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    Mank
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     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2021
    En adaptant un scénario de son père, David Fincher filme finalement moins la genèse de "Citizen Kane" que le rapport d'Herman Mankiewicz au milieu hollywoodien dans lequel il évolue. À la fois ancré dans un système (le salaire de Mankiewicz est autant payé par le producteur Louis B. Mayer que par le magnat de la presse William Randolph Hearst) et en dehors de celui-ci, dans la mesure où les divergences politiques sont frappantes : Mankiewicz, dissident socialiste, est notamment humilié lors d'une soirée de gala qui voit l'Etat de Californie remporté par le parti républicain. Toutes les scènes qui tournent autour des manipulations médiatiques et politiques sont les plus incarnées, car leur documentation est raccordée à une précision du point de vue ; en effet, Fincher jette un regard acerbe et dénonciateur sur la légèreté avec laquelle Hollywood considère le nazisme et les stratagèmes propagandistes mis en place par les professionnels du cinéma qui sont tout autant totalitaires. Néanmoins, si Fincher réussit à donner de la chair au lien entre industrie cinématographique et politique, il reste trop superficiel dans sa description de l'avancée du scénario de "Citizen Kane" et dans les errances de Mankiewicz. Quand bien même le film évite d’adopter une forme imitant celle du film de Welles, il peine à extraire un sens supérieur dans ces moments purement descriptifs : ceux-ci forment une sorte de panorama alambiqué, et tentent ainsi d’échapper à « l’effet wikipédia » en brisant la linéarité de la narration et en mettant en scène des discussions très sophistiquées. Mais les moyens employés, s’ils donnent une forme originale à la somme d’explications données, ne parviennent pas à les diluer totalement. Le film mérite donc d’être salué pour son exigence formelle, mais peine à incarner chacune de ses nombreuses facettes. Film très bavard, parfois harassant et dont le caractère déambulatoire se révèle étrangement glacial, « Mank » n’est pas le chef-d’œuvre défendu par bon nombre de critiques, mais un long-métrage qui ne tient que partiellement ses promesses. De la part de Fincher, on était en droit d’attendre un film plus mystérieux et surtout plus consistant.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2020
    Pour son premier film pour support Netflix, fincher a mis les petits plats dans les grands. Pour évoquer le Hollywood des années 30, a travers les souvenirs caustiques d un célèbre scénariste, finxher s est appliqué pour sa mise en sc. Dan sun superbe noir et blanc, chaque séquence léchée évoque un aspect et un personnage fondamental de cette époque. Brillamment écrit, formidablement interprété, le film de fincher est finalement une déception tant tout cela paraît froid et distant. C'est la même sensation que j avais eu devant le roma de cuoron. Ces cinéastes semblent oublier que ce nouveau support doit être abordé différemment, finalement la série Hollywood était plus enthousiasmante car faite pour les plateformes.
    tonyhw
    tonyhw

    42 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2021
    Un chouette sujet, un grand cinéaste, de bons acteurs, de belles images... Il manque juste un scénario...
    La Critique Simple
    La Critique Simple

    6 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    C’est plastiquement superbe, chaque plans, chaque décors, des dialogues intelligents, Gary Oldman est énorme, les seconds rôles sont largement à la hauteur... Mais il manque quelque chose pour intéresser le commun des mortels (non cinéphile), notamment celui qui manque cruellement c’est Orson Wells...

    La Critique de ma femme : c’est ennuyant...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    593 abonnés 2 773 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2020
    Tous les grands cinéastes ont fait un film sur les studios hollywoodiens. Tim Burton a réalisé Ed Wood, l’un de ses chefs-d’œuvre, les frères Coen Hail, Caesar !, Quentin Tarantino Once Upon a time…in Hollywood, Woody Allen Café Society, David Cronenberg Maps to the stars, David Lynch Mulholland Drive, Robert Zemeckis Who Framed Roger Rabbit, Michel Hazanavicius The Artist, etc. Comme un passage obligé, la volonté d’un cinéaste de se confronter à une industrie par rapport à laquelle il se situe et qu’il critique essentiellement par le prisme de la satire, de la parodie ou de l’hommage. Il manquait donc à David Fincher son film sur l’âge d’or hollywoodien, il le tient avec Mank, diffusé sur Netflix en cette fin d’année. Deux intérêts sont à lui trouver : il y a d’abord la qualité de la reconstitution historique qui immerge le spectateur dans un Hollywood plus vrai que nature, tout droit exhumé des archives ; il y a ensuite l’interprétation remarquable de Gary Oldman dans le rôle-titre, décidément habile à se transformer au gré des projets. Deux intérêts que court-circuitent et la démarche du cinéaste et sa mise en scène. Pendant deux heures un quart, Fincher se pavane, use et abuse de dialogues interminables construits sur des allusions et remarques érudites que débitent des comédiens caricaturaux, à commencer par Amanda Seyfried dont le jeu paraît constamment forcé. Le noir et blanc, les effets de transition « à l’ancienne », les repères de changement de bobines, le surdécoupage des scènes, tout cela n’est qu’artifice clinquant et stérile posé sur un scénario inutilement complexifié avec moult ellipses et flashbacks, rappelant certes la construction du long métrage Citizen Kane. Fincher est à ce point fasciné par le film d’Orson Welles, aveuglé par son immensité et son statut d’intouchabilité, qu’il tourne autour pour espérer en saisir des bribes d’authenticité, voire pour se persuader qu’il réalise à son tour, en qualité de témoin, un Citizen Kane. Il tient là l’opportunité de régler ses comptes avec les studios qui jadis le brimèrent – pensons à Alien3 – en défendant la liberté de l’artiste dans le processus de création et de réalisation, artiste qui, à mesure qu’il donne la vie, fait des concessions sur la sienne, se sacrifie, se réincarne en matière cinématographique. Tout cela aurait été passionnant si le film ne se cantonnait pas à la surface du mythe, s’il prenait le risque de le déconstruire, de l’interpréter, de lui donner du sens. En lieu et place, un éparpillement ronflant qui dilue la vision portée sur l’artiste non dans un alcool susceptible de le revigorer mais dans le formol le plus lénifiant qui soit.
    Jean-Marc Alvado
    Jean-Marc Alvado

