AlloCiné
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Nous avons été plutôt séduits par ce film (2h 40) pendant environ 2h pour finalement se dire à la fin « tout ça pour ça ? ».
Ce qui nous a plus c’est, bien entendu, la relation entre Bill et Maya, aussi le fait que Marseille nous soit montrée non édulcorée mais telle qu’elle est réellement, à savoir une ville où la population d’origine maghrébine + afrique noire + Comores a dépassé maintenant les 50 %, ceux-ci étant pour leur grande majorité jeunes alors que les Marseillais « de souche » comptent les personnes les plus âgées. Simple constat, le Marseille de Pagnol n’en finit pas de mourir. On y voit aussi le stade vélodrome lors d’un match de l’OM, un lieu où je n’irais pas avec des enfants, alors que j’irais sans problème dans un stade du Royaume Uni ou d’Espagne par exemple. Ajoutez à ça des rues où les tags qui touchent chaque maison, le moindre mur, sont le signe d’un ensauvagement envahissant. Mais ce qui manque c’est la description des ravages de la drogue qui se négocie notamment dans des quartiers qui sont pourtant montrés (et visités récemment par J.M. Morandini dans un direct sur Cnews). Il y est juste fait allusion.
Ce qui m’a déplu quelque peu c’est le personnage d’Allison, qui fait bien peu américaine, aussi celui de Camille Cottin. Celle-ci me pose un problème : dans tous les films où je la vois je ne vois jamais le personnage qu’elle est censée incarner mais bel et bien … Camille Cottin. Plus un certain nombre d’invraisemblances que je ne cite pas pour ne pas spoiler le scénario.
Un film dans une ville en décrépitude avec des personnages bien peu intéressants finalement. Sauf Maya. Alors oui tout ça pour ça …
Ce qui nous a plus c’est, bien entendu, la relation entre Bill et Maya, aussi le fait que Marseille nous soit montrée non édulcorée mais telle qu’elle est réellement, à savoir une ville où la population d’origine maghrébine + afrique noire + Comores a dépassé maintenant les 50 %, ceux-ci étant pour leur grande majorité jeunes alors que les Marseillais « de souche » comptent les personnes les plus âgées. Simple constat, le Marseille de Pagnol n’en finit pas de mourir. On y voit aussi le stade vélodrome lors d’un match de l’OM, un lieu où je n’irais pas avec des enfants, alors que j’irais sans problème dans un stade du Royaume Uni ou d’Espagne par exemple. Ajoutez à ça des rues où les tags qui touchent chaque maison, le moindre mur, sont le signe d’un ensauvagement envahissant. Mais ce qui manque c’est la description des ravages de la drogue qui se négocie notamment dans des quartiers qui sont pourtant montrés (et visités récemment par J.M. Morandini dans un direct sur Cnews). Il y est juste fait allusion.
Ce qui m’a déplu quelque peu c’est le personnage d’Allison, qui fait bien peu américaine, aussi celui de Camille Cottin. Celle-ci me pose un problème : dans tous les films où je la vois je ne vois jamais le personnage qu’elle est censée incarner mais bel et bien … Camille Cottin. Plus un certain nombre d’invraisemblances que je ne cite pas pour ne pas spoiler le scénario.
Un film dans une ville en décrépitude avec des personnages bien peu intéressants finalement. Sauf Maya. Alors oui tout ça pour ça …
Non ce n'est pas du Taken, c'est tout l'inverse. Et c'est tant mieux. Les jeu des acteurs est excellent dans ce film avec une mention spéciale pour la petite que j'ai trouvé géniale
Pas d’action à la sauce Jason Bourne mais un Matt Damon tout en retenue qui donne à ce personnage de père qui fait de son mieux toute l’énergie du film. La palette de second rôle est tout aussi réussie avec Camille Cottin juste et touchante. Tom McCarthy nous mets en pression psychologique par une narration maîtrisée et une mise en scène porté par le jeu de Matt Damon (vraiment excellent) et la cadre de Marseille qui est aussi personnage clé du film.
Un film à voir au moins une fois entre thriller et drame intimiste . Matt Damon joue juste mais on est loin de son meilleur rôle au cinéma et la petite Lilou Siauvaud est très attachante et naturelle. Le reste du casting est correct sans plus.
