Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
traversay1
3 558 abonnés
4 856 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 4 septembre 2020
Les nostalgiques de la grande comédie italienne ne seront assurément pas rassasiés par Citoyens du monde de l'acteur-réalisateur Gianni Di Gregorio, cinéaste d'envergure moyenne, mais ils ne s'ennuieront pas non plus. Les trois retraités du film, dont les finances ne sont plus à la hauteur du coût de la vie à Rome, aimeraient bien émigrer vers des cieux plus adaptés à leur budget mais leur projet n'est pas si simple à réaliser. Citoyens du monde possède un charme discret et désuet et ses protagonistes sont plutôt attachants même si la dolce vita n'est plus dans leurs moyens. La mise en scène est quelque peu apathique mais il n'est pas désagréable de se balader dans la capitale italienne aux basques de ce trio encore vert. Dommage que le scénario ne nous renseigne guère sur leur vécu et la raison pour laquelle ils n'ont plus aucun lien familial, hormis l'un d'entre eux (veuvage ? Divorce ?). L'histoire est contée de manière paresseuse et chiche en dramaturgie avec tout de même une présence bienvenue, celle d'un jeune émigré malien qui donne un peu de dynamisme et fait changer de perspective avec d'ailleurs un joli revirement de situation, quasi in fine, pour démontrer qu'avec quelques petits efforts narratifs, le film aurait pu aller au-delà de son principal sujet. Lequel, contrairement à ce qu'on peut lire ici ou là, ne fait pas de Citoyens du monde un feel good movie, bien au contraire, même si le traitement de la précarité des classes moyennes à la retraite est plutôt traité de façon légère.
Il y a 11 ans, je n'avais pas du tout été convaincu par "Le déjeuner du 15 août", le premier long métrage réalisé par le scénariste et comédien italien Gianni Di Gregorio. Mais, après tout, pourquoi ne pas aller voir son 4ème, "Citoyens du monde" ? Bon, on est d'accord, la réalisation pêche encore par un manque de rythme et on est encore bien loin de Ettore Scola ou de Dino Risi. Toutefois, on se laisse prendre à l'histoire de ces 3 sexagénaires qui se verraient bien partir vers un pays où ils bénéficieraient d'un meilleur pouvoir d'achat mais qui, tous comptes faits, ont du mal, beaucoup de mal, à quitter cette si belle ville de Rome.
Un film frais et agréable, qui sort au bon moment ! Gianni Di Gregorio n'a rien perdu de sa superbe depuis le fantastique Déjeuner du 15 août, dans cette comédie douce. A voir
Un vrai feel good movie à l'italienne. le film est plein de tendresse et de moment drôle, les comédiens sont excellents! Encore une belle réalisation pour Gianni di gregorio !
Quel joli petit film ! j'ai passé un bon moment, doux, calme et sans trop de surprise...Les trois personnages principaux sont attachants et le film est plein d'humanité et de bons sentiments....ça fait du bien de temps en temps..
Un pur conte romain rafraîchissant en cette fin d'été. Le ton comique ne s'interdit pas d'affronter des thématiques sérieuses souvent mal traitées au cinéma. Gianni di Gregorio réussit une nouvelle fois à imposer une mélodie douce-amère sur fond d'un pays joyeusement désuet. Une parfaite alternative à Tenet ! Gianni
Un film frais et agréable , sans prétention mais touchant ! Les personnages sont bien campés et nous racontent une histoire ou des interrogations très actuelles . J'ai passé un bon moment !
Un film délicieux plein de charme. Un film pour les amoureux de Rome, un film pour ceux qui ont envie de rire en compagnie de personnages hauts en couleur, admirablement interprétés. Bref, courez-y !
Le Professeur et Giorgio sont deux septuagénaires romains qui tirent le diable par la queue avec une retraite de misère. Sans attaches, sans amis, sans guère d’argent, ils rêvent à un ailleurs où l’herbe serait plus verte – et la bière moins chère. Ils sont bientôt rejoints dans leur projet de départ par un troisième larron, Attilio, brocanteur du dimanche. Où partir ? Cuba ? Bali ? les Açores ?
