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Votre avis sur Terrible Jungle ?
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benoitG80
« Terrible Jungle » n’est certes pas la comédie drôle parfaite et attendue, surtout après un début guère réjouissant...
Mais après quelques timides sourires dûs à quelques situations rocambolesques, on doit reconnaître qu’entre Catherine Deneuve en improbable anthropologue, et Jonathan Cohen encore moins crédible en gendarme en chef perdu dans la jungle, l’humour absurde se met enfin à fonctionner !
Ici, en effet tout repose sur le côté déjanté des personnages totalement hors contexte et hors contrôle, par rapport à ce qu’on attendrait d’une certaine réalité.
Tout devient loufoque au possible tant on se moque de l’attitude invraisemblable, du comportement ubuesque des uns et des autres !
C’est certain que d’observer Catherine Deneuve parmi cette troupe de gendarmes hors normes, révèle des moments très drôles...
De vrais pieds nickelés tout en dilettante et pour le moins pas très futés, qui évoquent quelque part ceux de Louis De Funès !
Pour ce qui est du héros lui-même, Eliott, campé par Vincent Dedienne, peut-être voulu un peu trop sérieux, on sera plus réservé par sa prestation et son impact dans cette comédie, car en tant que fils complètement sous la coupe d’une mère ultra possessive et castratrice, et malgré son côté sympathique indéniable, on a un peu de mal à sourire de ses découvertes au contact des Otopis, peuple mystérieux d’Amazonie.
Cette comédie de Hugo Benamozig et David Caviglioli plutôt bancale, aurait donc pu être bien meilleure, en étant déjà mieux articulée entre les aventures du fils, et la recherche de sa mère !
Mais force est de constater que l’on se régale franchement davantage avec « Catherine et les gendarmes », plutôt qu’avec « Tintin dans la jungle »...
Mais après quelques timides sourires dûs à quelques situations rocambolesques, on doit reconnaître qu’entre Catherine Deneuve en improbable anthropologue, et Jonathan Cohen encore moins crédible en gendarme en chef perdu dans la jungle, l’humour absurde se met enfin à fonctionner !
Ici, en effet tout repose sur le côté déjanté des personnages totalement hors contexte et hors contrôle, par rapport à ce qu’on attendrait d’une certaine réalité.
Tout devient loufoque au possible tant on se moque de l’attitude invraisemblable, du comportement ubuesque des uns et des autres !
C’est certain que d’observer Catherine Deneuve parmi cette troupe de gendarmes hors normes, révèle des moments très drôles...
De vrais pieds nickelés tout en dilettante et pour le moins pas très futés, qui évoquent quelque part ceux de Louis De Funès !
Pour ce qui est du héros lui-même, Eliott, campé par Vincent Dedienne, peut-être voulu un peu trop sérieux, on sera plus réservé par sa prestation et son impact dans cette comédie, car en tant que fils complètement sous la coupe d’une mère ultra possessive et castratrice, et malgré son côté sympathique indéniable, on a un peu de mal à sourire de ses découvertes au contact des Otopis, peuple mystérieux d’Amazonie.
Cette comédie de Hugo Benamozig et David Caviglioli plutôt bancale, aurait donc pu être bien meilleure, en étant déjà mieux articulée entre les aventures du fils, et la recherche de sa mère !
Mais force est de constater que l’on se régale franchement davantage avec « Catherine et les gendarmes », plutôt qu’avec « Tintin dans la jungle »...
