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    L'Evénement
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    189 critiques spectateurs

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    Brigitte P
    Brigitte P

    5 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2021
    Quelle violence psychologique ! Le seul mérite est de montrer ce que les femmes de cette époque ont vécu ? Ce film ne peut que provoquer de l'indignation ! La lâcheté masculine a t elle évolué ? C'est un hommage à Simone Weill
    Christian L.
    Christian L.

    8 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2021
    Plongée dans l'horreur! On suit une jeune fille -normale- dans un cauchemar! Captivant! L'actrice est magnifique.
    vidalger
    vidalger

    327 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2021
    Pour qui est familier de l'écriture d'Annie Ernaux, il y a toujours une crainte que l'adaptation cinématographique d'un de ses romans nous désole par une trop fidèle illustration des propos ou, au contraire, trahisse les images que l'on s'était forgées dans la tête. Audrey Diwan confirme les espoirs qu'on avait mis en elle, après son Mais Vous Etes Fous, pleins de belles promesses.
    Anamaria Vartolomei incarne avec bonheur le rôle principal de cette jeune fille des années 60, à l'époque des surboums, des fille-mères qui fautaient, de la méthode Ogino, des bâtards qu'on méprisait ou des faiseuses d'anges qui risquaient la prison. Loin de notre époque, en tout cas en France, mais époque qui a marqué les générations de femmes et les couples qui n'ont pas eu la chance de bénéficier des progrès médicaux avec la pilule anticonceptionnelle ou sociaux (loi Veil de 1975).
    En dehors de l'aspect historique du film, le scénario plonge dans les profondeurs sociologiques sans avoir l'air d'y toucher. On aborde les différences de classes avec légèreté à l'occasion d'un week-end à Bordeaux chez des "bourgeois", la transgression sexuelle au détour d'une scène de bal ou le sujet des "transfuges de classe" par une claque cinglante de la mère de l'héroïne.
    L'interprétation magnifique d'Anamaria Vartolomei aurait sans doute mérité un prix mais on ne dédaignera pas - même si on s'étonne ! - le Lion d'Or attribué à Venise à la réalisatrice au détriment de grandes figures émérites du cinéma mondial, d'Almodovar à Campion. On ne peut pas dire en effet que la réalisation se caractérise par une invention des formes ou une originalité du montage. Rien que du très classique qui ne déparerait pas à la télévision.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2021
    Récompensé par le Lion d'Or au dernier Festival de Venise, le second long-métrage d'Audrey Diwan (adaptant ici le roman autobiographique d'Annie Ernaux) suit le parcours d'Anne, brillante étudiante en lettres cherchant à avorter dans la France de 1962 suite à une grossesse non désirée, à une époque où l'avortement est reconnu comme un crime passible de prison.

    Quelque part entre le drame et le thriller, dans une France conservatrice et aux prémices de la libération sexuelle, la caméra de Diwan ne quitte jamais notre héroïne (Anamaria Vartolomei, magnétique), cernée par les regards et les conventions qui pèsent sur elle, elle qui veut à tout prix poursuivre ses études et reprendre le contrôle sur son corps.

    À travers une réalisation très immersive, le film évite le piège de l'aspect moralisateur qui pourrait se dégager de ce type de sujet, et retranscrit avec justesse et crudité ce que c'était d'être une jeune femme française à cette époque (et par extension une femme aujourd'hui dans de nombreux pays qui n'autorisent toujours pas le recours à l'avortement).
    Une œuvre émancipatrice et frontale ne nous épargnant rien de la trajectoire solitaire et clandestine entreprise par Anne, qui doit passer par le pire pour se sentir enfin à nouveau libre.

    Un récit parfois un petit peu flottant dans sa narration, mais une œuvre qui clairement ne peut pas laisser indifférent.
    Et qui prouve que non, comme pourraient encore le penser certains, tout n'était pas mieux avant, bien au contraire. 7,5/10.
    Regine C.C
    Regine C.C

    40 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2021
    Un formidable plaidoyer pour l'avortement médicalisé mais qui n'essaie pas de gommer la réalité du geste: il s'agit bien d'une vie que l'on supprime. A l'heure du dérèglement climatique et de la surpopulation, il paraît difficile de revenir en arrière. L'avortement est bien un outil pour limiter l'accroissement de la population mais il est tolérable que s'il est fait précocement et débouche sur la mise en place d'une contraception qui reste sous-utilisée et aussi mal expliquée et mal utilisée.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    86 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2021
    Vu hier, le film aura été un véritable choc que je ne suis pas sûr d’avoir eu le temps de digérer.

