Devant la difficulté de tourner la totalité des séquences en montagne, la production a construit un plateau temporaire réfrigéré de 2 000 mètres carrés près de Queenstown (Nouvelle-Zélande). Une montagne artificielle a été fabriquée à partir de mousse modelée sur des structures en acier et de blocs de polystyrène sculptés. De la cire a été pulvérisée sur la surface pour donner les reflets de la glace, puis le tout a été recouvert de "Snow Foam", un produit utilisé pour simuler la neige.
Parmi la cinquantaine d'alpinistes chevronnés engagés, se trouvaient le Canadien Barry Blanchard, les Néo-Zélandais Guy Cotter, Kim Logan et Mark Whetu. Les acteurs ont suivi un mois d'entraînement sous la direction de Barry Blanchard, qui a travaillé sur Cliffhanger de Renny Harlin, K2, de Franc Roddam et A couteaux tirés de Lee Tamahori.
"La plupart des situations décrites dans ce film sont l'exact reflet de ce qui se passe réellement dans la montagne (...).
Le K2 est réputé être la plus dangereuse des montagnes car aucune de ses voies d'accès n'est facile. Toutes les faces sont escarpées, les vents sont imprévisibles. Beaucoup de grimpeurs outrepassent les limites logiques pour atteindre l'objectif qu'ils se sont fixé et se retrouvent dans des situations périlleuses... incertains de redescendre en vie.
David Tattersall, directeur de la photographie, précise : "Pour que le spectateur ait l'impression de se trouver lui aussi dans la montagne, il faut briser le cadre habituel en deux dimensions. La caméra est toujours en mouvement. Nous voulions donner littéralement le vertige... Dès que la caméra bouge, on prend conscience de la troisième dimension : la profondeur (...). La plupart des images ont été tournées avec un objectif de 27 mm ou plus, en privilégiant la profondeur de champ. Nous n'avons utilisé aucun filtre, un peu comme pour un documentaire. La qualité de l'image est pure."
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Cliffhanger de Renny Harlin, Sept ans au Tibet de Jean-Jacques Annaud, Horizons perdus de Frank Capra, Les Bronzés font du ski de Patrice Leconte, La lumière bleue de Leni Riefensthal.
La production a fait appel à de véritables alpinistes, comme Ed Viesturs, qui joue son propre rôle et est consultant sur le tournage.