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    The Power of the Dog
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    3,5
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    198 critiques spectateurs

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    Marc L.
    Marc L.

    45 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2022
    Pour son grand retour après un éloignement des écrans de plus de dix ans (si on excepte la série ‘Top of the lake’), Jane Campion rompt radicalement avec ses thèmes de prédilections habituels puisqu’après tant des films tournant autour de la quête d’émancipation de figures féminines, elle accorde ici son attention, dans un Montana des années 20 qui n’a pas changé depuis des décennies, à des personnages majoritairement masculins : Phil, riche propriétaire de ranch machiste et brutal, vit très mal le mariage de son frère George, plus raffiné et sociable que lui, et l’arrivée au ranch de sa femme Rose et de Peter, le fils chétif et efféminé de celle-ci. Avec une telle configuration de départ, on s’attend à suivre un film sur la masculinité toxique qui aurait simplement changé de contexte et d’époque et, soyons honnêtes, c’est à peu près ce à qu’on aura droit…mais avec des nuances importantes et surtout, une complexité et une attention portée aux non-dits et aux courants souterrains qui définissent des protagonistes bien moins unidimensionnels que prévu, qui éloignent ‘The power of the dog’ du banal réquisitoire. Evidemment, avec des acteurs de cette trempe, il est de toute façon beaucoup plus simple de concocter quelque chose de brillant, même avec un canevas de départ qui présente toutes les apparences du conformisme et de la prévisibilité, et il y a fort à parier que l’affrontement indirect entre une Kirsten Dunst cabossée par la vie et un Benedict Cumberbatch qui suinte la haine et le mépris envers tout ce qui n’est pas lui n’aurait pas aussi bien fonctionné avec d’autres acteurs. Il y a surtout que ‘The power of the dog’ évolue sur plusieurs dimensions successives et parfois simultanées : le somptueux western immobile de la première demi-heure, le huis-clos mélodramatique anxiogène de celle qui suit, dont on se demande instinctivement s’il ne va pas prendre la forme d’un triangle amoureux contrarié…mais Jane Campion parvient à esquiver les solutions trop évidentes, et la preuve en sera apportée lorsque Phil, après en avoir fait l’incarnation de tout ce qu’il méprise, décide d’utiliser l’arme ultime pour parachever la destruction de sa belle-soeur…et c’est également à ce moment qu’on commence à obtenir confirmation des soupçons qu’on nourrissait sur les sources de la cruauté perverse de Phil. Dans ce film qui progresse à un rythme faussement tranquille vers une conclusion qu’on devine dramatique (même si ce ne sera pas forcément celle à laquelle on s’attend), les différentes alliances se font et se défont, pour de nobles ou d’abjectes raisons, et chaque mot, chaque regard aura son importance dans ce récit qui, pour une fois, assume sa durée assez longue. Tiendrait-on enfin la grande production Netflix 2021 aussi réussie que “si elle n’avait pas été produite par Netflix ?”
    Inferno-Da Baka
    Inferno-Da Baka

    1 abonné 47 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2022
    Des commentaires de haut vol ont été rédigés et je tire mon chapeau aux rédacteurs.

    Dépourvu de cette qualité d'écriture (et n'ayant pas plus envie que ça d'en faire une corde à mon arc au point de l'affiner), je ferai donc quelque-chose de très soft.

    Des films ennuyeux, j'en ai vus quelques uns. Nul doute que celui-ci aura sa place sur mon podium.

    C'est chiant, mon dieu que c'est chiant. Les prises de vues sont d'une grande beauté (si je veux en prendre plein les yeux, je regarde national géo, mais dans le cadre d'un film, ce n'est pas ma recherche première). Dommage que la recherche du scénario (ou peut être d'un, tout simplement) n'ait pas été aussi poussée...

    Deux heures où on espère que quelque-chose se passe, mais non rien. J'ai plutôt l'impression qu'on a encore voulu nous vendre un truc indigeste sur les minorités sexuelles puisque c'est en vogue. Mais à trop en faire.... A la limite si ça avait un réel intérêt pour soutenir le scénario, pourquoi pas. Mais encore faudrait il avoir un scénario qui vaille la peine d'en faire un film.

    Bref, encore un film d'intellectuel où il faut se masturber le cerveau pour comprendre l'intérêt et le pourquoi du comment.

    Également, je cherche toujours à comprendre le sens du titre.

    Les jeux d'acteurs sont ma foi plutôt bons. Le personnage féminin, passe son temps à pleurer, le script n'a pas dû être trop compliqué à apprendre.