Gianni Di Gregorio est venu sur le tard à la réalisation. Il tourne son premier film en 2009, à près de soixante ans. Le succès du "Déjeuner du 15 août" (prix du meilleur premier film en 2008 à la Mostra de Venise) le conduit à en réaliser des « suites » où il se met volontiers en scène : "Gianni et les femmes" en 2011, "Bons à rien" en 2014. À chaque fois, la recette est la même. Le réalisateur se met dans son propre rôle : celui d’un Romain vieillissant, philosophe et bon vivant, une sorte de Nanni Moretti du troisième âge (même si, vérification faite, je réalise avec effroi que Moretti a dépassé la soixantaine).
Cette recette éprouvée est une nouvelle fois utilisée dans ce quatrième opus. Qui aime Rome (qui n’aime pas Rome ?) prendra plaisir à retrouver, en compagnie de trois sympathiques retraités, sa dolce vita, ses placettes ensoleillées et ses petites rues aux pavés disjoints encombrés de voitures et de scooters.
Mais c’est bien là le seul plaisir, bien innocent, qu’on prendra à ce film qui nous conduit sans surprise vers une conclusion prévisible et bien-pensante.
Après le délicieux "Le Déjeuner du 15 août", le cinéaste italien Gianni di Gregorio livre une nouvelle fable enthousiasmante, drôle et légère. Entre comédie humaniste et satire sociale, le film est porté par des comédiens hilarants et très attachants. A voir absolument !
Des acteurs sont prodigieux ! Et le scénario est astucieux : le désir d'aller voir ailleurs confronté à la beauté éternelle de Rome. Évidemment, le réalisateur n'a pas été tourner dans les banlieues moins glamour.
4 521 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 21 janvier 2021
Le film a un charme incontestable dû principalement à la chaleur avec laquelle le réalisateur filme l'environnement dans lequel leurs héros vivent leur vie. Les trois retraités vivent dans un monde qui leur dit presque crûment qu'on n'a plus besoin d'eux que les lois et le fonctionnement de l'économie capitaliste et de la société numérique sont de plus en plus difficiles à comprendre pour eux. Mais au moins une partie des gens autour d'eux n'ont pas beaucoup changé pour le pire et le tissu des relations sociales s'est ajouté à la familiarité du paysage avec ses bars, ses restaurants, ses stands de marché et même leurs maisons négligées fonctionnent comme le meilleur filet de sécurité sociale. Les trois acteurs, Ennio Fantastichini, Giorgio Colangeli et le réalisateur Gianni Di Gregorio jouent avec talent et empathie les rôles des trois héros, avec leurs doutes et leurs décisions difficiles à prendre, avec leur vieillesse et leurs difficultés, leurs rêves et leurs déceptions. Ils sont en fait la génération des enfants des films italiens néo-réalistes des années 50 et 60 qui ont maintenant atteint l'âge de la vieillesse et font face à ce que l'Italie est devenue pleine de touristes et consommatrice. Basé en grande partie sur le charme des acteurs et l'empathie entre le public les personnages et le monde dans lequel ils vivent. L'histoire ne se développe malheureusement pas et donc la démonstration semble un peu simpliste et rhétorique et à la fin de la semaine décrite dans le film nous spectateurs risquons d'être un peu déçus. Citoyens du monde est un film agréable et humain qui aurait pu être très bon s'il avait été plus audacieux...
Une bien jolie comédie made in Italy. Léger, touchant, attachant, drôle, frais, plein de charme, les superlatifs ne manquent pas. J'ai passé un vrai bon moment à voyager dans cette Rome, bercée au rythme des retraités italiens. Un bon feel good movie comme dit souvent les critiques sans pour autant tombé dans le simplet et le cucul. J'aurai par contre aimé que la scène finale soit un peu plus approfondie. Mais bien joué dans l'ensemble !