Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
FaRem
8 792 abonnés
9 636 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 6 décembre 2020
Dans les années 90, la Suisse et particulièrement la ville de Zurich était la capitale européenne de la drogue jusqu'à ce que le parc Platzspitz, qui était une sorte de zone de non-droit, soit évacué en 1992. Le "Needle-Park" (parc à aiguilles) rassemblait des toxicomanes venus de toute part pour se droguer en paix. L'évacuation n'a pas immédiatement réglé le problème, mais l'a plutôt dispersé puisque les personnes étaient envoyées dans leur région d'origine. Pierre Monnard s'intéresse à cette période sombre de son pays, mais il centre son histoire sur Sandrine, une toxicomane, qui est envoyée dans une ville reculée avec sa fille Mia. Le personnage de Mia est inspiré de la vie de Michelle Halbheer qui a écrit le livre à l'origine de ce film. Le réalisateur dresse le portrait d'une petite fille qui ne peut pas vraiment en être une, car elle doit veiller sur sa mère. Elle aurait pu aller habiter avec son père et mener une vie tranquille, mais elle ne pouvait pas abandonner sa mère. On voit là l'espoir sans fin d'une enfant qui espère plus que tout que sa mère va arrêter ses bêtises. De l'espoir ou de la naïveté, car on sait très bien qu'il y a peu de chance pour que Sandrine se range. "Platzspitzbaby" est un film dur, mais pas un film bouleversant et j'aurais aimé ressentir un peu plus d'émotions que ce soit de la tristesse ou de la colère. Je trouve que Pierre Monnard n'a pas pris trop de risque et son traitement ressemble à celui de n'importe quel film portant sur l'addiction. J'ai apprécié le film grâce notamment à une excellente Luna Mwezi, mais je m'attendais à quelque chose de plus fort.
Un film dédié aux victimes collatérales du tristement célèbre Platzspitz de Zurich : les enfants. Fille d’une mère toxicomane, Mia, 11 ans, fait partie de cette génération dont on a volé la jeunesse et l’insouciance, contrainte de grandir trop vite suite à la décision de la fermeture de cette scène ouverte de la drogue, exécutée de manière hâtive, irréfléchie et sans mesures d’accompagnement. Une histoire vraie, dure, poignante dans laquelle les deux actrices principales jouent avec beaucoup d’authenticité ce sombre chapitre helvétique.
Film touchant et assez réaliste. Les deux actrices sont magnifiques, mention spéciale pour Luna Mwezi! La direction d'acteurs est au top, franchement, j'hésite souvent à regarder un film suisse mais là. Bravo aux acteurs-trices!
Le film est une chronique de la vie de Mia, 11 ans, fille d’une mère toxicomane, après la tentative de fermeture de la scène de la drogue à Zürich.
Mia déménage en banlieue avec sa maman qui tente de se refaire une nouvelle vie ; toutefois, celle-ci y rencontre par hasard un ancien ami, toxicomane comme elle, et elle replonge dans une spirale infernale. Mia souffre beaucoup de voir sa mère sombrer à nouveau dans une vie décousue ; mais son lien avec elle est si fort qu’elle ne parvient pas à prendre les bonnes décisions ; ainsi, elle ment fréquemment aux assistants sociaux qui s’inquiètent de la situation, pour éviter son placement en institution et la séparation avec sa mère. Elle va jusqu’à participer à l’achat de drogue pour elle, en se mettant gravement en danger. Mais que voulez-vous faire quand vous n’avez que 11 ans et que la personne que vous aimez le plus au monde est votre maman ?
Heureusement, Mia se fait de nouveaux amis, certains d’entre eux étant également confrontés à de graves problèmes familiaux. Lorsque la réalité devient trop lourde à porter, Mia s’invente un ami imaginaire ; il lui chante des chansons poétiques qui lui apportent un peu de réconfort et de joie, et peut-être même quelques conseils.
Film réaliste et sans concession sur l’univers des toxicomanes, avec des images dures et froides. On aimerait à tout moment pouvoir aider Mia qui est bien trop jeune pour faire face à cette vie sans avenir. Mia et sa maman s'en sortiront-elles ?
Un film dur et triste, bien sur le réalisateur aurait encore pu noircire le tableau, mais es que ça aurait vraiment apporter qqu chose d eplus… suis pas sur, la personne concerné par le film (mia) l'a trouvé bien représentatif, je pense donc que c'est reussi, j'ai bcp aimé ce film qui traite d'un sujet sans fin…