Cinéphiles 44
Dans la “Terrible jungle”, Catherine Deneuve cherche son fils Vincent Dedienne. Ce dernier joue en anthropologue échoué dans l’Amazonie en quête de réponse sur le mystérieux peuple des Otopis. Il y rencontre des personnes bien loin traditions amazoniennes. Sa mère s’entoure quant à elle d’une équipe de branquignoles en guise de flics pour le retrouver. Très souvent drôle la comédie doit essentiellement sa réussite à un casting réjouissant. Mais certaines situations sont si naïves qu’elle donnent parfois l’impression de se moquer avec mépris. Quoi qu’il en soit, cet absurde film d’aventure français se révèle être un bon divertissement.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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selenie
Premier long métrage du duo, David Caviglioli et Hugo Benamozig qui ont eu l'idée du film d'après le récit véridique d'un ami anthropologue qui a connu une expérience aussi douloureuse que dangereuse en Bolivie. Dès la première scène le ton est donné. L'humour du film réside donc entre le décalage des situations cocasses et/ou absurdes et les actions et réactions premier degré des protagonistes. La plupart du temps c'est drôle, voir amusant sans marteler ou insister à l'exception de 2-3 passages. Si les situations sont souvent absurdes elles ne sont jamais burlesques, la nuance crée une fantaisie plaisante et rafraichissante. Le duo de réalisateurs-scénaristes signe un premier film original et inventif, un bon moment auquel il manque peu de choses pour être encore plus piquant.
Site : Selenie
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Tournée dans la jungle réunionnaise, cette comédie est pour le moins loufoque. Vincent Dedienne, en jeune anthropologue, part à la recherche d'une population qui va s'avérer plus que surprenante. Le casting est alléchant avec en guet star Catherine Deneuve, mais c'est surtout des seconds rôles comme Alice Belaïdi et Jonathan Cohen (définitivement irrésistible) qui tirent le film vers le haut. Cette comédie regorge de moments hilarants malgré quelques petites baisses de régime, et les réalisateurs assument un humour totalement déjanté.
Malgré de bonnes têtes d'affiche, "Terrible jungle" peine vraiment à convaincre. Le film est doté d'un scénario sans queue ni tête. C'est loufoque sans être efficace. La majorité des gags et des répliques tombent à plat. Vincent DEDIENNE et Jonathan COHEN tentent vainement de porté ce non divertissement.
La comédie populaire, moteur économiquement, calibrée « finement » pour TF1, M6, W9 (si cible ado) ou FR3 (si l’on traite de différence), n’est assurément pas un genre majeur. Qu'elle soit générationnelle ou qu’elle prétende s’emparer d’un sujet de société, elle ne s’élève jamais au dessus de ses ambitions à peine inavouées : faire du cash. Balisée, elle n’est jamais créative, dépourvue de fantaisies. Elle emprunte par contrat le cours d’un récit convenu agrémenté de quelques scènes d’un comique appuyé.
C’est le contre pied total de ce type de franchises que prend ce réjouissant film qui laissera assurément malheureusement le spectateur des produits sus-cités sur la bas coté. Là tout n’est que fantaisie. Le récit est sans objet. C’est dans la caractérisation des personnages essentiellement (ils sont croqués avec une admirable gourmandise, chacun y allant de ses débordements, Alice comme Jonathan, pour les plus réjouissant) que tout ce joue. Sur un fil bien plus subtil qu’il n’y paraît (raison pour laquelle il laissera perplexes certains, les esprits les plus rationnels) le film évolue alors dans un presque registre de poésie, lorgnant parfois vers le cinéma d'un Peretjatko, avec comme lui un souci et une liberté de forme affirmés (que ce soit dans le rythme, le montage, l’habillage sonore) qui élèvent le tout au dessus de la simple blague potache. La scène de préparation du crack local en étant un exemple : avec ce rien sur papier, une matière comique clairement indigente, les réalisateurs produisent par le montage, la surenchère, et la collaboration de l’éminemment sympathique Esteban, une montée irrésistible vers un rire total et salutaire. Si le film perd un peu de sa fougue sur la fin (peut être n’est ce que l’usure du spectateur), il trouve alors la juste idée de ne pas s’étirer inutilement et de finir dignement, parfaitement.
Cela fait beaucoup de bien de rire au cinéma. Plus que jamais par les temps qui boitent. Très belle rentrée pour cette comédie pas à la française qui mérite de trouver un public.
