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gizmo129
98 abonnés
1 522 critiques
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1,0
Publiée le 18 mars 2022
Dans le genre Western, on a vu bien mieux, plus beau, plus intéressant et plus dynamique. Si finalement, Jane Campion n’était pas à la réalisation, parlerai t’on autant de The Power of the dog ? La question mérite d’être posée tant on parle du retour d’une réalisatrice au cinéma, longtemps après la Leçon de piano qui lui a valu la reconnaissance de ses pairs. Ici, on est face à un film désagréable, déprimant à souhait, perturbant et finalement sans intérêt. Il faut s’accrocher jusqu’à la fin pour comprendre les non-dits du film et avoir enfin le fin mot de l’histoire. La réalisation est belle et les acteurs plutôt bons pour grimacer, mais comme souvent on sent l’excès inhérent à ce genre de réalisation dans le but de rafler moult prix. Benedict Cumberbatch est comme à son habitude très bon dans un rôle dérangé, Kirsten Dunst reste elle fidèle à sa moue de dépressive larmoyante.
Contrairement aux commentaires, j'ai bien aimé le film, les acteurs sont excellents c'est indéniable et les paysages coupent le souffle! Bon j'avoue l'histoire est un peu bâclée, on comprend pas vraiment comment l'un des personnages passe soudainement du méchant au gentil ou alors j'ai loupé un bout de l'histoire. Pas compris non plus la fin. Le but ? Enfin elle était surprenante, on s'y attend pas vraiment. Bref, des interrogations mais en globalité j'ai apprécié le film.
Je ne partage pas les commentaires dithyrambiques de la presse. C'est un film esthétique, certes, très photographiques... Mais quel ennui !! On passe son temps à espérer que quelque chose se passe, une accélération, un revirement et..... Rien... Le néant absolu. Sous couvert de porter de grands sujets de réfléxion qu'il fait mal, ce film oublie surtout de divertir, ou d'apporter une quelconque évasion, voire de partager une réflexion. Ce film est une tranche de vie de personnages sans intérêt. C'est mou et ennuyeux.
Il y a des films d'action, des thrillers, des films d'auteur... mais ici c'est tout nouveau. Un film ou du début à la fin on se demande quand cela va commencer. Où veut-elle en venir ? Quel est le message ? Et quand le générique de fin apparaît, la seule réaction possible: 2h de perdues. A éviter !
C'est je crois le premier film de Jane Campion que je regarde de ma vie et je suis plutôt convaincu ! The Power of The Dog a un rythme assez lent mais la seule présence de Cumberbatch offre une intensité au film qui le rend intéressant à suivre. Son personnage est merveilleusement écrit et interprété, il aspire complètement notre attention à chaque présence et ses interactions avec les autres personnages sont toujours un régal à suivre car il est assez imprévisible. Bref, ce n'est pas le film le plus marquant que j'ai vu mais le personnage de Cumberbatch est tellement incroyable que ça justifie le visionnage de Power of The Dog selon moi. Je recommande !
Je me prononcerai guère sur le thème. Pour moi c'était avant tout un western (moderne) narrant la vie des cowboys au début du XX ème siècle. J'ai en fait découvert un film sur l'orientation sexuelle et son jugement, mais pas que. Et je ne comprend pas qu'on réduise cet œuvre à une énième histoire d’homosexualité. Relation mère fils, relation frère frère, éducation, apprentissage, domination, harcèlement, etc, ce film est assez riche. J'ai bien aimé la construction du récit. Le film prend son temps pour présenter la complexité des personnages et amener les différentes intrigues. Le film s'achève sans ambiguïté. Tout a été dit. Les paysages (montagnes, chevaux, bétail), les plans et le traitement de la lumière sont magnifiques. Belle musique également. Les acteurs sont impeccables. Bref, un film que j'ai découvert au hasard (l'affiche), dont le thème m'a d'abord surpris mais que j'ai bien aimé.
Tout ça pour ça ! D'une faiblesse magistrale, passez votre chemin y'a vraiment rien à en tirer, je ne sais toujours pas ce que j'ai regardé, mais ç a en valait vraiment pas la peine
The power of The dog est un film où l’on se demande durant son intégralité, où est-ce qu’il veut nous amener et qu’est-ce qu’il veut nous dire ?! Ici, Jane Campion a choisi comme thème du film, l’Ouest des années 20, mais celui-ci est maladroitement exploité. En rien le film est représentatif de ces années-là, à part un ranch, des chevaux et des mecs avec des chapeaux, c’est tout ce qui peut le qualifier de western. Le scénario est vide, vide de sens, vide d’intérêt, vide de profondeur. N’ayant aucun rebondissement le film se traîne, laissant place à l’ennuie. Cumberbatch est le seul acteur qui arrive à jouer dans ce film, le reste du casting fait peine à voir et rend la plupart des scènes risibles. Néanmoins, la photographie est superbe mais ne rattrape pas le reste. The power of the dog est juste un énième film Netflix, servant à sa propagande de bien-pensance.
