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Votre avis sur Le Défi du champion ?
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velocio
Comme la plupart de ses collègues, Leonardo D’Agostini, par ailleurs monteur et scénariste, a commencé sa carrière de réalisateur par des court-métrages, des publicités et des vidéos clips. A 41 ans, le voilà qui réalise son premier long métrage, une plongée pleine d’intérêt sur la rencontre de deux hommes que tout sépare se déroulant dans un contexte footballistique. Alors que le film est sorti il y a un plus d’un an en Italie, Leonardo D’Agostini s’est vu décerner le Ruban d’Argent du meilleur nouveau réalisateur, en juin 2019, par le syndicat national des journalistes cinématographiques italiens.
Peut-être faites vous partie de celles et ceux qui apprécient de regarder un match de football, que ce soit dans un stade ou à la télévision. Peut-être même êtes vous fan d’un joueur particulier ou supporter ou supportrice de tel ou tel club. Peut-être, au contraire, êtes vous choqué.e par les salaires que touchent les stars du football et/ou par des facettes de leur comportement, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Au contraire ? Pourquoi « au contraire » ? Après tout, il est tout à fait possible pour une seule et même personne de faire partie de l’ensemble des familles évoquées ci-dessus ! De toute façon, le plus important réside dans le fait que, quelle que soit votre position par rapport au football et à ses stars, elle aura une influence minime sur votre ressenti de "Le défi du champion", car, si l’action se déroule dans un contexte footballistique, le plus important est ailleurs : il est dans la rencontre de deux hommes que tout sépare, l’âge, le milieu d’origine, la culture, la fortune, à l’exception d’un point commun, la solitude. Il est dans la complicité, dans l’amitié qui va naître et s’épanouir durant les 105 minutes que dure le film. Il réside dans la réflexion sur l’éducation que le film nous propose.
"Le défi du champion" a tout pour devenir la bonne surprise cinématographique de l’été ! Pensez donc : les amateurs de football, sevrés pendant des mois, pourront y voir de belles images de leur sport favori, mais, en même temps, leur longueur, plutôt réduite, sera loin de poser un problème à celles et ceux que ce sport n’intéresse pas, voire même insupporte. Par contre, l’ensemble des spectateurs et des spectatrices devraient se retrouver pour apprécier cette rencontre entre deux hommes que tout sépare et la relation de type père/fils, très positive pour eux, qu’elle va engendrer.
Peut-être faites vous partie de celles et ceux qui apprécient de regarder un match de football, que ce soit dans un stade ou à la télévision. Peut-être même êtes vous fan d’un joueur particulier ou supporter ou supportrice de tel ou tel club. Peut-être, au contraire, êtes vous choqué.e par les salaires que touchent les stars du football et/ou par des facettes de leur comportement, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Au contraire ? Pourquoi « au contraire » ? Après tout, il est tout à fait possible pour une seule et même personne de faire partie de l’ensemble des familles évoquées ci-dessus ! De toute façon, le plus important réside dans le fait que, quelle que soit votre position par rapport au football et à ses stars, elle aura une influence minime sur votre ressenti de "Le défi du champion", car, si l’action se déroule dans un contexte footballistique, le plus important est ailleurs : il est dans la rencontre de deux hommes que tout sépare, l’âge, le milieu d’origine, la culture, la fortune, à l’exception d’un point commun, la solitude. Il est dans la complicité, dans l’amitié qui va naître et s’épanouir durant les 105 minutes que dure le film. Il réside dans la réflexion sur l’éducation que le film nous propose.
"Le défi du champion" a tout pour devenir la bonne surprise cinématographique de l’été ! Pensez donc : les amateurs de football, sevrés pendant des mois, pourront y voir de belles images de leur sport favori, mais, en même temps, leur longueur, plutôt réduite, sera loin de poser un problème à celles et ceux que ce sport n’intéresse pas, voire même insupporte. Par contre, l’ensemble des spectateurs et des spectatrices devraient se retrouver pour apprécier cette rencontre entre deux hommes que tout sépare et la relation de type père/fils, très positive pour eux, qu’elle va engendrer.
Ufuk K
" Le Défi Du Champion" plusieurs fois nommé cette année dans les " Césars italiens " est une comédie dramatique sur le monde du football plutôt réussit. En effet le tandem Stefano Accorsi et Andrea Carpenzano fonctionne bien et les comédiens joue juste, le film qui démonte le monde du football avec justesse condamne avec férocité l'entourage des joueurs de foot qui sont la avant tout pour profiter d'eux , la fin quant à elle délivre une belle morale.
