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    Mank
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    Fou Bobo
    Fou Bobo

    5 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2021
    Le Nouveau Fincher est malgré tout décevant. La mise en lumière du scénariste Herman J.Mankewicz est franchement pas top ! On suit juste un alcoolique qui essaye de se débrouiller dans Hollywood ! Scénariste phare de Citizen Kane de Orson Wells. Le film est plutôt dans sa globalité très lent. Mise à part ça on assiste à une bonne rétrospective en noir et blanc, on retrouve les images et les sonorités comme si on n'est projeté dans les années 30 ! Et une photographie excellente comme à son habitude avec Fincher !
    selenie
    selenie

    5 515 abonnés 6 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2021
    Le film débute en en tant dans le vif du sujet, où comment Orson Welles met tout en place pour que son scénariste convalescent et alcoolique soit dans les meilleures dispositions pour écrire un chef d'oeuvre. Quelques minutes qui nous croque un homme diminué physiquement mais qui a toujours toute sa verve littéraire. Mais le film devient intéressant dans ses flash-backs qui nous plongent dans l'Âge d'Or des studios, au sein des coulisses de Hollywood où la lutte intestines entre les producteurs tout puissants, les réalisateurs et les scénaristes commencent à faire trembler les murs des majors. Si cela permet de montrer l'envers du décor de façon assez caustique, cela permet surtout de voir évoluer Herman Mankiewicz et comment il va façonner son script du futur "Citizen Kane". Niveau biopic, le film est d'une fidélité rare, et reste d'un point de vue historique riche et dense autant sur Mank que sur les méandres hollywoodiens à quelques détails près.
    Site : Selenie
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2020
    Quel plaisir de retrouver du cinéma pareil, même sur petit écran. Le travail sur les images, les acteurs, le montage, c'est simplement prodigieux. Je ne vais pas mentir, je suis resté un peu en dehors de la plupart des dialogues qui évoquent une époque et un univers que je ne maîtrise absolument pas. Mais tout reste incroyablement jouissif à suivre, dans ce sacrifice humain au profit de l'art et l'utilisation de l'art politique. C'est une leçon de cinéma qu'on ne comprend pas tjrs si on n'en a pas les codes mais qui est impressionnante.
    Michael R
    Michael R

    90 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    Fincher fait son Citizen Kane et livre un film pompeux, ennuyeux et sans aucun souffle. Heureusement, Gary Oldman est génial, la reconstitution somptueuse et le noir et blanc magnifique, mais Mank est vain. Encore un grand réalisateur qui vient se vautrer chez Netflix (alors qu'il était pourtant derrière la géniale Mindhunters).
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    111 abonnés 2 335 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2020
    Une belle reconstitution qui éclaire le film Citizen Kane par le prisme de son scénariste et de sa relation avec Welles.
    Victor A.
    Victor A.

    53 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2020
    Mank peut en laisser plus d'un de côté, et c'est un peu ce qui m'est arrivé. À l'image d'un Once upon a time in Hollywood, le nouveau film de David Fincher semble être un film qui tenait à son auteur (quit à délaisser un peu le plaisir du spectateur). Vraie lettre d'amour à Hollywood mais aussi un film plein de critique sur la création, ce long-métrage est maitrisé de bout en bout (mais normal, c'est Fincher).
    Dx M.
    Dx M.

