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    Bliss
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    Jorik V
    Jorik V

    1 265 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2021
    Avec « Bliss, état d’esprit » on a l’impression que Mike Cahill s’est réveillé d’un coma datant d’il y a vingt ans. En effet, le sujet de la réalité virtuelle, s’il n’est certes pas obsolète, nous apparaît quelque peu dépassé et périmé après des monuments de cinéma sur le sujet datant d’il y a deux décennies tels que « eXistenZ » de Cronenberg, « Dark City » de Proyas et surtout après la trilogie « Matrix » des frères (enfin sœurs maintenant) Wachowski. Ici, il est vrai que c’est davantage traité de manière confidentielle avec un fond psychologique et émotionnel fort dominé par la patte d’un auteur. Il n’empêche, on a l’impression que ce petit film de science-fiction fauché s’est perdu dans les limbes d’un développement sans fin et qu’il atterrit devant nos yeux avec trop de retard pour convaincre. Mais si ce n’était que cela. Cahill développe une filmographie fortement basée sur le mystique et la métaphysique avec ces deux premiers opus en collaboration avec miss « The OA », Brit Marling : d’abord « Another Earth » sur les univers parallèles puis « I, origins » sur la vie après la mort et la réincarnation. Il est donc peu étonnant de le voir s’attaquer au sujet de la réalité virtuelle. Et si ces deux premiers films étaient imparfaits, ils étaient intéressants et dotés d’une petite poésie et d’un onirisme qui ne laissaient pas indifférents. Ici, la réussite n’est absolument pas au rendez-vous et le sujet est plutôt mal traité pour un résultat défaillant et inabouti.



    Toute la première partie dans la réalité supposée virtuelle est particulièrement laborieuse et peu amène. On se demande vraiment où tout cela va nous mener et notre ressenti est bizarre. On se demande si ce film étrange (à l’air intemporel et déconnecté) existe vraiment, si on ne le rêve pas (c’est pour dire…). C’est longuet, ça se traine inutilement et les séquences ennuyantes et sans véritable intérêt s’enchaînent. Lorsque l’on découvre le monde réel et que l’on comprend que la première partie déplaisante était nécessaire pour apprécier la seconde et saisir le sens du film, l’appréciation de « Bliss, état d’esprit » s’améliore un tant soit peu. Le fossé visuel observé entre cette banlieue sale de mégalopole anonyme aux couleurs grisâtres tranche avec ces sublimes paysages de ce qui semble être la riviera italienne avec des couleurs chaudes et dorées. La morale développée est bonne : il faut se plonger dans un monde en déliquescence pour apprécier les bienfaits de celui dans lequel on vit. Mais l’idée est mal développée, les péripéties sont mal amenées et peu palpitantes et le duo formé par Salma Hayek et Owen Wilson est peu crédible. Une faute de casting que d’associer ces deux-là. Au final, voici une œuvre quelque peu surannée, désagréablement étrange et qui ne laissera guère de souvenir hormis pour quelques bonnes idées dans la seconde partie (les deux réalités qui se mélangent) surnageant d’un concept déjà-vu et dépassé.



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    Julien P
    Julien P

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2021
    Le début est étrange. Le centre de l'intrigue est un peu plus convaincant. Le film aurait pu se distinguer à ce moment là. Hélas non ! La fin est pauvre, elle reflète tout à fait l'ensemble du film.
    Bo R.
    Bo R.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2021
    Le titre, s'il évoque le bonheur, évoque surtout le BZP aussi surnommé et sans spoiler "sel de bain".

    De là, il n'est pas compliqué de comprendre ce film qui manque de finesse de bout en bout, quoiqu'un peu triste avec des personnages paumés, presque pathétiques tant ils se noient tout en se rattachant aux illusions d'un monde meilleur selon leur point de vue. Cela reste néanmoins une fiction honnête avec une lumière tamisée au bout du chemin (les couleurs se réchauffent lentement, mais pas complètement). Toutefois, le déclic est long, très long et il est difficile de penser qu'il a fallu tout ce temps pour que Greg se décide à entrer dans une clinique...

