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Seb Rillette
8 abonnés
87 critiques
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5,0
Publiée le 30 juillet 2021
Je ne vais pas souvent au cinéma, mais là avec ce film, je sais pourquoi je paye pour voir un film. Pour moi c est un chef d œuvre. Premièrement les acteurs sont excellents. Eliza scanlen est vraiment hors du commun. Secundo il y a énormément d émotion dans ce film: on sourit, on est au bord des larmes,...troisièmement l histoire est magnifique, quatrièmement les plans sont vraiment d une beauté...quel film!!!!! Un cinq étoile
Pour son premier long-métrage, l'australienne Shannon Murphy, qui a déjà une bonne expérience par ses courts-métrages et ses épisodes de séries, n'a pas choisi la facilité. Milla (Dents de lait pour la traduction de son titre original) est adapté d'une pièce de théâtre qui traite de la maladie d'une adolescente et de son premier amour. Tous les ingrédients sont réunis pour que le mélodrame active les glandes lacrymales du spectateur et tout l'enjeu du film est de ne pas tomber dans ce panneau en composant un tableau vivant et élégiaque qui éloigne la tristesse, autant que faire se peut. Le film est ainsi conçu comme une suite de saynètes, avec pour chacune un titre inscrit sur l'écran, comme autant de chapitres qui constituent un tout cherchant sa cohérence, trouvant finalement un équilibre assez miraculeux entre fantaisie, pudeur, poésie et peine. Autant que par sa délicatesse, le film séduit par son choix dékibéré de montrer une certaine anormalité des comportements de ceux qui entourent la jeune malade : spoiler: son petit ami est un dealer et ses parents ont de sérieux problèmes d'addiction. Bref, tout le monde dysfonctionne peu ou prou et Milla est finalement la plus équilibrée de ce petit monde aliéné de banlieue australienne si souvent analysé et brocardé dans la littérature et le cinéma australiens. Le film aurait peut-être mérité d'être resserré davantage mais ce portrait d'une jeune fille en fleur (et pas en pleurs) est de ceux qui imposent leur petite musique au fil des minutes, même au prix de digressions a priori peu utiles. Ni la mise en scène ni l'interprétation, hormis celle impressionnante d'Eliza Scanlen, n'ont la volonté d'ébahir et sont à l'image d'un film sans trémolos qui parvient à toucher durablement sans user des ficelles habituelles.
Œuvre sublime de par sa superbe mise en scène, travaillée et singulière, le traitement original et subtil du sujet, son émotion juste et bouleversante et ses acteur.trice.s parfait.e.s.
Un film bouleversant. Une ode à la vie. La révélation d'une grande actrice Eliza Scanlen. Les films australiens ne sont pas nombreux à trouver le chemin des salles françaises, ne manquez pas celui-ci.
Suis allé le voir suite à une bonnes critique ds "le Monde"...mal m'en a a pris: au bout d'une heure j'ai hesité à partir... finalement j'ai tenu jusqu'a la fin, ridicule. Scenario ss queue ni tête, realisation qui se veut " Moderne" mais qui se revelle penible à suivre, personnages dfficilement credibles, le pompon est tenu par les 2 parents de l'heroine, bobos australiens qui n'ont visiblement aucun probleme materiel, mais qui se posent des questions existentiels dont on se fout allegrement. Bref, vous aurez compris que j'ai detesté comme rarement cela m'est arrivé!
“Milla” est une adolescente comme les autres en apparence. La relation compliquée qu’elle entretient avec ses parents est loin d’être sa priorité. “Milla” est atteinte d’un cancer et ses jours semblent comptés. Seul un jeune homme toxicomane rend ses quotidiens plus heureux. “Milla” est amoureuse et en oublierait presque ses douleurs à ses côtés. Shannon Murphy réalise un film touchant grâce à la fluidité des instants qui passent. Les comédiens donnent vie à leurs personnages névrosés avec une sincérité sidérante. Entre drame et comédie, “Milla” est avant tout une belle histoire d’amour. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Une ode à la vie, une transgression des convenances et un appel à la liberté d'exister. "Milla" bouleverse le champ des communs, porté par l'actrice Eliza Scanlen troublante d'une vérité. Il reste regrettable qu'une mise en scène trop chargée tend à forcer la charge émotionnelle du spectateur.
Un véritable film d'amour....avec un grand A . Amour de la vie , amour des parents pour leur fille Milla , amour de deux jeunes que tout oppose .... Ou comment parler de la maladie et de la mort sans tomber dans le pato. A la fin du film quand défile le casting , personne ne bouge de son fauteuil...comme scotché dans son fauteuil........