C’est le contre pied total de ce type de franchises que prend ce réjouissant film qui laissera assurément malheureusement le spectateur des produits sus-cités sur la bas coté. Là tout n’est que fantaisie. Le récit est sans objet. C’est dans la caractérisation des personnages essentiellement (ils sont croqués avec une admirable gourmandise, chacun y allant de ses débordements, Alice comme Jonathan, pour les plus réjouissant) que tout ce joue. Sur un fil bien plus subtil qu’il n’y paraît (raison pour laquelle il laissera perplexes certains, les esprits les plus rationnels) le film évolue alors dans un presque registre de poésie, lorgnant parfois vers le cinéma d'un Peretjatko, avec comme lui un souci et une liberté de forme affirmés (que ce soit dans le rythme, le montage, l’habillage sonore) qui élèvent le tout au dessus de la simple blague potache. La scène de préparation du crack local en étant un exemple : avec ce rien sur papier, une matière comique clairement indigente, les réalisateurs produisent par le montage, la surenchère, et la collaboration de l’éminemment sympathique Esteban, une montée irrésistible vers un rire total et salutaire. Si le film perd un peu de sa fougue sur la fin (peut être n’est ce que l’usure du spectateur), il trouve alors la juste idée de ne pas s’étirer inutilement et de finir dignement, parfaitement.
Cela fait beaucoup de bien de rire au cinéma. Plus que jamais par les temps qui boitent. Très belle rentrée pour cette comédie pas à la française qui mérite de trouver un public.
Nicothrash
Plébiscité par la critique presse et bien lancé par un trailer décalé et amusant, Terrible Jungle semblait tout droit parti pour se faire une place au soleil dans la triste famille des comédies françaises contemporaines. Alors oui, sa place, Terrible Jungle l'obtient allégrement mais dans la catégorie notée ci-avant ... Ce film incarne parfaitement le vide laissé par les véritables comiques d'antan, pas si loin, on avait encore des Chabat et consort inspirés mais aujourd'hui, voilà le genre de soupes prétentieuses que l'on nous sert sur grand écran. L'humour absurde c'est très bien quand c'est maîtrisé et encore mieux quand c'est drôle, ce n'est bien évidemment pas le cas ici. Si étonnamment la réalisation est plutôt bonne ainsi que les décors, le scénario est insipide mais pas autant, rassurez vous, que le script, tantôt inutile, tantôt gênant et qui ne fait jamais ne serait-ce que sourire. L'ensemble est d'une tristesse absolue, n'a aucun sens et malgré un Jonathan Cohen inspiré et une Alice Belaïdi étonnante, rien n'y fait, les "meilleurs" moments sont dans la bande annonce et cette heure et demie passée en compagnie de cette fine équipe de personnages faussement décalés en parait au moins deux. Un ratage complet à mon sens, à éviter à tout prix.
Alice025
Petite comédie sans prétention, « Terrible Jungle » nous raconte une histoire assez simple dans laquelle une mère va à la recherche de son fils parti dans la jungle amazonienne, mais le film séduit avant tout par son humour un peu absurde et décalé, constituant ainsi des répliques assez hilarantes. De plus, les personnages secondaires apportent beaucoup, notamment Jonathan Cohen et sa troupe de flics, plus incapables les uns que les autres. Pour un premier film, c'est pas mal du tout !
http://cinephile-critique.over-blog.com
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Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers:
spoiler:
selon WWF, les orpailleurs rejetteraient dans la forêt 1,3kg de mercure pour 1kg d'or extrait. Vous ne regarderez peut-être plus vos bijoux de la même façon.
La jungle amazonienne, ses orpailleurs, ses contrebandiers, ses gendarmes, une mère à la recherche de son fils disparu...Ce n'est pas le pitch d'un thriller mais...d'une comédie. Et c'est de la bonne, frappée, loufoque et dépaysante (ou lourdingue) .Mais dans lourdingue, il y a dingue!
Les personnages sont tous plus azimutés les uns que les autres, les principaux comme les secondaires et servis par un casting 3 étoiles. Vincent Dedienne, décalé et touchant, Alice Belaïdi, méconnaissable et hilarante, Jonathan Cohen fait du Jonathan Cohen comme personne.
Heureusement, Catherine Deneuve nous rappelle qu'on est aussi dans un film d'aventure. Et c'est peut-être là qu'en plus d'être drôle, le film est bien ficelé.
Déjà, il est une excursion, sous couvert de caricatures chez les orpailleurs, ce fléau de la forêt, un sujet pas si connu. Ensuite, il enchaîne les références discrètes au "voyage au cœur des ténèbres". Enfin, il s'offre le luxe de parodier le cinéma de Malick dans une séquence brève mais mémorable. Moi, ça me fait ma journée!
