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SUZY AND MEE
139 abonnés
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5,0
Publiée le 1 juillet 2022
J'ai l'impression d'avoir dégringolé d'une montagne pendant une heure et demi et d'arriver en bas un peu cabossée mais bourrée d'ENDORPHINES: FILM GENIAL, nerveux, plein de péripéties et de finesse psychologique ...! MARRE DES HEROS et des jeunes premiers...Vive les seconds couteaux ! Et vive les sosies : nos acteurs ne ressemblent-ils pas à Kate Winslet et Matthias Schoenaerts?!!
L’Équipier se déroule au début du Tour de France de 1998, tristement célèbre pour ses affaires de dopage. Bonne idée que celle de suivre un simple "domestique" ou "porteur d'eau", c'est à dire un coureur au service de son leader. Aucune image réelle (ou alors très peu) des trois étapes qui se sont déroulées en Irlande, cette année-là, n'ont été utilisées et tous les protagonistes, à commencer par l'anti-héros, sont fictifs. Restait à retrouver l'ambiance de la compétition et à montrer ses à-côtés, pas reluisants, on s'en doute. La mission est à peu près accomplie pour le premier aspect, l'indulgence étant de mise, mais le second brille par un certain nombre de scènes irréalistes (un coureur qui passe une partie de son temps libre au pub, bof) avec notamment une idylle amoureuse assez incongrue. En revanche, l'approche du dopage systématique, qui régnait en ce temps-là (et aujourd'hui ?) est beaucoup plus convaincante, de même que la vie de groupe. Le personnage principal, censé ne jamais se battre pour lui-même mais pour son équipe, est très attachant, grâce au jeu de l'acteur belge Louis Talpe, qui s'est par ailleurs forgé un véritable corps d'athlète. Très rythmé, au son d'une B.O rock; The Racer se positionne comme un film de sport honnête, le cyclisme restant l'une des disciplines les plus difficiles à montrer. Quant à savoir si tous les coureurs sont dopés, y compris les plus anonymes, seuls les gens du milieu peuvent répondre à la question, non ?
Un film rythmé, en forme de thriller, pour découvrir les coulisses du Tour de France. Très réussi dans le genre. On y apprend le dessous des cartes avec intérêt, que l'on soit amateur ou non de cyclisme. Le mystère reste entier sur les raisons qui poussent ces jeunes hommes à réaliser des choses si difficiles et c'est tant mieux. L'exploit, même s'il est dopé, ne rime pas forcément avec raison.
"L'équipier" a au moins un mérite : faire comprendre aux gens qui ne connaissent pas grand chose au sport cycliste sur route que ce sport, qui leur donne l'impression d'être un sport individuel, est, en fait, un véritable sport collectif. Equipier, gregario, domestique, porteur d'eau : les qualificatifs ne manquent pas pour évoquer ces coureurs qui ne courent pas pour gagner mais qui sont là pour faire gagner leur leader, que ce soit pour une étape ou pour le classement général d'un grand tour, avec une tâche différente selon que ce leader est sprinteur ou grimpeur. Ce film dont l'action se déroule durant les 3 premières étapes du tour de France 1998, des étapes irlandaises, a-t-il d'autres mérites ? Pas tellement car le réalisateur et son coscénariste ont beaucoup trop chargé la barque de leur récit. En effet, si le problème du dopage à l'EPO qui a fortement marqué ce tour 1998 est évoqué, il se retrouve noyé dans un océan de scènes plus ou moins caricaturales : un coureur que son équipe a fini, la veille du départ, par ne plus retenir pour prendre le départ, qui noie son dépit dans l'alcool, qui passe la nuit avec une jeune femme en fin d'étude de médecine faisant son stage de fin d'étude sur le tour, et qui, rappelé au dernier moment, montre une forme époustouflante durant la première étape ; la romance entre ce coureur et la stagiaire médecin ; une bagarre entre coéquipiers d'une même équipe ; la mort par crise cardiaque d'un soigneur de l'équipe; etc . Il y avait des choix à faire pour rendre ce film crédible et instructif : ils n'ont pas été faits.
Dominique Chabol (Louis Talpe) est un cycliste vieillissant qui, depuis près de vingt ans, assure au sein de son équipe, le rôle de « domestique » pour le leader de son équipe : il le protège du vent, le tire dans sa roue… et s’efface avant le sprint final. Lorsque le Tour de France prend en 1998 son départ d’Irlande, Dom est au crépuscule de sa carrière. Comme la plupart de ses camarades, il se dope en toute illégalité pour garder le rythme. mais il ignore si son contrat sera renouvelé.
