Derniers Avis sur Diamants sur canapé

Diamants sur canapé est un superbe film, dans un registre que je n’apprécie pas spécialement d’ordinaire, mais celui-ci contient tout ce qui fait un grand film. Déjà, d’excellents acteurs parfaits dans leurs rôles. Bien sûr Audrey Hepburn est absolument parfaite dans ce personnage ambigu, à la fois pleine de tendresse et touchante, mais aussi volontiers vénale et casse-pied. Son naturel et son aura incroyable la rende irrésistibles même quand elle est insupportable ! Elle est en tout cas mémorable, et trouve ici l’un de ses meilleurs rôles, assurément. George Peppard aussi, et il forme avec Hepburn un duo des plus charmants. En homme amoureux et compréhensif, il est excellent. Autour de ce duo, beaucoup de seconds rôles finement écrits, bien campés, avec, certes, le personnage de Mickey Rooney qui a pris le coup de vieux qu’on peut imaginer (il joue un japonais !), mais comme de manière générale tous les personnages sont touchants malgré leurs défauts, il faut avoir l’esprit mal placé pour y voir un quelconque racisme. A noter un chat très cabotin !
Visuellement le film est super beau. Les couleurs sont magnifiques, les costumes tout autant (notamment ceux, excentriques ou plus sobres qui habillent l’héroïne), la mise en scène de Blake Edwards est vive et pleine d’entrain, et on retrouve dans les décors, souvent des intérieurs, une ambiance sixties et new yorkaise délicieusement rétro. Le métrage avait visiblement du budget, et le résultat à l’écran saute aux yeux dans un technicolor de haute volée. A cela s’ajoute une très belle musique douce et mélancolique, qui dès l’ouverture du film place le curseur. D’ailleurs la scène d’ouverture est un bijou.
Côté scénario, rien à redire. On est certes dans une comédie romantique, avec ce que cela implique de chassé-croisé amoureux, de « je t’aime, je te fuis », mais c’est d’une grande fluidité, très dynamique, sans temps mort, et surtout, le film se double d’un fond plus dramatique, par exemple lorsqu’on explore le passé de l’héroïne ou son frère. Il y a de l’émotion sincère, de ce drame qui s’immisce dans toutes les vies réelles, ce qui tire le film du simple conte de fée gnangnan, et lui donne une épaisseur rare dans le genre. De mon point de vue les meilleures comédies romantiques sont celles qui introduisent du drame, du vrai, à l’image de Ghost ou de ce métrage, qui accepte le ton doux amer et la mélancolie par moment.
En clair, un chef-d’œuvre authentique, et je ne m’attendais pas à le dire. Ce film est parfait de bout en bout, il est beau, il est superbement interprété, il est drôle, émouvant, il donne une place à tous les petits détails qui font mouche (le chat notamment toujours employé à propos), la musique est magique, vraiment, rien à redire. 5

Représentatif de l’élégance et de la beauté d’Audrey Hepburn, emblème du cinéma américain des années 1950.

Même si j'adore "Comment voler un million de dollars" et que j'aime beaucoup "Seule dans la nuit", je ne suis pas un très grand fan d'Audrey Hepburn. C'est même avec une certaine défiance que je me lançais à l'assaut de ce "Breakfast At Tiffany's", de ces films qui ont fait la légende de l'actrice britannique. Et effectivement, il y a quelque chose de mythique (presque mystique) et d'irrésistible à la voir errer devant la vitrine de chez Tiffany's avec ses lunettes noires et son porte-cigarettes exagérément long. Pour ce qui est du reste, on se trouve face à un divertissement certes très élégant, bien fait mais qui n'a rien de plus qui permettrait de le placer au-dessus de la moyenne. Et puis, tout à fait entre nous, la fin du film est très discutable. En effet, celle-ci nous dit ouvertement qu'être amoureux, cela signifie automatiquement d'appartenir à l'autre. Et pareille idée à le don pour me faire grincer les dents.