La jungle amazonienne, ses orpailleurs, ses contrebandiers, ses gendarmes, une mère à la recherche de son fils disparu...Ce n'est pas le pitch d'un thriller mais...d'une comédie. Et c'est de la bonne, frappée, loufoque et dépaysante (ou lourdingue) .Mais dans lourdingue, il y a dingue!
Les personnages sont tous plus azimutés les uns que les autres, les principaux comme les secondaires et servis par un casting 3 étoiles. Vincent Dedienne, décalé et touchant, Alice Belaïdi, méconnaissable et hilarante, Jonathan Cohen fait du Jonathan Cohen comme personne.
Heureusement, Catherine Deneuve nous rappelle qu'on est aussi dans un film d'aventure. Et c'est peut-être là qu'en plus d'être drôle, le film est bien ficelé.
Déjà, il est une excursion, sous couvert de caricatures chez les orpailleurs, ce fléau de la forêt, un sujet pas si connu. Ensuite, il enchaîne les références discrètes au "voyage au cœur des ténèbres". Enfin, il s'offre le luxe de parodier le cinéma de Malick dans une séquence brève mais mémorable. Moi, ça me fait ma journée!
tixou0
C'est un récit d'aventures qui se passe en Guyane - mais qui a été tourné à La Réunion. Une affaire de "bons sauvages" (la tribu de "forestiers" Otopi), mais qui sont, à l'usage, une
spoiler:
troupe hétéroclite de bras-cassés abrutis à une drogue "maison", pleins du soir au matin, avec la tête très près du bonnet, orpailleurs minables vivant dans une sorte de bidonville fort peu lévi-straussien et sous la coupe d'un officier dévoyé et porté disparu depuis des lunes et des lunes (le Belge Patrick Descamps).
Sur un malentendu, l'anthropologue inachevé (thésard et lauréat inattendu d'une bourse du Collège de France) Eliott de Bellabre (Vincent Dedienne) atterrit dans la "Terrible Jungle", et va y trouver la plus improbable des compagnes, "Albertine" (plus du tout "disparue" - petit clin d'oeil pour ceux qui auraient lu Proust), alias Alice Belaïdi. Chez les Bellabre, on est riche et proche du pouvoir de génération en génération. "Chantal", ethnologue rassise et raciste, et qui l'a eu sur le tard (Catherine Deneuve), part à la recherche de son unique rejeton, dont elle est sans nouvelles fraîches. Localisé finalement sans l'aide officielle de l'officier de gendarmerie Raspaillès (Jonathan Cohen) et de sa petite troupe.... étonnante. Et plus franchement Candide.
Résumons : une histoire d'apprentissage et picaresque. Clownesque et décapante.
Un (premier) film pas du tout intello de Hugo Benamozig et David Caviglioli, mais rigolo en diable - texte et "sous texte" compris.
Sur un malentendu, l'anthropologue inachevé (thésard et lauréat inattendu d'une bourse du Collège de France) Eliott de Bellabre (Vincent Dedienne) atterrit dans la "Terrible Jungle", et va y trouver la plus improbable des compagnes, "Albertine" (plus du tout "disparue" - petit clin d'oeil pour ceux qui auraient lu Proust), alias Alice Belaïdi. Chez les Bellabre, on est riche et proche du pouvoir de génération en génération. "Chantal", ethnologue rassise et raciste, et qui l'a eu sur le tard (Catherine Deneuve), part à la recherche de son unique rejeton, dont elle est sans nouvelles fraîches. Localisé finalement sans l'aide officielle de l'officier de gendarmerie Raspaillès (Jonathan Cohen) et de sa petite troupe.... étonnante. Et plus franchement Candide.
Résumons : une histoire d'apprentissage et picaresque. Clownesque et décapante.
Un (premier) film pas du tout intello de Hugo Benamozig et David Caviglioli, mais rigolo en diable - texte et "sous texte" compris.
Tout est dans la bande annonce. J'aurai dû m'en douter. Le film est lent (on dirait qu'il dure 3h...), lourd, soporifique, parfois abject. Franchement, à éviter.