On dit souvent que les films sur le sport professionnel sont ratés, qu’ils peinent à rendre compte de la réalité de l’engagement physique, qu’il s’agisse du football, du tennis ou du vélo. Il est vrai qu’aucun ne figure parmi les chefs d’oeuvre du cinéma si ce n’est peut-être "Les Chariots de feu" sur l’athlétisme durant les tout premiers Jeux olympiques – servi par la musique iconique de Vangelis.
Des héros à vélo, le cinéma en a filmé quelques uns : Charlot, le voleur de bicyclettes, Monsieur Hulot… Mais des films sur le cyclisme, il n’y en pas eu tant que ça. En 2015, dans "The Program", le grand Stephen Frears s’est essayé avec un succès mitigé à raconter l’histoire de Lance Armstrong.
"L’Equipier" entrelace plusieurs sujets au risque de la surcharge : son arrière-plan est l’affaire Festina et la révélation lors du Tour 1998 des dopages massifs à l’EPO dans tout le peloton. Mais son vrai sujet, c’est son héros, au rôle ingrat : maman, grand frère, souffre-douleur, il doit s’effacer devant son leader et en supporter les sautes d’humeur. Mais c’est aussi le portrait d’un sportif au crépuscule de sa carrière. Une carrière en demi-teinte qui lui a certes permis de sillonner les cinq continents, mais surtout, de son propre aveu, pour bouffer du macadam, le nez dans le cul des autres coureurs.
Ce portrait là n’est pas d’une inventivité renversante. "L’Equipier" aurait d’ailleurs pu faire l’économie de l’histoire d’amour qui se noue entre Dom et une jeune docteure. Mais il est suffisamment sensible et original pour faire de L’Equipier une bonne surprise cinématographique qui plaira aux amateurs de vélo et aux autres.
Encore un superbe film bien prenant sur le cyclisme... enfin pour être plus précis on peut dire 'encore un film glaçant sur le cyclisme' ! Car entre les coulisses d'une équipe avec les manipulations, les leaders & les domestiques... plus les histoires de dopage, ca fait beaucoup pour un même sport et franchement ça donne ni envie d'en faire ni envie de suivre non plus... c'est effrayant, c'est traumatisant (moi person j'ai été choqué par les réveils du type la nuit) & ce film va trotter un moment je pense... bravo aux acteurs & au scénariste car c'est très bon !
C’est une réalisation de l’Irlandais Kieron J. Walsh. Il a fait le film avec Ciaran Cassidy.
Alors que le Tour de France commence le premier juillet, c’est d’Irlande que va nous venir une réalisation parlant de vélo. L’Equipier va nous refaire vivre les débuts de la grande boucle 98. L’occasion de se pencher sur le cyclisme professionnel et le fléau du dopage.
Ce drame nous plonge dans la peau de Dom Chabol, un cycliste faisant partie d’une équipe professionnelle sur la grande boucle. Originalité, il n’est pas la superstar, mais le coéquipier qui aide à gagner. Une position particulière que l’on va apprendre à comprendre. En effet, pour ceux ne pratiquant pas ce sport, il est difficile de concevoir qu’on court pour ne pas gagner. Il y a donc tout un travail sur ce personnage. On se met dans sa tête. C’est très prenant. Il est rempli de doute, car son âge fait qu’il est proche de la fin. Cela va fortement influencer son comportement. Il en devient véritablement émouvant. Il faut dire que la prestation du Louis Talpe est fantastique.
L’équipier va appuyer là où ça fait mal avec le dopage. On voit la normalité de ce système qui touche tous les coureurs. On remarque surtout que physiquement, c’est trop difficile pour ceux ne prenant rien. Une façon de dire que ce sport pousse les cyclistes au dopage par ce qu’on leur demande. Il y aura beaucoup de tension autour du dopage pour savoir s’ils vont se faire prendre. L’organisation est tellement rodée et que l’on comprend que cette pratique est courante.