"Milla" dresse le portrait attachant de deux adolescents vivant une histoire d'amour sur fond de maladie. Rarement morbide mais plutôt drôle, le film est découpé en chapitres mettant également en scène la mère névrosée de Milla et le père, psychanalyste, fournisseur officiel de médicaments à la famille. L'ensemble donne un film simple et poétique à la fois porté par le couple Elia Scanlen/Toby Wallace, excellents tous les deux. Chef-d'oeuvre peut-être pas, mais je ne ressors pas déçu de cette séance ponctuée par une fin qui fait verser une larme sans en dire trop.
Un film bouleversant et déchirant, qui déconstruit tous les poncifs et ne sombre jamais dans le mélo. Un film plein de vie, bouillonnant et vivifiant. Des acteurs merveilleux , un découpage du film bouleversant et vivifiant. Une grande réussite qui m'a totalement cueillie par surprise ! A voir!
Milla n’est pas une adolescente comme les autres et quand elle tombe amoureuse pour la première fois, c’est toute sa vie qui s’en retrouve bouleversée.
C'est une réalisation de l'Australienne Shannon Murphy (IV). Elle adapte la pièce de théâtre "Babyteeth" de Rita Kalnejais. Ce drame a été présenté à la Mostra de Venise 2019, remportant pour la même occasion le Prix Marcello-Mastroianni du meilleur espoir pour Toby Wallace.
Je ne vais pas vous mentir, l'argument de vente à mes yeux était l'affiche aux cheveux bleus et l'exotisme Australien. Finalement, ça a fait mouche !
On est plongé ici dans une très belle histoire. C'est toujours émouvant d'être devant une jeune femme victime d'une grave maladie. Elle n'a pas encore fini son adolescence que Milla doit se battre pour survivre. Pour autant, elle ne veut pas passer à côté de cette période qui sera peut-être la seule expérience de sa vie. J'ai trouvé le traitement de ce sujet vraiment poignant. Il est traité d'une manière très juste.
Il faut dire que le personnage de Milla est superbement bien construit. On ressent facilement ses pics de bonheur comme ceux de détresse. Nous pouvons donc l'accompagner dans cette phase-là plus dure de sa vie. J'ai été véritablement absorbé par elle. La prestation de Eliza Scanlen aide beaucoup dans cette immersion. La jeune actrice Australienne avait déjà montré son talent l'an dernier dans Les Filles du Docteur March et Le Diable, tout le temps, mais aussi Old cette année.
Bien entendu, qui dit adolescence, dit romance, et ce paramètre est d'autant plus important pour une jeune femme se battant pour sa vie. Ce drame va donc mettre cette donnée au cœur de son histoire avec la présence de Moses. Alors que Milla a une bonne situation mais une santé défaillante, ce jeune homme est tout l'inverse. En pleine forme, il est à la rue et à un style marginal. J'ai aussi beaucoup aimé son personnage qui apporte énormément d'imprévisibilité à ce récit. Il a une touche de folie donnant une intensité à l'amour juvénile de Milla. J'aurais aimé tout de même en savoir un peu plus sur lui et son passé. Ce qui est révélé entrouvre la porte simplement.
La récompense qu'a gagnée Toby Wallace à Venise n'est pas volée. Son interprétation est hors normes. Il vit totalement son rôle. C'était une des satisfactions de la sérié The Society, et ce passage au cinéma ne fait que le confirmer.
Dans tout cela, il ne faut pas oublier la place des parents. Ceux-ci vont être primordiaux. J'ai apprécié leur apport même si j'aurais aimé, à l'image de Moses, les creuser un peu plus. L'impact de la maladie de leur fille sur eux est parfois un peu éludé. Toutefois, Ben Mendelsohn, jouant le Skrull Talos dans le MCU, et Essie Davis sont remarquables.
Je suis tout de même un peu moins fan du choix de la réalisatrice de découper le film en chapitre. Voir ces titres apparaitre gâche le naturel de l'instant voir dévoile en avance l'intérêt de la scène. Ce petit détail devient à force assez embêtant.
Pour conclure, j'ai été subjugué par la bande originale. Celle-ci va sublimer les instants d'émotion pour leur donner une autre dimension que ce soit dans la joie ou la tristesse.
Une réalisation toute en finesse et singulière qui nous fait partager les émotions d'une adolescente face à sa maladie et ses premiers émois amoureux. Une attachante Milla dans une famille qui ne l'est pas moins en étant confrontée à la situation de leur fille et son amoureux plus que décalé. A voir, en appréciant le jeu des acteurs qui n'en font pas trop et sont plus que crédibles.