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Objectivons
313 abonnés
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3,5
Publiée le 12 janvier 2020
Je redoutais d'être déçu, mais pas du tout, il y a du suspens, le scénario est bien pensé, entraînant, et c'est tout à fait correctement joué. Une belle surprise sud-coréenne.
Le cinéma asiatique a des perles comme Hold Boy et Madeloiselle totalement différent et pourtant du même réalisateur et qui sont 2 de mes 10 films cultes. Celui ci d'un autre réalisateur a même si il n'intégrera pas mon top 10 une critique positive et cela grâce au 15 dernière minutes ou ....... me fait avoir un grand respect pour le réalisateur le scénario une intelligence qui m'a décoiffé. 15/20
De grosses longueur dans ce film, et une accumulation de coup que peu d'êtres humains pourraient encaisser sans trépasser. Même si la trame est bien légère le film se laisse regarder sans déplaisir...
Le Festival de Cannes à souvent mis en avant ces dernières années des thrillers/polars coréen signé par de jeunes auteurs prometteurs. On pense inévitablement à Na Hong-jin avec l’intéressant *The Chaser*, l'incompréhensible *The Murderer* et enfin l'innovant *The Strangers* ! C'est au tour donc de Lee Won-tae de prouver avec *The Gangster, The Cop, The Devil*.
Jang Dong-soo (Ma Dong-seok), terrible chef de gang de Cheonan, s'associe avec l’inspecteur Jeong Tae-seok (Kim Mu-yeol) pour tenter de retrouver le tueur en série Kang Kyeong-ho (Kim Seong-kyu).
Force d'avouer que dans sa globalité, le film assure au niveau scénaristique. On ne pouvait attendre que ça d'ailleurs, quand le film s'inspire volontairement du chef d'oeuvre de Sergio Leone. Dans cette course infernal, entre les ruelles sombres, les néons des sous-sols et la surpopulation grandissante des quartiers coréen, trois figures du système judiciaire vont se retrouver maître du récit. Le flic droit dans sa justice ( bien que le mythe soit rapidement démonté ), le richissime mafieux qui transpire la violence et le tueur en série tiré entre la folie et le plaisir de tuer. Deux de ses figures vont d'ailleurs cohabiter, dans des bons et mauvais moments. Ici, il n'y les flics ripoux se mélanges à la masse des gangsters. Tous dans un seul but, retrouver celui qui tue non pas pour l'honneur et pour l'argent, mais bien pour le plaisir.
*The Gangster, The Cop, The Devil* prend d'ailleurs plus les traits d'un Bong Joon-ho dans *Memories of Murder*, que d'un Na Hong-jin dans *The Chaser*. En effet, l'aspect humoristique s'avoue rapidement comme un arôme essentiel du film. Mais c'est un arôme qui va rapidement se retrouver faiblard et faire chuter le film en compagnie de bien d'autres aspect ! La prévisibilité de certaines scènes, tous comme l'attrait forts caricaturales des personnages décrédibilisent un récit pourtant prometteur. Pourrait-on alors tirer le film vers le haut grâce à sa mise en scène ? Ici encore il y'a du bon, comme il y'a du mauvais. Les scènes d'action sont heureusement plutôt bien réussis, mais au bénéfice d'un montage bien bien hachés. Notons de même certaines à l'ambiance et à la tension intéressante, mais qui ne se retrouve que très rarement au cour du récit.
Si vous êtes en recherche d'action vous serez servis c'est sûr. Mais dans sa généralité, Lee Won-tae voit son récit alterner entre bons et mauvais moments. De l'accélération de scènes qui peuvent être intéressantes, aux rallongements de scènes inutiles. Reste que l'action maîtrisé et la mise en scène potable sauve quelques peu les meubles d'un film pourtant intéressant.
Un polar coréen totalement dans la lignée de ceux proposés ces dernières années par ce même pays. C'est noir, relativement violent et il n'y a pas de temps mort. L'idée de base est assez sympa, un tueur en série frappant au hasard veut inscrire à son tableau de chasse un brave homme qui se trouve être l'un des plus importants chefs de triades du coin. Qui du flic ou du voyou obligés de collaborer mettra la main le 1er sur le serial killer ? Bien joué et bien filmé... à voir une fois...3 / 5
Encore un thriller sud coréen très violent réalisé par un inconnu qui réussit à faire une mise scène impeccable , une intrigue très intéressante qui va loin dans l'immoralité .De plus les trois acteurs principaux sont très bons notamment le gangster Ma Dong-seok impressionnant avec sa tête de parfait mafieux . Depuis des années, le cinéma sud coréen surpasse les américains en réalisant des polars survitaminés remplis de spectacle qui arrivent à plaire aux adultes alors que Hollywood ne semble s'adresser à présent qu'aux ados avec ses super héros , ses Fast and Furious , Fumanji et autres john Wick ....
Fasciné par les coups échangés, les dents arrachées et la pourriture ambiante, Le Gangster, le flic & l'assassin fonce tête baissée dans la violence complaisante qu’il aborde comme un vaste parc d’attraction : chaque scène ne semble exister que pour sa dégradation en ring sur lequel vont s’écharper deux hommes ou deux bandes rivales. La bonne idée – mais guère novatrice – réside dans le jeu d’entraide et de dupes qui unit le monde du policier à celui du gangster, dont la porosité des frontières nous dit quelque chose des travers de la société ici dépeinte. Seulement, l’absence de profondeur dramatique par ailleurs revendiquée enferme le film dans la répétition ad nauseam d’un même schéma qui respecte à la lettre les codes du genre investi. Des hommes en noir se bastonnent à l’aide de lampadaires, de chaises, de clefs de serrage ou de tout ce qui leur tombe sous la main, au son d’une bande originale conventionnelle. Volontairement dépourvu de morale, Le Gangster, le flic & l'assassin répète mécaniquement une série de postures et de gestes sans jamais viser plus haut que ce qu’il s’efforce de recopier proprement. Un exercice de style efficace, peut-être, mais surtout assez vain.