    On est donc plus sur une forme de parcours initiatique avec la nécessité de se perdre pour mieux se retrouver quitte à traverser une relation toxique et délirante. Greg est relativement passif, et se laisser mener par cette inconnue qui se l'accapare, jusqu'à jalouser et craindre l'abandon. Le besoin d'attention d'Isabel est d'autant plus vrai et central dans "l'autre monde" où lui ne fait office que de pièce rapportée quasi sans importance. Heureusement, il y a sa fille qui ne l'abandonne pas, jusqu'à être un phare dans la nuit en servant de point d'ancrage final. Mais, il y a des mais...

    spoiler: De bout en bout, cette histoire évoque donc la descente aux enfers par la drogue pour échapper au quotidien douloureux, gris et morne. Greg est déjà accro aux antidouleurs (plus de possibilité d'ordonnance, le fils qui évoque les différentes "douleurs" de son père - le problème semble donc dater - tout en le rejetant) ; il s'est fait largué par sa femme et ne s'en remet pas, finalement perd son taf somme toute abêtissant où des téléopérateurs passent leur temps à être désolés et s'excuser auprès des clients. Qui n'aurait pas envie de tuer son patron qui vous a considéré comme corvéable à souhait dans ces conditions pour mieux vous virer quand vous perdez pied ? En tout cas, le fantasmer. Sa vie lui échappe, et le mal n'est pas récent. Il rencontre Isabel qui l'envoie chercher ses cristaux "oranges" sur un type, visiblement mort ou camé, pour mieux droguer son whisky à son insu. Or, cela n'arrive pas qu'une fois. Il ne se pose pas vraiment de question, très peu, il se contente de suivre, passif jusqu'à ce qu'elle le pousse à essayer ses fameux cristaux... Ce qui donnerait surtout envie de lui foutre des tartes de mon point de vue ^^ De là, naissent des délires communs issus des dessins, et de pas mal d'autres fantasmes, (pouvoirs, riches, savants reconnus, riviera, grande maison... Un bonheur relativement fabriqué, très "rêve american way of life" sans vraiment de sens en finalité, même si tous les soucis du monde ont été réglés de manière fantaisiste, et qu'un multimilliardaire paye artistes et chercheurs, ce qui sonnerait comme un salaire universel face à la pauvreté. Bref, un monde où c'est surtout l'ego d'Isabel qui a besoin d'être flatté, qui change du tout au tout même dans sa manière de parler.) Une échappée du quotidien qui devait donc prendre fin tôt ou tard. Isabel se décide à le libérer, est arrêtée et donc oui "disparaît". Libéré donc, il peut remonter à la surface car à la fin, ils savent pertinemment que le délire n'avait rien de tangible, mais il a su apprécier "le monde qu'elle a crée". Ce qui l'a probablement aidé à adoucir un peu sa peine pour mieux tourner la page, revenir à cette réalité qu'il peut désormais accepter en se soignant, et reprendre la main sur son existence tout en aspirant à se reconstruire. Peut-être aussi devenir une meilleure version de lui-même en renouant avec sa fille. Néanmoins, s'il la choisit, c'est surtout par la force des choses et les événements extérieurs (la police qui les encercle, et Isabel qui lui dit de fuir) alors qu'il doutait tout du long avant que le déclic ne se fasse et qu'il cherche protection dans la clinique.


    Néanmoins, durant le discours dans l'autre monde, reste aussi le propos classique mais pas faux de savoir savourer ce qu'on a, que le bonheur est un état d'esprit. Un discours typique qui vient avec l'âge à l'orée de la quarantaine il paraît, mais n'aurait pas dû s'arrêter là. Sans philosopher ni faire de la psycho de comptoir, les gens se disant malheureux sont souvent ceux qui ont trop d'attentes à combler au point de se créer des vides intérieurs, de l'insatisfaction chronique, et tout autant de peurs sans accepter les aléas de la vie avec recul, ni voir tout le reste car trop centrés sur eux-mêmes à tourner en rond dans un cercle vicieux. Attentes émotionnelles, matérielles etc. Or, nul ne peut combler toutes ces attentes quand les clefs sont en soi-même.

