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Un visiteur
4,5
Publiée le 5 janvier 2022
L'un des meilleur film de l'année, pour ceux qui arrive à lire entre le lignes bien sur, Tout est dans les détails dans cette histoire machiavélique de vengeance. Faut être patient, observateur. Film passionnant
Amateurs de western à l'ancienne, passés votre chemin. Ce film n'est pas un western. Le décor et l'époque ne servent que de prétexte à tisser un drame familial. Et force est de constater que c'est réussi. La réalisation de J. Campion est impeccable et B. Cumberbatch montre tout l'étendu de son talent, tout en frustration. K. Dunst est également parfaite. Le tableau serait ainsi dire parfait si ne subsistait pas quelques longueurs inhérentes au genre et à la personnalité de Campion. Un très bon film si vous ne cherchez pas un western. 4/5
"The Power of the Dog" est un western de Jane Campion, dans lequel on retrouve notamment Benedict Cumberbatch dans le rôle principal. Le film prend son temps pour installer ses personnages et aborder la question de la virilité dans l'univers le plus masculin imaginable : celui des cow-boys. Malheureusement, l'intrigue peine à nous faire comprendre où elle veut en venir et c'est finalement au rythme de quelques révélations sur les personnages qui nous laissent franchement un peu de marbre qu'elle parvient à avancer. Les personnages secondaires comme celui de Kirsten Dunst sont probablement trop sous-exploités. "The Power of the Dog" ne parvient pas vraiment à nous captiver même si l'ambition était assez intéressante, dommage que le résultat ne soit pas à la hauteur.
Une histoire fascinante et tenue jusqu'à la dernière scène. On retrouve le genie de Campion pour la photographie et mise en scène. Un peu déçu par le jeu de certains acteurs et des paysages magnifiques mais répétitifs
C'est âpre, c'est rêche, c'est exigeant. Et on ne ressort pas de là avec la banane ça c'est clair mais on a quand même vu au passage un bon film avec un scénario original et une histoire qu'on ne s'attend pas du tout à voir dans un western. Bref, troublant mais assez fascinant au final.
Un excellent western avec des cowboys et deux indiens. Par contre pas d'armes à feu, pas de charge de la cavalerie au son de la trompette... C'est un western sur la vie difficile des éleveurs de bétail, une histoire familiale compliquée entre deux frères... Jane Campion a soigné la forme et le fond, chaque plan est un véritable tableau naturaliste. On est à des années lumières du western spaghetti, mais c'est magnifique et les acteurs sont merveilleux. Enfin un vrai film de cinéma made in Netflix...
J'avoue ne pas comprendre cet engouement pour ce film ! On dirait que Netflix n'a pas de chance, ou pas de talent : il n'y a aucun film sorti en exclusivité chez Netflix qui ait trouvé grâce à mes yeux. Concernant "The power of the dog", il faut attendre la dernière demi-heure pour qu'on sorte de la torpeur engendrée par tout ce qui a précédé. Certes, cette fin n'a rien d'extraordinaire, mais on y ressent quand même un peu de vigueur. La Palme d'Or donnée à Jane Campion n'a été un cadeau ni pour elle, ni pour les spectateurs : elle qui avait réalisé des films très forts jusqu'à cette récompense accumule depuis les films sans âme ne dégageant qu'un sentiment : l'ennui !
Ce western ne m'a pas réellement captivée, à mon sens il vaut surtout pour le jeu des acteurs et pour ses paysages. J'ai trouvé ce film très contemplatif, soporifique, et l'intrigue très prévisible ne m'a pas convaincue. On semble attendre quelque chose, une tension est là certes, pour qu'au final rien ne se passe.
"The Power of the Dog" se passe dans le far west, on suit l'histoire d'un ranch de cowboy dont la vie sera bouleversée avec un terrible secret qu'on nous fait salivé dès le début du film. Benedict Cumberbatch porte se film de tout son talent, chacun de ses gestes est profond et juste, les autres acteurs sont malheureusement, je trouve, un peu anecdotique. Visuellement le film est très beau, les paysages sont magnifiques. Une réalisation de haute qualité
J'ai démarré ce film sans aucun a priori et sans savoir de quoi ça allait parler. J'ai attendu, j'ai attendu, puis j'ai commencé à comprendre que c'etait sur la masculinité toxique, puis un peu plus tard que c'était un peu comme le film "Call me by your name mais eu Far-West". Il y a des subtilités et de beaux paysages donc pour moi ça vaut un 2/5 mais je me suis totalement ennuyé pendant cette leçon sur la masculinité.
Les acteurs sont au rendez-vous et le film est très bien filmé. L'histoire, à l'atmosphère pesante, aurait pu offrir plus de légèreté pour aborder certains sujets.
A travers The Power of the Dog, Campion traite à merveille la confrontation interne d'une Amérique à une période charnière : il s'agit à la fois de la fin du Far West et le début de l'ère moderne industrielle. Une confrontation qui se ressent à la fois visuellement mais surtout dans le traitement des personnages. Phil n'utilise pas la baignoire, se lave dans la nature, castre des bêtes sans gants, ne se promène jamais sans ses vêtements de cowboy. Il brutalise même verbalement Peter, qui lui assume son identité à l'opposé des carcans de l'époque, et souhaite devenir médecin loin des tâches plus "terriennes".
Au niveau personnages Jesse Plemons et Kirst Dunst sont très bons (cette dernière est intéressante d'ailleurs vis-à-vis de la manière de dépeindre une femme roturière dans un monde masculiniste) mais finalement délaissés au fur et à mesure de l'intrigue au profit de Benedict et Kodi Smith-McPhee.