« Notre portrait de Boone est basé sur l'homme qu'il est dans la vie. Il a toujours eu une volonté de fer et s'impliquait beaucoup dans le mouvement pour les droits civiques des Noirs. Il faisait voler en éclats toutes les défenses et réussissait là où quelqu'un de plus diplomate aurait échoué. C'est quelqu'un qui refuse d'agir comme on s'y attend : c'est là que réside sa puissance. »
De son propre aveu, Boaz Yakin n'est pas un spécialiste de football américain. Il a donc fait appel à Mike Fisher, un ancien joueur de football américaine (USFL), qui a élaboré et supervisé les matches des Titans.
Gregory Allen Howard, le scénariste, a interviewé durant de longs mois Herman Boone (Denzel Washington dans le film), Bill Yoast (Will Patton) et les anciens membres de l'équipe. Pendant trois ans, il tenta de vendre le traitement de l'histoire qu'il avait rédigé à différents studios, mais en vain. Il prit alors la décision d'écrire lui-même le scénario, avant de le proposer à Jerry Bruckheimer.
Producteur à succès du Flic de Beverly Hills (Martin Brest, 1984), de Top Gun (Tony Scott, 1986), du Flic de Beverly Hills (id., 1987), de Jour de tonnerre (id., 1995), de Bad Boys (Michael Bay, 1995), de The Rock (Michael Bay, 1996), des Ailes de l'enfer (Simon West, 1997) et de Armageddon (Michael Bay, 1998) a financé Le Plus beau des combats au travers de Technical Black, sa nouvelle société de production. Par ce biais, Jerry Bruckheimer souhaite développer des «des projets plus modestes, des histoires originales, abordant des sujets de fond».
« On suit rarement le score et ce qui se déroule de minute en minute. Le football est là pour soutenir et illustrer ce qui arrive aux personnages, ce n'est qu'un contexte, donc il nous fallait créer des parties pour chacun des événements. »
Avec Le Plus beau des combats, Denzel Washington joue pour la troisième fois dans un film où il est question de sport, après Hurricane Carter (Norman Jewison, 2000), sur la boxe, et He got game (Spike Lee, id.), sur la basket.