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 septembre 2021
    Même pas peur. L'ère de WAN est elle sur le déclin ??? C'est ridicule, on ne tremble pas. On est tellement loin d'Insidious et autres Conjuring. Passez votre chemin et gagnez du temps
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2021
    Roi du film d'horreur depuis "Saw" (2004) le réalisateur reste un spécialiste du film d'horreur et d'épouvante et revient logiquement à son genre de prédilection. La première partie est passionnante, prenante également, avec une sorte de polar psychologique nimbé d'un climax anxiogène bien géré. Et avec ce rebondissement/révélation débute une seconde partie plus musclée et plus basique, moins surprenante car plus attendue, avec un passage du thriller psy vers la partie gore et violente, le jeu de massacre se fait plus classique. Niveau décor on peut aussi penser que le film s'inscrit dans le film d'horreur kitsh jusqu'au côté manoir-hôpital on peut rester perplexe quant à la sauvegarde d'un tel patrimoine abandonné depuis aussi longtemps. Mais l'idée de base (voir spoiler) est géniale, et même une maline pointe d'humour, un climax parfait font que le film surnage de façon assez efficace pour être pris dans le récit, mais on aurait aimé que la dimension psychologique prenne le pas sur le côté "diablotin". Un film mi-figue mi-raison donc mais les amateurs du genre devrait apprécier.
    Site : Selenie
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2021
    Même s'il reste toujours le pape du Conjuring-verse par son statut de producteur et initiateur de cet univers d'épouvante, James Wan nous avait laissé penser qu'il abandonnait peu à peu l'ambition de nous faire frissonner au cinéma. En effet, après un "Conjuring 2: Le cas Enfield" où il semblait arriver en fin de cycle, avec l'impression d'avoir fait une bonne fois pour toute le tour du registre par lequel il avait imposé son nom dans les esprits, le passage de relais à un nouveau metteur en scène sur le troisième opus de la saga-mère autour des époux Warren semblait parachever son envie d'émancipation du genre afin d'aller explorer d'autres horizons cinématographiques...
    C'est donc quelque part avec surprise que l'on accueille "Malignant", production horrifique tournée entre deux "Aquaman" et qui marque le retour de Wan sur son terrain de prédilection avec une histoire imaginée par lui-même et sa compagne, l'actrice Ingrid Bisu. Est-ce là une simple récréation pour revenir sur ses acquis en s'assurant facilement un succès avant le tournage d'un blockbuster ou est-ce quelque chose de plus signifiant, marquant une nouvelle étape du parcours personnel de James Wan dans les sphères de l'horreur ?

    En soi, l'excellent et étonnant prologue rétro nous fait directement pencher vers la deuxième hypothèse, le réalisateur australien ne s'était jamais encore aventuré dans un tel cadre convoquant immédiatement toute une imagerie du cinéma de genre bien plus proche de Cronenberg que d'une aventure de la poupée Annabelle. D'ailleurs, on découvre ensuite Annabelle Wallis dans le rôle de l'héroïne, celle qui incarnait l'épouse blonde modèle des 70's opposée au jouet maléfique dans le premier spin-off de "Conjuring" signé par John R. Leonetti a disparu pour laisser place à une femme qui n'a plus rien d'heureux : brune, les traits tirés, frappée par un mari violent et victime de fausses-couches à répétition, ce personnage principal est déjà brisé, à mille lieues des familles heureuses prêtes à voir leur bonheur s'évanouir face au surnaturel. Quelque chose de bien plus sombre qu'à l'accoutumée s'est définitivement immiscé au royaume de James Wan...

