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PLR
473 abonnés
1 573 critiques
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2,0
Publiée le 4 août 2021
Observez comme le nombre de critiques rédigées est faible par rapport aux notes déposées. Et comme sur l’échelle des notes, celles-ci s’équilibrent. C’est le signe d’un film ayant du mal à trouver son public et le laissant somme toute interrogatif et dubitatif à propos de ce scénario dont il a pu être dit qu’il était « casse-gueule ». Ben oui. C’est encore une fois bien long (deux heures). Une manie dans le film d’auteur ! Sur le fond, quatre personnages qui ont pour point commun que tous se shootent pour une raison ou une autre. L’ado éponyme du titre d’abord mais c’est en raison de sa maladie et c’est somme toute une bonne raison. La mère avec son addiction à toutes sortes de substances médicamenteuses comme les médecins en prescrivent parfois à tort et à travers, faute de mieux. Le père, psychothérapeute de son état, qui ne se refuse pas un peu de morphine aussi, pour tenir ? Et l’amant de l’ado, désœuvré, en rupture de sa propre famille, toxico aussi ceci expliquant cela, accueilli avec tolérance à la table du couple bobo et dans le lit de l’ado en guise de béquille thérapeutique pour cette dernière. Bon ben, c’est assez tortueux tout ça. On pourra saluer l’interprétation de Milla (Prix Marcello-Mastroianni à la Mostra de Venise). Mais le prix du public au festival du film de Transylvanie (Roumanie) pour cette œuvre australienne ? Perplexe.
Milla pourrait être une adolescente comme les autres si elle n’était pas atteinte d’un cancer dont sa chimio l’oblige à revêtir une perruque. Son quotidien et celui de ses parents s’en retrouvait déjà bien chamboulé jusqu’au jour où elle s’amourache de Moses, un marginal toxicomane.
Milla (2020) est l’adaptation de la pièce "Babyteeth" de Rita Kalnejais. Pour son premier long-métrage, la réalisatrice australienne Shannon Murphy s’est attaquée à un sujet assez casse-gueule mais qui évite fort heureusement le pathos (à grand coups de violon et autres artifices) enfin… ça c’était jusqu’à ce que l’on voie débarquer de nulle part la séquence finale à la plage. Cependant, le film n’est pas exempt de défaut. A commencer par la mise en scène bourrée d’ellipses (pourquoi ?) et d’idées qui n’aboutissent à rien (le professeur de musique dont on cherche encore la signification ou l’utilité, la voisine enceinte et spoiler: Henry qui lui vole un baiser, pourquoi ? d’autant plus qu’on les retrouve ensuite à l’anniversaire de Milla comme si de rien n’était).
Si le casting s’avère sympathique au demeurant, il faut bien admettre que c’est surtout Essie Davis & Ben Mendelsohn qui tirent leurs épingles du jeu, face à l’absence de charisme qui se dégage de Milla & Moses (deux personnages sous-exploités à mes yeux). J’aurais aimé y croire à cette histoire, mais ça ne sera jamais le cas sur toute la durée. Les 120 minutes se font ressentir face à des sujets survolés (la maladie de Milla) et d’autres inutiles.
Un sujet déjà vu et revu au cinéma, alourdit par des personnages singer de façon caricaturale (le père psychothérapeute, la mère qui se drogue en guise d’échappatoire et leur jeune ado en phase terminale). Bref, j’y suis resté hermétique malgré quelques bonnes intentions.