    Bref, un film honnête et sans prétention (même si on a connu mieux de Mike Cahill), certes à grosses ficelles avec un discours bien rôdé et pas mal de maladresses. Je n'aurai toutefois pas choisi Owen Wilson dans ce rôle-là, tant il manque d'expressions et de profondeur de jeu. C'est néanmoins dans le ton de ce que propose assez fréquemment Amazon prime avec des incursions pseudo-SF ou fantastiques niveau série, et ce n'est pas si mauvais que certains le disent, là où la mièvrerie est généralement de coutume pour la St Valentin.
    Laurent
    Laurent

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2021
    C'est un theme tres classique de la SF, mais est ce un film de SF? Ils nous emmenent tres bien dans leur monde.La reflexion sur la realité et le sens de la vie prend un partit pris pas si classique que ca. J'ai beaucoup aimé.
    Objectivons
    Objectivons

    306 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2021
    Un film assez difficile à noter. Owen n'était peut-être pas l'acteur idéal pour le rôle, je trouve qu'il manque un peu de charisme. Par contre, je l'apprécie dans les films plus légers.
    L'histoire est à la fois originale, bien qu'empruntant un peu à Matrix, et à la fois bizarre, car on ne connait pas son fin mot.
    A ce sujet, pour moi, il y a deux possibilités : soit spoiler: les deux personnages prenaient de la drogue
    , soit spoiler: seul Owen existait - et prenait quand même de la drogue vu qu'à la fin, il va dans un centre de désintox
    .
    J'ai plutôt passé un agréable moment malgré le côté brouillon assez fréquent du film, mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 février 2021
    Il faut inventer un mot pour décrire la nullité de ce film, mais tellement nul que je n'arrive pas à décrire le sentiment...
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    347 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2021
    J’ai trouvé ce film moyen. Honnêtement je pense qu’il n’a pas su répondre aux ambitions qu’il s’était donné. J’avais un peu l’impression de voir un mélange intriguant entre MATRIX et ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND. Sur le papier, on peut dire que Mike Cahill a eu une brillante idée. Cependant, à part quelques moments, le réalisateur n’a pas réussi à lui donner du volume. L’ambiance a bien été pensée. Il y a un travail sur la colométrie qui permet d’assimiler des émotions à chaque phase. La « simulation » sera vue que comme froide et désespérante par son côté morose. Quant à la « réalité », il se rattache une sensation de chaleur et de réconfort. Seulement voilà, on a du mal à rentrer dedans car l’histoire prend difficilement forme. Même au point culminant, j’avais l’impression que Mike Cahill n’osait pas y aller franchement. Dommage car ça crée un détachement et un manque d’implication. Il faut dire que le jeu proposé par Owen Wilson et Salma Hayek n’aide pas vraiment. De base, je les aime bien mais je trouve que ces rôles ne leur convenaient pas. Je n’ai pas non plus ressenti de lien fort se créer entre les deux alors que ça doit être une des clés. Un côté émotionnel aussi bloqué par une bande originale décevante. Tout cela est regrettable car certains passages sont assez puissants notamment car on se penche sur la psychologie de Greg. Ça se sent qu’il y a une réflexion. C’est un personnage torturé mais le film ne mise pas assez dessus, en se perdant parfois dans un dédale de twist scénaristique. Une volonté de dynamisme qui nuit au fond.
    Elbaz Michele
    Elbaz Michele

    2 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 février 2021
    Bliss ... Bonheur ... J'ai bien vue toute les images et écouter les dialogues ... Mais je n'est pas compris ce film ... Plutôt je n'est rien compris l'intention du film ... Elle qui parle trop mais n'explique rien lui qui ne comprend rien mais fait ce qu'on lui dit ... spoiler Et ce monde d'où ils viennent qui a des allures de Riviera et qui tout a coup part en vrille sans qu'on sache pourquoi ... et puis tout retombe comme un soufflet les dernières images achevé de me persuader que j'aurais dû regarder autre choses tout ça pour ça ...
    Isuldof U.
    Isuldof U.