Le combat de ce père absent qui décide de sortir sa fille qu'il croit innocent de prison à tort ou à raison ? est touchant et parfois maladroit mais se suit avec intérêt jusqu'au dénouement final. Rien de très original mais on s'attache aux différents personnages au milieu de la cité phocéenne.
Ce film ne restera pas inoubliable mais les 2 dernières répliques du film sont suffisamment belles pour qu'on reste jusqu'a la fin .
Le combat de ce père absent qui décide de sortir sa fille qu'il croit innocent de prison à tort ou à raison ? est touchant et parfois maladroit mais se suit avec intérêt jusqu'au dénouement final. Rien de très original mais on s'attache aux différents personnages au milieu de la cité phocéenne.
Ce film ne restera pas inoubliable mais les 2 dernières répliques du film sont suffisamment belles pour qu'on reste jusqu'a la fin .
Très beau film avec une belle histoire je recommande😁
Moi qui ai la préférence pour les film de séance fiction par rapport aux spectacles visuels de ces derniers, StillWater a su me tenir en haleine grâce à son histoire.
Moi qui ai la préférence pour les film de séance fiction par rapport aux spectacles visuels de ces derniers, StillWater a su me tenir en haleine grâce à son histoire.
Un film très puissant et marquant, bouleversant même. Marseille est magnifiquement filmée et il s'agit sans doute du meilleur rôle de Matt Damon, en tout cas à mes yeux. Le film est intelligent, fiévreux, profond, beau, tragique, écrit de main de maître, inoubliable. Une grande claque. À voir absolument.
Entre la ville de Stillwater (Oklahoma) et Marseille, il y a, pour Bill Baker (Matt Damon), davantage qu'un océan à franchir. L'obstacle linguistique, culturel et mental apparaît aussi écrasant que cette barre de béton du quartier Kalliste au nord de la ville phocéenne. Col bleu mal dégrossi, alcoolique repenti, ancien toxicomane et croyant convaincu, Bill a tout du taiseux aussi fruste que rugueux, capable de faire passer un janséniste austère pour un épicurien survolté. Avec sa chemise à carreaux et sa casquette éternellement vissée sur sa tête, il se rend souvent à Marseille, non pour faire du tourisme, mais pour voir sa fille Allison (Abigail Breslin) emprisonnée pour un meurtre qu'elle affirme n'avoir jamais commis. Or, un nouvel indice – un certain Akim serait responsable du meurtre – le pousse à rechercher cet homme. Une photo du suspect à la main, il erre avec sa démarche lourde dans les rues de ce quartier marseillais, interrogeant avec une obstination proche de la supplication celles et ceux qu'il rencontre.
Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme du film:
https://etoilesdetoiles.blogspot.com/2022/01/lerrance-chez-tom-mccarthy.html
Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme du film:
https://etoilesdetoiles.blogspot.com/2022/01/lerrance-chez-tom-mccarthy.html
Histoire prenante et beau jeu d'acteur des personnages principaux mais quelques séquences un peu longues concernant la relation entre Bill, Virginie et Maya auraient pu être enlevées.
Ce film peut faire penser à Frantic, un américain qui vient en France pour une histoire compliquée.
La force de ce film est de ne pas griller les étapes, de prendre le temps d'installer ses personnages, de montrer le déracinement, la différence de culture, et là, Marseille est toute trouvé pour montrer encore d'autres cultures, d'autres systèmes de fonctionnement.
On y voit donc le côté sombre de cette ville, et un contraste flagrant en une scène où, père et fille se retrouve face à la mer, paysage sublime et lumineux, où, l'eau viendra purifier l'esprit.
On est pas ici dans un film d'action, on est face à un drame humain, commun, et tellement réaliste.
Matt Damon joue un Américain de base, plein de failles, qui a déçu, qui n'est pas le fer de lance d'une société qui collectionne les héros. Il joue presque dans la caricature ce middle class, et du côté Français c'est pas mieux, la première scène révélatrice de cette mentalité de prime abord, avec cette réflexion sur le balcon, "on ne parle pas aux étrangers"...Camille Cottin offre une belle prestation pour ce personnage de bobo, fondamentalement attachant.
Il faut voir le film en VO, pour que le fossé qui s'épare ces deux cultures soient vraiment palpables.
Même si l'action du film est longue, ce rythme est important, et c'est ce rythme qui lui donne un sens et sa force.
Pour finir, cet homme ne verra plus son pays de la même façon, il devient un déraciné.