Milla est le personnage principal, une ado dont on sent très rapidement les failles. On mettra longtemps à comprendre ce qui cloche dans sa vie. Dès le début, elle tombe sous le charme d’un jeune toxico complétement barré, pourquoi pas ? L’adolescence réserve bien des surprises. Mais on le retrouve très vite à table en famille. Pour faire passer la pilule de ce qui parait improbable ; les parents de la jeune fille représentant de la haute société australienne présente aussi des profils de toxico. Pour tenir ils s’envoient morphine, anti dépresseur… Youpi. Mais la fille n’est pas en reste ; elle prend aussi des produits, mais elle, c’est pour sauver sa peau… On apprend qu’elle est atteinte d’un cancer. Et c’est pour cette raison que les parents barrés mais pétés de tunes acceptent le jeune toxico chez eux ; il est la béquille de leur fille. Alors là c’est hallucinant comme pitch surtout que le sujet n’est pas traité en mode conte ou en mode super décalé type Coen ou autres. Au bout d’un quart d’heure, j’ai voulu tout arrêté ; et pas déçu, la voie était tracée pour un film d’auteur à la réalisation léchée mais au scénario improbable. Faire un pas de côté pour montrer une situation sous un angle différent ne suffit pas à faire un bon film ou un film inventif. Film témoin des dérives d’un certain cinéma d’auteur. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
De bons acteurs et de belles images ne peuvent pas sauver un scénario digne de tous les films tirés de livre pour jeunes adultes. C'est un ragout pas très digeste avec un grande part de The Fault in Our Stars, une louche de Call Me By Your Name et un soupçon de Ladybird. Ajouter un vernis pseudo-artistique et vous obtenez un plat très fade qui peut même parfois rester un peu sur le palais tant les personnages sont antipathiques...
Peut-être faites vous partie des spectateurs qui acceptent, voire qui apprécient, que, dans un film qui traite d'un sujet très dur, le réalisateur ou la réalisatrice se croit obligé.e, dans le but, sans doute, d'adoucir le propos, de glisser quelques scènes abracadabrantesques censées faire rire mais qui, pour moi, aboutissent à donner au film un côté totalement artificiel ? Ce n'est pas mon cas, du tout ! J'aurais été d'accord pour des scènes amenant une certaine forme d'humour mais pas pour des pseudo gags totalement grotesques auxquels il n'est pas possible de croire une seule seconde. Au bout du compte, si on se félicite que "Milla" ne tombe pas dans le pathos, on regrette l'absence totale d'émotion dégagée par ce sujet très fort.
"Babyteeth" raconte le premier amour d'une adolescente et les craintes des parents suite à cette relation. Milla n'est pas une fille comme les autres et traverse une période difficile, c'est aussi pour cela que ses parents s'inquiètent autant pour elle. Moses n'a rien du gendre idéal, mais Milla le voit différemment des autres. La vision de Milla est celle de Shannon Murphy qui essaie de montrer qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Bien sûr, c'est facile de dire ça, alors que nos a priori façonnent notre façon de penser dans la vie de tous les jours... Si on arrêtait de voir le mal partout peut-être qu'il nous arriverait de bonnes choses. C'est l'état d'esprit de Milla qui prend Moses comme il est malgré ses défauts. Derrière cette tête brûlée se cache un garçon qui a également pas mal souffert. Shannon Murphy construit son histoire avec une succession de courts tableaux sur tous les membres de cette famille, y compris les parents qui ont leurs propres problèmes. Le fait que ce soit adapté d’une pièce de théâtre explique surement cela. Bien qu'il aborde des thèmes lourds, surtout puisque ça concerne des jeunes, "Babyteeth" est un film qui ne tombe jamais dans le pathos. Shannon Murphy n'en fait pas trop pour nous émouvoir et propose un film tendre et léger avec une émotion qui vient progressivement. Je n'ai pas trouvé l'histoire exceptionnelle par contre, les personnages sont attachants. Eliza Scanlen est rayonnante et pleine de vie tandis que Toby Wallace confirme tout le bien que je pensais de lui après "Boys in the Trees" et "Romper Stomper". Le film est parfois inégal, mais le charme finit par opérer. En somme, un joli petit film.
Un mélodrame bouleversant, aussi lumineux que sa sublime affiche, qui sait éviter les clichés et tout pathos avec un sujet déjà vu mille fois, grâce en autre à un excellent casting, avec notamment l’interprétation vibrante de son héroïne, Eliza Scanlen.
