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    La Nuit de l'iguane
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    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2024
    L'iguane ne saurait seulement être ce reptile auquel on passe la corde autour du cou. Il est aussi, par métaphore, un homme ou une femme prisonnier ou prisonnière d'un fantôme qui pousse à la dérive. Même si on ne le sait pas à l'avance, on devine bien vite la patte de Tennessee Williams et pour cause, les trois personnages principaux de cette "Nuit de l'iguane" sont tous, sans exceptions, des cabossés de la vie. Chacun s'était fait cogner dessus d'une manière différente. Le pasteur défroqué, la patronne d'hôtel ne pouvant plus assouvir ses besoin sexuels comme elle le voudrait et la dessinatrice voleuse à la petite semaine. Cela paraît si facile à dire tant d'années après mais, quand on y réfléchit bien cinq minutes, aucun autre cinéaste que John Huston n'aurait pu mettre en scène cette histoire. Lui, le vieux baroudeur qui connaissait si bien les hommes et les femmes et qui savait les aimer avec tous les fardeaux qu'ils peuvent porter. Et il ne pouvait pas mieux trouver que ce trio de la quatrième dimension formé par Richard Burton, Ava Gardner et Deborah Kerr pour donner corps à tout ça. Bien entendu, le film est forcément verbeux et théâtral, donc pas des plus évidents à prendre en main, mais ça vaut le coup de faire l'effort.
    ronny1
    ronny1

    41 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2024
    En adaptant, avec Anthony Veiller, la pièce de Tennessee Williams « The Night of the Iguana » John Huston garde l’essentiel : une galerie de personnages esseulés, à la recherche d’un destin qui leur échappe, et dont, par conséquence, les doutes ne font que croitre. Huston tente d’y apporter sa touche personnelle avec un humour parfois ironique, parfois balourd. La remarquable photographie en noir et blanc de Gabriel Figueroa, n’évite pas au film un côté par trop théâtral, surtout dans la deuxième moitié. Si le casting est excellent, Ava Gardner et Deborah Kerr en tête, Richard Burton, après un début tonitruant dans une scène grandiose (la meilleure du film avec celle de la mort du grand père) se perd dans un cabotinage trop outré pour le cinéma. Au fur et mesure que les personnages de dévoilent, l’intérêt se dilue dans des dialogues interminables. En dehors du prêche sur la déception des créatures de Dieu, la peinture des caractères est essentiellement misogyne, résumant les femmes en trois catégories : les fanatiques avec Grayson Hall (la tante lesbienne), Deborah Kerr (la peintre vieille fille), les abruties (la collection de rombières-touriste américaines) et les chaudasses avec Sue Lyon (la nièce qui veut se faire dépuceler) et Ava Gardner (la veuve amoureuse-nymphomane, doublement refoulée, mais qui garde une exceptionnelle sensualité). Exposé pessimiste pendant plus d’une heure et demie, le dernier quart d’heure se veut plein d’optimisme, passant de l’ombre à la lumière. Pas mal, un peu long, très surestimé.
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    Adapté de la pièce de Tennessee Williams, un psychodrame fiévreux mais trop bavard et ennuyant (malgré un début prometteur) sur un pasteur à la dérive luttant contre ses propres démons, porté néanmoins par une distribution prestigieuse, avec notamment la sensuelle Ava.
    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2022
    On croise des êtres "fantastiques", tous rongés par leur psychose.
    Les démons sont là, prêts à les faire basculer dans la folie.
    Tous ces personnages ont leur grain de folie, leur faiblesse, leur exubérante transgression. Rien ne parait normal, la normalité ne fait pas partie de ce monde, et tous ses personnages qui cherchent à se libérer de leur démons devront passer cette nuit, afin d'exorciser leurs peurs et leurs déviances.
    Le film transpire la nervosité, le paroxysme des Hommes, la tentation, la soumission, l'abandon, tous ces thèmes abordés ici de manière psychotique, et tout cela est soutenu magistralement par l'interprétation de ces acteurs, et tout particulièrement de ces deux actrices, Ava Gardner jouant toujours juste. Ava Gardner est plus dans la retenu, mais elle offre aussi une prestation impeccable.
    Un film hors du temps qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui mérite un certain regard.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2021
    Dès la première image, on comprend que l'ouvrage de Tennessee Williams sera respectée : une douleur profonde se peint sur le visage de Richard Burton, un embryon de craquage nerveux qui finira par exploser de manière parfaitement hyperbolique. Mais on n'aura pas de raisons de regretter ces accents théatraux dont le lyrisme approche parfois l'hystérie.