Encore un film sud-Coréen très étonnant. Un cinéma avec un style très particulier ou on frise l'excès dans la retenue, sans franchir la ligne rouge. Tout est maîtrisé. Et encore une foi, pas de sentiments. Ou en tout cas, pas de faiblesse, de délicatesse, de sensibilité, de finesse comme on peut le voir dans un film européen ou américain. Ici, c'est viril, voir macho. Mais c'est leur marque de fabrique et ça marche. Le film souffre parfois quand même de plusieurs périodes creuses où peu de chose évolue malgré l'action à un rythme d'enfer d'un bout à l'autre.
Inconditionnel du cinéma sud-coréen, ce polar violent tiré d'une histoire vraie ne déroge pas à la règle, et prouve une fois de plus toute la maîtrise du pays dans ce genre. Rythme, violence, humour,poursuites, les sud-coréens sont définitivement les maitres en la matière. On ne s'en lasse pas...
Très bon polar coréen au nom de western. Dans la lignée d'un The Chaser de Na Hong-Jin ou A bittersweet life de Jee-Woon Kim. Et j'en passe et des meilleurs. Ce qui m'a plu ? C'est qu'il n'y a pas que de l'action frénétique pendant deux heures. C'est avant tout une enquête policière minutieuse, une chasse à l'homme avec un vrai sentiment d'urgence puisque ce tueur en série au visage d'ange frappe n'importe quand, n'importe qui. Il faut donc se bouger et l'originalité vient de ce jeune policier obstiné, incorruptible, un peu chien fou obligé de s'associer avec le chef de gang local. Les deux ont beaucoup de classe. Entre les deux, il y a de l'humour, du respect, de l'entraide et, en même temps, chacun fait ce qu'il sait faire : le flic va essayer de le coffrer, toujours du côté de la loi. Et le gangster a ses propres méthodes pour traquer le meurtrier. Plus expéditives que celles de la police. Reste à savoir qui est le plus efficace. Qui arrivera en premier. Les deux sont plutôt complémentaires en vérité. Ce sont leurs objectifs qui différeront. L'un veut la justice, l'autre, la vengeance. Et au milieu, un psychopathe. Un psychopathe qui a des lectures. J'ai passé un bon moment même si ce polar d'action sud-coréen ressemble à plein d'autres polars d'action sud-coréens que j'ai pu voir. Depuis Memories of Murder en 2004, je suis gâté.
Polar sud coréen finalement excessif; un flic borderline s'allie avec un truand impitoyable pour traquer un serial killer totalement azimuté. Le rythme est sans faille, les bastons plutôt violents, mais trop c'est trop; le spectateur finit pas se lasser de tant de péripéties. On est un peu trop dans l'exercice de style; mais l'ensemble se laisse voir, même si on est loin de A bittersweet life ou The Chaser.
Pour son deuxième film, Won-Tae Lee s'inspire librement d'une histoire vraie et raconte comment un policier et un chef de gang se sont associés pour stopper un tueur en série. Ce dernier a eu la mauvaise idée de s'en prendre à des gens au hasard et par malchance il est tombé sur le puissant Jang Dong-soo qui va se mettre à le traquer. Comme on dit "L'ennemi de mon ennemi est mon ami." Sans faire dans l'originalité, le réalisateur propose un thriller sombre et efficace. Après un début timide, le film gagne en intensité et intérêt à partir du moment où le rôle des trois protagonistes est défini. Quand l'identité du tueur est révélée et que celui-ci n'est plus un personnage mystérieux, mais bien un personnage à part entière qui agit sur l'intrigue, le film est beaucoup mieux. On assiste à une chasse à l'homme haletante qui est ponctuée par de bonnes scènes d'action bien violentes. La dernière partie est particulièrement divertissante et réussie. Ce n'est pas la meilleure traque que le cinéma coréen nous a offerte, mais ce "The Gangster, the Cop, the Devil" est un bon film.
Un gangster, qui contrôle l’industrie des machines à sous, fait régner par la terreur sa loi sur la ville. Un flic aux méthodes hétérodoxes s’est juré de l’arrêter. Un assassin commet des crimes en série. La police se met sur ses trousses. Il manque d’assassiner le gangster. Sauf à accepter que son aura soit ternie, le gangster doit punir l’assassin. Le flic deviendra son allié dans sa chasse à l’homme.
Le cinéma sud-coréen ne se réduit pas au seul – et remarquable – Parasite. À côté de Bong Joon-Ho (le réalisateur de Parasite mais aussi de "Snowpiercer", de "Mother" et de "Memories of murder"), de Park Chan-Wok ("Mademoiselle", "Old ") et de Lee Chang Dong ("Burning"), la Corée du Sud compte une foultitude de réalisateurs quasi anonymes capables de trousser des polars décomplexés.
Projeté à Cannes hors compétition, "Le Gangster, le Flic et l’Assassin" a réjoui les afficionados du genre. Il croque, comme une bande dessinée, des personnages caricaturaux : un gangster pantagruélique, un flic cool, un assassin psychopathe. En rapprochant les destins du gangster et du flic, le film voudrait nous inviter à réfléchir aux frontières ambiguës entre le Bien et le Mal. Ce sous-texte moral n’est pas ce qu’il a de plus réussi. On se serait volontiers contenté de ses bastons en règle, de ses poursuites électrisantes, de ses rebondissements inattendus.