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Miami_Chorize
9 abonnés
223 critiques
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4,5
Publiée le 21 janvier 2024
Pour moi, ce film est à voir pour deux raisons : son sujet, vraiment à part, et la performance de l'actrice principale, Paula Beer.
J'ai vu beaucoup de films ayant pour cadre la Seconde Guerre mondiale (et j'ai lu pas mal de bouquins sur le sujet), mais je ne connaissais pas l'histoire de cette jeune chanteuse juive allemande, qui a échappé à la déportation spoiler: au prix de certaines compromissions (qui lui ont valu deux procès après guerre) .
Je suis allé le voir sans en avoir beaucoup lu sur l'intrigue, pour ne pas perdre le plaisir de la découverte. Je conseille d'en faire autant, si l'on est amateur d'histoires se déroulant dans les années 1930-1940.
Le film est fort par ce qu'il dit du fonctionnement d'un régime totalitaire et des pressions qui s'exercent sur la population. Chez les juifs comme les non-juifs, il y a du courage, de l'attentisme et de la lâcheté. Le scénario est assez subtil, même si la mise en scène est parfois un peu trop clinquante à mon goût.
Et puis il y a Paula Beer, rayonnante en talentueuse chanteuse, fragile en travailleuse forcée qui essaie de continuer à espérer en la vie, amoureuse (réelle ou simulatrice)... odieuse en femme égoïste prête à (presque) tout pour survivre.
Un film impressionnant . L' actrice, victime et coupable, y est exceptionnelle. Elle trahit donc un tas de gens pour se sauver , elle et sa famille. Avait- elle vraiment le choix après les tortures subies ? On peut quand même se poser la question du pourquoi de son acquittement par un tribunal allemand (après avoir passé 10 ans dans une prison soviétique). Restait -il quelques nazillons dans les prétoires germaniques ? Si l'Allemagne l'avait condamnée, cela aurait peut -être lavé sa conscience . Attention, certaines scènes sont difficiles à supporter mais elles sont sans doute édulcorées par rapport à la réalité de cette triste époque.
Un peu déçu par un film dont j'attendais davantage. Les reconstitutions historiques ne sont pas à la hauteur avec un aspect visuel "tourné en studio". L'histoire nous met rapidement de côté - une artiste juive trahit les siens pour pouvoir exercer son métier de chanteuse. On se demande surtout pourquoi elle met une telle énergie à aller au delà de ce que lui demande la gestapo.
Le film ne fournit aucune explication et nous laisse au final un peu pantois....
Ce film pose une question bien dérangeante. Qu'aurions nous pu faire pour sauver notre peau pendant cette terrible période qu'a été la guerre ? Tout un chacun répondra qu'il n'aurait pas fait ce qu'a fait l'actrice principale. En est on si surs ? la question mérite d'etre posée. Ses agissements sont exécrables et insupportables . Rappelons nous cette période funeste. Stella est jouée d'une formidable manière par Paula Beer. A voir .
Une première partie longue et confuse, une deuxième plus intéressante mais un ensemble qui manque de force et laisse une impression d’inabouti dans la psychologie des personnages. Le manque de parti pris du réalisateur m’a un peu gênée, doit on plaindre Stella ou doit on l’accabler ? A trop jouer sur l’ambiguïté du personnage on risque de le perdre. A noter également que les personnages masculins sont exécrables et caricaturaux. Pas mauvais mais oubliable.
Dans se film de la seconde guerre mondiale nous sommes du côté allemande. spoiler: Malheureusement elle a dû faire des choix difficile pour survivre durant cette période.
Avant d’aller voir ces 120 minutes, je ne connaissais pas l’allemand Kilian Riedhof. Un sujet très fort et original, une actrice superbe, mais une caméra prise de convulsions… Stella, grandit à Berlin sous le régime nazi. Elle rêve d'une carrière de chanteuse de jazz, malgré toutes les mesures répressives. Finalement contrainte de se cacher avec ses parents en 1944, sa vie se transforme en une tragédie coupable. Le point fort de cette page d’histoire méconnue en France réside dans une vision nouvelle de la place des juifs vivant en Allemagne nazie durant la guerre. La question lancinante qui est posée ici, reste : « qu’auriez-vous fait à sa place ? ». Le film est fort, violent, déchirant mais, hélas, gâchée par le choix discutable d’une caméra à l’épaule qui s’agite à vous donner la nausée. Quel dommage ! Le film retrace la vie de Stella Goldschlag, une Juive allemande qui collabora avec le régime nazi pour la traque des Juifs cachés à Berlin. Surnommée « le Grappin », on estime qu'elle a provoqué par ses dénonciations la mort d'entre 600 et 3000 Juifs. En 1945, elle est arrêtée et condamnée à dix ans de détention dans les camps soviétiques. Sa peine purgée, de retour à Berlin-Ouest, elle est de nouveau condamnée à dix ans d’emprisonnement, peine qui n’est pas appliquée au titre des années de détention déjà effectuées. Après plusieurs tentatives, elle se suicide à l’âge de 72 ans. Voilà pour le côté historique. Juive et collabo, victime et bourreau, fascinante et détestable, oui le personnage de Stella est dérangeant. Le scénario est radical. Cela se voit à la fois dans la narration et dans l'esthétique. Il n'y a pas de zone de confort pour le public, pas d'excuses, pas de distance historique qui vous permette de mettre ce film de côté comme s'il s'agissait d'un quelconque film d'époque sur le nazisme. Bien plus, le film crée une sorte de proximité entre l’héroïne et le spectateur, dans toute sa cruauté, et tente ainsi de, de nous atteindre émotionnellement. Et c’est là que le bât blesse. Cette émotion n’affleure jamais à cause de cette prise de vue virevoltante et exténuante. Je comprends bien l’intention de nous faire comprendre que Stella est entraînée dans un tourbillon. Mais, je vous garantis que c’est épuisant. Primpéran recommandé avant la séance. Paula Beer est tout simplement extraordinaire. Pour moi, après Frantz, Ondine, Le ciel rouge, elle m’apparaît comme la nouvelle Romy Schneider. A 28 ans, une immense carrière s’ouvre devant elle. Elle ne quitte pas l’écran et en profite pour le crever.Les autres tournent autour avec talent comme Jannis Niewöhner, Lukas Miko, Katja Riemann, Bekim Latifi, etc. Il y a donc deux bonnes raisons de voir cette plongée dans l’horreur nazie, la belle Paula et le sujet, même si la mise en scène tapageuse peut rebuter certains.
