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Paul F.
12 abonnés
246 critiques
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3,0
Publiée le 22 décembre 2019
Ce n’est pas un grand film certes, mais certainement utile et surtout intéressant du point de vue de la condition de la femme dans ce pays. On reste perplexe sur comment est considéré la femme au Bangladesh, comme dans certains pays à majorité musulmane. Shimu se fait exploité dans une usine, si on peut appeler ça une usine, qui fabrique des tee-shirts. Contacté par une journaliste, elle découvre qu’il y a des lois sur le travail dans son pays, elle va alors tenter de crée un syndicat pour son usine. Au Bangladesh les femmes sont considérées un peu comme des objets, elles doivent obéir à leur mari et à tous les hommes en général, elles n’ont que peu de droits, et, quand cette femme va entraîner toutes les ouvrières de l’usine dans son aventure c’est tout simplement une révolution qui se prépare. Même si le film est coloré, le Bengali n’est pas une belle langue, ce qui enlève un peu de la beauté du film lui-même. Et c’est au moment on est pris dans ce jeu de dupe que le film se termine, on reste un peu sur sa faim. 3 étoiles.
Un film très bien interprété, instructif et intéressant. On a l'impression d'un autre monde, mais c'est bien le nôtre, ça se passe juste ailleurs : là où le combat des femmes et des travailleurs est loin d'être gagné, mais où des résultats commencent à se faire sentir, du moins on l'espère. A voir presque comme un documentaire.
Pour son second long métrage, le premier sorti en France, la réalisatrice bangladaise Rubaiyat Hossain s'est longuement intéressée au sort des travailleuses de l'industrie textile.
Rubaiyat Hossain, diplômée en étude de genres et qui a toujours voulu lutter pour le droit et la place des femmes dans des sociétés inégalitaires, a enquêté pendant plus de deux ans pour croiser la route de ces travailleuses et elle a pu se rendre compte que ces femmes étaient plus révoltées et dans l'action que l'image de victimes que la société bengalie lui renvoyait.
La cinéaste fait aussi un rappel du drame de Dacca, qui a bouleversé son pays suite à l’effondrement d’un immeuble en avril 2013 qui avait entrainé la mort de plus d'un milliers de personnes vivant dans un bidonville.Elle a également rencontré la travailleuse qui a créée le premier syndical Daliya Akter, une jeune femme qui en 2013 a farouchement milité pour monter un syndicat dans son pays et défendre les intérêts de ses collègues féminines et dont la destinée à fortement inspiré son Made in Bangladesh.
Le film raconte le parcours de ces travailleuses exploitées qui découvrent la solidarité et qui ont vaillamment lutté pour leurs droits et ont également contribué à sensibiliser les travailleuses sur leurs droits tant elles travaillaient dans des conditions déplorables et payées au lance pierre.
Ces femmes vont se heurter à toutes les difficultés possibles pour défendre leurs droits en se syndiquant dans une société où le sexisme est particulièrement prégnant et où le code de travail est un mot inconnu.
On suit les traces d' une héroïne volontaire et acharnée qui décide de ne plus se laisser faire et qui va réussir à la seule force de sa conviction entraîne les autres autour d'elle.
Influencé par le travail du grand cinéaste indien Satyajit Ray, Rubaiyat Hossain opte pour une mise en scène très énergique, en immersion totale dans le combat de ses femmes qui sont pour la plupart jouées par de vraies ouvrières.Rappellant pas mal la portée du cinéma de Ken Loach,Made in Bangladesh, montre sans pathos ni didactisme combien le combat social peut tout autant permettre l'épanouissement personnel que de changer la société, les entreprises de textile du pays ayant beaucoup évolué depuis l'action de cette jeune femme.
C'est encore l'exploitation de l'ouvrier par des personnes peu scrupuleuses. Dans le cas de ce film ce sont des ouvrières exploitées au Bangladesh qui essaient de créer un syndicat pour défendre leur droit, et le chemin pour y parvenir est très difficile. Ce combat a du exister dans notre pays il y a longtemps, mais dans ce film nous sommes au XXI siècle et celà se passe au Bangladesh. C'est bien fait, c'est à voir
Splendide, vrai, avec une fin surprenante pour un européen habitué à des « Happy end » à l’américaine. Franchement c’est un excellent film, et féministe, là pour le coup! A voir sans modération!