Réalisée par Blake Edwards en 1961, cette Comédie romantique a bien vieilli. Restent la musique culte d'Henry Mancini, le talent d'Audrey Hepburn et le charme de George Peppard. Ils forment tous deux un joli duo dont la complicité fait plaisir à voir. A l'affiche également Jose Luis de Villalonga dans le rôle du beau Brésilien, et le personnage (malheureusement) incontournable de l'asiatique propriétaire de l'appartement interprété par un Mickey Rooney méconnaissable.
Le scénario adapté par George Axelrod nous offre une histoire, finalement assez plaisante ; l'humour très particulier de Blake Edwards et son bon sens du rythme inculqué à cette réalisation en font une comédie légère et agréablement divertissante.

Mitigé
J’ai adoré la photographie
Les tenues magnifiques mais le rythme était trop lent je me suis un peu ennuyé

Classique de l'époque, de l'icône Audrey Hepburn, ce récit clairement dynamique sur sa première heure le fut bien moins en seconde ou les longueurs ont trop fait surface. Le récit, simple en apparence au départ m'aura perdu en cours, confus ou incompris, les longueurs ont trop pris place. La folle scène de fête dans l'appartement n'est pas sans rappeler la très récente scène introductive de "Babylon" ou l'alcool et les abus en tous genre se font. Evidement on n'est pas ici sur le même délire directionnel mais la ressemblance est là. Audrey elle rayonne et ne joue pas les potiche comme j'aurais pu l'imaginer. Au contraire, une rôle d'assurance, quelque peu rebel ou son charme est très présent. Son acolyte George Peppard fut trop théâtrale et gentillet, une direction sans grande étincelle du début à la fin ou Audrey à nettement pris le dessus. 2h sont toujours longue pour les films de cette époque, 1h30 comme toujours aurait suffit mais dans l'ensemble, j'en retiens comme espérer, la très bonne présence d'Audrey qui sincèrement rayonne.

Je comprends enfin l'aura qui se dégage de ce film. L'actrice principale, dont l'élégance et le chic sublime ce personnage bien plus complexe qu'il n'en a l'air, signe ici un très grand rôle. Les dialogues sont fins, intelligents, drôle et et émouvants, l'excellente musique originale ajoute une certaine mélancolie, la réalisation est diablement efficace. Très bon film.

Cela aurait pu être un des plus beaux couples du cinéma américain mais c'est finalement A. Hepburn qui crève l'écran. Serait-ce du à sa fameuse robe noire? N'en déplaise aux fans d'Hepburn, Peppard joue très bien le fiancée. Peut-être manque-t-il un peu de charisme pour exploser comme l'a fait Hepburn? C'est une comédie, B. Edwards j'ai envie de dire, un peu burlesque, qui nous plonge dans le New-York des années 60: jolis costumes et robes, coupes de cheveux travaillés, et cocktails bien sur. Sans oublier la cigarette bien sur. Je ne sais pas si la nouvelle de Capote est aussi burlesque ou plus sombre au contraire, mais j'ai trouvé le film plutôt fade. Il est difficile en effet de se plonger dans l'état d'esprit de Holly et Paul, deux êtres un peu tourmentés.

Blake Edwards génie comique (la Panthère Rose, The Party etc) convoque Audrey Hepburn, gracieuse en diable et mutine pour un rôle de croqueuse de diamants qui l'a rendu célébre. J'étais impatient de découvrir son glamour et ses facéties. Dommage car ce n'est ni une comédie, ni une romance, plutôt un champagne amer avec une michetonneuse histrionique irresponsable et vite insupportable. Le film a quelques scènes amusantes ou touchantes, mais souffre surtout d'un manque de lisibilité, de longueurs et autres problèmes de rythme. Bref, c'est loin d'être un chef d'œuvre pour moi.

Si Audrey Hepburn n'est pas ce film, le film est à oublier. Le charme et le Charisme de l'actrice est présent dans le film à chaque instant ! L'histoire romantique ainsi que la mise en scène de Blake Edwards est sublime ! L'un des meilleurs films de Audrey Hepburn avec une histoire magnifique ! L'ouverture du film fait partie des meilleurs intro de films

Cette comédie romantique de Blake Edwards, réalisée en 1961, repose entièrement sur les épaules d’Audrey Hepburn. Dans le rôle d’une personne totalement fantasque, elle rayonne de mille feux en papillonnant sans jamais se poser. Même si l’histoire s’appuie sur une quête d’amour superficiel, le film recèle quelques passages cultes (la scène d’ouverture, la soirée endiablée, la chanson « Moon river », etc.). Malgré son apparente légèreté, le récit brosse le portrait d’une femme qui masque sa fragilité par une désinvolture effrénée. Bref, une œuvre qui peut paraître désuète aujourd’hui mais dont le charme nostalgique continue d’opérer.