    C'est du Broadway bien adapté, donc un cinéma qui chérit son casting et dont les dialogues traînants ont le confort un peu moite mais adéquat d'un Texas de villégiature. Alors que tout converge vers une nuit où les démons seront affrontés un par un, le sujet change plusieurs fois sans crier gare et nous fait rencontrer des personnes ; pas tellement des personnages. Car ceux de Huston n'ont pas qu'une facette instantanée, mais aussi celle qu'ils se sont constitués à notre insu pendant toute leur vie, et qui les amenés aux portes de la nuit de l'iguane. Une nuit d'orage, torride et agitée, dont on s'éveille dans une paix océanique.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 204 abonnés 5 230 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Sensualité, moiteur, chaleur torride..... La tentation féminine frappe à la porte de ce pasteur. JH filme des pulsions et des réactions épidermiques dans l'opposition permanente et obsédante avec le groupe.
    Jeu psychanalytique avant tout.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    772 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2017
    Que l'on aime ou pas cette histoire écrite par Tennessee Williams, force est de constater que cette adaptation possède une mise en scène très raffinée signée John Huston et une distribution de très grande qualité. Difficile en effet de ne pas être conquis par les performances de Sue Lyon qui interprète avec talent l'adolescente nymphomane, de Richard Burton qui est parfait dans le rôle d'un pasteur défroqué, ou encore d'une Ava Gardner qui n'a sans doute jamais été aussi sensuelle. Une oeuvre controversée certes, mais que j'ai personnellement beaucoup apprécier, d'autant qu'elle possède une très belle photographie et des costumes très bien conçus.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    J'ai été très déçu par ce film dont j'attendais beaucoup par sa réputation et son synopsis. Je n'ai pas trouvé le film torride et bestial annoncé, les "pulsions refoulées" des personnages le restent bien tout au long du film. Peut-être est-ce un problème d'époque, de 1964 à 2016 il s'en est passé des choses surtout dans les moeurs sexuelles entre les summer of love, valseuses ou autres sex and the city etc... On ne m'enlèvera pas qu'un film comme "Un tramway nommé désir", tourné dix ans plus tôt garde pourtant une sauvagerie bien plus forte que ce film-là qui, même la question du désir sexuel mise de côté, ne m'a pas foutu une tension comme le font pourtant un grand nombre de thriller ou films noirs de toute époque. Le problème c'est que le film assez bavard fait plus du dialogue/débat inutilement sophistiqué sur l'existence et la sexualité que du cas clinique pur et dur comme il le faudrait pour créer de l'émotion. Je n'ai rien contre Freud, il m'a fait devenir psy. Ce qui est dommage, c'est de s'enfermer dans de la psychanalyse intello alors que la vraie démarche de cette discipline est justement de libérer les pulsions de toutes les fioritures intellectuelles ou de postures que les hommes se mettent pour se rassurer. Et pour le coup, le film est rempli de fioritures. Entre un prêtre déchu qui n'arrive à assumer ses pulsions qu'il continue d'appeler "péchés" et "insultes à Dieu" et un vieillard-poète qui déclame tel un nostradamus la gravité du désir humain, on est loin de l'ambiance "décontractée du gland" de nos amis Pierrot et Jean-Claude (Les Valseuses). Même s'ils alourdissent le film, les dialogues ont tout de même le mérite d'être intelligents, mais ils pourraient être beaucoup plus simples et exprimer la même chose. Niveau acteur, Richard Burton et Sue Lyon s'en sortent bien, Gardner est assez inégale (on s'en qu'elle "joue" même si parfois ça fonctionne bien) et bizarrement beaucoup moins sensuelle que dans Les Tueurs ou La Comtesse Aux Pieds Nus... Déborah Kerr reçoit la palme selon moi, son personnage pourtant assez prude respire le naturel et la simplicité, ce qui fait du bien à ce film trop garni et sans réelle profondeur à mon goût.
    landofshit0
    landofshit0

    279 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2014
    L'emballage est là, cependant il est réellement difficile de croire en cette histoire de prêtre défroqué attiré par la beauté d'une jeune fille. Pourtant les numéros d'acteurs sont là,mais les dialogues sont peu crédibles tout comme les actions. L'image est belle,mais la mise en scène est trop fabriqué,c'est le manque de naturel qui pêche dans ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 février 2015
    Un prêtre défroqué tente d'échapper à sa vie passée et part vers le Sud : The Night of the Iguana commence comme un de ces roads movie dont on ne sait pas quelle direction ils vont prendre. Les éléments intéressants et au potentiel comique disparaissent néanmoins rapidement du devant de la scène (le bus et sa compagnie, le harcèlement de la jeune fille) pour laisser place à des situations plus cérébrales et à un zeste de poésie. Un film étrange et un peu fiévreux au final, qui n'exploite pas complètement son matériel et notamment son cadre tropical.
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    15 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2014
    On aurait du interdire à Ava Gardner de faire des films, elle est trop belle ! Non je déconne, ce film est un grand moment de bonheur, d'autant que dans ce film fabuleux, Ava ne se contente pas d'être belle, elle joue divinement !
    Benjamin A
    Benjamin A

    720 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2014
    Avec « La nuit de L’iguane », John Huston adapte l’œuvre de Tennessee Williams et nous fait suivre Larry Shannon, un pasteur alcoolique converti en guide de voyage organisé après avoir quitté l’église. Alors au Mexique avec un groupe d’Américaines, il doit faire face aux avances de trois femmes, une adolescente, une hôtelière et une artiste tout en se faisant surveiller de près par celle qui « chaperonne » l’adolescente.

