Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
L'AlsacienParisien
636 abonnés
1 403 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 21 septembre 2020
Bien qu'il ne soit pas réalisateur, l'ombre de Jordan Peele plane derrière ce nouveau film de genre moderne où l'homme est un loup pour l'homme. A la manière de "Get Out" ou "Us", "Antebellum" dénonce avec force le racisme aux Etats-Unis en jouant sur la temporalité, prenant tantôt pour cadre les plantations de coton en Louisiane à l'ère de la colonisation, tantôt notre présent où une auteure à succès tient tête à la suprématie blanche. Inutile de dire à quel point les propos du film résonnent avec les récentes bavures policières qui ont sévi outre-atlantique ainsi qu'avec le mouvement Black Lives Matter qui en découle. En cela, même si cette première réalisation à deux cerveaux (Gerard Bush et Christopher Rentz) se veut parfois trop explicite, elle n'en est pas moins pertinente et réussie. Déjà, afin d'éviter toutes déceptions, il ne faut pas s'attendre à de l'horreur mais plutôt à un thriller psychologique mettant nos nerfs et notre tolérance à rude épreuve. Ensuite, l'originalité d''"Antebellum" réside dans son twist donc je me contenterai de souligner un vrai souci du détail dans le scénario, un peu trop prononcé par moment, mais qui a le mérite de tenir en haleine. Pour ma part, ce côté démonstratif soutenu par mes références cinématographiques et télévisuelles m'ont permis de comprendre très vite les rouages du récit. Le dénouement fût donc on ne peut plus prévisible. Mais fort heureusement, "Antebellum" déploie de nombreux atouts avant d'en arriver là ! La mise en scène est très soignée, avec des plans forts et marquants accompagnés d'une bande sonore immersive. J'ai particulièrement adoré le plan-séquence d'ouverture, qui plante le décor de façon magistrale ! La lumière chaude, jouant sur les clair-obscur, est magnifique. Mais surtout, Janelle Monàe est sublime et se démène dans ce rôle engagé et politique. Les émotions sont à fleur de peau, et notre empathie en prend un coup, notamment quand Jena Malone et Jack Huston rentrent en scène, via des rôles démoniaques et infâmes. Les frissons ne sont pas forcément ceux qu'on attendait, mais force est de constater que le message est efficace et que la thématique est traitée avec beaucoup d'ingéniosité. On se sent, nous aussi, pris au piège au coeur de paysages ensoleillés magnifiques, à l'instar du personnage principal. Mais l'ensemble reste néanmoins trop facile à cerner.
"Antebellum" est proche d'un "Get Out" dans son propos et son concept sans pour autant réussir à atteindre l'excellence de ce dernier. Ce long métrage part pourtant sur de bonnes bases avec un pitch intrigant et une solide mise en scène. Pourtant, certains choix scénaristiques, une narration parfois laborieuse et un manque de subtilité dans son contenu handicapent cet "Antebellum". De bons moments de cinéma alternent avec des longueurs et des scènes inutiles. Au final, un film sympathique, qui se veut original, mais qui aurait pu être tellement mieux avec plus de réflexions et une direction narrative plus claire.
Le film est visuellement très réussi, avec une photo et une colorimétrie superbes. Ajoutez à cela un casting solide, un pitch intriguant, et on a de quoi faire un excellent thriller non ? Hélas non car on atteint jamais la tension palpable d'un Get Out, faute à une trop longue contemplation des deux époques et à de trop nombreuses incohérences qui font que le fameux twist (d'ailleurs cramé bien trop tôt et de plus tout moisi pour ceux qui ont déjà vu spoiler: The Village de Night Shyamalan ) tombe quelque peu à plat et est limite décevant. Donc traiter du sujet de la place des noirs américains dans la société passée et présente ok, même si beaucoup de réalisateurs s'en sont déjà chargés, encore faut il que le contenu et le final ne dénote pas avec le propos.
Antebellum souffre forcément de la comparaison avec get out. Même sujet autour du racisme anti noir, même utilisation du genre horrifique ou plutôt pseudo horrifique, et même type de mise en scène. Or là où Jordan Peel réussissait parfaitement à surprendre le spectateur grâce à l'intelligence de son script, antibellum est extrêmement prévisible au point que l'on comprend de quoi il s'agit au bout de même pas dix minutes. Une fois que l'on a compris les rouages bancales du scénario et sa structure artificielle, on se demande ce qui va nous tenir en haleine. Or à une époque où les afro américains sont encore victimes de terribles violences aux usa, le film est plus que jamais d'actualité. La dénonciation qu'il expose nous offre quelques scènes fortes, surtout dans le monde moderne où le racisme est plus insidieux. On retiendra aussi la qualité des seconds rôles, Gabourey Sidibe et Jena Malone en peu de scènes volent la vedette à l'héroïne, et quelques plans très soignés. En espérant qu'on ne tombe pas dans l'écueil du film horrifique raciale et que Peele producteur ne propose pas que des sous produits ressemblant vaguement à ses films. A suivre !
un film plein de mystere et de suspens par le producteur de get out et de us un film fantastique pas comme les autres avec ses voyages dans le temps entre le present le passé et le futur dans la lignee des films de shyamalan pour un bon moment de cinema
Scénario original. Film desservi par la catégorie dans laquelle on l'a classé : epouvante/horreur! J'ai failli ne pas aller le voir à cause de ça.. . Finalement pas plus de sang que dans de nombreux autres films même pas interdits au moins de 12 ans. Pas de jump scare, bref un film à suspens dont on ne comprend le propos que petit à petit. Le placer à l'epoque de la guerre de cessession ajoute a son originalité. J'ai aimé.
