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    Made In Bangladesh
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    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2019
    L'histoire de Made in Bangladesh a déjà été racontée au cinéma mais c'était dans un autre pays (l'Angleterre, par exemple) et à une époque différente. Il y est question de travailleuses exploitées qui découvrent la solidarité et se heurtent à toutes les difficultés possibles pour défendre leurs droits en se syndiquant. Et ce, dans une société patriarcale où s'exprimer en tant que femme est déjà un crime de lèse-autorité. L'air est connu, oui, mais la chanson prend de nouvelles couleurs dès lors que Made in Bangladesh nous parle d'aujourd'hui, dans un contexte de mondialisation qui donne encore plus de poids au contexte du monde du travail, en particulier dans l'industrie textile, dans un pays symbole du sud-est asiatique. Le fil narratif du film est simple mais très efficace avec une héroïne qui décide de ne plus se laisser faire et qui entraîne les autres autour d'elle. Conditions de travail dans l'atelier, difficultés avec un mari dont le pouvoir est sapé, tracasseries administratives de toutes sortes : le chemin est long et dangereux. Made in Bangladesh, outre le réalisme de son récit, réussit parfaitement à lui donner un caractère romanesque, suscitant l'adhésion sans faille du spectateur. "Nous sommes des femmes. Fichues si l'on est mariée. Fichue si on ne l'est pas.", déclarent-elles ! Oui, mais aussi des combattantes qui veulent changer leur monde. Si seulement le message de Made in Bangladesh pouvait le faire avancer un peu le notre !
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    178 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    Bon film qui focus sur le combat de femmes ouvrières exploitées à l'usine comme c'est le cas dans une trop grande majorité de pays indiens et asiatiques. Un combat qui les mènera à créer un syndicat et c'est tout l'enjeu de cette histoire. Le sujet est vraiment intéressant et très bien abordé dans ce pays où le patriarcat domine et où la place de la femme est très réduite (y compris dans le cadre familial). Et c'est ce que j'ai apprécié dans ce film, que le cadre professionnel et personnel soit traité en même temps et que l'un ait des conséquences sur l'autre, pour au final mettre l'accent sur le même problème, la non représentativité de la femme avec aussi derrière, forcément, les thématiques de mondialisation, d'exploitation dans l'industrie du textile, la sous rémunération, les inégalités sociales et même la corruption. Il y a quelques scènes un peu lentes mais globalement ça ne pose pas de problèmes. Il y a juste la fin qui est un peu brutale, spoiler: j'aurai bien aimé découvrir le rapport de force avec la direction une fois le syndicat créé et voir à l'image la délivrance et prise de pouvoir de ces femmes au nom de leurs droits fondamentaux.
    Il y a du coup certains points développés qui ne trouveront pas de fin mais c'est aussi une manière de dire que rien n'est pour autant acquis, et que ces femmes devront encore et toujours lutter pour leur droit et contre un système. Le chemin est encore long dans ces pays en développement et, en soit, ce film est un bon rappel pour ne pas l'oublier.
    islander29
    islander29

    861 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    certes c'est un petit film, mais il a le mérite de réveiller nos consciences européennes sur la provenance de nos vêtements...Le discours est clair, les femmes sont plus qu'exploitées dans des usines vétustes, pour fabriquer des chemises, pantalons, t shirt..etc....Le film et les personnages sont bien cernés, et l'on suit la trajectoire professionnelle de l'une d'elle pour fonder un syndicat…..les barrières sont nombreuses (couple, patrons, administrations, tous masculins comme par hasard) sorte de machocratie dont on peut redire et redire….C'est habilement filmé, même avec une certaine application, intérieurs d'usines, plan large, détails sur les rues de Dacca, le film permet une certaine immersion, même réussi au Bengladesh…..La musique est peut être trop discrète par contre, et ne parvint pas à ajouter de l'émotion….Le film est juste, mais ne parvient pas à être attachant….c'est un reproche qui ne l''empêche pas d'être vu, car il a du style et de l'importance dans ses dénonciations des inégalités sociales….Je conseille, sans insister….
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    Malgré une fin abrupte, une très bonne représentation de ce sur quoi nous fermons les yeux dans notre société de consommation actuelle.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    Quel pays paradoxal que le Bangladesh ! Cet état musulman a beau être dirigé par une femme, les ouvrières y sont exploitées plus que partout au monde. La pauvreté y est si grande que les patrons, quels qu’ils soient, ne se font aucun scrupule de faire travailler les femmes comme des esclaves pour un salaire de misère. Et cela, bien sûr, dans des conditions de sécurité des plus déplorables. Ce qui se confirme dès la première séquence de ce film : l’état de délabrement de l’atelier dans lequel travaillent des ouvrières du textile est tel qu’un incendie s’y déclare.

