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Verobisson
12 abonnés
279 critiques
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5,0
Publiée le 27 décembre 2023
Choc, triple choc 30 ans après "la Haine", le cinéaste choisit, ici sur le mode documentaire d';abord, de nous introduire dans la cité des 3000 du « 9.3 » : 1er constat,, la population n'est plus magrébine mais "d'Afrique noire". 2ème constat : cette cité est devenue totalement musulmane spoiler: (et le cinéaste en fait un sujet d'humour un peu lourd ) , 3ème constat : on a vite compris que les « misérables » sont autant les habitants que la police avec son si faible pouvoir et ses si faibles moyens ( ici la Bac 93) On bascule ensuite dans un polar véritablement « coup de poing » où personne ne sort gagnant : un état des lieux alarmant, (loin des "diabolisations" racistes politiques). Le film choque avec toutes ces violences verbales et physiques. Sur un rythme très soutenu, la caméra capte avec une maîtrise impressionnante ses acteurs, dans un scénario brute, âpre et réaliste, sans respiration et un final à véritablement couper le souffle Une œuvre sidérante, impressionnante, puissante , Incontournable pour qui accepte d'être lucide. Choc, triple choc
L'avantage d'un film vraiment tourné en banlieue, avec des personnages qui sonnent juste. Un monde pas souvent montré, mais il y a un côté très caricatural, des personnages excessifs, que ce soit le policier Chris, ou certains ados. On ne retrouve pas le juste ton et la froideur de "la Haine", qui avait atteint une autre niveau.
Dans l'absolu, d'un point de vue cinématographique et scénaristique, LES MISÉRABLES est sûrement réussis, MAIS... du point de vue culturel et social, ce film ne sert juste qu'à entretenir et envenimer les conflits population/police ! Donc, et ce n'est que mon avis et ressentis, ce film n'a vraiment aucun intéret dans un climat social actuel où le manque de repères est devenu habitude, détérioration et barbarisme social !
Encore un film sur la cité, en plus ultra primé au festival de Cannes, les critiques dithyrambiques,tout est réuni pour que je n'ai absolument pas envie de le voir. Il passe sur TMC, rien d'autre de bien intéressant à regarder à la TV, je le visionne donc, et là c'est le choc. J'ai des frissons, presque des larmes, je suis subjugué par ce récit, les acteurs, les dialogues, le scénario, les images. Incroyable, jamais l'histoire ne sert à dénoncer mais, et c'est la force de ce film, à constater. Bravo
L’impossible mission de faire régner l’ordre dans les cités avec leurs codes et leurs hiérarchies oblige la police à des compromis permanents. Les flics font ce qu’ils peuvent et ne sont pas infaillibles. Le film ne prend pas parti et décrit plutôt un état – inquiétant – des lieux qu’il oppose à l’euphorie qu’avait suscitée la France championne du Monde de football. Refusant de sombrer dans le pessimisme, il conclut en citant Victor Hugo : « Il n’y a ni mauvaise herbe, ni mauvais homme, il n’y a que de mauvais cultivateurs. » Récompenses méritées à Cannes et aux Césars.
Je ne l'avais pas vu lors de sa sortie en salle, je viens de le voir à l'occasion de sa diffusion sur TMC le 6 décembre dernier. J'ai trouvé le jeu des acteurs très moyens (c'était surtout les... figurants qui étaient bons), le scénario décousu et le montage pas terrible. Mais le pire étant sans doute qu'aucun des protagonistes n'arrivent à susciter ni sympathie ni empathie comme ce serait le cas pour Cosette et Gavroche dans les Misérables (les vrais), à l'exception peut-être des trois nanas qui viennent houspiller le jeune avec son drone qui joue les voyeurs sur ces dernières. La citation finale de Victor Hugo vient comme un cheveu pour la soupe. On ne comprend pas vraiment qui seraient ces "mauvais cultivateurs".
Suivre le quotidien d'une équipe de 3 policiers de la BAC n'a rien de nouveau. Mais l'angle d'approche de Ladj Ly offre quelque chose de différent. Certaines scènes collent au plus près de la réalité et sont prenantes et poignantes. La tension monte crescendo, jusqu'au très bon final. Malheureusement certains passages ne sont pas plus originaux qu'un reportage du genre "enquête d'action", et on a une impression de déjà vu. Dans le même genre, sur un sujet similaire, j'ai préféré "BAC Nord" de Cédric Jimenez.
J'ai l'impression d'avoir déjà vu ce film dix fois, avec ces flics voyous à qui sera le plus vulgaire qui font les cow boys dans les rues d'une cité médiocre en supportant (ou pas) les provocations des gamins du coin. Que le film ne délivre pas de message politique, ok, mais il n'apporte pas non plus de réflexion ni même de divertissement : les personnages n'ont pas de profondeur, les dialogues sonnent faux, on a dû mal à croire à l'histoire de ces trois flics qui passent 24h à courir après des gamins de banlieue (et un animal volé). Je ne vois vraiment pas ce que ce film apporte de plus ou de nouveau pour mériter toutes les louanges dont il a fait l'objet...
En faites c'est de la science fiction ce navet... C'est long , long...histoire à pleurer ... Les acteurs une pure CARICATURE ....bref j'ai perdu 2h ... Ne perdez pas votre temps ... Et certain ose le comparer à la haine ??? Mais ça c'est la blague du siècle ...
Le film avait fait tellement de bruit à sa sortie, soit disant le meilleur film de l’année, que je me marre en le voyant à la télé. On dirait que c’est filmé avec un téléphone portable. On dirait « plus belle la vie dans ma cité » et c’est mal joué en plus, excepté Damien Bonnard, on voit que les acteurs ne sont pas des pros. C’est tellement mal filmé et mal monté. C’est juste incroyable qu’il ait eu le Cesar du meilleur film. C’est dingue. Et le scénario ? N’est pas Kassovitz qui veut. Remplacer le trio de la Haine par 3 flics dans un quartier, tu parles d’une idée. La Haine, il y avait du brio dans la façon de filmer, là c’est d’une platitude… Au secours.
J'ai pris la peine d'emprunter le DVD en médiathèque, mais c'est un pur film de propagande. Militant, intrigue invraisemblable pleine de clichés téléphonés, victimation des banlieues à plein turbo, discrète apologie des confréries prosélytes louches ... ensemble À PEINE REGARDABLE. Par contre, ce film serait excellent pour ceux qui voudraient déclencher des émeutes pour le fun. Les gens qui ont primé ce machin devraient avoir honte.
Ladj Ly signe là une performance hors norme avec un problème de société presque banal métamorphosé à l’écran. En plus de transmettre un réel message, Ladj Ly nous offre un film de toute beauté.
Sujet sensible et clivant, la banlieue est au coeur des "Misérables". Je ne pourrais me prononcer sur la réalité et la véracité de ce dernier. En revanche, d'un point de vue cinématographique, je l'ai trouvé très réussi notamment dans la mise en place de son ambiance. On est rapidement plongé dans cette banlieue et les tensions entre les flics, les habitants, les communautés. Pas de surprise du côté du scénario mais je n'y ai pas décelé le manichéisme soulevé par d'autres spectateurs. "Les misérables" n'apporte rien de neuf mais son efficace n'est pas à remettre en question. Et un film de cette trempe j'en voudrais plus souvent.