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ASSRANCETOURIX
22 abonnés
303 critiques
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5,0
Publiée le 5 septembre 2015
un film fait de bric et de brocs, tourné dans des décors de studio, avec 4 scènes en extérieur, des maquettes très approximatives et des raccords de studio dignes du cinéma muet ! une pure merveille qui démontre que la grosseur du budget n'est pas indispensable à la qualité ! les acteurs sont fabuleux, en particulier Jean Arthur dont la faiblesse amoureuse est terriblement émouvante !
Howard Hawks fait ici feu de tout bois et réalise un film brillant, profond, enlevé et intelligent. Pour cela, il s'appuie sur un scénario très bien écrit et sur une distribution magnifique. Cary Grant est éblouissant en chef d'escadrille et Rita Hayworth crève l'écran à chacune de ses apparitions ! Un grand film.
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4,0
Publiée le 16 mars 2009
Au-delà d’une construction exemplaire et d’une interprétation de haute qualitè, "Seuls les anges ont des ailes" est avant tout un film d’auteur où l’on retrouve la thèmatique d'Howard Hawks qui servira à construire une filmographie quasi parfaite et à sèduire toute une gènèration de cinèastes! L'histoire est menèe tambour battante, les sèquences aèriennes sont magistralement rèalisèes par Hawks soulevant l'angoisse chez le spectateur et la tragèdie donne le pas à la comédie (ou inversement)! Les acteurs sont tous excellents (mention spèciale à Cary Grant et Richard Barthelmess) avec une Jean Arthur prenant possession du piano bar pour notre plus grande joie! Le film nous rèserve quelques sèquences èmouvantes comme les larmes cachèes de Geoff ou les mains brûlèes de Kilgallon! Un classique du cinèma hollywoodien avec une magnifique dèbutante: Rita Hayworth...
J'ai visionné ce film un peu au hasard, surtout à cause de Cary Grant dont la présence dans une histoire d'aviation m'a un peu intrigué. Et ce fut une bien agréable surprise !
Tout d'abord Cary Grant en patron d'une petite ligne aérienne andine, bourru, viril et un peu goujat sur les bords (mais ne vous laissez pas tromper par les apparences) est assez déroutant, mais parfait, dans ce rôle à contre emploi. Richard Barthelmess, le pilote "maudit" détesté de ses collègues et à qui on confit toutes les missions impossibles ... qu'il accepte sans discuter, étonne par son courage et son abnégation. Les rôles féminins, bien que secondaires, ne sont pas en reste. On remarquera au passage une certaine Rita Hayworth. On imagine que le budget du film était serré, et les scènes d'atterrissage réalisées avec des maquettes d'avion peuvent faire sourire aujourd'hui, pourtant, je l'avoue certaines scènes sont réellement prenantes et j'ai frémi dans mon fauteuil en voyant ces pilotes défier les éléments déchainés ou franchissant des cols montagneux inaccessibles. Peu de films actuels m'ont fait le même effet malgré les effets spéciaux hors de prix ... voilà qui donnera peut être à réfléchir à nos réalisateurs contemporains. Un film d'aventures aériennes, un vrai, avec d'excellents acteurs, de l'humour, de l'amour et quelques scènes bien stressantes ... bref une réussite ! Une pépite découvrir d'urgence dès que la météo est favorable, vous ne serez pas déçus.
Howard Hawks est l’un des plus grands réalisateurs américains. Il a réussi à signer des chefs-d’oeuvre dans les genres les plus différents : le film de gangster (« Scarface »), le film noir (« Le Port de l’angoisse »), la comédie (« Les Hommes préfèrent les blondes »), le western (« La Captive aux yeux clairs », « Rio Bravo »).
Il tourne en 1939 « Only Angels have Wings » avec deux stars, Cary Grant (qu’il vient de diriger dans « L’impossible Monsieur Bébé ») et Jean Arthur, ainsi qu’une débutante prometteuse, Rita Hayworth. Son action se déroule dans un aérodrome sud-américain au pied des Andes où Cary Grant dirige une compagnie aéropostale.
« Seuls les anges ont des ailes » rassemble tous les ingrédients du film hawksien : une communauté soudée par une virile solidarité, un machisme qui réduit les femmes à un élément perturbateur, le rejet de celui qui a failli au code de l’honneur et sa rédemption, le refus pudique de tout sentimentalisme. D’où vient sa réussite qui lui permet de traverser le temps sans vieillir ? De sa capacité à trouver un parfait équilibre entre la tragédie et la comédie, d’alterner le rire et les larmes. Comme nous le rappelle « Seuls les anges ont des ailes », Hawks constitue aujourd’hui encore une référence et un modèle indépassable.
Quelques années plus tôt, la MGM avait acheté les droits à Saint Exupéry et produit un "vol de nuit" réalisé par Clarence Brown qui fut un succès à sa sortie en 1933. Nul doute que Jules Furthman le scénariste et Howard Hawks aient lu Saint Exupéry qui s'était inspiré de son expérience de chef d'un avant-poste de l'aéropostale au pied des Andes. Howard Hawks a su créer l'ambiance lourde et tendue qui règne dans cette petite compagnie où les pilotes essaient d'oublier jusquaux noms de leurs camarades morts pour continuer leur travail. Il est tout de même dommage qu'Howard Hawks n'ait pas eu les moyens de nous faire quelques scènes en décors naturels. On revoit trop souvent les mêmes décors.
Avant tout, un film de personnages, "Seuls les ages ont des ailes" est un mixe entre la comédie à l'humour macho, et le drame ( pas la peine que je fasse un dessin ici ) et ça marche à fond, le méalge et fluide et sans transition. Un bon film à l'ancienne avec en prime des scènes aériennes assez réussi.