Le film mise tout sur Audrey Hepburn. Ce n'est pas suffisant pour nous divertir, nous transporter. D'autant plus que l'image de la femme est caricaturale et très datée ! Très ennuyeux...reste une jolie musique.
Vu que le nom du film est quand même connu, je m'attendais à mieux.
2,2/5

Le film comédie romantique par excellence, véritable spectacle rempli de fort moments amusants, de situations cocasses, et d'émotion pure. Une pépite de plus pour Blake Edwards, qui a eu la brillante idée d'intégrer, la pétillante, troublante et très belle, Audrey Hepburn, face à elle, George Peppard, futur colonel Hannibal de The A Team, qui joue l'un de ses meilleurs rôles. On peut remarquer également, Mickey Rooney, en voisin chinois, qui a horreur du bruit dans l'immeuble. Le finale est assez typique de ce genre de film des années 60, vraiment romantique. Sous la pluie.

Blake Edwards avant de passer à la réalisation pour son propre compte, fut scénariste ( de talent) chez Richard Quine.

La renommée de B Edwards trouva son origine avec la série de films de " la panthère rose" qui lui valut la célébrité et avec une variante très drôle " The party". La mort de Peter Sellers mis fin, malheureusement, à cette série dont le public ne se lassait pas.

Auparavant Edwards mis en scène une nouvelle de Truman Capote, " breakfast a Tiffany" comédie sophistiquée, dominée par la prestation d'Audrey Hepburn secondée dans un de ses plus grands rôles par George Peppard, vu chez Minnelli.

La force de l'interprétation permet au spectateur de regarder avec amusement et nostalgie, la mise en image d'un scénario qui ne l'est guère. On rappelle qu'il s'agit de la rencontre entre une prostituée de luxe et un écrivain gigolo.

Elle, est intéressée uniquement par l'argent que lui n'a pas. Que vaut la force des sentiments amoureux face à la puissance de l'argent ?

Il va sans dire qu'Audrey Hepburn n'est pas du tout le personnage ( c'étaient Monroe puis Kim Novak qui étaient pressenties et refusèrent le rôle) et c'est finalement tant mieux lorsqu'on voit le résultat ( Hepburn dira que ce fût pour elle, le rôle le plus difficile de sa carrière, puisqu'elle avait dans la vie une personnalité introvertie).

Certes, la qualité des décors pourtant réussis, n'est en rien du niveau des films de Minneli, mais le film tourné en grande partie en studio ( il y a quelques rares scènes en extérieur) est servi par une photo et un travail sur la couleur admirable.

Les cinq premières minutes sont certainement parmi les plus belles entrées en matière de l'histoire du cinéma, portées par une chanson bouleversante de J.Mercer.

La seule petite réserve que je formulerais à l'égard de " diamants..." est peut-être le léger manque de rythme qui finit par survenir de temps à autres dans la seconde partie.

Il y a quelques chose dans cet opus d'Edwards qui touche à la quintessence onirique que peut parfois produire le cinéma.

Un film soi-disant culte que je n'ai cependant guère apprécié. La première partie est longue, insupportable de bavardages, de futilité, de cabotinage , dialogues insipides, gags grossiers, le tout donnant envie de fuir. Les choses basculent un peu quand se pointe le mari de la belle, donnant une dimension un peu plus profonde et complexe au personnage de Holly. La fin, avec l'arrestation qui donne une explication aux visites en prison de l'héroïne se tient également à peu près. Jen'ai guère apprécié le jeu d'actrice de Katrin Hepburn top exubérante, davantage celui de George Peppard en écrivain playboy désargenté. Le meilleur acteur dans ce film, c'est toutefois incontestablement le chat, qui incarnant sans doute le spectateur, regarde toutes ces scènes avec distance et un peu de dédain