Il Campione, "le défi du champion", est un film attachant, méchant, mais pas que. C’est l’histoire d’un jeune génie du foot à qui on veut faire passer son bac. Ça se passe en Italie, entre italiens. Film attachant parce que les caractères sont tellement humains, surtout dans leurs extrêmes : le prof est tellement prof (et apparemment ordinaire) ; et le gamin tellement gamin (autant que génial et beau gosse). Film méchant parce que tout est pourri autour du gamin (à en donner la nausée), de ses copains et copines à son père, pourris ou abêtis par le fric. C’est aussi un film intéressant, qui interpelle. En effet, pourquoi faire passer son bac à quelqu’un dont le génie est ailleurs ? Le film tente donc une incursion dans le monde éducatif, dans les méthodes éducatives. On découvre ainsi que le petit génie en ballon rond a une logique bien à lui (comme tout le monde ?). On redécouvre aussi que l’éducation n’est pas que la culture –elle peut permettre de contrôler les colères, les excès, les abandons, afin de les canaliser et atteindre un mieux-être. A.G.
traversay1
La comédie italienne n'est pas morte, elle se renouvelle en s'appropriant de nouveaux personnages et des situations qui n'existaient pas il y a 20 ans. Avec Il campione, Leonardo d'Agostini s'attaque aux nouvelles stars du football qui dès leur plus jeune âge deviennent des icônes et empochent des millions d'euros chaque mois sans avoir le moindre gramme de raison (d'intelligence ?) dans la tête. Il campione déroule alors un schéma classique avec le choc des cultures et des personnalités avec l'une de ces idoles confronté à un professeur entre deux âges, loser et ringard, qui n'a jamais mis les pieds dans un stade. Le film est divertissant, souvent amusant mais il entasse les clichés sans répit, grossissant le trait et empruntant surtout une véritable autoroute narrative où l'on peut prévoir à l'avance les coups de théâtre. Accordons tout de même à Il campione une certaine qualité de mise en images, les matches de football étant pour une fois correctement filmés, et une interprétation de bon niveau avec Stefano Accorsi, toujours excellent, et Andrea Carpenzano (vu dans Frères de sang), crédible et charismatique.
Il a 20 ans, il est une star du football italien et gagne des millions.
Malheureusement, son attitude désinvolte, impulsive et rebelle nuit au développement de sa carrière, il fait régulièrement la une des journaux pour des faits divers indignes de son statut de jeune prodige du ballon rond.
Quand son club de l'AS Rome décide de lui assigner un enseignant-tuteur chargé de lui faire réussir son baccalauréat, beaucoup de choses vont potentiellement changer...
Que voilà une belle surprise estivale !
Cette comédie dramatique venue d'Italie en forme de feel-good movie nous parachute dans le petit monde des stars de football souvent totalement déconnectées des réalités du "monde normal".
Les deux acteurs sont archi-convaincants dans leurs rôles respectifs et malgré un scénario assez prévisible, j'ai trouvé l'ensemble très bien construit et vraiment touchant.
Pas besoin d'aimer le football pour apprécier ce film : la rencontre entre un gamin star et un modeste professeur investi suffit à elle seule à surprendre, séduire et finalement faire mouche.
Moderne et très attachant.
Site CINEMADOURG.free.fr
Malheureusement, son attitude désinvolte, impulsive et rebelle nuit au développement de sa carrière, il fait régulièrement la une des journaux pour des faits divers indignes de son statut de jeune prodige du ballon rond.
Quand son club de l'AS Rome décide de lui assigner un enseignant-tuteur chargé de lui faire réussir son baccalauréat, beaucoup de choses vont potentiellement changer...
Que voilà une belle surprise estivale !
Cette comédie dramatique venue d'Italie en forme de feel-good movie nous parachute dans le petit monde des stars de football souvent totalement déconnectées des réalités du "monde normal".
Les deux acteurs sont archi-convaincants dans leurs rôles respectifs et malgré un scénario assez prévisible, j'ai trouvé l'ensemble très bien construit et vraiment touchant.
Pas besoin d'aimer le football pour apprécier ce film : la rencontre entre un gamin star et un modeste professeur investi suffit à elle seule à surprendre, séduire et finalement faire mouche.