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2020
    Magnifiquement filmé en noir et blanc.
    Les dialogues sont d'une rare finesse et intelligence.
    Très bonne surprise (inattendue) de Netflix pour ce long métrage.
    Jean-Thomas R
    Jean-Thomas R

    13 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2020
    Boursouflé et bavard, plein de références obscures que perso je ne possède pas, l'acteur nous fatigue a force de logorrhée, plus une musique permanente histoire d en rajouter dans l exercice de style esthétisant. ca n est pas Citizen Kane, mieux vaut le revoir au moins on est pas déçu. Et Trumbo dans le même style biopic de scénariste contestataire était d une autre trempe. Clairement Fincher s est fourvoyé en se tirlipotant à faire son The Artist a lui, mais avec les dialogues en trop.
    Ciné-13
    Ciné-13

    94 abonnés 893 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2021
    Ce film m'a donné envie de visionner CITIZEN KANE en donnant du corps à son scénariste.
    J'ai découvert la société RKO.
    J'ai découvert MANK et Hollywood "panier de crabes" avec son aréopage d'actrices, de producteurs,...
    M.G. Mayer avec son lion Léon est fascinant d'autorité pour annoncer les 50% de moins de salaire
    Il faut s'accrocher pour la compréhension des paraboles de Don Quichotte ou du petit singe de cirque.
    Orson Welles est intrigant.
    Les cinéphiles mettront certainement 5 étoiles.
    toinou
    toinou

    40 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2023
    On a ici un très bel hommage au cinéma, puisque le film est en noir et blanc et beaucoup de techniques filmographiques de l'époque sont réutilisées ici. On va suivre comment Mank, a écrit le scénario de Citizen Kane de Orson Welles (qui est préférable d'avoir vu avant ce film). Gary Oldman est excellent, il n'y a rien a dire la dessus, il ne joue pas son personnage, il est son personnage, Lily Collins est très bonne aussi bien qu'un peu inutile car le personnage vraiment intéressant c'est Mank. Niveau mise en scène, David Fincher excelle comme a son habitude, avec la caméra qui suit les personnages et même quelques plans séquences.
    sebastien r
    sebastien r

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 octobre 2021
    Eh ben, sous les allures des années 30 rien pourtant ne fait nous sentir à cette époque... De plus le niveau des répliques est d'une faiblesse ennuyeux..
    ouadou
    ouadou

    73 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2020
    Fincher a la carte absolue alors son film est encensé... mais faut se détendre un peu
    C'est un élégant biopic avec un très bau noir et blanc, un bel ouvrage pour aller chercher des Oscar.
    Mais ça n'a ni chaire, ni âme... C'est gentiment ennuyeux ... Déjà Gone Girl était décevant, alors David... réveille toi
    Avoine M.
    Avoine M.

    47 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2020
    La mise en scène, tour à tour inventive ( Gary Oldman, génial par ailleurs, passe plus de la moitié du film alité ou assis ) ou virtuose ( tous les flashbacks), la somptuosité des décors, la précision de la direction d'acteurs, son final grandiose, font de Mank le film le plus abouti de David Fincher en termes d'images. C'est au niveau du scénario de papa Fincher que le film pèche un peu, le who's who du Hollywood des années 30 qui en constitue le casting et le contexte politico-social de l'époque sur fond d'écriture chaotique de Citizen Kane qui en fournit la trame, perturbant parfois le spectateur non cinéphile compulsif ou peu connaisseur de l'histoire américaine. Et bien évidemment, le film se voulant le biopic d'un auteur ( et " On ne peut pas raconter la vie d'un homme en 2 heures", dixit Herman Mankiewicz himself ), on pardonnera la tendance des dialogues à la logorrhée.
    Harma
    Harma