    Rubaiyat Hossain s’est inspirée de l’histoire vraie d’une employée pour réaliser un film engagé qui, je l’espère, ne laissera indifférent aucun de ceux qui le verront. Celle qui, dans ce long-métrage, ose se révolter se nomme Shibu. Du caractère et de la volonté, elle en a. Elle a trouvé refuge à Dacca après s’être enfuie loin de sa belle-mère qui, alors qu'elle n'avait que treize ans, voulait la marier à un homme beaucoup plus âgé qu’elle. Dans la capitale, elle a trouvé quelqu’un d’autre à épouser, mais c’est elle qui s’échine à travailler pour ramener un maigre salaire qui ne suffit pas à couvrir les besoins du ménage. De toute façon, comme elle l’affirme, quand on est femme, « qu’on soit mariée ou non, on est fichue » !

    Pourtant, après l’incendie, alors que ses employeurs rechignent à lui payer ce qu’ils lui doivent, c’est elle qui se décide à la rébellion et qui, conseillée par une féministe qui lui fait découvrir les droits des ouvrières édictées dans le code du travail, se résout à fonder un syndicat. Pour parvenir à ses fins, elle doit lutter non seulement contre ses exploiteurs qui, bien sûr, ne veulent pas entendre parler de syndicat, mais également contre son mari qui cherche à la faire renoncer à ce projet et même contre le ministère du travail où l’on s’efforce de la décourager. Elle doit aussi convaincre suffisamment de ses collègues ouvrières du textile, ce qui ne va pas de soi, tant elles craignent toutes de perdre leur emploi en étant syndiquées.

    La réalisatrice a filmé le combat de cette femme avec une empathie communicative. Quant à nous, s’il nous arrive d’acheter un T-shirt « made in Bangladesh », aurons-nous plus qu’une simple pensée pour les femmes qui, dans des conditions effroyables, ont fabriqué ce produit ?
    Spaceboy2095-2.0
    Spaceboy2095-2.0

    6 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2019
    Film engagé et engageant qui livre une image à la fois réaliste et pleine d'espoir de la vie des ouvrières exploitées du Bangladesh, de la façon dont le patriarcat et la religion empêche les femmes de ce pays de pouvoir s'épanouir librement. Rappellant le cinéma de Ken Loach, le message du film est radicalement universel : La lutte sociale permet l'épanouissement personnel et de changer le monde à son échelle, dans un premier temps.
    Fabienne L
    Fabienne L

    15 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    Un film très bien écrit limpide et simple entre documentaire et fiction avec des subtilités de prises de vue et de scénarisation du son. Un document remarquable sur les dépossédés de la mondialisation. Fabienne Le Houérou, réalisatrice (dernièrement "Princes et Vagabonds")
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    "Made in Bangladesh" est le 3ème long métrage de la réalisatrice bangladaise Rubaiyat Hossain. Quand bien même le Bangladesh produit environ 80 films par an, rares sont ceux qui arrivent sur nos écrans. En plus de la qualité du film, le fait que "Made in Bangladesh" soit une coproduction dans laquelle on retrouve la France, le Danemark et le Portugal a très probablement contribué à sa sortie dans notre pays. Le Bangladesh est un pays dont on parle peu malgré ses 160 millions d’habitants. En fait, on ne le connait qu’au travers des vêtements que nous portons, dont beaucoup en proviennent. D’un côté, l’industrie du textile fait travailler 4 millions de personnes dans ce pays et les exportations du textile représentent 80 % des exportations totales. D’un autre côté, ce qui se passe dans les usines du Bangladesh s’apparente à de l’esclavage. C'est cela que nous montre avec force cette fiction très documentée et passionnante. Que faire ? Arrêter d’acheter des produits en provenance de ce pays ? Continuer à le faire ? Aller voir ce film n’apporte pas une réponse à ce dilemme, mais Made in Bangladesh a le mérite de montrer un combat qui se fait sur place et qu’il faudrait arriver à soutenir. Reste à savoir comment !
    Céline R
    Céline R

    4 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    Un film tellement touchant surtout pour une femme. Il montre le pouvoir des hommes et la difficulté de faire face à ce diktat patriarcal. Certains pays ont une belle marche de progression dans ce domaine. Le Bangladesh en fait partie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    Une ouvrière du textile au Bangladesh se bat pour monter un syndicat. Enjeu crucial pour défendre les salariées de ce pays qui possède une main d'oeuvre bon marché. Rien ne manque dans ce film coup de poing. A voir et à méditer...
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 décembre 2019
    Un petit téléfilm sans grand interêt, sans originalité. Les américains font tellement mieux dans le genre. La réalisatrice enfonce des portes ouvertes et perd son temps à filmer des séquences plates et explicatives. Navrant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mai 2020
    Shimu a vingt-trois ans. Elle vient de se marier. Elle travaille à Dacca, la capitale du Bangladesh, dans un atelier qui fabrique des T-shirts pour l'exportation. Ses conditions de travail et celle de ses camarades sont exécrables. Son salaire est misérable ; ses horaires sont élastiques et ses heures supplémentaires ne sont pas rémunérées ; la sécurité n'est pas assurée et lorsqu'un incendie se déclare, une employée trouve la mort.