En cette période trouble de « Black Live Matters » aux USA, ce thriller horrifique prend des allures de pamphlet contre une société divisée et qui vit encore sur base des horreurs des siècles précédents. Evidemment, on pourra reprocher ce twist de mi-parcours un peu maladroit, et l’esprit de vengeance mais il a le mérite de poser les bonnes questions.
Quelle merveilleuse idée! Et du coup quel film! Surtout le mieux c'est de ne rien savoir du tout du tout autour du film... je veux parler de l'histoire... Si vous avez aimé "Get Out" vous devriez adorer ce nouveau film d'un réalisateur qui ne cesse de nous surprendre
Mieux vaut ne pas avoir vu sa bande annonce qui le vend comme un film d’horreur avant de se lancer dans Antebellum au risque d’être déçu. Car si l’ambiance de sa seconde partie fait penser à un film fantastique dans l’ensemble le film est assez premier degré. La première partie notamment qui associe des situations très crues, une représentation brute de l’esclavage dans les champs de coton avec une image très léchée et une photo de grande qualité. La partie dans le monde actuel décrit elle une situation plus pernicieuse et un racisme larvé. Cette seconde partie elle aussi est une réussite et n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat. Alors dommage que son final vienne désamorcer selon moi tout ce qu’il avait construit auparavant avec un retournement qui ne fonctionne pas et qui atténue tout ce qu’il avait mis en place. C’est vraiment dommage car la direction artistique est bonne, la musique excellente et la troupe d’acteur convaincante Janelle Monaé en tête.
Autant j'ai bien aimé les scènes tournées sur la plantation (belles couleurs, bon jeu d'acteur, bons plans, ...), qui tutoyaient avec la qualité d'un Django Unchained, mais autant les autres scènes (je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler) ne m'ont pas plu et ont fait passer la production à du netflix de bas étage. Pour cause : beaucoup trop cliché, on a eu le droit à la totale. Il manquait les 2 grands absents de ce film pour boucler la boucle : un personnage transgenre et une histoire/scène d'amour gay. (3/5)
Difficile à classer déjà .... tout démarre gentiment et tout d'un coup des évènements étranges nous plonge dans une sorte de fiction, on est assez perdu et on comprendra bien plus tard - probablement à la fin pour certain. C'est justement le sosie de Veronica, Eden qui sème la confusion voire l'horreur de certaines scènes. On a un décalage de "temps" et on retrouves les personnages dans soit la guerre de sécession dans ses heures sombres ( quoique une guerre .... !) soit dans le monde d'aujourd'hui, et déjà on est déboussolé. Film qui demande de la patience, de la culture bien sur, qui déborde d'originalité, trop pour moi, et si je reste politiquement correct.... violent, et pas les images que j'attends sur la grande toile...bref moi non !! **
J’ai lutter pour ne pas m’endormir à plusieurs reprises ... j’ai vu des films de famille plus effrayant que ça 😂 !!
On se demande surtout quand l’action va commencer et surtout où est l’horreur ?? Je suis dégoûtée ! On nous l’a vendu à la TV avec blinder de pub pour un sacré navet !!
Et l’autre qui se prend la statue dans le crâne , j’étais tortue de rire 😂 mdr il m’aura décrocher au moins ça !
Bon film dans la forme, un peu moins sur le fond. La reconstitution, la photographie surclasse le jeu et le scénario. Magnifique séquence d'ouverture d'ailleurs. Ne regardez pas la bande-annonce qui révèle le twist.
Antebellum (2020) nous replonge en pleine guerre de Sécession, lorsque les états du Nord étaient en guerre avec les états du Sud. On se retrouve au cœur d'une plantation de coton en Louisiane où des esclaves noirs y sont parqués & conditionnés comme des animaux. Le film suit le calvaire de la jeune Eden (tout en découvrant par la même occasion, que son double, Veronica, semble évoluer à notre époque).
Le hasard du calendrier fait plutôt bien les choses. Entre le mouvement "Black Lives Matter" aux États-Unis et l'immonde représentation (en tant qu'esclave) de la députée Danièle Obono dans le torche-cul qu'est Valeurs Actuelles, le film sort décidément à point nommé. C'est donc dans un climat anxiogène que sort ce film (est-ce d'ailleurs pour cette raison qu'aux États-Unis le film écope d'une sortie en ligne au détriment d'une exploitation en salles ? C'était pourtant les premiers concernés...).
Toujours est-il que pour un premier long-métrage, le tandem Bush / Renz nous offre là un brillant thriller psychologique qui nous renvoie en pleine face le racisme systémique US où les esclaves y sont réduits au silence par les suprémacistes blancs (à l'image des violences envers les noirs par les forces de l'ordre).
Une métaphore parfaitement bien vue de la part du tandem de réalisateur, qui parvient à mettre en scène un palpitant thriller horrifique qui, lentement mais sûrement, instaure une ambiance malsaine et prenante, à la frontière entre un épisode de Black Mirror et un film de M. Night Shyamalan.
Efficace pour un premier film, certes loin d'être parfait, mais qui vient rappeler à quel point l'héritage de l'Amérique est lourd de conséquence et qu'il tâche toujours et encore...
J’ai trouvé ca vraiment pas mal, les critiques sont négatives je ne comprends pas. L’histoire est bonne, ce n’est pas du déjà vu, le film passe tres vite, il y a du suspense C’est un bon film, tenue en haleine jusqu’à la dernière seconde Je ne regrette pas ma soirée