Sur un sujet qui aurait pu conduire à la mièvrerie ou l'académisme, le film propose un récit épuré voire décalé, avec une mise en scène remarquable, quelque part entre Cassavetes et Jane Campion. Les interprètes sont en outre très justes, avec une mention pour la grande Essie Davis dans le rôle de la mère.
Un mélodrame au soleil poignant. Quelques semaines après avoir vu Babyteeth je garde un souvenir ému de l'œuvre alors que si ne nie pas la puissance du dénouement, le visionnage m'avait parfois agacé par son manque de nuance, ses personnages tous dysfonctionnels résultants en des orientations scénaristiques questionnables. La scène de la fête et celle de la plage sont sublimes.
Film subtil : une adolescente de 14 ans a le cancer et sa vie est tourneboulée. Acteurs formidables, mise en scène rythmée... l'actrice principale a des faux airs de Jean Seberg avec ce mélange solaire et tristesse.
Histoire particulière et pas drôle au final et ou la narration peu être énervante. Difficile également de croire a cette histoire mais il reste quand même quelques très belles scènes.
Milla (Eliza Scanlen) a seize ans. Elle serait presque une collégienne comme les autres si elle n'était pas en phase terminael d'un cancer qui risque de l'achever. Fille unique, elle est choyée par son père (Ben Mendelsohn), un psychiatre, et par sa mère (Essie Davis), une ancienne pianiste professionnelle. Tout va mal dans la vie de Milla quand y déboule un toxicomane, Moses (Toby Wallace), la vingtaine déjà bien entamée, un chien fou, mis à la porte de chez lui par sa mère. Milla en tombe instantanément amoureux et veut installer Moses chez elle au grand dam de ses parents. Moses sauvera-t-il Milla ou précipitera-t-il sa perte ?
La bande-annonce de "Milla" m'avait mis l'eau à la bouche. J'aime ces romances adolescentes follement passionnelles, ces héroïnes entières qui vivent avec une telle intensité leurs premières amours. Je les aime d'autant plus - est-ce le signe d'un sadisme criminel ? - qu'elles se terminent tragiquement comme dans "37°2 le matin", dans "Love Story", dans "West Side Story" ou dans "Nos étoiles contraires" qui, à la plus grande honte de mes enfants, figure au nombre de mes livres et de mes films préférés.
Aussi le personnage de Milla m'apparaissait-il immédiatement intéressant, ses perruques multicolores avec lesquelles elle cachait un crane dénudé par l'effet des chimio et créait un peu de fantaisie dans une vie qui en manquait, son attirance hors de toute raison pour Moses, ce grand garçon dégingandé, maigre comme un clou, couvert de tatouages et de piercings, en un mot ce bad boy terriblement attirant.
J'ai été hélas déçu. Car le film de près de deux heures ne tient pas les promesses de sa bande-annonce. L'histoire de Milla ne révèle aucune surprise. La faute en revient, selon moi, à l'interprétation des deux jeunes acteurs, couverte pourtant d'éloges (Toby Wallace a obtenu le prix Marcello-Mastroianni du meilleur espoir), mais dépourvue à mes yeux de toute profondeur : la maladie de Milla, l'addiction de Moses sont l'un et l'autre jouées avec trop de détachement, trop de coolitude pour qu'on y croie vraiment. En revanche, Ben Mendelsohn et Essie Davis excellent dans les rôles des parents déboussolés.
Ça s'en sort un peu mieux que la plus part des Nabet actuellement à l'écran mais quand même le sujet et le film est déprimant c'est triste , c'est lourd ..ça respire pas la joie de vivre bref si vous voulez dépirimer allez voir se film !!! Ce qui m'exaspère le plus ce sont les critiques complaisante , absolument pas objectives et totalement orientée ...à gerber !