    Cet événement provoque chez Shimu une prise de conscience : avec l'aide d'une ONG, elle va créer un syndicat pour la défense des droits des travailleuses. Mais, pour atteindre son objectif, il faudra que Shimu franchisse bien des obstacles à commencer par le veto de son mari, les hésitations de ses collègues, l'inertie de l'administration et les coups fourrés de la direction de l'entreprise prête à tout pour bâillonner la moindre contestation sociale.

    La condition féminine au Bangladesh. L'exploitation des travailleuses dans une usine textile au service d'une industrie mondialisée. Les sujets les plus graves ne font pas toujours les meilleurs films.

    Bien sûr, on n'aurait ni cœur ni cerveau si on ne laissait pas toucher par "Made in Bangladesh". Le précédent film de Rubaiyat Hossain, "Les Lauriers-roses rouges" (qui diable a eu la fumeuse idée d'une pareille traduction ?), avait déjà fait mouche. Mais celui-ci a décidément trop de défauts pour emporter la conviction : une direction d'acteurs trop lâche, une image surexposée et artificielle, un scénario cousu de fil blanc qui se termine en queue de poisson... Le spectateur européen s'enthousiasmera devant la chatoyance des saris multicolores ; mais cet atout-là ne saurait, à lui seul, faire oublier les défauts trop nombreux dont ce "Made in Bangladesh" est lesté.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    « Made in Bengladesh » est le second long-métrage de la réalisatrice bengalie Rubaiyat Hossain. A mon sens il peut être vu de 2 façons : soit via la lutte opiniâtre d’une jeune ouvrière du textile – Shimu - qui sachant lire découvre le code du travail et va contre vents et marées essayer de monter un syndicat dans une entreprise de Dacca qui exploite au vrai sens du terme une cinquantaine de jeunes femmes pour confectionner des tee-shirts pour l’exportation. C’est dans ce cas un récit mené de façon linéaire sans grande prouesse mais qui montre parfaitement tous les obstacles à franchir y compris au niveau du mari, du voisinage, de la religion … et de l’état (cf. scènes avec Madame et Monsieur au Ministère) en précisant que la capitale du Bangladesh avec pas moins de 17 millions d’habitants, vit à 80 % de cette industrie textile … On peut plutôt y voir les méfaits du capitalisme international car lorsqu’elle est payée, Shimu gagne 5 600 Takas soit environ 60 €uros … cad le prix de vente de 2 ou 3 tee-shirts alors qu’à elle seule elle en confectionne près 1 600 par jour ! On ne peut que déplorer les conditions imposées à toutes ces jeunes femmes, « nous sommes des femmes, fichue si l'on est mariée, fichue si on ne l'est pas » dit l’une de ces « condamnées » à vie à leur machine à coudre … C’est une triste réalité de notre société dite moderne !
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    Fiction sociale dans un atelier de textile au Bangladesh.

    Bien fait, pas larmoyant, bon rythme, assez bien joué.

    Description sans doute assez réaliste de la corruption dans l'administration et surtout du réflexe machiste qui pousse le mari à prendre ombrage des initiatives sociales de son épouse, même loin de la vie familiale ; j'ai bien aimé la solution du port du hijab pour aider à "faire passer la pilule"…

    Un peu interrogatif sur le niveau scolaire de notre héroïne : est-il représentatif de ses consœurs de l’industrie textile bangladaise ?

    Intéressé par la négociation du client européen qui essaye de faire baisser le prix en prétextant que l'atelier n'est pas bien tenu ; ce "joli" détournement de l'utilisation de la RSE (responsabilité sociale et environnementale) est-il fréquent et réaliste ?
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2020
    Je sors de cette projection avec un goût d'inachevé devant cette scène finale que j'ai trouvée ridicule. Et pourtant, le film, à travers le personnage de Shimu, 23 ans, dénonce l'exploitation de la jeunesse bangladaise dans les usines de textile. L'intention était donc louable mais le film ne dégage guère, ou si peu, de puissance émotionnelle pour relater le quotidien de ces esclaves des temps modernes. En somme, un documentaire bien étoffé aurait sans doute plus touché le spectateur, malgré l'effort de la réalisatrice de reconstituer les décors dans une usine désaffectée. Une déception malgré l'excellente interprétation de Rikita Shimu.
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