    54 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2021
    le moins bon Fincher... j adore ce réalisateur d habitude mais là je me suis vraiment ennuyé devant ce film... non pas qu il soit mal fait etc... mais il ne raconte pas grand chose d intéressant au final... alors certe c est beau, bien filmé, les acteurs sont crédibles mais alors l histoire n est vraiment pas passionnante... je préfère largement Fincher lorsqu'il produit des thrillers... bref une déception...
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2020
    On ne criera certainement pas au chef-d’œuvre comme la plupart des critiques spécialisées en pamoison devant ce « Mank ». En effet, c’est avant tout un exercice de style un tantinet égoïste et hermétique où David Fincher se fait plaisir en réalisant un film de cinéphile. Et ce long-métrage souffre clairement du syndrome « Roma » d’Alfonso Curaon il y a deux ans (et des mêmes défauts qui vont avec selon nous). En l’occurrence, un réalisateur parmi les plus doués de sa génération, un sujet très personnel et pointu pour les non-initiés en histoire du cinéma, un noir et blanc magnifique, une liberté de ton et de sujet totale hors de toute contrainte grâce à Netflix et un gros coup de charme aux prochains Oscars… Cependant et de la même manière, c’est une œuvre touffue, pas facile d’accès, un peu prétentieuse et davantage destinée à un public de niche constitué de critiques de cinéma, de cinéphiles endurcis et de nostalgiques du Hollywood d’antan. Les autres apprécieront la beauté des images, la direction artistique irréprochable et l’interprétation mais se sentiront exclus par ce projet très personnel et pas forcément aimable de prime abord pour le spectateur lambda. Un public que Fincher oublie pour se faire plaisir en tentant jamais de rendre lisible son film par tous.



    Netflix devient le réceptacle des auteurs en mal de liberté artistique. C’est bien d’un côté pour changer de l’uniformisation galopante du cinéma mais c’est à double tranchant, certains semblant en profiter pour créer des œuvres trop opaques et personnelles qui ne pourront être assimilées et appréciées par tous. Si Noah Baumbach avait réussi à nous offrir une œuvre réussie et ouverte au plus grand nombre (« Marriage Story »), Scorsese avec « The Irishman » ou les frères Coen avec « La ballade de Buster Scruggs » s’y sont cassé les dents avec des films satisfaisant davantage leurs envies que celles des spectateurs, en dépit de leurs qualités intrinsèques. Dans « Mank », il y a beaucoup trop de personnages que le script ne prend pas la peine de présenter et qui perdent donc le spectateur. Il y a plein d’anecdotes savoureuses sur les jeux de pouvoir politiques et artistiques de la Mecque du cinéma des années 30 mais souvent trop opaques pour ceux qui n’y connaissent pas grand-chose. De plus, le film est long, alterne les flashbacks, les clins d’œil pas toujours faciles à cerner ainsi que les longs tunnels de dialogue parfois trop techniques. Résultat, on est partagé entre ennui et admiration béate devant la maîtrise du propos.



    Car, en effet, « Mank » ne manque pas de qualités. Les images et la reconstitution de l’époque sont irréprochables et d’une qualité d’orfèvre. Le soin apporté à chaque plan est indéniable et la maîtrise du sujet montrent tout l’amour du cinéma de Fincher. Gary Oldman, même si trop vieux pour le rôle, offre encore une fois une composition dont il a le secret. Le reste de la distribution n’est pas en reste et il fait plaisir de voir des œuvres aussi ambitieuses, sérieuses, originales et intéressantes. A rendre le propos et l’accès à son film plus simple, le réalisateur aurait sans doute eu plus d’éloges populaires. En l’état, il satisfera ses fans les plus exigeants et l’élite du cinéma mais laissera de marbre la plupart des autres. « Mank » est un peu comme une belle pièce de musée d’art contemporain : agréable au regard mais trop sibylline pour la compréhension générale. On en appréciera les contours et l’esthétique surannée mais on pourra aussi être insensible au propos et à ce qu’ont voulu nous dire ses instigateurs. Un film de passionné qui tranche dans la filmographie de son auteur mais doit représenter beaucoup pour lui. Plus que pour la plupart de nous autres, spectateurs.



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    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2020
    Hormis quelques incursions sérielles, on n'avait plus eu de nouvelles de David Fincher au cinéma depuis l'excellent "Gone Girl". En 2020, le cinéaste revient avec un projet résolument intimiste : "Mank" centré sur une partie de la vie du scénariste Herman Mankiewicz, frère du fameux Joseph. Sa vie et couplée avec la genèse d'un film monstre qui n'est autre que "Citizen Kane". On retrouve bien le perfectionnisme du cinéaste, qui s'exprime dans un noir et blanc somptueux et . Cette mise en abyme fait par ailleurs preuve d'une haute exigeance intellectuelle avec une restitution millimétrée de l'Hollywood des années 1940. Pourtant, en dépit de cette intelligence du propos, il est difficile de rentrer pleinement dans cette oeuvre. On a l'impression que "Mank" est à David Fincher ce que "Aviator" fut à Scorsese : un film visuellement à couper le souffle, très bien interprété (Gary Oldman toujours aussi épatant) mais distillant aussi de l'hermétisme ainsi qu'un ennui poli.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    79 abonnés 1 523 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2020
    On dit souvent qu'Hollywood adore se regarder le nombril. C'est vrai. On pourrait d'ailleurs croire que "Mank" est dans cette veine : un film qui parle de l'écriture d'un classique du cinéma.