    Pour résumer, un bon film à laisser sous un coin de table pour la caler, ou à regarder pour mettre fin à ses jours, c'est selon.
    iznogoodgood
    iznogoodgood

    7 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2022
    C'est très bien réalisé et très bien interprété mais cela manque d'empathie, de vie. C'est long, lent et pesant. Apparemment le principal défaut de ces plates-formes de vidéo, c'est qu'ils ne savent pas mesurer le temps (montage, ellipse) ce qui donne des films souvent trop long. De toute évidence il manque un producteur.
    Starwealther
    Starwealther

    77 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    C'est mon premier film de Jane Campion et je l'ai trouvé agréable. Malgré la lenteur du récit, on ne s'ennuie jamais, cette faible vitesse permet de nous imprégner en profondeur de la psychologie des personnages. Les paysages sont superbes dans ce western néo-zélandais où vous n'entendrez pas un seul coup de feu. En effet, pas d'action ici mais une description méticuleuse du mal être de chacun des personnages causés par un élément perturbateur: Phil (joué par Benedict Cumberbatch). De nombreux sujets sont évoquées par la réalisatrice notamment l'homosexualité refoulée, le deuil, les relations entre frère, etc...Un bon film en somme mais que l'on ne peut pas qualifier de chef d'oeuvre non plus.
    Yoann Jakomulski
    Yoann Jakomulski

    17 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Mon avis pour une personne n'ayant pas lu le livre dont le film est inspiré, ni vu beaucoup de Western, est assez mitigé (et à prendre avec des pincettes).
    La prestation de Benedict Cumberbatch est exceptionnellement bonne, mais je trouve l'intrigue plutôt longue et calme, et la fin sans vrai saveur.
    Néanmoins je ne saurais dire pourquoi, je ne l'ai pas trouvé si mauvais, malgré que j'ai piqué du nez, d’où ma note de 3 étoiles.
    Gaetan D.
    Gaetan D.

    8 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    Ce film divisera à coup sûr. Étant le premier à trouver certains films très longs, celui-ci a su maintenir mon attention grâce à une photographie superbe, les images sont magnifiques et les plans travaillés. La performance de Benedict Cumberbatch en vaut également la peine. Il y a cette tension, cette atmosphère où chacun des protagonistes sombrent tout doucement. Je reste cependant sur ma faim car je m'attendais à une sorte de bouquet finale mais ça se termine au contraire un peu à plat. Pour conclure, je comprends que ce film psychologique et contemplatif puisse ne pas convenir à certains qui le trouveront long et ennuyeux. Moi, j'ai plutôt bien aimé.
    defleppard
    defleppard

    387 abonnés 3 384 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    L'amour d'un fils pour sa mère dépassée par les événements , le dernier quart d 'heure qui donne toute sa puissance au film, trois étoiles et demie.
    picasso2
    picasso2

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2022
    Beau portrait d’un personnage complexe et tourmenté, auquel Cumberbatch j'y donne vie avec brio. Le film est esthétiquement très réussi
    Florent A
    Florent A

    4 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2022
    Bon film, belles performances de tous les acteurs, l'environnement est très bien filmé avec une musique à la fois mélancolique et angoissante. Mais ça ne m'a pas touché plus que ça.
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2022
    Les plans sin bien composés, la lumière est magnifique, les acteurs sont bons. Mais que c'est convenu et peu palpitant en terme de scenario.Et finir sur un petit twist machiavélique est peu heureux. Le piédestal commence à être un handicap pour Jane Campion.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    534 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    À force de visionnages, de lectures et de mises en perspectives, il arrive qu'on oublie le film en tant que tel pour replacer l'objet dans un plan global, la filmographie de son auteur/autrice. On cherche à l'imbriquer comme une pièce dans un vaste puzzle, or l'expérience nous apprend que l'œuvre cinématographique est une matière mouvante, conditionnée par nombre de variables (ajustements, doutes, remises en question). Si en plus le personnage principal rompt totalement avec ceux qui l'ont précédé, où va-t-on ? Hors de la zone de confort, et c'est bien ce que cherchais Jane Campion en adaptant The Power of the Dog.