    En 1963, Anne est une étudiante promise à un bel avenir universitaire. Malheureusement, elle va tomber enceinte d’un enfant non-désiré et va devoir se battre contre les lois pour disposer de son corps et de son avenir, à une époque où l’avortement est tabou et surtout condamnable.

    Si je vous en parle, c’est que le film a été un coup de cœur (ÉNORME coup de cœur). Mais clairement, ce qui fait pour moi la grande force du film risque de diviser. A savoir sa radicalité, que ce soit dans son scénario et sa mise en scène.

    Audrey Diwan prend le parti de se focaliser sur sa protagoniste et sa course contre la montre. Combat qu’elle devra vivre seule, dans la honte, tant le sujet est tabou, au pire engendrant la haine de certains, au mieux la peur ou le déni des autres. Rarement la solitude n’aura été aussi bien retranscrite sur un écran. Le film prenant même parfois des allures de film de résistance avec ses rencontres discrètes pour trouver une aide ou juste parler de l’innommable, avec cette peur incessante d’être surpris par la mauvaise personne. D’ailleurs, le mot avortement ne sera jamais directement prononcé…

    Ce sentiment de solitude est intensifié par une mise en scène exemplaire, sans fioriture ni artifice, mais d’une grande efficacité. Le format 4/3 enferme le personnage d’Anne, souvent filmée de dos, caméra à l’épaule, avec un énorme jeu sur les focales et la profondeur de champs qui font qu’elle est souvent la seule chose net à l’écran. Ça et l’utilisation de nombreux plans séquences, font que le spectateur se retrouve en immersion avec elle, seul et oppressé avec cette peur du regard des autres.

    Alors, oui le film est dur, TRÈS DUR, et certaines scènes sont extrêmement éprouvantes, même si la réalisatrice a la dignité de ne jamais être dans le frontal et utilise énormément le hors champs (même si souvent ce qu'on ne voit pas est pire que ce que l'on voit). Et même si elle n’est pas graphique l’horreur pour le spectateur est bien là. Même si la véritable horreur est de se dire que pour de nombreuses femmes c’était le quotidien. On pense à nos mères nos grands-mères qui forcément ont été un jour touchées de près ou de loin par ce fléau.

    Mais bien sûr, pour que le film fonctionne, il fallait une grande actrice, d’autant plus que le personnage d’Anne est de quasiment tous les plans. Et Anamaria Vartolomei est flamboyante, avec un jeu d’une justesse impressionnante, qui prend aux tripes, sans jamais être dans le patho. On a peur, on espère, on souffre avec elle. L’effet est au moins aussi saisissant que son interprétation.
    Elle est entourée de nombreux seconds rôles qui donneront une réelle épaisseur à l’histoire et sur le regard de la société de l’époque sur l’avortement.

    Le film à un côté intemporel dans ses décors ou bien ses costumes et on met un certain temps pour identifier réellement l’époque. Comme pour nous rappeler que cette histoire se passait, en France, il n’y a pas si longtemps que ça… Voir pire c’est toujours le vécu de nombreuses femmes dans le monde…

    Le film fait énormément écho avec une fabuleuse pièce de théâtre de Fanny Cabon, LES GARDIENNES, retraçant la vie de ses femmes de l’ombre et de leur combat. Un constat terrible de la situation des femmes de cette époque…

    Bref un TRÈS GRAND film qui perdrait énormément à être découvert sur une TV. Un film intense et bouleversant, dont je suis sorti groggy, les larmes aux yeux, des nœuds dans le ventre et qui va trotté longtemps dans ma tête. Un film essentiel, qui mériterai d’aller taquiner les Texans aux prochains Oscars…

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2021
    on sent l'écriture d'Annie Ernaux, on est dans un livre d'Annie Ernaux, bravo belle réussite.
    Tout en sensibilité intérieure.
    On sort avec la colère et la douleur au ventre, soulagée du changement depuis 75,
    mais,
    sans oublier que même si la loi existe, il y a encore du mépris, de l'incompréhension et quelquefois de la maltraitance verbale ou d'attitude de la part du partenaire, de la famille, des amis, des réseaux sociaux et du corps médical, dommage.
    Le corps ne sera jamais une machine, il suffit de l'admettre pour comprendre.
    lacroix p
    lacroix p