    Et pourtant, les Fincher (David et Jack) posent un regard sans concession sur cet Hollywood, à la solde des puissants, qui manipule ses spectateurs pour promouvoir certaines idéologies. Cet Hollywood où l'argent est maître et où les carrières se font et se défont à la guise des producteurs.

    "Mank" est passionnant. Il suit Herman Mankiewicz dans ses errements, entre alcoolisme et éclairs de génie, entre vanité et vive intelligence. Un personnage intriguant voire flamboyant à défaut d'être véritablement attachant.

    Pour l'incarner, la production a eu la merveilleuse idée de faire appel au très grand Gary Oldman. Un acteur dont le talent n'est plus à prouver et qui offre une nouvelle fois une magnifique prestation, marquée par des instants de bravoure comme cette scène où il "présente" le scénario de "Citizen Kane" dans un dîner costumé.

    Il est servi par des répliques vraiment bien senties et un choix esthétique maniant habilement le noir et blanc et les jeux de lumière.

    Fincher nous offre donc un très beau film pour finir l'année 2020. Merci !
    ffred
    ffred

    1 516 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2021
    Nouveau film de David Fincher, le premier depuis Gone Girl (pas aimé) en 2014. J'ai hésité suite à une mauvaise rumeur, mais j'ai voulu juger par moi-même. La durée me faisait un peu peur (2h12) mais je ne me suis pas ennuyé une seule minute. Comme souvent chez Fincher la mise en scène est magnifique, virtuose même. Mais pas que. Ne connaissant pas l'histoire de ce Mankiewicz là (scénariste de Citizen Kane, pas aimé non plus, mais vu jeune, à revoir donc), je n'en connaissais ni le déroulé ni le dénouement. Pour cela, j'ai trouvé le scénario (écrit par le père du réalisateur décédé en 2003) très intéressant, que ce soit sur le destin de l'homme, ou sur le fonctionnement du Hollywood de l'époque. Techniquement, la direction artistique est sublime et la photo noir et blanc superbe. Très beau casting au sommet duquel trône un Gary Oldman impérial. Amanda Seyfried est très convaincante en starlette entretenue par le magnat de la presse William Hearst interprété ici par Charles Dance. Bref, m'attendant à trouver le temps long, j'ai trouvé ce Mank aussi agréable qu'instructif, en deux mots : très réussi.
    Cinévore24
    Cinévore24

    303 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Une plongée envoûtante dans l'Âge d'Or Hollywoodien, orchestrée avec talent par le virtuose David Fincher (d'après un scénario écrit par son père Jack), et vue à travers les yeux de son protagoniste, Herman J. Mankievicz, scénariste du célèbre "Citizen Kane".

    Travail d'orfèvre esthétique (allant jusqu'à reproduire le grain sonore et visuel de l'époque), ce "Mank" est une lettre d'amour cynique à Hollywood, avec ses belles affiches et ses sombres coulisses, ses coups d'éclat et ses dérives, ses inspirations et ses manigances.
    Une sorte de "Boulevard du Crépuscule" du 21ème siècle, entre passion et désillusion, qui fait s'affronter l'auteur et l'homme d'affaires, la force créatrice et le pouvoir dirigeant, l'un se nourrissant de l'autre, et inversement.
    Comment disait cet auteur déjà : "racontez ce que vous savez".

    Un film personnel, somptueux, verbeux, complexe, parfois même inaccessible pour certain(e)s de par le traitement de son sujet, et profondément cinéphile.