J'ai arrêté le film à la 53 ème minute environ, en effet le gouverneur n'est autre que le père de famille de ''sept a la maison'', jugé pr pedopornographie et viol il y a de cela quelques années (Keith quelque chose) je ne comprends pas comment il peut encore travailler !!! Dommage le film me plaisait bien jusque là
Ce Drame, écrit et superbement mis en scène par Jane Campion, nous offre une photographie très esthétique, de magnifiques décors sauvages du Montana, et quelques scènes tendres dans une ambiance plus que tendue. Avec " The Power of the Dog ", la Réalisatrice Néo-zélandaise nous propose un Western sans révolver, empli d'une délicate langueur. Son scénario nous conte une histoire certes très dramatique, mais aussi une belle aventure humaine. Ce film nous gratifie également d'une brillante distribution avec la belle Kirsten Dunst dans le rôle de Rose, un brillant Kodi Smit-McPhee dans celui du jeune Peter. Quant à Benedict Cumberbatch, son faciès et son charisme détonne véritablement dans le rôle de Phil Burbank le frère de Gorge. Un film à juste titre récompensé à la dernière Mostra de Venise et nominé aux prochains Oscars.
Encore un film surestimé de plus c'est ainsi et ça ne changera jamais. Le pouvoir du chien n'est pas un navet mais il ne vole quand même pas bien haut en presque tout. Il n'y a deja pas beaucoup de scénario, c'est vraiment très simpliste mais aussi au niveau du dévellopement des personnages qui est assez inexistant. On ne comprend pas pourquoi Phil est au début méchant spoiler: et que plus tard dans le film il est tout à coup plus gentil, ça n'a pas de sens . Peter n'a pas non plus de vraie dévellopement ni de personnalité. Les acteurs sont tous bon en particuliers Benedict Cumberbatch qui crève l'écran, les autres sont bon mais sans plus. La photographie est très belle et la mise en scène est correct, on a le droit à quelque beau plan.Concernant la fin je suis assez mitigé spoiler: avec la mort de phil causé par peter alors que les deux on finis par bien s'entendre .Un film facilement oubliable qui ne mérite pas la réputation qu'il a.
Comme pour ses précédents films, Jane Campion fait preuve d'intelligence dans le traitement de son sujet et de délicatesse dans sa réalisation. Les personnages de ce western sont inadaptés aux normes sociales de leur époque. Et tous doivent composer avec cette souffrance, soit en la repoussant, soit en la travestissant soit en l'acceptant et en subissant la violence. Les plans sont léchés, la caméra filme ce que les mots ne disent pas et Jane Campion laisse la liberté à chaque spectateur de comprendre l'intrigue comme il l'entend. Le seul reproche que l'on peut formuler tient au personnage de George, extraordinairement interprété par Benedict Cumberbacht, mais qui passe trop vite du refoulement à l'acceptation, à l'instar de cette scène étrange où il se met soudain à caresser le foulard de son mentor nu dans la rivière à la façon d'un film érotique gay alors qu'il vient juste de cracher sa chique de cowboy viril. Par delà cette légère critique, cela reste un excellent film sur la différence. A voir.
Il en faut pour tous les goûts. A réserver à ceux qui ne se sont pas demander "mais pourquoi j'ai regardé ça jusqu'au bout?" à la fin de la Leçon de Piano. On pouvait être tétanisé par l'énorme talent du trio Keitel-Hunter-Neil, la rien de tel. Reste les décors, les costumes, la photo et la lumière. Sinon, je comprends tout à fait que d'autres puisse adorer. Mais je suis resté hermétique.
The Power of the Dog est un film malade, rongé de l’intérieur tels les troupeaux décimés par la fièvre charbonneuse ; seulement, ce mal est essentiellement humain, appartient à la nature sociale de l’homme qui échoue à s’intégrer à un environnement normé et policé. Projetée dans un monde qu’elle ne connaît pas, Rose souffre d’un changement de classe qui ne saurait lui correspondre ; la séquence de réception, au cours de laquelle l’épouse est raccordée à son statut de parvenue et subit le mépris tacite du gouverneur et des siens, annonce sa chute à venir, un alcoolisme qui la relie à son premier mari. Peter voit sa vocation de chirurgien empêchée : il doit évoluer dans un microcosme qui n’accepte ni de tuer les animaux à l’intérieur de la maison ni de pratiquer les dissections, en témoigne la gêne des cowboys devant son intérêt scientifique pour des oiseaux nichés sur les branches d’un arbre ; sa physionomie et sa sensibilité le placent également en marge. Phil, personnage le plus ambigu et donc le plus passionnant du long métrage, tente de cacher son homosexualité fétichiste sous des airs de brute virile et taiseuse.
Fétichisme qui trouve, auprès de chacun des protagonistes, sa définition propre : la médiation par un objet pour incarner et explorer des fantasmes brimés, impossibles à assouvir. Il n’y a donc que par la violence que ces êtres communiquent vraiment, se livrent véritablement : « Nous ne sommes pas inaccessibles », répète Rose à son fils alors qu’elle titube. Jane Campion compose un western douloureux – mais jamais sadomasochiste, cantonné au fétichisme – qui interroge de façon brillante la construction des identités sexuelles et des mythes fondateurs de l’Ouest américain : la figure ambivalente de Bronco Henry, d’abord assimilée à une légende vivante, mute en initiateur à l’homosexualité, à l’image des collines qui dessinent et un chien aboyant et la silhouette d’un corps allongé – nous percevons des formes anthropomorphes qui rappellent étrangement la nudité de Phil. Ce dernier parle de « patience devant l’adversité » ; Peter préfère le mot « obstacles ». Dans les deux cas, une solitude en commun qui s’estompe, parce qu’interdite, aussitôt apprivoisée.
Un immense film, magnifiquement photographié et mis en scène, que portent des acteurs au sommet.