Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
dan47
60 abonnés
154 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 20 janvier 2024
que ne ferait-on pas pour vivre ? ce film nous montre l'horreur pour les victimes et la culpabilité à vivre et à supporter jusqu'au moment fatal. je regrette qu'il y a trop de transitions donc les scènes sont très souvent coupées et la caméra qui "remue" sans arrêt. dommage.
Stella est une interprétation très scolaire de l'environnement nazi. Il excelle et serait parfaitement dans son rôle au lycée. C'est également une façon de dire que l'histoire de Stella se retrouve absorbée par le nazisme et n'arrive pas à exister. Ce qui m'amène au plus gros problème d'après mois, ces deux heures de film ont été comme six heures.
C'est également un bon exemple de film qui a de bons interprètes mais pas un scénario capable de transporter son spectateur. L'objectif de ce film était de montrer qu'une jeune, vouée à un grand avenir, peut se briser. Non pas par manque de talent, mais parce que contrairement à 98% des gens de l'époque, elle a du faire des choix pour survivre que d'autres n'ont jamais eu besoin de faire. On a l'impression de le toucher mais toujours de façon fugace ou partiel.
Pour moi, ce film est à voir pour deux raisons : son sujet, vraiment à part, et la performance de l'actrice principale, Paula Beer.
J'ai vu beaucoup de films ayant pour cadre la Seconde Guerre mondiale (et j'ai lu pas mal de bouquins sur le sujet), mais je ne connaissais pas l'histoire de cette jeune chanteuse juive allemande, qui a échappé à la déportation spoiler: au prix de certaines compromissions (qui lui ont valu deux procès après guerre) .
Je suis allé le voir sans en avoir beaucoup lu sur l'intrigue, pour ne pas perdre le plaisir de la découverte. Je conseille d'en faire autant, si l'on est amateur d'histoires se déroulant dans les années 1930-1940.
Le film est fort par ce qu'il dit du fonctionnement d'un régime totalitaire et des pressions qui s'exercent sur la population. Chez les juifs comme les non-juifs, il y a du courage, de l'attentisme et de la lâcheté. Le scénario est assez subtil, même si la mise en scène est parfois un peu trop clinquante à mon goût.
Et puis il y a Paula Beer, rayonnante en talentueuse chanteuse, fragile en travailleuse forcée qui essaie de continuer à espérer en la vie, amoureuse (réelle ou simulatrice)... odieuse en femme égoïste prête à (presque) tout pour survivre.
Une histoire intéressante mais une réalisation catastrophique ! Attention, avant de venir voir ce film, prenez un sac anti vomitif tellement la caméra bouge dans tous les sens ! Quand un réalisateur médiocre ne sait pas trop comment filmer « la vérité » d’une situation, alors il fait tanguer sa caméra dans tous les sens, avec en prime des zooms avant ultra rapide ! À vous dégoûter de rester dans la salle. C’est bien simple j’ai dû fermer les yeux un bon bout de temps afin d’éviter la nausée ! Rien que pour cette raison vous pouvez passer votre chemin ! Ensuite, le début du film se prend pour une mauvaise comédie musicale, longue, mais longue, à désespérer. Je me suis dit, ça commence mal. Enfin les personnages et celui de l’actrice principale. Rien de très intéressant. La psychologie des caractères est terne, cela n’imprime pas, aucune profondeur des personnages. Sans parler du moment où la « vilaine héroïne » change complètement de comportement, on ne sait pas trop pourquoi. Vous l’avez compris, un film très mal réalisé avec des personnages ternes, malgré une histoire qui aurait pu fortement nous intéresser A éviter !
Bien que je sois pas fan de cette façon de filmer caméra a l'épaule , ce qui le cas ici , je dois reconnaître que cela a contribué à rendre ce film criant de réalisme . Pourtant brouillon à mon sens , parfois difficile à comprendre le cheminement de Stella , on plonge dans son monde , dans son envie de vivre , de survivre en tant que juive à Berlin de 1940 à 1944... Des décors également très réalistes...et que dire de ce passage surréaliste sur les Walkyries de Wagner....ça nous rappelle Apocalypse now... Victime et coupable à la fois , Stella aura du mal à reconnaître les faits...c'est cruel... On ne sort pas indemne d'un tel film...
Comment faire face au régime nazi lorsque l'on est une jeune femme juive sous l'Occupation? C'est tout l'intérêt de ce biopic de Kilian Riedhof sur une jeune femme passionnée de chant et de jazz, Stella Goldschlag. Autant le dire tout de suite, le film repose en grande partie sur la magnifique interprétation de Paula Beer. Elle est sublime dans ce rôle délicat où le cinéaste se garde bien de porter un jugement sur ses actes en laissant libre court au spectateur pour se faire son propre avis sur la moralité de cette dame. C'est en tout cas mon impression, là où la frontière entre bien et mal est ténue. Un éclaircissement bienvenu sur cette sombre période et la découverte d'un personnage clivant.
Jusqu’en 1944 Stella, juive, échappe aux Nazi parce que sa chevelure blonde et ses yeux bleus lui donne l’apparence d’une fille originaire de la Germanie ancestrale. Puis quand l’étau se resserre, elle se met à dénoncer des gens qui par dizaines finissent dans les camps. Tirée de faits réels cette « petite histoire » dans la grande histoire barbare qu’est cette période fait froid dans le dos. Et d’un point de vue formel elle est splendide même si trop elliptique par moment.
Très intéressant film de Kilian Riedhof inspiré , malheureusement d'une Histoire réelle ! Ce Fait-Divers est évidemment beaucoup plus connu outre-Rhin qu’en France et Paula Beer interprète de façon habitée son rôle de ce personnage très ambiguë . Tantôt fiévreuse, tantôt glaçante, elle vampirise l’écran de la première à la dernière image !
A travers ce film, Kilian Riedhof dresse le portrait d’une femme complexe qui va passer du statut de victime à celui de bourreau en quelques mois. Une femme qui, pour sauver la peau de ses parents et la sienne, n’a pas hésité à trahir des proches, des connaissances, et qui finira par envoyer à la mort entre 600 et 3000 Juifs, mais qui gardera jusqu’à son suicide, à l’âge de 72 ans, un profond sentiment de culpabilité.
C’est l’actrice allemande Paula Beer – révélée, on s’en souvient, dans le très beau film de François Ozon, Frantz – qui interprète le personnage de Stella. Elle traverse tout le film avec une présence incroyable, avec un mélange de charisme et de solidité, mais aussi de faiblesse, laissant au spectateur le soin d’imaginer ce qu’il aurait fait, lui, dans de telles circonstances.
Evitant toute forme de romantisme facile, de jugement moral sous quelque forme que ce soit, et avec un montage nerveux et juste ce qu’il faut d’effets de mise en scène pour rendre le film captivant de bout en bout, Kilian Riedhof réussit là une solide biopic racontant le destin de cette femme aussi fascinante que détestable.
Stella est une artiste. Elle vit à Berlin, quand la chasse aux juifs la précipite dans une autre vie. Se cacher, déménager, fuir la gestapo… La guerre est longue, et sa vie va devenir un enfer. Le réalisateur choisit de raconter l’histoire d’une juive qui collabore pour sauver sa peau, en fait des tonnes, mais ne parvient pas à susciter d’émotions… Un brin décevant.
Le mérite de ce film est de se centrer sur un personnage mis en demeure de collaborer avec les nazis en dénonçant des juifs et sa faiblesse de n'elargir en rien sa démonstration. Donc de donner prise à cette idée condamnable de la responsabilité collective du peuple allemand.