En revanche, sur la forme, il y a quelques déceptions. On ne sent pas l’atmosphère Tour de France. Cela aurait été dans le tour des Lacs du Connemara, le résultat aurait été le même. Les passages en course ne sont pas mal faits, mais on aurait pu en attendre mieux. Certains cadrages se voulant dynamiques ne sont pas des meilleurs effets. De plus, la gestion étrange du maillot jaune laisse penser que l’équipe avait éludé la cohérence de terrain. Dommage, car on était pas loin du podium.
En 1995, le Tour de France s’élance d’Irlande. Le début de cette édition de la grande boucle est marque par un scandale de dopage à grande échelle. Ce film raconte cette histoire par le prisme d’une équipe avec pour personnage principal un coureur en fin de carrière qui a passé l’ensemble de sa carrière à servir son leader et qui va décider de voler de ses propres ailes. Si l’histoire est intéressante, touchante et bien racontée dommage de chercher à attendrir le spectateur avec une romance qui éloigne le dopage au second plan…
"The Racer" s'inspire des événements du Tour de France 98 qui est l'une des éditions qui a été le plus secouée par des cas de dopage dans l'histoire de cette mythique épreuve, mais il ne s'agit pas pour autant d'un biopic ou d'un film de sport traditionnel. Kieron J. Walsh a surtout fait un drame, un film qui montre la normalisation du dopage à cette époque. Pour ceux qui utilisaient ces substances illicites, c'était comme une routine, comme si cela faisait partie de leur entraînement. Une pratique courante qui donne l'impression qu'ils ne sont pas coupables alors qu'ils enfreignent les règles. Le film ne justifie rien, mais chaque coureur a quand même une bonne raison de passer à l'acte. Certains, pour assurer sur le vélo, comme la majorité des cyclistes, et il y a aussi Dominique Chabol, un cycliste belge proche de la quarantaine, qui veut prouver qu'il n'est pas rouillé. Au-delà de tout ce qui touche le dopage, j'ai bien aimé le fait que le personnage principal ne soit pas un leader ou une star, mais un coéquipier "modèle". Le rôle de Dom est de tout faire pour que son leader gagne. Il le protège du vent, lui apporte ses bidons d'eau, etc. Il s'agit d'une mise en lumière intéressante de ceux que l'on appelle les "domestiques" même si évidemment le contexte de l'histoire n'est pas flatteur. S'il y a de meilleurs films sur le dopage et notamment des plus complets, "The Racer" est quand même vraiment pas mal avec notamment un très bon Louis Talpe dans le rôle-titre.
Un film qui raconte l’histoire d’un porteur d’eau d’une équipe cycliste. Une plongée dans l’univers des forçats de la route, entre entraînements et carburants autorisés ou non. Le corps y est montré comme une machine qui s’améliore, qui s’entretient et qui peut se gripper. Dommage pour la croyance dans le récit que le décorum ne soit pas très réaliste alors qu’il installe son histoire sur le Tour de France 98. Dommage aussi que la romance ne paraisse un peu forcée et comme un artifice utile au scénario.
Une fiction très réaliste sur le monde du vélo. Tout y passe : le dopage, l'organisation pyramidale d'une équipe, les tensions, la pression. Vraiment bien fichu.
Plongée un peu convenue mais assez prenante dans les coulisses pas très clean d’une équipe du Tour de France, à travers le portrait touchant d’un poisson pilote en fin de carrière, interprété avec justesse par Louis Talpe. 2,75
Film sympa sur le monde du cyclisme. L'acteur principal est excellent, tiraillé entre son "statut "et d'autres causes plus nobles (le dopage, l'enterrement de son père,...)
L'évocation du monde du cyclisme et de l'envers du peloton n'est pas inintéressante, mais le scénario est terriblement bancal, pas crédible pour un sou. C'est dommage, parce que les acteurs ne déméritent pas.
Ce film se situe lors du fameux Tour de France 1998 avec l'affaire Festina. Dom Chabol, coureur de 39 ans, est considéré comme un "domestique", celui qui prépare le terrain pour emmener son sprinter à la victoire. L'intérêt de ce film réside dans le fait d'allier humour (pas très fin d'ailleurs...), tout en dénonçant avec des scènes chocs le dopage intensif à l'intérieur de cette équipe fictive mais ressemblant sur plusieurs points à la réalité."The Racer" puise sa force dans la quête de ce coureur frustré de victoire mais pèche en partie aussi par la reconstitution des courses. Pour ce qui est de Louis Talpe, il est excellent en porteur d'eau vieillissant.