    Pourtant, c'est finalement par des ficelles plus classiques de l'épouvante que nous sont introduits les premiers agissements de la menace au cœur de "Malignant". Sans surprise, l'expérience de Wan en la matière n'est plus à prouver, d'autant plus qu'elle débouche sur bon nombre de plans-séquences toujours inspirés pour accompagner au plus près la fuite de l'héroïne dans la terreur face à un phénomène qui la dépasse. Sans se défaire de ce socle familier qui continuera d'habiter une bonne partie de "Malignant", Wan va également lorgner du côté du thriller surnaturel, adjoignant au mystère de ce mal un duo policier et les éléments plus matériels d'une bonne vieille enquête sur une série de meurtres mystérieux (comment ne pas penser à un certain "Saw" ? D'autant que les personnages de flics aussi lisses que leurs acteurs rappellent ceux des suites). Mais ce n'est pas tout : alors que le film cherche à nous placer dans le même état d'incertitude que son héroïne quant aux raisons qui le poussent à fondre divers sous-genres aux extrémités de la filmographie de Wan en un tout, "Malignant" se met à exploiter les visions de l'héroïne dans des tableaux d'entre-"deux mondes" absolument superbes tout en n'y éludant pas la brutalité de la violence primaire qui s'y joue grâce aux accents sur les couleurs et les corps déformés par la sauvagerie meurtrière. En plus du reste, le long-métrage se pare donc d'inspirations tenant autant du giallo que du body-horror, des formes d'horreur bien plus adultes de la part d'un Wan en voie de maturation par rapport à ses travaux précédents, pour nous perdre dans cette enquête au déroulement paradoxalement beaucoup plus formatée. Ce dernier point (noir par rapport au reste) va d'ailleurs devenir presque problématique passé l'heure du film.

    Alors que "Malignant" continue d'enchaîner les jolies trouvailles visuelles à la lisière de plusieurs catégories horrifiques, la conduite du récit, elle, donne effectivement de plus en plus le sentiment de patiner sur un parcours d'investigations qui n'a pas grand chose d'inédit à offrir pour permettre aux personnages de remonter à la source du mal, si bien que l'on en arrive à un moment à se demander si les qualités formelles ne vont pas se résumer à de l'esbroufe pour masquer une intrigue déjà vue tout en gardant évidemment l'espoir qu'une idée inattendue va surgir pour renverser la vapeur...

    On avait tort de sous-estimer Wan car le bonhomme va alors sortir le plus énorme lapin qu'il n'ait jamais imaginé de son chapeau ! Une idée complètement barge, improbable, folle, aux conséquences grandguignolesques, digne d'un esprit complètement déviant ou sous l'effet d'un acide à la puissance inimaginable, qui n'a probablement pas fini de faire parler et diviser par tous les qualitatifs outranciers qu'elle peut impliquer... mais qui va se révéler bien entendu géniale par l'effet de surprise équivalent à celui d'un coup de Trafalgar qu'elle provoque sur "Malignant" (j'en suis personnellement resté scié et j'ose pensé qu'il en faut tout de même beaucoup pour me laisser aujourd'hui bouche bée devant un film d'horreur). Et on ne parle ici que de la révélation en elle-même car son influence est désormais incontournable sur la lecture à donner aux directions prises par le film ! La nature de ce qui est ainsi mis en lumière va dès lors justifier une majorité des partis pris précédents, que cela soit en termes de mélange des genres pour raconter cette histoire ou la pertinence de certains cadres qui voient leur portée symbolique prendre une nouvelle ampleur, "Malignant" fait bien partie de ces films qui ont été construit à partir d'une idée majeure et dont l'emprise se fait ressentir aux quatre coins du récit à partir de la seconde où elle est exposée.
    Et comment ne pas parler de "l'après" ? Comme libéré des brides entretenues par l'attente de la véritable teneur de folie de l'entreprise, Wan se lâche complètement dans une dernière partie se donnant pour but de tirer le maximum (et en un temps record) de tous les aspects les plus délirants, violents et seulement entrevus jusqu'alors de cette situation ubuesque. Bien sûr, pour apprécier le spectacle, il vous faudra adhérer à la tournure incroyable des événements (c'est là où "Malignant" prend le plus gros risque) mais, si c'est le cas, il vous sera bien difficile de ne pas partager la frénésie et la jubilation d'un Wan en train de s'éclater derrière la caméra tel un enfant turbulent tout heureux des conséquences du vilain tour qu'il vient nous jouer, et ce malgré un dénouement qui préfère se réfugier encore une fois dans des voies plus convenues.