Un véritable petit bijou, c'est un film que j'ai regardé au départ sans grande conviction, un Hawks ça peut être sympa que je me disais, mais ce n'est pas un film sympathique, c'est bien plus que ça. Le film est visuellement impressionnant pour 1939, les scènes aériennes sont magnifiques, et convaincantes, l'amateur de spectacle aura son compte, mais en plus de ça une tension folle en résulte, c'est à s'en mordre les doigts, mourra mourra pas, arrivera arrivera pas. On est dans un univers cruel, sans pitié, malgré les touches d'humour, le film est loin d'être une comédie romantique. Le film arrive à mélanger à la perfection humour et drame, et ceci sans s'amuser à surligner la tristesse avec une musique omniprésente, c'est vraiment des beaux moments de cinéma. Et l'histoire d'amour est absolument délicieuse, le personnage de Cary Grant est génial, tirant tout le temps une gueule jusque par terre, jouant au dur, et de temps en temps lâchant un sourire lorsque quelque chose le surprend positivement durant une brève fraction de seconde, pas besoin d'en dire plus, on a cerné le personnage, un acteur qui sait jouer ça en dit parfois bien plus que bien des discours. Sublime. C'est un véritable régal de chaque instant, où les personnages sont plus subtiles qu'ils n'en ont l'air de prime abord. Très grand film.
Il n'y a pas que les anges qui ont des ailes, les aigles aussi, Hawks signe là un film de haut vol :) Super distribution aussi avec entre autre Rita Hayworth (20 ans) dans son 1er film.
H. Hawks rêvait de mettre en scène une histoire d'aviateur et il y parvint en 1939 signant au passage un film sublime, marqué par plusieurs séquences de haute volée. Bénéficiant d'une affiche de standing avec un duo C. Grant et J. Arthur dans les rôles principaux, le film déroule une histoire d'amour qui s'articule autour de différents personnages vu que R. Hayworth viendra faire un petit tour aussi. L'actrice compose un personnage féminin qui va peu à peu apprivoiser cet univers marqué par le danger permanent, un taux de testostérone atteignant des sommets et une ambiance à la fois mortifère et joyeuse. Les scènes d'action sont rares mais bénéficie du travail toujours aussi formidable du cinéaste tandis que C. Grant sort une prestation magistrale qui joue sur différents registres. AU final, un film à voir pour apprivoiser cette atmosphère et une étude de caractères d'une rare acuité. Beau film. D'autres critiques sur
Un film d’aventure… qui franchit des sommets. Un film d’hommes montrant de la graine de héros à hauteur d’homme. Hormis sont côté macho, un film brillant, admirablement monté, passionnant malgré son unité de lieu, en général rédhibitoire pour ce genre. Les quelques scènes d’extérieures, aériennes pour la plupart, sont géniales pour l’époque. Qualité de la mise en scène, scénario (inspiré de faits réels), interprétation de rêve (Cary Grant fantastique à contre-emploi, Rita Hayworth sublime, Thomas Mitchell pathétique), dialogues ciselés, en font un chef-d’œuvre, hélas méconnu.
Bien avant les films d’aviations, Howard Hawks avait déjà, parmi sa longue filmographie, rendu hommage aux aviateurs. Le cinéaste nous emmène au pied de la Cordillère des Andes où un groupe d’hommes prennent de gros risques pour assurer le transport de courrier. Les lieux sont restreints mais ça n’empêche nullement l’histoire de nous tenir en haleine. Howard Hawks détaille ses personnages et développe ainsi une multitude de sentiments entre chacun. L’arrivée d’une belle femme va d’ailleurs faire chavirer bon nombre de situations et le milieu masculin va alors devoir se poser des questions sur leurs rapports avec les femmes. Seuls les anges ont des ailes est à la fois un drame fort et un film d’action spectaculaire ou les maquettes d’avions sont considérablement réalistes. Très noir, ce chef d’œuvre est également un film plein d’espoir comme nous le prouvera le happy-end. Réalisé en 1939 et restauré en 2016, Seuls les anges ont des ailes éprouvant et magnifique. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Le cinéaste Howard Hawks aux commandes, le charisme inégalable de Cary Grant et le charme irrésistible de Jean Arthur sont les 3 atouts de ce film d'aventures au charme surranné, efficace malgré un scénario somme toute assez limite. Qu'importe, 3 grands noms du cinéma sont là pour notre plus grand plaisir et çà marche.
Les exploits, les drames et les peines d’une compagnie de l’aéropostale dans les Andes. La première demi-heure est presque un manifeste de cinéma Hawksien. On y passe de la mort à la célébration de la vie, du rire aux larmes avec une jubilation communicative, il n’est pas donné à tout le monde de maîtriser un tel panel d’émotions en si peu de temps. On retrouve dans le reste du film les thématiques habituelles de l’auteur, la camaraderie masculine, le groupe face à l’individu. Le dynamisme de la mise en scène fait croire à un film d’action alors que ce n’en est pas vraiment un, c’est là le tour de force de Hawks. Jean Arthur et Cary Grant jouant d’égal à égal, forment un couple de cinéma admirable.
De l'héroïsmen de l'amitié virile et de la mysogynie, voilà ce dont il est questions dans ce formidable film d'aventures (aux décors splendides) de Howard Hawks, le découvreur de Lauren Bacall. On suit avec plaisir les aventures et mésaventures de cette compagnie aéropostale exotique sous couvert de la prestation excellente de Cary Grant, et celles non moins bonnes de Jean Arthur, Richard Mathelmess (pour l'un de ses seuls films parlant) et Rita Hayworth ni plus ni moins que découverte grâce à ce film. Quant à la morale, elle se trouve tout bonnement dans le texte.