Moderne et très attachant.
Site CINEMADOURG.free.fr
Moi qui ne suis absolument pas fan de foot, je me suis malgré tout laissé tenter par ce premier film italien... et je ne le regrette absolument pas. Une excellente surprise ! On est pris dans cette belle histoire, avant tout humaine, juste, avec des moments tantôt drôle, tantôt touchants. Les deux acteurs sont impeccables. Comme quoi, il n'y a pas que les blockbusters américains et les comédie françaises formatées dans la vie. C'est le meilleur film que j'ai pu voir depuis la réouverture des salles. Donc allez y sans hésiter !
J'ai beaucoup aimé ce film...Il s'agit d'un film somme toute philosophique, qui nous montre à l'écran ce qu'est le bonheur et quels sont les meilleurs moyens pour l'atteindre. On a là un footballeur multimillionnaire, archiconnu dans sa ville, mais qui, on s'en rend compte progressivement, n'est pas heureux...alors qu'il a une immense maison, a pour petite amie une star d'instagram, ne manque de rien etc...Pourtant, il ne trouve rien de mieux à faire que de gâcher son talent en se battant avec ses adversaires sur le terrain, et est même allé voler des vêtements dans un magasin, comme s'il lui manquait quelque chose... En définitive, le film tout entier nous montre le héros qui prend conscience de certaines choses, de la vacuité de la vie qu'il menait jusque là; et que ce manque le rendait malheureux. Pour être heureux, il faut se réaliser, c'est à dire utiliser ses capacités et sa raison, réfléchir, se surpasser, et pour cela avoir confiance en soi et faire preuve de volonté...et abandonner une certaine superficialité qui consiste à ne satisfaire que ses plaisirs (ce qui est certes nécessaire mais insuffisant pour être heureux). Le professeur et sa nouvelle petite amie sont en définitive les bon samaritains qui l'amènent à ce cheminement moral. Le film a donc un fondement moral qui est très intéressant. Tout cela est servi par d'excellents acteurs, y compris les seconds rôles, qui arrivent à susciter l'empathie (le footballeur et son professeur, la petite amie, le président du club) ou au contraire une profonde aversion (la petite amie d'instagram, les trois "amis", l'agent, et tout l'entourage étendu noyés dans la stupidité, l'égoïsme et/ou la débauche). La trame du scénario est certes classique et prévisible mais efficace. Donc au total un excellent film, qui fait réfléchir…
Nathalie R
Dans la veine d'Intouchable chez nous avec son duo inattendu, Le Défi du champion est un feel good movie italien réjouissant rempli d'humanité.
Le Défi du champion n'est pas différent de beaucoup d'autres films du même genre. Le rebelle riche qui a presque tout mais qui est un outsider à l'école et qui a essentiellement besoin d'aide pour grandir. Le seul avantage du film réside dans le contexte lié au football et dans le personnage d'Accorsi ce qui donne peut-être un divertissement pour un dimanche après-midi ennuyeux d'un été sans football. Mais la comédie est larmoyante, mauvaise et remplies de clichés. Les acteurs sont bons mais rendez-nous Marcello Mastroianni s'il vous plait...
Le film commence comme une comédie balourde et se termine en bluette avec bons sentiments, avec un passage par le tire-larmes du cinéma de papa. Les personnages sont des pantins entre les mains de scénaristes appuyant sur les touches des scènes à faire. Et que dire des clichés sur l'univers des profs ou du foot ? Et de ces séquences de matchs avec ralentis et sirop musical ? Seuls les deux acteurs méritent le respect. Rendez-nous le bon cinéma italien et cessons de prendre des vessies filmiques pour des lanternes !
Hyper classique dans la réalisation et le déroulement de l"histoire. Deux personnages opposes mais qui vont finir par s'apprivoiser , déjà vu. Maintenant , on s'attache quand même a eux , les acteurs sont pas mal et le milieu du foot pro et ces excès sont bien décrits.
Cela fait du bien de voir qu'un jeune champion de foot a non seulement ses pieds pour le prouver mais également des neurones lorsqu'il sait s'en servir. Christian Ferro, star du foot, aimant s'amuser, s'entourer d'amis (qui profitent abusivement de son argent, soi-dit en passant), n'aurait jamais pensé à passer son bac, l'idée ne l'aurait jamais effleuré. Sa rencontre avec Valério va non seulement lui faire découvrir qu'il peut (sans que l'on lui dicte) éprouver des sentiments mais également se contrôler et faire en sorte que ses égarements disparaissent. Un film avec des moments émouvants et agréable à visionner.
