John Wick 4: L'art de dézinguer en haute couture
Si t'as pensé que la retraite de John Wick était une partie de pétanque sur la Côte d'Azur, tu t'es planté plus fort qu'un cosplay de Hulk fait maison. "John Wick: Chapitre 4" est plus intense que la file d'attente pour les soldes chez Marvel, et c'est dire.
On part sur une histoire où John Wick découvre un moyen de mettre la Grande Table en PLS. Mais avant de prendre son ticket pour la liberté, il doit jouer à cache-cache avec un nouvel ennemi qui a plus d'alliances que Batman sur Tinder. Les vieux potes de John deviennent ses pires ennemis, et c'est là que ça devient plus compliqué à suivre que le scénario d'un épisode de "Westworld". Mais t'inquiète, ça déboîte plus que les articulations de John dans un combat de nunchakus.
Ce "Chapitre 4" est comme une expo d'art contemporain, mais à la place des pinceaux, on a des flingues et des haches. Les lumières, les décors, tout est au service de l'action. C'est plus classe que James Bond en smoking, sérieux. Les combats sont plus variés que le contenu de la boîte à outils de MacGyver. Du nunchaku, des arcs et flèches, c'est comme si John avait fait une virée chez Décathlon avant de partir en tournée mondiale pour dérouiller du méchant. Les chorégraphies sont tellement bien exécutées que même les maîtres Jedi seraient jaloux.
La bande-son est tellement électrique que tu te croirais à une after-party chez Daft Punk. Le rythme est aussi bien calibré qu'un café chez les baristas de "Pulp Fiction". Et les bandes-annonces n'ont rien spoilé, c'est aussi rare que de trouver un Marvel sans scène post-générique. La durée de 2h50 ? Avec ce rythme, tu verrais pas passer deux jours de confinement, c'est dire.
Donnie Yen, le mec du cinéma d'arts martiaux, débarque comme s'il était sorti tout droit d'une partie de Street Fighter. Il donne du fil à retordre à John Wick tout en gardant une cool attitude. Par contre, Laurence Fishburne, chef des assassins du monde souterrain, est plus en retrait que ton pote qui te doit de l'argent. Les autres personnages, du côté de la légèreté et de l'humour, sont là comme des licornes dans un épisode de "Game of Thrones". Bill Skarsgard en méchant fait le taf, même s'il est plus basique qu'un épisode de "Friends". Et Keanu Reeves, bah, il reste Keanu Reeves : éternel et toujours aussi stylé.
En résumé, "John Wick: Chapitre 4" c'est comme si Tarantino avait décidé de réaliser un épisode de "Jackass" avec des armes à feu. C'est du grand cinéma d'action, le genre de truc qui te fait regretter d'avoir dépensé tes économies pour des abonnements à des services de streaming. J'espère que ça va cartonner au box-office, parce que franchement, si ça continue, le "Chapitre 5" va devoir se dérouler dans l'espace avec des combats contre des aliens. En tout cas, John Wick, c'est un peu le Bruce Lee des années 2000, mais en plus badass. Alors prépare-toi à prendre une baffe visuelle plus grande que l'ego de Tony Stark. Ça déchire sa mère.
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