Le duo Catherine Deneuve et Jonathan Cohen fonctionne à merveille ! Jonathan Cohen nous montre encore une fois son immense talent de comédien, Serge le mytho perdu dans la jungle !
Fêtons le cinéma
L’absurdité que travaille Terrible Jungle est d’autant plus délectable qu’elle n’est pas gratuite, mais engagée dans un processus de démolition d’un regard jusqu’alors intouchable : celui de l’anthropologie structurale à la Claude Lévi-Strauss ici radicalisée et parodiée. Le personnage qu’interprète Catherine Deneuve semble ainsi incarner cette vieille école de pensée qui justifie les exactions qu’il commet à l’encontre des populations étudiées au seul nom de la science, de la compréhension de l’autre et de la rencontre avec une humanité aussi singulière que pourvue de propriétés communes. De la même manière qu’Eli Roth s’amusait avec The Green Inferno à détruire les lanceurs d’alertes écologistes dont les théories manichéennes venaient se heurter à un cannibalisme originel – un cannibalisme similaire aux stratégies médiatiques défendues par la tête pensante du groupe activiste –, Hugo Benamozig et David Caviglioli cultivent d’entrée de jeu une stéréotypie de la jungle comme incultum et espace de fascination pour l’explorateur afin de mieux orchestrer un retournement complet de la situation, les Indiens s’étant occidentalisés sous l’effet de la colonisation (rappelée par photographies interposées lors du générique de début) et de la mondialisation galopante. Un tel « dépaysement », traité ici sur un mode comique, n’est pas sans évoquer des adaptations quant à elles bien réelles, à l’instar des tribus indiennes d’Amérique contraintes de distribuer des souvenirs aux touristes étrangers, de travailler dans les casinos, de vivre dans des conditions sanitaires et sociales on ne peut plus précaires et dégradantes. La jungle se mue en laboratoire où se décantent joyeusement les tragédies contemporaines, de la pollution à l’exposition des indigènes aux drogues – héroïne, alcool, télévision, nourriture industrielle – qui continuent aujourd’hui de décimer les populations les plus pauvres. Et le récit familial qui structure le long métrage sert à appuyer ce divorce entre deux âges : l’adulte représentant du désastre contemporain, le jeune tenté de recouvrer un rapport simplifié au monde ; deux âges enfermés dans leur idéologie et leurs chimères ; deux âges que même un traceur (comprenons, l’anthropologie structurale) ne réussit pas à rassembler. Film critique et cynique, Terrible Jungle n’oublie pourtant jamais d’être drôle, et il l’est, terriblement ! Avec une mention spéciale à Jonathan Cohen, hilarant en lieutenant-colonel « obsédé par ses orifices » (selon les mots de Chantal de Bellarbre). Une comédie de grande qualité.
Super comédie servie par des acteurs et actrices qui ont vraiment dû s'éclater ! Les dialogues sont percutants même dans les situations invraisemblables ou absurdes. J'ai vraiment adoré la scène hilarante où Catherine Deneuve et Jonathan Cohen se rencontrent et il tourne actuellement dans beaucoup de films, tant mieux !!. Quant à la découverte de Canal +, Alice Belaïdï, avec ses mimiques du style " je suis zen" tout en paraissant ahurie, elle est vraiment top et c'est une actrice montante qui a déjà un beau parcours. Bref, c'est un film loufoque où on hurle de rire et on on en sort avec la patate !
Ce film est terrible. Il synthétise tout ce qu’on ose plus faire en matière de cinema. Catherine Deneuve dans un
rôle indigne d’elle. Vincent Dedienne est insupportable. Le film est si vide, si vieillot, si bête, si plat, si mal fait qu’il ne trouvera personne pour le défendre. Il y a 45 ans Deneuve tournait « Le Sauvage » de Rappeneau... la dégringolade fait peine à voir...
rôle indigne d’elle. Vincent Dedienne est insupportable. Le film est si vide, si vieillot, si bête, si plat, si mal fait qu’il ne trouvera personne pour le défendre. Il y a 45 ans Deneuve tournait « Le Sauvage » de Rappeneau... la dégringolade fait peine à voir...
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