    7 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2021
    Je suis déçu, mais tellement déçu...
    Le casting était bon, les idées aussi, mais la maîtrise est ridiculement nulle.
    Là où certains grands films comme Matrix, Fight Club, The Machinist et autres, traitent de la réalité/fiction et/ou des problèmes psychiatriques, là où on est dans la tête des protagonistes, mais pas forcément dans leur véritable réalité,...et bien ici c'est pareil, mais c'est inachevé et ça tente à laisser planer un doute sur ce qui se passe réellement. Seulement voilà, le film ne peut se baser sur un doute, car il est bourré d'incohérences du début à la fin.
    On part beaucoup trop loin pour un simple problème de réalité/psy/drogue.
    Du coup, on ne pige pas le sujet et le contexte!
    Rien n'est clair. Pourquoi? Pour un semblant de suspens, servant juste à pallier le manque de cohérence scénaristique.
    C'est dommage car c'est un beau film dans l'idée, mais un très mauvais film sur tout le reste.
    Nourigat Tony
    Nourigat Tony

    6 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2021
    Un genre de mélange de Matrix, Existenz,Eternal sunshine on the spotless mind qui aurait gagné à être davantage développé.
    Un film pas désagréable à regarder pour autant ni inoubliable.
    Masashi37
    Masashi37

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2021
    Je suis estomaqué par le nombre de personnes qui n'ont pas compris la subtilité de ce film. C'est un film qui fait beaucoup réfléchir sur la réalité du héros, ce qu'il perçoit comme vrai ou ce qu'il veut croire de vrai. On part dans un délire pseudo-science-fiction mais il y plusieurs niveaux de lecture dans ce film : spoiler: le héros a clairement un problème de santé mentale et d'addiction aux anti-douleurs, si bien qu'il en est devenu schizophrène et rencontre une sans-abris elle aussi folle qui va le faire partir dans son délire en le droguant (crystal = méth ?) et il devra choisir de revenir à la réalité pour vivre avec sa fille plutôt que de s'évader dans son monde idyllique de "juste une simulation" (délire psychotique de schizophrène)
    .
    Morcar
    Morcar

    21 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 février 2021
    Je n'ai vraiment rien trouvé à sauver de ce film. C'est mauvais du début à la fin. 1h45 d'ennui total, autour d'une histoire sans intérêt et mal racontée.
    Marie P.
    Marie P.

    3 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2021
    Meilleure digression sur les mondes virtuels depuis eXstenZ. Vous connaissez ce conte chinois ? C'est l'histoire d'un homme qui dort et rêve qu'il est un papillon. Quand il se réveille, il ne sait plus s'il est un homme qui a rêvé qu'il était un papillon, ou un papillon qui rêve qu'il est un homme... Traité avec beaucoup de finesse, de poésie et de force jusque dans les détails des ambiances, des lumières et des couleurs, un chef d'oeuvre. Si vous voulez appréciez pleinement l'expérience, à mon avis, jetez-vous à l'eau sans avoir vu la bande annonce !
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    180 abonnés 1 835 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2021
    Premier attrait : Salma, second attrait l'histoire (entre vanilla sky et matrix). Mais le film reste bancale pour 2 raisons : Orson ne convint pas (jeu très limite) et quelques trous dans l'histoire ( spoiler: par ex : Dans la réalité, il est docteur, mais ne semble pas surpris, pourquoi Salma est surprise qu'il soit réel si l'expérience était convenue, pourquoi dans le réelle, les illusions et les pouvoirs des pierres agissent quand même ? ..
    .). c'est bien dommage. On a l'impression d’être passé à coté du sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 février 2021
    J'ai attendu jusqu'à la fin pour avoir l'explication tant convoitée tout au long du film, mais voilà : absolument rien !
    On comprend que tout n'était que l'illusion d'un malade mental, mais il y a tant de questions sans réponses et c'est frustrant.
    Personnellement, la déception de la fin m'a fait oublier l'intrigue du film.
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