C’est un sujet un peu à la mode que de suivre les histoires d’amour d’adolescents qui viennent à être contrariées par la maladie de l’un d’eux (voire des deux). Une mode un tantinet malsaine – voyeuriste et doloriste presque - et propice à tous les excès de pathos mais qui a pourtant accouché de bons films si l’on est client (on pense bien sûr au très beau « Nos étoiles contraires »). Mais il y a eu aussi beaucoup de purges adolescentes indignes, larmoyantes et mièvres comme le passable « Life in a year » ou le carrément gênant « Après toi ». Mais même avant cette avalanche de bluettes faisant se concilier romance et maladie (et donc mort) pou faire pleurer dans les chaumières, le filon existait déjà pour les adultes On se souvient du très beau film à mouchoirs « Sweet November » ou encore tout simplement de « Amour » de Michael Haneke pour du cinéma plus exigeant. Et « Milla » de convoquer aussi bien ces productions adolescentes que le cinéma indépendant (donc moins aseptisé) en prenant le contre-pied total de tous ces films pour surfer sur une tonalité plus légère et lumineuse. Pas que cela n’ait jamais été fait à plus ou moins forte dose mais c’est ce qui permet à ce premier long-métrage sympathique de s’éloigner du tout-venant de ce genre de sucreries filmées. Hormis la toute fin forcément un peu émouvante (de ne pas montrer la mort aurait été encore plus pertinent et logique mais on fera avec), cette œuvre remarquée dans les festivals évite avec brio et maestria tout excès de pathos et de sanglots où le spectateur est pris en otage. Pas de musique à faire pleurer dans les chaumières ou de longues scènes ou le personnage malade s’effondre dans les bras de l’être aimé donc... En cela, « Milla » est original et ce traitement singulier et assez rare est assumé presque du début à la fin. Bon point donc!
Malheureusement, le film aurait pu être une petite pépite s’il n’avait pas chopé au passage quelques défauts inhérents aux premières œuvres. Clairement, le film de Shannon Murphy est beaucoup trop long. Deux heures pour une histoire comme celle-là c’est beaucoup trop même si paradoxalement on ne peut pas dire que l’on trouve le temps long. En revanche, sur ces deux heures il y a des digressions tout à fait inutiles au récit et à sa progression, qui ne servent strictement à rien. On pense aux scènes avec la voisine enceinte ou celles avec le professeur de musique qui ne peuvent même pas se positionner comme des sous-intrigues viables. On pourra également rechigner sur le fait que certaines thématiques abordées n’aient pas vraiment de rapport avec le sujet central mais qu’elles ne soient pas non plus développées outre mesure (la dépendance des parents aux opioïdes par exemple). Hormis ces errements narratifs, on est sous le charme du duo principal (lui a été récompensé au Festival de Venise) constituant un binôme amoureux mal assorti de prime abord mais au final mignon comme tout. Et le couple de parents est tout aussi juste formant un quatuor d’acteurs irréprochables. On suit donc cette romance contrariée avec plaisir, loin des clichés habituels, et porté par une atmosphère colorée et lumineuse qui fait du bien. Le chapitrage très girly est un petit plus amusant qui font de cette « Milla » non pas le film de l’année mais une charmante petite œuvre australienne réussie, agréable et sans prétention.
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Parler du cancer des adolescents n'est pas une chose simple, d'autant quand à ce récit de maladie s'invite un gamin paumé, drogué à ses heures. "Milla" ne fait pas dans la dentelle s'agissant des personnes en difficulté. Toute la famille est perdue, à commencer évidemment par la jeune-fille qui subit des traitements. Sa mère est hystérique, son père se morfond dans son cabinet de médecine, et le jeune-homme qui s'incruste dans l'existence de Milla n'est pas des plus équilibrés.
Contre toute attente, le film fonctionne plutôt bien. La mise en scène évite le mélo en jouant sur l'humour et en offrant un scénario, ponctué d'écriteaux sur l'écran, qui dynamise le récit. Les soins en cancérologie sont assez peu marqués au bénéfice de la narration qui tourne autour de ce garçon fantasque et désinvolte et des parents. Le rire s'invite, comme l'agacement face aux comportements dénués d'éthique du garçon ou des sautes d'humeur de la mère.
"Milla" est un film gracieux et léger, malgré les apparences. On regrettera la longueur, près de deux heures, mal hélas de plus en plus répandu sur nos écrans.