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    Noura rêve
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    26 critiques spectateurs

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    Stephan B.
    Stephan B.

    1 abonné 51 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2024
    Noura rêve d'émancipation, de sortir du carcan social et surtout elle espère, elle souhaite et nous donne à voir un beau portrait de femme forte. Et cette fin...
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2020
    Le portrait d'une mère de famille prise en étau entre un mari qui sort de prison et un amant impatient, alors que l'adultère est passible de cinq ans de prison en Tunisie. Un film attachant au récit un peu démonstratif mais haletant porté par l'interprétation formidable d'Hend Sabri.
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    19 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2020
    Il est toujours passionnant de découvrir un premier film de fiction, surtout quand le sujet donne autant envie. Une fois « Noura rêve » terminé, on ne peut que confirmer qu’Hinde Boujemaa frappe fort. Ce portrait de femme écrasée par la loi sur l’adultère mais également par un futur ex-mari aussi étouffant souligne l’hypocrisie d’une certaine justice. Mais au-delà de cela, le long-métrage illustre également la façon dont notre société trouve toujours un moyen de bâillonner les femmes dans ses envies avec un certain poids qui ne fait que détruire et jamais construire.

    Très vite, le film s’oriente vers le thriller par la tension qui s’accentue tout au long du récit. La mise en scène de Boujemaa parvient à faire ressortir les doutes de ses protagonistes, notamment lorsque Lassad assiste aux retrouvailles entre Noura et Jamel. Mais « Noura rêve » est également porté par l’écriture passionnante de ses personnages complexes dans leurs questionnements propres et un casting dont l’interprétation juste touche encore plus par l’empathie dégagée. Hend Sabri, dans le rôle-titre, éclate par sa manière d’appréhender un personnage torturé dans ses envies et la manière dont chacun, hommes comme société, ne fait qu’augmenter sa douleur, obligée d’être intériorisée pour mieux subsister.

    « Noura rêve » est donc une œuvre qui fait mal par sa représentation d’une femme opprimée jusque dans son intimité et qui ne demande qu’aimer. Voici un beau film fort que l’on ne peut que recommander tant il se trouve important dans son contexte actuel. Quand un drame éclate à ce point sur le grand écran par sa force émotionnelle, il vaut mieux ne pas passer à côté.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2020
    Un terrible constat sur la situation des femmes dans les pays du Maghreb. Noura veut quitter son mari, voleur en prison. Mais son amant vaut-il bien mieux ? Un film parfois oppressant tant on sent que l'héroïne est engagée dans un processus sans solution.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2020
    La femme, le mari odieux trompé et l'amant. Trio cent fois vu, a la sauce tunisienne. L'actrice principale (Hind Sabri) porte le film sur ses épaules par son talent et sa beauté.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2020
    Peut-être ne le savez vous pas, mais, en Tunisie, l'adultère est puni de 5 années de prison. Son mari Jamel, menteur, voleur et violent, étant en prison, Noura, qui vit avec leurs 3 enfants, a entamé une relation adultère avec Lassad, bien entendu dans la plus grande discrétion. Le divorce qu'elle a demandé doit être prononcé dans 5 jours, les 2 amants pourront alors vivre différemment. Sauf qu'une grâce présidentielle fait sortir Lassad de prison avant l'officialisation du divorce. Noura se retrouve face à 2 hommes, un mari qu'elle n'aime plus mais avec qui il faut faire semblant, et Lassad, impatient, ingrat, qui en arrive à suggèrer à Noura d'abandonner ses enfants pour partir tout de suite avec lui. On peut même rajouter un 3ème homme, un policier corrompu que Sofiane connait bien. "Noura rêve" est le premier long métrage de la réalisatrice belgo-tunisienne Hinde Boujemaa, et elle y fait preuve d'une belle maîtrise. Hend Sabri, qui interprète le rôle de Noura, est une star du cinéma arabe, très impliquée dans la promotion des droits des femmes. Tunisienne d'origine, elle vit en Egypte et travaille beaucoup dans ce pays. Quant à Lotfi Abdelli, l'interprète de Jamel, il a été danseur avant de se tourner vers les métiers d'acteur de cinéma et d'humoriste.
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2020
    Terrible la situation de cette femme et j'imagine bien comme elle il doit y a voit beaucoup en Tunisie et ailleurs. Un film qui m'a un peu angoissé , face à l'impuissance.
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    Noura rêve d'un avenir radieux avec son nouveau compagnon et ses trois enfants, mais quand son mari Sofiane sort de prison, l'atmosphère devient étouffante. Il faut rappeler que la loi tunisienne prévoit une peine de 5 ans d'emprisonnement en cas d'adultère. Sous couvert de vouloir dénoncer cela, la cinéaste filme ce triangle amoureux très tendu (c'est un euphémisme), qui m'a parfois ravi, mais également oppressé par ce climat anxiogène comme lors de cet interrogatoire policier plus que viril. Malgré la qualité indéniable de cette oeuvre , j'ai trouvé l'ensemble très dur à visionner.
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Pour prendre conscience de la place des femmes dans la société tunisienne (en mode euphémisme, disons qu'on y est encore plus loin de l'égalité hommes-femmes que chez nous...), pour mesurer l'état de la police dans ce pays (pour parler plus franc, disons corruption à tous les étages), "Noura rêve" est une mise au point efficace sur fond de conflit conjugal ordinaire et magouilles minables, sans concession mais sans voyeurisme. Avec en prime une mise sous tension réussie jusqu'au point culminant du drame, un interrogatoire assez intense dans un commissariat miteux.
    Bref, un voyage plutôt accrocheur dans un monde plutôt mal loti.
    Nisrine A
    Nisrine A