    23 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 avril 2021
    Mise à part le jeu des acteurs ce film ne vaut rien. Il faut se taper le très ennuyeux "Citizen Kane" pour comprendre un peu ce film. A notre époque faire semblant de faire un film comme on le faisait dans les années 1930 est totalement idiot. Si le film aurait été en couleur avec une vraie histoire (un biopic) sur le scenariste Herman J. Mankiewicz cela aurait été beaucoup plus intéressant. Film nullissime et donc à éviter.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2020
    Ce n’est peut-être pas fondamentalement le plus accessible des David Fincher, mais cela fait un bien fou de le retrouver dans un projet envers et contre tous. Il n’y aura pas nécessité de se familiariser avec Citizen Kane, dont le film développe la moelle épinière même de son scénario, pour en comprendre la substance et l’hérésie de la création, à l’époque du Hollywood des années 30. Mais c’est un double hommage auquel nous avons à faire et il s’agira de scénaristes que l’on aurait tendance à oublier. Jack, le père du cinéaste, vit à travers ce film à son récit qui dévoile bien des aspects ténébreux dans le parcours d’Herman Mankiewicz. Tous les deux se sont battus pour s’affirmer comme l’un des rouages les plus essentiels à la réussite d’une œuvre cinématographique. Et tout le débat se concentre ici et s’éparpille par là, au détour d’un intérêt primordial, qui soulève ainsi la pertinence de ce que représente un auteur, au centre d’une machinerie sans concessions.

    On donne finalement un visage, une personnalité et une âme à la silhouette de Mankiewicz. Gary Oldman se heurte alors à une figure patrimoniale dont il est nécessaire de comprendre sa morale pour en venir à bout. Il se saisit de son personnage, avec une finesse qui nous replonge dans cette période irrévérencieuse, où les anecdotes se succèdent en flashback. On partage, sans surprise, une narration et un style graphique similaires à ceux qui ont sacralisé Charles Foster Kane. Et de ce point de vue là, il faut bien reconnaître les subtils échos au Citizen Kane qui a révélé le génie d’Orson Welles. Pourtant, il n’est pas question de cet homme, intentionnellement absent dans le récit et le projet même, qu’il monte par la force de son indépendance. L’intrigue constitue ainsi le portrait idéaliste du réalisateur et de la société d’une Amérique, corrompue depuis la haute sphère. Rien n’est inventé, tout n’est qu’un peu plus clairvoyant et translucide pour les spectateurs, ou plutôt les explorateurs des temps modernes, qui ont le pouvoir et la tâche de décrypter ce que chacun exprime avec son cœur.

    Le cas de l’homme d’affaires William Randolph Hearst (Charles Dance) et empereur du chaos nous appelle. Il nous incite à modérer la réception des gestes les plus manipulateurs, car même ceux qui ont l’œil attentif peuvent un jour ou l’autre se retrouver sur le bûcher. La mise en scène de Fincher fait encore mouche, pour le plaisir de s’intéresser encore plus à son menu, ludique et intuitif. Rien qu’en isolant la fête de Louis B. Mayer (Arliss Howard), nous comprendrons volontiers que les valeurs de certains peuvent s’avérer indigestes. De quoi plonger tous les arguments de Mankiewicz dans la dépression, jusqu’au paroxysme de la composition. Cette esthétique du noir et du blanc prend ainsi tout son sens, car il s’agit d’un concept que l’on freine avec ferveur aujourd’hui. Pourtant, c’est à la fois une vision cynique du cinéma d’hier comme d’aujourd’hui, car l’héritage de certains a permis d’instaurer les nouvelles conventions que l’on combat dans ce film et les suivants. Mais qu’importent la puissance et la portée des discours les plus vifs, tout prend une nouvelle dimension du moment que l’on reconnaît qui est qui et qui fait quoi dans cette balade privée, intime et agréable au bout de la plume.

    Le titre est ainsi à mi-hauteur des espérances et du respect pour un scénariste qui a su détourner le jeu de la politique à travers son récit, couché sur du papier et enfin mis en scène pour l’honneur de nous conquérir. « Mank » démontre que l’on ampute bien plus qu’une partie du nom dans la guerre des idéaux, parfois les plus simples. Mais il sera question d’une honnêteté qu’il convient de replacer son contexte. Un homme qui ne trouve pas sa place dans son monde dérive inévitablement, avec de l’alcool pour l’attester. On recoupe les faits, avec l’artifice graphique des plus étincelants dans l’espoir de nous accorder du recul sur ce qui étouffe, à tort, l’effort collectif ou individuel, au détriment d’une centralisation machiavélique et inconditionnelle. Les cinéastes indépendants peuvent y voir un modèle et un hommage à celui qui n'a pas pu tenir tête à son environnement, trop influent et trop oppressant pour lui. N’est-ce donc pas ironique de découvrir ce dernier Fincher sur une plateforme de streaming, comme gage de sa rétribution ?
    paganini
    paganini

    8 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2020
    de bien belles images, une histoire intéressante et un Gary Goldman mais que c'est dur à suivre ce bazar! la narration est étouffante, les nombreux personnages et références pointues de l'époque bien mal identifiés. on finit par perdre le fil c'est dommage.
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