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Dirty Sale
1 abonné
12 critiques
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2,5
Publiée le 16 novembre 2024
D’un ennui! Un film de guerre plus qu’oubliable, mal rythmé, très peu intéressant dans l’acting et dans le récit malgré que le film réussisse habilement à éviter le manichéisme. C’est une œuvre tout ce qu’il y a de plus classique et académique visuellement.
Immersion dans la prison des Baumettes à Marseille où pendant 25 jours une équipe de journalistes a pu filmer le quotidien des détenus. Très intéressant.
Un documentaire émouvant mais qui nous apprend peu. On découvre ainsi sans surprise des vies brisés, le poids du temps mais aussi l'humanité chez ces détenus dont les vies sont réduites à la solitude, l'ennui et la peur.
La réalisation et ses cadres serrés aident à imaginer leur vie : 21H30/24 dans une cellule de 9m² à 2. La proportion de personnes issues de l'immigration et le nombre de récidivistes n'ont là encore rien de surprenant mais restent impressionnants. Une fois encore ce qui reste c'est cette question : que faire de ces gens, comment les aider ?
Très bon documentaire sur l'univers carcéral brut et rude de la prison des baumettes. Sombre mais puissant. Solitude, isolement et débrouille rythment le quotidien des incarcérées qui survivent dans cet univers glauque et présenté comme extrêmement violent
Plongée en immersion dans la prison des Baumettes pendant 25 jours. Ce documentaire nous montre les conditions de vie des détenus sans jamais les juger (et savoir pourquoi ils sont là). "Des hommes" ne révolutionne pas la façon de percevoir la vie en prison mais dresse un constat de la détresse psychologique de certains prisonniers (j'ai en mémoire une scène où un jeune délirant bourré de médicaments n'a aucunement sa place en prison). L'ensemble est touchant et montre la souffrance et la solitude que représente cette "jungle" où chacun est armé.
Un documentaire intéressant au cœur des Baumettes, la fameuse prison marseillaise. Misère sociale, misère intellectuelle, violence, mensonges, faux-semblants, tout y passe et on se dit qu'il vaut mieux éviter le milieu carcéral, dans le cas où vous ne vous l'étiez pas déjà dit!
Un documentaire sans artifices sur une vérité trop souvent oublié : les conditions de vie dans le milieu carcéral. Le réalisateur a eu l'intelligence d'éviter toute voix-off pour privilégier le quotidien, l'ordinaire des hommes qui la composent, du côté du "mal" (les prisonniers) comme du "bien" (le personnel pénitentiaire), mais sans les opposer. L'humanité y a encore toute sa place, et le titre de cette production est des plus justifié.
Pas grand intérêt à ce documentaire qui nous montre ce que l'on sait déjà. Prison la plus insalubre d'Europe ?? C'est sûr que c'est pas le Club Med mais j'ai des potes qui vivent dans pire que ça sur Paris intramuros.. On saluera l'absence de voyeurisme ou de sensationnalisme du documentaire, mais du coup le rendu est assez plat et linéaire. On est loin de l'enfer que le mainstream essaye de nous faire avaler dans ses films sponsorisés. Des yoyos qui tournent, des gueules cassées, tatouées, des matons sympas, presque autant que les prisonniers qui ont fait pour certains sciemment le choix des murs plutôt que de la galère de la rue. Un système carcéral qui tourne comme une horloge, rien de neuf sous le soleil..
Sans la présence de la caméra, la parole des hommes aurait-elle été, la même ? Il n’empêche, certains dialogues étaient émouvants de sincérité. Après la prison, quel espoir ??? C’est la question prioritaire qui nous laisse perplexe, pour ne pas dire effondré!!! Le documentaire oscille entre « observation de scènes de la vie quotidiennes » et témoignages. Mis à part un garçon religieux (musulman), tous les autres témoignages semblent sans espoir!!! Certains jeunes prisonniers en sont déjà à x (+ de 10) séjours en prison! Certains sont torturés par leur compagnon de cellule…. Comment ne pas être touché, par ceux qui semblent « assommés » par les médicaments ?
On entend trop souvent, que les parents de ces personnes, sont restéssur le bord de la route …sans issue!!! On ne peut que se poser la question de l’ »utilité » de la peine de prison? Dans la plupart des cas, elle sanctionne ceux qui sont partis dans la vie avec tous les handicaps!!! Est-il possible de donner une chance à ces personnes ?
un reportage poignant, ou les hommes incarcérés sont à mes yeux des gamins qui ont bien mal été construits et qui ne c onnaissent pas les bases de celle ci.de jeunes détenus pour qui.il faudrait trouver une autre solution que la prison s est sur
Immersion en plein cœur de la prison des Beaumettes à Marseille où pendant 25 jours, les réalisateurs ont laissés leur caméra vagabonder de cellule en cellule.
Si elles se ressemblent toutes les une des autres (étroites, décrépies & lugubres), il n'en est rien pour les détenus (chacun ayant eu un parcours différents les ayant amenés à la délinquance).
Multi-récidiviste ou primo-délinquant, petite racaille de cité ou grosse pointure du banditisme. Chaque détenu a une histoire propre à lui et certains viennent les livrer face caméra.
Chacun ne vit pas de la même façon la privation de liberté, entre l'ennui, la peur ou encore la solitude. Cette plongée au cœur de leur quotidien (réduit à 10 ou 20m² en fonction de s'il s'agit d'une cellule individuelle ou mixte) vous glace le sang. Cette impression d'absence d'avenir qui se lit sur chacun de leur visage ne laisse pas indifférent.
C'est dans cette même prison qu'en 2012, le contrôleur général des lieux de privation de liberté avait qualifié les conditions de détention « d’inhumaines ». Apres 70ans d'exploitation, la prison a fermée ses portes en 2018 et sera totalement rasée courant 2020.
Un mal pour un bien, en espérant que la nouvelle prison offre plus d'humanité à ceux qui en ont été privés.
J’attendais depuis longtemps un film sur les prisons françaises. La déception a été au rendez-vous. Pour commencer, coup de chapeau tout de même pour cette initiative, et pour l’administration qui a donné l'autorisation de filmer. Mais 25 jours ont été manifestement trop peu. Le résultat est un documentaire assez « brouillon », on passe d’un détenu à l’autre, d’un problème à l’autre sans percevoir pourquoi, les questions que nous nous posons restent sans réponse. La caméra souligne la misère matérielle de la prison, sa vétusté, le bruit (permanent et assez insupportable)… La façon de filmer met en avant l’humanité de chacun. Et parlant de chacun il y a bien sûr les détenus, avec souvent une jeunesse blessée, des propos tantôt sincères, tantôt bien rôdés pour se présenter en victime (de la justice, des autres détenus etc…) ou pour dire qu’ils ne fauteront plus… mais aussi l’administration pénitentiaire, que nous découvrons ici et qui est regardée avec une certaine douceur. Au final la difficulté est que nous n’en voyons pas assez pour en tirer une conclusion, pour nous laisser déplacer à un autre regard sur ces condamnés-détenus (sauf le fait de douter, bien sûr). Ne refaisons pas le travail de la Justice sur la base de si peu, elle a condamné et avait sûrement ses raisons. Restons donc sur ce que le film montre de manière certaine : la grave vétusté de certaines prisons, la surpopulation, la difficulté du travail de l’administration pénitentiaire (merci au passage à cette administration !), la tension humaine qui se vit au quotidien dans les prisons entre les détenus eux-mêmes, l’humanité des détenus.