La force de ce film est de ne pas griller les étapes, de prendre le temps d'installer ses personnages, de montrer le déracinement, la différence de culture, et là, Marseille est toute trouvé pour montrer encore d'autres cultures, d'autres systèmes de fonctionnement.
On y voit donc le côté sombre de cette ville, et un contraste flagrant en une scène où, père et fille se retrouve face à la mer, paysage sublime et lumineux, où, l'eau viendra purifier l'esprit.
On est pas ici dans un film d'action, on est face à un drame humain, commun, et tellement réaliste.
Matt Damon joue un Américain de base, plein de failles, qui a déçu, qui n'est pas le fer de lance d'une société qui collectionne les héros. Il joue presque dans la caricature ce middle class, et du côté Français c'est pas mieux, la première scène révélatrice de cette mentalité de prime abord, avec cette réflexion sur le balcon, "on ne parle pas aux étrangers"...Camille Cottin offre une belle prestation pour ce personnage de bobo, fondamentalement attachant.
Il faut voir le film en VO, pour que le fossé qui s'épare ces deux cultures soient vraiment palpables.
Même si l'action du film est longue, ce rythme est important, et c'est ce rythme qui lui donne un sens et sa force.
Pour finir, cet homme ne verra plus son pays de la même façon, il devient un déraciné.
l'auteur du très réussi Spotligth explore des situations atypiques, avec un scénario plutôt bien ficelé, faisant se télescoper des univers aux antipodes, entre l'Oklahoma et Marseille. Les deux peuplés d'individus paumés, dont l'authenticité est bien possible. Dommage que le jeu de Abigail Breslin (la gamine dans Little miss sunshine) m'a agacé au début, de même qu'une musique d'accompagnement trop léchée et présente à mon goût. Car Matt Damon est excellent sous sa casquette répondant imperturbablement "Yes Mam" à toutes celles qu'il rencontre! Ainsi que Camille Cottin, faussement insouciante, mais pas vraiment locale. Mc Carthy ne recherche pas les belles images, mais des ambiances, et a su saisir quelques-unes avec bonheur (la cité zone de non-droit, le milieu policier, les petits arrangements entre amis). La reconstruction de la relation père-fille, douloureuse et lourde d'un passé commun, donne de la profondeur au film et ne tombe pas dans le manichéisme facile. Plus que son côté thriller, qui reste très secondaire, voire trompeur.
dvd vo -juillet 22
dvd vo -juillet 22
voyage touristique pour Matt Damon qui à voulu visiter Marseille.
Mais que l'on s'emmerde pendant 2 heures.
tout bonus pour camille Cottin qui se tape Matt Damon.
ma note 6/20
Mais que l'on s'emmerde pendant 2 heures.
tout bonus pour camille Cottin qui se tape Matt Damon.
ma note 6/20
Lent, trop lent... dommage car le scénario est vraiment bien mais on aurait gagné en intérêt en dynamisant le film.
Personnellement, j'ai bien aimé. Le scénario est plutôt original. Rien à voir avec Jason BOURNE avec de l'action tout le film. Matt Damon arrive en France en américain type pour prouver l'innocence de sa fille. Je regrette seulement la propagande habituelle anti-Trump, anti-armes, le cliché des politiciens actuels qui ne comprennent rien à la vie aux Etats-Unis. A voir quand même sans hésiter.
Après BAC NORD, la cité phocéenne est le théâtre d'une nouvelle aventure cinématographique. Matt DAMON est vraiment génial dans ce rôle
Il aura fallu attendre l'annee 2021 pour voir enfin un film authentique qui parle de Marseille. Un film sans clichés qui nous montre le vrai Marseille. Matt Damon ( très bon acteur) y joue le premier rôle dans ce polar qui nous tient en halène de la première à la dernière minute. On va enfin pouvoir oublier tous ces films bidons Français, toutes ces comédies a 2 balles et autres téléfilms tournés précédemment dans la cite phocéenne: le navran Taxi de besson par exemple, le Marseille de kad Merad, une horreur, le film "chouf" ou encore l'immortel avec jean reno , de guerre lasse, MR 73, et autres navets... Merci aux Américains d'avoir fait ce film, les seuls visiblement à réellement comprendre cette ville, un film qui frappe par son réaliste. Camille Cottin est formidable de réalisme.
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