J’ai trouvé cette réalisation Italienne très bonne. Je ne suis habituellement pas grand fan de leur cinéma, mais là je dois avouer que j’étais ravi. Il faut dire que ça touche mon âme de supporter, le film se passant dans le milieu du football. Pour ceux qui n’aiment pas ce sport, je vous rassure, ce n’est pas un aspect envahissant. Tout de même, il y a un vrai travail d’immersion qui est fait. Que ce soit en nous plongeant dans les installations de l’AS Roma, mais aussi avec les quelques bouts de matchs présents, qui sont bien faits. De l’ambiance, en passant par la représentation de ce milieu et son fonctionnement, c’est réaliste. J’aime cette authenticité qui pêche souvent dans ce genre de film. On va pouvoir comprendre ce qui entoure les jeunes stars capricieuses du football. Que ce soit leur entourage toxique personnel mais aussi professionnel avec des agents ne pensant qu’a l’argent. Surtout que le casting secondaire est très bon. Ce film pourrait être un prototype pour montrer ce que vivent les jeunes prodiges, qui derrière une belle vitrine où les billets coulent, sont souvent laissé au dépourvu et manipulé. On va bien voir tout ce jeu autour du bling-bling. Cela est souligné grâce à l’excellent Andrea Carpenzano. Il va apporter de l’émotion et donner un côté affectueux à son personnage qui avait tout pour être antipathique. Sa relation avec son mentor Stefano Accorsi est géniale. Ce dernier aussi m’a beaucoup plu. Grâce à eux deux, on va assister à de belles scènes, malgré quelque passage un peut plus mou.
Film italien qui traite du football et de l'envers du décor. Derrière le strass et les paillettes, l'humain, ses valeurs et ses dérives. Le scénario est un peu lent, assez prévisible et un peu "cliché", mais l'histoire reste intéressante et les acteurs jouent tous bien.
Fêtons le cinéma
Par le prisme de la relation entre un professeur et son élève vedette sportive, Il Campione nous donne accès aux coulisses de la célébrité jeune, nous fait entrer à l’intérieur d’une villa type « Anges de la téléréalité » dans laquelle erre le footballeur en quête d’authenticité parmi une défilade de parasites et d’artifices. Le fan apparaît aussitôt comme un harceleur en puissance pour qui vie privée et intimité ne s’appliquent pas aux stars ; ladite star doit changer de voiture pour sortir – trop visible, la Lamborghini bleue –, éviter les lieux et heures fréquentés. Il vit captif dans sa célébrité, aussi chimérique et fugace que les objets luxueux qui la composent. Aussi le mouvement de construction d’une culture en vue d’obtenir le baccalauréat s’accompagne-t-il d’un mouvement contraire de déconstruction d’un engrenage où le succès devient rapidement un boulet attaché à la cheville du prodige. Le film raconte de façon fort juste la mise sous tutelle de la star contrainte de s’entourer d’individus dont l’unique intérêt est financier, rappelant au passage les descentes aux enfers subies par quelques grands noms de la chanson et récemment portés au cinéma. La rencontre entre Alessia et Christian témoigne d’un acte de foi en l’éducation défendu par le réalisateur, perçue comme un levier nécessaire pour raccorder le champion à son existence ; une éducation qui se désolidarise à terme de l’objectif poursuivi – le concours du bac –, qui délaisse tout cadre normatif, pour devenir une fin en soi. Apprendre de l’autre sans préjugés (ou en les dépassant), apprendre sur soi-même, conquérir indépendance et autonomie. Professeur et élève apprennent l’un de l’autre, définition magnifique de ce qu’est l’acte d’éduquer. C’est dans cette articulation, certes convenue, de la reconnaissance transitoire par un public tout aussi éphémère et de la connaissance par ses propres efforts et par une ouverture à autrui que le long métrage de Leonardo D’Agostini s’avère le plus intéressant, bénéficiant de deux acteurs principaux excellents qui confèrent à leur protagoniste densité et sensibilité. Une œuvre alerte et très sympathique qui sait mêler la légèreté comique au drame le plus poignant. Une réussite.
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