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2021
    Vivre un avortement de l'intérieur...c'est ce que nous propose ce film. Avec un immense talent, beaucoup de pudeur, l'actrice principale nous fait ressentir cette époque de l'omerta. Certaines scènes sont éprouvantes. Un grand moment de cinéma.
    Cinephille
    Cinephille

    160 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2021
    Adapter Annie Ernaux n’est pas facile, traiter d’avortement n’est pas facile. Ici les deux gageures sont réussies. Le film a le côté factuel des livres d’Ernaux, pas de pathos mais pas non plus d’ellipses. La solitude des jeunes filles, leur recherche désespérée d’une solution ainsi que leur souffrance physique et morale sont montrées sans ambiguïté. La détermination de cette jeune fille là aussi. Le ”je veux rien savoir débrouille toi” des garçons tout autant. A l’époque où on commence à parler de contraception masculine ça ne fait pas de mal de rappeler que ça reste les femmes qui subissent les conséquences d’une grossesse non désirée. Un vrai travail sur la mise en scène et le montage contribuent à l’efficacité du film que beaucoup plus d’hommes devraient voir.
    norman06
    norman06

    352 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2021
    Un récit épuré et fort. Une mise en scène magistrale, sous influence des Dardenne mais qui trouve son style propre. Le film n'a pas volé son Lion d'or à la Mostra de Venise.
    clamarch
    clamarch

    14 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2021
    Que dire ? Merci, tout d'abord à l'auteure du livre et aux deux formidables femmes qui le portent à l'écran : la réalisatrice qui nous emmène dans chaque plan avec Anne, nous liant au, semaines qui s'égrènent comme autant de menaces qui se rapprochent. Que ces temps ne reviennent jamais. Jamais.
    AZZZO
    AZZZO

    308 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2021
    Adapter le roman d'Annie Ernaux au cinéma est une riche idée qui permet de donner une expression plus large à ce roman très personnel et très intime. Le film a une évidente vertu pédagogique : il fait ressentir (au lieu d'"expliquer" ce que font déjà de nombreux documentaires) l'enfermement et la solitude des femmes enceintes malgré elles, avant la reconnaissance tardive du droit à l'IVG. Suivre du premier au dernier plan la jeune étudiante, caler la caméra sur son visage, son corps, est un choix de mise-en-scène intelligent car il permet d'incarner ce qui n'est plus pour nous qu'un vieux débat de société. Anamaria Vartolomei donne corps à cette violence patriarcale millénaire avec brio.
    Mais il n'est pas seulement question du droit à l'avortement dans ce film. Audrey Diwan a tenu à rappeler combien la sexualité des femmes était corsetée il y a soixante ans. L'héritage judéo-chrétien pesait fortement sur les françaises auxquelles la société refusait le droit au plaisir. En plaçant cette question au coeur du film, Audrey Diwa lui donne une couleur très contemporaine, rappelant, sans l'expliciter, que la culpabilisation a été sécularisée et qu'elle pèse encore sur les femmes. Un film juste, intelligent, indispensable.
    Sylvain P
    Sylvain P

    342 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2021
    Les religions patriarcales imposent des tortures aux corps des femmes. Pour ceux qui en doutent encore, L’Événement le prouve une fois de plus, à l’instar du fabuleux 4 mois, 3 semaines, 2 jours, Palme d’Or à Cannes 2007. C’est le seul reproche qu’on peut faire au film d’Audrey Diwan, sa ressemblance avec un film sorti il y a peu de temps. A part ça, c’est un film indispensable, à montrer aux nouvelles générations qui pensent que tout est gagné, qu’il n’est plus utile d’aller voter, que la liberté ne se défend plus. Et que dire d’Anamaria Vartolomei, présente quasiment à chaque plan de ce film qu’elle porte majestueusement ! Une révélation.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2021
    La caméra ne lâche pas un instant son héroïne, et ses démarches pour parvenir à avorter. Excellemment interprétée par Anamaria Vartolomei, jolie, intelligente, volontaire, un brin revêche, son combat nous touche et le film est souvent suffoquant. Il remet en lumière les situations des jeunes femmes au début des années 60, et la gravité qui accompagnait leur vie. On est dans le témoignage, le cinéma vérité, ce n'est pas un genre que j'apprécie beaucoup, on est surtout le nez dans le guidon, cela manque par conséquent un peu d'ampleur
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    143 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2021
    Un peu le même effet que "Capitaine Phillips" il y a quelques années ! : je suis restée scotchée à mon siège, médusée, sidérée par ces scènes crues et nues ...! L'actrice en très gros plan, la lumière sur elle, la photographie... ciel quel film!
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