    Pour être honnête, elle y arrive vraiment dans sa deuxième heure. La première moitié ne manque pas d'arguments, surtout grâce à son casting. Mais l'originalité et la subtilité ne seront pas de mise durant cette (trop) longue exposition. On assiste à un curieux jeu de chaises musicales, tel personnage-clé disparait un temps pour revenir tandis qu'un autre occupe l'espace pour être relégué au second-plan. Ce qui importe met longtemps à émerger, alors que l'ennui n'était jamais bien loin. Tout à coup, alors qu'on commence à percevoir l'idée, un zeste de venin infuse et trouble légèrement la vision.

    On voit deux mondes ou plutôt deux ères s'affronter, l'une au crépuscule, l'autre à l'aurore. Le Far-West a asséché tous ses charmes, ce qu'il reste du mythe serait répugnant s'il n'y avait une zone furtive où la flamme brûle encore. Alors que son temps est compté, que pourrait-il léguer par delà les traditions et la sauvagerie ? Les personnages évoluent en se confondant avec leur environnement, dans leur simplicité ou leur impassibilité, une énigme coriace qu'on s'échine à solutionner. Campion extirpe de ses interprètes juste ce qu'il faut pour parasiter nos certitudes. Rien n'est compliqué, tout est là sous nos yeux, derrière les très bonnes prestations de Benedict Cumberbatch et Kirsten Dunst, à qui la détresse va si bien.

    Une fois qu'on a la réponse, il s'avère que The Power of the Dog est autant le fruit d'une union entre moult talents que le dernier-né énigmatique mais harmonieux dans la carrière de Jane Campion. S'il y avait bien une motivation derrière le film, c'était bien de prendre une direction, parallèle et/ou contraire. Dans les deux cas, les routes croisent immanquablement des thèmes déjà forts dans les précédentes excursions de la réalisatrice.
    Albert D.
    Albert D.

    7 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Excellent, tout simplement excellent. Une période/région mal connue (ah non : Brokeback Mountain, extra). chaque personnages est campé de manière magistrale, et la spoiler:
    finale tient bien la route, même si spoiler:
    inattendue
    Darkniamor
    Darkniamor

    5 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    J'ai aimé les jeux des acteurs notamment celui de Kirsten Dunst et Benedicte Cumberbatch, la lumière et la Bo de ce western sont clairement réussi. L'histoire se laisse regarder.
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    8 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Le problème classique des films longs, c'est qu'on s'endort, surtout quand on est bercé par de belles images. Alors on rate des détails importants, on ne comprend pas tout, et les experts vous disent "mais il faut le voir deux fois!" . Ben non. Je me suis deja tapé plus de 2h de visionnage, je vais pas recommencer. Alors il y a des sites qui vous expliquent... Conclusion évidente : Campion nest pas capable de tout dire en 2h, il faut en plus.... Bref, bon film mais mauvais rythme. 1h30 à planter le décor et d'un seul coup, le méchant cowboy change radicalement. WTF?
    Egon S.
    Egon S.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2022
    Au départ on se dit pourquoi pas : 2 frères au caractères opposés, dans l’ouest américain, la mise en place est un peu lourde et caricaturale, mais bon, allons-y, les images sont pas mal, les plans larges très beaux. Et puis on dérive un peu, et puis carrément, et à la moitié du film on se dit : elle se moque de nous ! Sentiment très désagréable d’avoir été trompé et floué.

    Et là on s’effondre : les gays se sont battus pour que cessent les représentations caricaturales dans les films de l’homme efféminé, du gay meurtrier ou de l’hétéro forcément refoulé, et voilà que Jane Campion nous ressert les 3 d’un coup ! Aussi je trouve ce film profondément homophobe.

    De plus non seulement le scénario est grotesque, mais il est vidé des règles dramaturgiques les plus élémentaires. Par exemple cette fin à la « basic insctinct » aurait pu marcher si on avait compris AVANT quelles étaient les motivations du meurtrier (la fameuse histoire de la bombe d’Hitchcock). La scène du tressage aurait alors pris une toute autre dimension et on aurait pu apprécier cette musique de suspens qui semblait hors propos.

    Si on en vient au « fond », sous couvert de politiquement correct ( dénonciation du patriarcat, les noirs seraient des objets de fantasme, les femmes seraient malheureuses parce qu’on leur met la pression, etc) Jane Campion sort un film où sa seule héroïne est alcoolique, le gentil gay est un meurtrier (on peut tuer au nom de la nouvelle définition idéologique du « bien » donc ?) , et le mâle blanc plutôt sympathique : Le film promeut ce qu’il dénonce, et c’est franchement dérangeant. Mais après tout, c’est peut-être ça un bon film.
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