    John Huston nous emmène dans la chaleur du Mexique suivre une fascinante galerie de personnages qui semblent tous plus égarés les uns que les autres et où se croisent un ex-prêtre alcoolique devenu chauffeur de bus qui va devoir maitriser son boulot mais surtout ses pulsions, une jeune nymphette encore mineure qui n’écoute qu’elle-même et va se rapprocher du prêtre. Elle est elle-même chaperonné (et surprotégé) par une femme frustré, hystérique et qui n’aura pas de repos tant qu’elle n’aura pas définitivement mis à terre Shannon. Et Shannon va aussi devoir faire face à deux autres femmes, la patronne de l’hôtel où ils atterriront, une femme libérée ainsi qu’une artiste spirituelle, cliente dans l’hôtel. A travers ces cinq personnages, ce sont différentes visions de la vie que Huston met en scène.

    L’écriture est de qualités, que ce soit pour les personnages, ainsi que pour le déroulement puis dénouement et les dialogues qui sonnent toujours justes. Entre non-dits, passés douloureux, pulsions, refoulement, vapeurs d’alcool, le sexe dans les rapports humains ou encore les tentations, Huston aborde plusieurs thèmes avec intelligence. Il rend son récit intense et passionnant. La photographie en noir et blanc est superbe.

    « La nuit de l’Iguane » bénéficie aussi d’excellentes interprétations. Dans le rôle principal, Richard Burton montre une fois de plus toutes l’étendus de son talent et face à lui, Sue « Lolita » Lyon, Deborah Kerr et Ava Gardner (très sensuelle) rentrent à merveille dans la peau de leur personnage.
    Estonius
    Estonius

    3 541 abonnés 5 456 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    C'est du Tennessee William et du bon ! Le scénario est complétement freudien, nous démontrant que quoi qu'on fasse et qu'on dise, c'est le sexe qui domine les rapports entre les êtres humains. Ça aurait pu être lourd, les dialogues étant souvent très littéraires (c'est le seul point faible du film), mais le jeu des acteurs transcende tout : Richard Burton, nonchalant, imprévisible, plein d'humour, Ava Gardner rayonnante de sensualité qui nous explique qu'on peut très bien être nymphomane et aimer son mari (lequel était d'ailleurs consentant), Deborrah Ker, sobre et sublime qui nous raconte une étrange rencontre sexuelle (mais avortée) et Sue Lyon, déchainée. Et n'oublions pas Grayson Hall en lesbienne refoulée et acariâtre. Le film contient aussi une critique de la religion (on détache l'iguane, parce que Dieu n'a pas été foutu de le faire… jolie symbolique) Un régal.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    66 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2013
    La nuit de l'iguane est une très grande réussite. Cette adaptation de l'oeuvre du prolifique et talentueux Tennessee Williams est restée d'un modernisme hallucinant. Il est porté par les interprétations exceptionnelles de Richard Burton, Ava Gardner et Deborah Kerr. Bien sûr Sue Lyon est le maillon faible de cette entreprise mais cela ne gâche en rien le plaisir que procure le film.
    cylon86
    cylon86

    2 562 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2013
    John Huston adapte Tennesse Williams mais n'oublie pas d'introduire dans la pièce du dramaturge des thèmes qui lui sont chers. Ainsi, dans cet hôtel paumé au fin fond du Mexique vont se retrouver des personnages égarés, tous plus perdus et seuls les uns que les autres. Du prêtre défroqué pour "fornication" à la propriétaire nymphomane en passant par la vieille fille de quarante ans et la jeune fille qui ne demande qu'à se faire dépuceler, la galerie est pittoresque. Et Huston nous montre qu'au final, tous ces personnages ne sont que des êtres qui ont besoin d'une compagnie, pour ne pas finir seul et misérable. Il parle aussi de l'être humain qui est cruel envers Dieu et nous renvoie une image peu reluisante mais terriblement vraie et au final optimiste. La mise en scène est d'une grande qualité, photographiée avec un superbe noir et blanc. Et si les acteurs se disputaient souvent pendant le tournage, force est de reconnaître que Richard Burton est grandiose en prêtre qui s'accroche à sa croix comme à une bouée de sauvetage (rien que la scène d'introduction où il chasse les fidèles de son église est géniale) face à une Ava Gardner à fleur de peau et une Sue Lyon pleine de sensualité. Mais la plus belle image du film, c'est celle du vieux poète qui ne meurt qu'une fois qu'il a achevé son poème, chose que fera Huston lui-même en terminant son dernier film sous assistance respiratoire avant de se laisser aller une fois le tournage achevé. Magnifique.
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