    Eh bien... Alors qu'on le pensait prêt à tourner la page de l'horreur, James Wan vient se rappeler à notre bon souvenir avec une idée sidérante et tellement énorme qu'elle en viendrait presque à faire oublier les imperfections narratives du film servant à la mettre en valeur (la progression du récit aura toujours eu un mal fou à sortir des sentiers battus au final). Mais "Malignant" apporte avant tout la preuve que le cinéaste, tout en conservant le talent indéniable de sa mise en scène et son esprit de sale gosse adepte du twist extravagant, peut aussi y mêler des tonalités d'horreur plus adultes que celles dans lesquelles il s'était laissé enfermé un peu trop rapidement.
    Non, James Wan ne semble pas avoir tout dit dans le domaine de l'horreur et c'est tant mieux, il faut bien reconnaître que les "Malignant" qui nous surprennent autant en la matière restent une denrée rare actuellement.
    Rudy75020
    Rudy75020

    63 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2021
    Avec Malignant, James Wan nous propose un film inégal.
    Concernant les points positifs, l'excellent réalisateur du chef d'œuvre "Conjuring : Les dossiers Warren" prouve une fois de plus sa maîtrise de la mise en scène en soignant ses plans, ses mouvements de caméra et ses chorégraphies (sur le climax).
    Malheureusement, côté casting, ce n'est pas folichon et sur l'écriture, le premier quart rend incohérent le reste du film, sauf si on considère que ce sont les 3/4 du film qui sont cohérents amputés du premier quart.

    Il m'aura fallu moins de 30 minutes pour comprendre l'intrigue (à mon grand désarroi).
    James Wan surfe sur le succès de Split (M. Night Shyamalan) à la différence qu'ici le TDI ne bascule plus dans le fantastique mais dans l'horreur.

    C'est peut être sur ce point que Wan commet sa plus grande erreur, dès lors qu'il décide de personnifier la maladie du Trouble Dissociatif de l'Identité à la manière d'un Émile Zola avec sa locomotive dans "La bête humaine".
    La subtilité est, ici, sacrifiée sur l'autel du "grand guignol".
    Le "Vilain" astucieusement entrevu sur la séquence d'introduction perd donc toute son aura. La peur cède au dégoût.

    La bande sonore est de bonne facture mais les quelques musiques utilisées pour les transitions sont catastrophiques tant elles frisent la parodie.

    Et si le climax final se déguste à la manière d'un désir coupable, le générique qui tombe comme un couperet, occulte totalement les conséquences du massacre, laissant aux téléspectateurs, un sentiment de frustration face à cette œuvre inachevée...
    Antoine B
    Antoine B

    24 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2021
    un melange de tout et n'importe quoi: horreur, thrillers, science fiction. un jeu d acteurs pas très convainquant mais heureusement que Wan était derrière la caméra pour sauver l ensemble
    LJ3420
    LJ3420

    2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 septembre 2021
    Le scénario est incohérent et le film ne fait pas peur, certaines scènes sont longues inutilement. Ne vaut pas la peine d’être vu au cinéma, c’est un film à regarder chez soi (et encore...).
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2021
    Première grosse sortie de route pour James Wan avec cette resucée lointaine (et bien moins réussie) de "La Part des Ténèbres".

    La mise en scène de Wan reste toujours efficace (même si moins inspirée que d'habitude), mais le scénario de ce nouveau film est tellement grotesque (personnages, situations) qu'il en désamorce automatiquement toute tension qui aurait pu se mettre en place.

    Une nouvelle production "horrifique" sans aucun mystère, accompagnée d'une BO poussive et de dialogues parfois à la limite du ridicule.

    Bref, une série B qui tâche et ne fait absolument pas dans la finesse. Et rien de bien glorieux à en retenir au final. Mais ce n'est que mon avis bien sûr. 3,5/10.
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