    Une œuvre sur le cinéma à destination des cinéphiles...qui ne sortira pas au cinéma. N'est-ce pas finalement là la plus grande déception concernant ce film ?
    Redzing
    Redzing

    946 abonnés 4 307 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2020
    Herman Mankiewicz est célèbre pour avoir écrit le scénario de "Citizen Kane", régulièrement adoubé comme l'un des plus grands films américains de tous les temps. "Mank" revient sur sa vie pendant les années 30, avec en fil rouge l'écriture du film d'Orson Welles, inspirée de ses propres rencontres. Mais "Mank" est surtout un film fait par et pour les amoureux de cinéma (et qui, malheureusement, ne sort pas au cinéma en France...), et tenait visiblement à cœur à David Fincher, dont le père décédé avait écrit le scénario. Soyons francs, entre le portrait acerbe des studios hollywoodiens, et les multiples références cinématographiques çà et là, il est sans doute difficile de rentrer dedans pour ceux qui ne s'intéressent pas au 7ème art. Sans parler des nombreux parallèles narratifs, thématiques, et visuels avec "Citizen Kane" : ceux qui n'ont pas vu le film d'Orson Welles risquent de ne pas comprendre le film de Fincher... ou tout au moins de passer complètement à côté. Pour autant, on est loin d'un trip élitiste."Mank" est impeccable sur la forme. Les images en noir et blanc sont sublimes, et le style évoque à merveille le cinéma des années 30/40 : photographie, éclairage, ils sont même allés jusqu'à intégrer de fausses "brûlure de cigarettes" en haut à droite de l'écran, et ils ont reproduit la texture des voix de l'époque (enregistrées en studio), de manière assez incroyable ! Dans le rôle du protagoniste, Gary Oldman est excellent. Il incarne cet auteur alcoolique auto-destructeur, qui masque un être doté de vraies valeurs morales et de convictions politiques fortes. Il constitue ainsi un "bouffon" tragique face à des studios qu'il méprise, dépeints comme hypocrites, conservateurs, et sous la botte du magnat des médias WR Hearst. Celui-ci, incarné par un charismatique Charles Dance, est présentée de manière fine, bien loin d'un "méchant" de service contrôlant les médias. Enfin, la construction en flashbacks entre-mêlés, outre le fait qu'elle calque "Citizen Kane" pour mieux exposer l'origine de ses thèmes, apporte une subtilité et des degrés de lecture intéressants, dont il faudra sans doute plus d'un visionnage pour en saisir tous les aboutissants. Faite par et pour le cinéma, dense et complexe, "Mank" est donc une très belle œuvre, qui boucle presque une année 2020 marquée par de trop longues fermetures de salles obscures...
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    608 abonnés 2 712 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2020
    Mank est une pure réussite. Encore une fois, David Fincher prouve l'étendu de son talent, d'une précision hallucinante. Il rend un hommage appuyé au cinéma de l'époque à travers une réalisation millimétrée et assène une violente critique du monde hollywoodien moderne et passé.
    romano31
    romano31

    247 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2020
    Six ans après nous avoir livré Gone Girl, David Fincher revient avec son nouveau film, directement sur Netflix, Mank. C'est un film très personnel pour Fincher puisque c'est son défunt père qui a écrit le scénario. Le film nous plonge dans le Hollywood des années 30 où l'on suit le scénariste Herman J. Mankiewicz qui tente de terminer le script de Citizen Kane d'Orson Welles. Techniquement, le film est une réussite. La réalisation est millimétrée, la photographie est splendide et les acteurs, Gary Oldman en tête, sont parfaits. Là où j'ai eu plus de mal à accrocher c'est sur l'histoire du film. Cette dernière est très référencée et ne connaissant pas l'histoire d'Hollywood de cette époque, j'ai eu un peu de mal avec tout ces protagonistes et avec les enjeux liés à cette histoire. De plus, je n'ai pas vu Citizen Kane et je pense que cela m'aurait aidé à mieux appréhender l'histoire si je l'avais vu. Bref, étant un grand fan du travail de David Fincher, je dois dire que c'est son film qui m'a le moins emballé malgré que techniquement ce dernier soit irréprochable. Réussi mais pas facile d'accès.
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