La caméra place le spectateur du point de vue de Stella, interprétée par Paula Beer, lumineuse, sensuelle, habitée (comme toujours) d’une présence et d’une force déterminantes. Son charisme nous invite à rejoindre Stella dans ses souffrances et sa farouche volonté de se sauver. Le film est trouble et dérangeant de ce fait. C’est d’ailleurs l’intention du réalisateur.
Le scénario fait apparaître Stella successivement comme dure, insensible aux autres et arriviste, sans scrupule dans les années noires avant de devenir diabolique. Et en contrepoint, insouciante puis fragile et terrifiée avant d’être effectivement torturée. Sans omettre de montrer que la conscience du crime ne pouvait pas échapper à cette (anti-) héroïne. Le fond du film est alors de nous questionner, spectateur : jusqu’où serions-nous capable d’aller dans la souffrance pour sauver les autres, ou dans le crime pour sauver notre propre peau.
Dommage que la mise en scène pèche par quelques excès : Alors que l’histoire peine à se mettre en route jusqu’à l’arrestation par la Gestapo, le montage multiplie des plans très brefs qui fatiguent sans donner sens. La caméra à l’épaule est hyper mobile, comme pour faire sentir le tourbillon d’une vie, un choix stylistique qui laisse le spectateur de côté ! Plus tard, la violence et le sang sont inutilement appuyés. A l’inverse, la scène du procès apparaît bien brève et pâle au regard des émotions qui ont traversé la salle d’audience.
Il n’est pas anodin que ce film soit sorti quasiment au même moment que La zone d’intérêt de Jonathan Glazer. Dans les deux cas, la culpabilité. Mais si la famille Höss s’impose en représentant volontariste du génocide, Stella est à la fois victime et coupable.
Ce film montre la fragilité de tout être humain. Malgré toute l'amitié, tous les liens communautaires qui nous rattachent aux autres, on peut finir par trahir lorsqu'il n'y a pas d'autre issue. Certaines scènes sont violentes, mais sans aucun voyeurisme. On n'est pas non plus dans un "film d'époque" auto-complaisant. Un très beau film qui nous interroge et nous fait comprendre que les "moi, jamais" n'ont finalement guère de sens.
Paula Beer, une actrice magnifique et remarquable, l'une des meilleures. Dommage que le rythme trop rapide de ce film, tournée à l'américaine probablement pour capter un certain public, fait qu'il est difficile de rentrer dans l'histoire et le rend superficiel, alors que Paula Beer est d'une grande intensité. Vu l'histoire retracée ce film aurait pu être excellent.
La divine surprise de Janvier. Elle nous vient d'Allemagne et nous transporte dans le Berlin du régime nazi où les juifs portent l'étoile, travaillent comme des esclaves et sont peu à peu dirigés vers les camps de la mort. Le réalisateur y campe une jeune fille pleine de vie et qui compte bien réaliser ses rêves malgré ses origines juives. Pour ce faire, elle profite de sa blondeur et de ses yeux bleus. Plus le film progresse, plus la menace se rapproche et elle en vient à dénoncer les siens. On constate une fois de plus que, placé dans des situations extrêmes, l'être humain peut s'avilir. On admire la sobriété de la réalisation et l'interprétation de l'actrice qui crève l'écran.
Pas à la hauteur du sujet Terrible histoire (vraie) que celle de cette jeune femme juive qui, pour se "sauver" et "sauver" (en vain bien entendu) ses parents, mais rien dans le film qui soit à le hauteur de ce sujet. Ni le scénario, bourré d'anachronisme , ni le montage (succession de scènes sans profondeur, ni la mise en scène (Qui voit Berlin en guerre ?)Bbre, à oublier. Retpurnos voir "Lacombe Lucien" , ou "Monsieur Klein"
J'ai beaucoup aimé ce film L'Histoire est passionnante même si parfois on a du mal à suivre et on perd un peu le fil. C'est bouleversant et ça permet de se poser beaucoup de questions : qu'aurions-nous fait à sa place ? Qui est cette femme ? À quel point est-elle dans le déni ?