    29 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    Étant marocaine, mon soutien au cinéma maghrébin est affiché et très important pour moi. Avec "Noura rêve", on fait escale en Tunisie et on évoque par son biais une problématique que connaissent tous les pays arabes, à savoir les lois musulmanes qui écrasent la femme dans toute son essence. Il s'agit dans le film de la loi spécifique de l'adultère. Noura est mariée à un multirécidiviste et à 5 jours du divorce prononcé et de la nouvelle vie libre avec son amant, le mari bénéficie d'une grâce. On assiste là à un drame palpitant, en tension continue et sans temps mort. La violence de la situation est décrite avec un réalisme consternant. Le jeu d'acteur est remarquable et aussi marquant que l'histoire elle-même. Un cinéma fort, engagé et utile. A voir !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    L’article 236 du code pénal de la Tunisie prévoit une amende de 500 dinars et 5 ans d’emprisonnement pour adultère. Noura est mariée avec Jamel un détenu récidiviste. Il ne lui reste que 5 jours avant que le divorce ne soit prononcé. Alors qu’elle rêve de vivre enfin son histoire d’amour avec son amant, Jamel sort de prison… L’histoire de Noura pourrait nous paraître banale en Europe, mais lorsque la réalisatrice nous replace le contexte de la Tunisie, la domination masculine sur les femmes fait froid dans le dos. “Noura rêve” est un drame engagé et violent qui dénonce la situation de femmes en quête de liberté.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Dans Noura rêve, Hinde Boujemaa aborde un sujet délicat, voire tabou en Tunisie. Autour de son personnage principal, Noura interprétée à l’écran par Hind Sabri, coupable d’adultère, la réalisatrice noue une intrigue dont la narration semble placée sous l’influence d’Asghar Farhadi. Nous reconnaissons dans ce premier long-métrage de fiction quelques procédés dont le cinéaste iranien avait fait un brillant usage dans A propos d’Elly (2009) et Une séparation (2011) notamment. La complexité de Noura rêve n’est certes pas du niveau de celle de ces films-modèles, mais les qualités d’écriture et de mise en scène de la scénariste-réalisatrice belgo-tunisienne n’en demeurent pas moins appréciables. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2019/11/27/noura-reve/
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2019
    Il ne faut pas s'étonner que beaucoup de films féministes ou militants viennent de Tunisie, pays où la pensée reste relativement libre. Cette coproduction franco /belge /tunisienne (la réalisatrice Hinde Boujemaa a ces deux nationalités) nous montre donc sans fard la situation des femmes dans la société tunisienne.
    Elle rêve, Noura (la très talentueuse Hend Sabri, voluptueuse et ravissante). Travaillant dans la buanderie d'un hôpital, elle traverse la vie sans complexe, soigneusement maquillée, marchant à grands pas dans ses jeans serrés et ses baskets. C'est qu'elle va enfin pouvoir vivre avec son amant! Son mari Sofiane (Lotfi Abdelli), petit délinquant récidiviste, voleur, trafiquant, est en tôle, et elle va obtenir le divorce dans quelques jours. Un peu inconsciente, Noura. Elle parle de ses amours avec sa meilleure amie, une enfoulardée au visage sinistre qui vole les draps de l'hôpital pour donner de l'argent à son fils, délinquant lui aussi....
    A vrai dire, nous autres spectateurs ne sommes pas vraiment persuadé que le beau Lassad (Hakim Boumsaoudi) fera, lui, un excellent mari. Jaloux, possessif, voire violent, il empêche Noura de fumer et veut la convaincre de s'enfuir avec lui en abandonnant ses trois enfants (pour les enfants, il est le gentil Tonton qui s'occupe d'eux quand Papa est en prison)
    Mais, patatras! à la suite d'une grâce présidentielle, Sofiane sort prématurément! Et si l'adultère éclate, ce sont cinq ans de prison pour les coupables. De quoi refroidir les amoureux clandestins.... On suit donc Noura pendant ces cinq jours où elle va essayer de gérer la situation, de calmer l'un, de mentir à l'autre, oui, de gérer la violence de ces deux hommes entre lesquels elle est prise en tenaille, n'ayant absolument rien à attendre d'une police elle même brutale et complètement corrompue, comme on le découvrira au hasard de l'intrigue du film, qui est aussi une forme de thriller.
    Elle nous touche, Noura, parce qu'au delà du cas d'un pays de tradition musulmane doué d'une législation effrayante en ce qui concerne les moeurs (quoique légère par rapport à d'autres pays où la femme adultère peut être carrément condamnée à mort...), elle est représentative de toutes les femmes prises entre deux hommes qui la désirent mais sont incapables de l'aimer pour elle même.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    Les lois du mariage sont fréquemment au cœur des cinémas du monde arabe et du Moyen-Orient, interrogeant par des portraits intimes la façon dont la législation restreint les libertés individuelles, ainsi que le conflit qui naît entre tradition et aspiration moderne. Au début des années 2010, Une séparation (2011) de l’iranien Asghar Farhadi devenait figure de proue en la matière, et l’année dernière, Sofia de la marocaine Meryem Benm’Barek racontait l’histoire d’une femme qui accouchait hors mariage. Dans cette lignée, la cinéaste Hinde Boujemaa, responsable d’un documentaire sur la révolution tunisienne en 2012, pense la situation des femmes tunisiennes à travers Noura rêve, un film solide et engagé. Elle rappelle, en la prenant pour point de départ, qu’une loi nationale punit l’adultère par une amende et cinq ans de prison pour les deux amants. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/11/11/noura-reve/)
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    La vie n’a pas toujours été douce avec Noura. Son mari, Jamel, un petit malfrat, purge en prison une longue peine. Elle doit élever seule ses trois enfants. Unique rayon de soleil dans l’existence de Noura : son amant Lassad qu’elle espère épouser dès que son divorce aura été prononcé. Mais la libération anticipée de Jamel bouleverse tous ses plans. Son divorce devient impossible. Pire : elle tombera sous le coup de la loi pénale tunisienne qui punit l’adultère de cinq ans d’emprisonnement si Jamel la dénonce.

    Noura rêve… à une Tunisie débarrassée d’une législation rétrograde qui pénalise l’adultère. Ce premier film se présente ouvertement comme un film à thèse sur la condition des femmes tunisiennes. Une telle approche kidnappe le spectateur dans une adhésion obligée. Non pas que les films à thèse soient systématiquement mauvais : "La Belle et la Meute" de Kaouther Ben Hania qui dénonçait la culture du viol en Tunisie ou "Sofia" sur les mariages arrangés au Maroc étaient des bijoux. Mais ils ne sont pas ipso facto des œuvres irréprochables.

    En dépit d’une interprétation remarquable de son trio d’acteurs (l’épouse courageuse, l’amant transi d’amour, le mari psychopathe), "Noura rêve" pêche par les faiblesses de son scénario. Il hésite entre deux sujets : d’un côté la détestable pénalisation de l’adultère et le patriarcat qui la cautionne, de l’autre la violence d’un homme fraîchement libéré de prison. Sans doute les deux sujets sont-ils liés : Noura est obligée de supporter en serrant les dents le retour de son mari car la société tunisienne ne l’autorise pas à le quitter pour son amant. Mais il traite fort classiquement le second en oubliant en cours de route le premier qui est celui sur lequel paradoxalement le film fait sa publicité. La façon dont l’intrigue se résoud est trop brutale, trop artificielle pour constituer une solution satisfaisante à cette situation.
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