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    La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie" et de son tournage !

    De la suite dans les idées

    La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie est la suite de La Nonne, sorti en 2018 et réalisé par Corin Hardy — à ne pas confondre avec son homonyme espagnol de 2006. Avec un budget de 22 millions de dollars, le premier film en avait rapporté 365 millions dans le monde. Cette séquelle se déroule quatre ans après le premier récit.

    Une saga horrifique florissante

    La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie est la suite de La Nonne, le spin-off centré sur la religieuse au visage livide, alias Valak, qu'ont dû combattre les époux Warren dans Conjuring 2 : le cas Enfield. Il s'agit du deuxième spin-off des films Conjuring après Annabelle, centré sur la fameuse poupée maléfique.

    Un habitué du genre

    Michael Chaves succède à Corin Hardy à la réalisation de cette suite. Il était en terrain connu puisqu'il a mis en scène les films d'horreur La Malédiction de la Dame Blanche et Conjuring 3 : sous l'emprise du diable, tous deux appartenant au Conjuring-verse, comme La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie

    Chaves réalisait La Malédiction de la Dame Blanche au même moment où Corin Hardy tournait La Nonne. Le premier a sympathisé avec le second, ainsi qu'avec Taissa Farmiga et Jonas Bloquet. "Je les ai vraiment appréciés et j’ai beaucoup aimé le regard de Corin sur le film. J’ai trouvé que Taissa et Jonas étaient de merveilleux acteurs et qu’ils avaient un formidable point de vue sur leurs personnages. Du coup, deux ou trois ans plus tard, lorsque New Line m’a contacté pour [La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie] j’ai immédiatement pensé à Taissa et Jonas. La manière dont ils se sont approprié leurs rôles et dont ils ont raconté l’histoire m’a enthousiasmé."

    Valak, icône du cinéma d’horreur

    Pour le réalisateur, la nonne démoniaque fait partie des monstres légendaires du cinéma d’horreur : "Dès qu’on la voit sur une affiche, elle nous renvoie un peu à Dracula. Il y a un peu de Grippe-Sou également chez elle. Et de Nosferatu. Elle est atemporelle et iconique. C’est l’une des icônes absolues du cinéma d’horreur et des plus redoutables antagonistes du septième art. Dans ce nouvel épisode, je voulais aller plus loin encore. Je voulais explorer les différentes manifestations du monstre."

    Aux origines de Valak

    James Wan, producteur du film et réalisateur de Conjuring 2 : Le Cas Enfield, dans lequel apparaît pour la première fois la nonne démoniaque, revient sur sa création : "Tous ceux qui ont fréquenté une école catholique m’ont répété que les nonnes sont terrifiantes – ou peuvent être terrifiantes. Du coup, je me suis dit qu’il y avait une forme de peur inhérente à la figure même de la nonne." Au départ, Valak était représenté sous la forme d’un démon gigantesque dans Conjuring 2. Mais durant le montage, Wan a décidé d'adopter une nouvelle approche du personnage. "Ce que j’avais imaginé au départ, me semblait-il, n’était pas suffisamment personnel. Il fallait que je repense le personnage – j’avais discuté avec Lorraine Warren, quand elle était encore en vie, et elle m’avait confié que beaucoup de ses amies – de ses plus proches amies – étaient nonnes. Je me suis donc dit que si une créature maléfique voulait s’en prendre à Lorraine pour corrompre sa foi et ses convictions, elle adopterait l’apparence emblématique d’une personne qui lui tient à cœur. C’est comme cela que j’ai eu l’idée de la nonne démoniaque."

    Un tournage en France

    Après le premier volet tourné en Roumanie, La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie a été filmé en décors réels dans le sud de la France – à Aix-en-Provence, à Tarascon, Martigues et Marseille. "C’est vraiment épatant de pouvoir tourner sur les lieux mêmes de l’intrigue. [...] c’était une expérience extraordinaire. Le film offre bien évidemment l’atmosphère sombre et effrayante à laquelle on peut s’attendre, mais on découvre aussi des paysages magnifiques et une nature merveilleuse", raconte Taissa FarmigaMichael Chaves a aussi été séduit par le cadre : "À mes yeux, tourner en décors naturels, en France, était une formidable opportunité pour le film et à titre personnel. Cela a insufflé beaucoup de réalisme et d’authenticité à l’univers visuel. Je n’aurais pas pu imaginer de m’y prendre différemment. C’est ce qui donne une dimension supplémentaire au film. On a vraiment le sentiment d’être projeté dans le passé et d’appartenir à l’univers du film. L’histoire gagne en force et l’atmosphère est plus riche".

    Une boîte de nuit démoniaque

    À Tarascon, l'équipe a cherché un endroit où situer le quartier rouge. Il se trouve que l’endroit transformé en boîte de nuit était hanté. Le chef-décorateur Stéphane Cressend : "Je l’ai découvert par la suite en discutant avec les voisins. En réalité, il s’agit d’une vieille boutique, et on y fait venir tous les ans un exorciste. C’était amusant d’y tourner, sachant qu’on a aménagé un lieu hanté pour en faire une boîte de nuit et qu’on y a installé des néons".

    Cafards

    Pour trouver les authentiques cafards qui perturbent Madame Laurent (Suzanne Bertish), la chef-accessoiriste Alexis Imbert a pu compter sur ses contacts au sein d’une ancienne fabrique d’accessoires de Marseille, baptisée Maison Opéra. À la fin de chaque semaine, le gérant du magasin appelait Alexis Imbert pour l’informer du nombre de cafards qui avaient été attrapés et les insectes étaient alors réunis.

    Le pensionnat

    Le pensionnat pour jeunes filles de Sainte-Marie a été tourné au Couvent des Prêcheurs à Aix-en-Provence, ancien couvent fondé au XIIIème siècle. Bien que le bâtiment soit très ancien, l’équipe artistique a mis plusieurs semaines à donner de la cohérence à cet ensemble disparate de salles marquées par plusieurs vagues de rénovations entreprises au cours des siècles. Il s’agissait en effet d’en faire un environnement un rien délabré et particulièrement effrayant. D’ailleurs, la chapelle, désaffectée, a été entièrement créée dans le gymnase actuel.

    Un costume maudit ?

    La chef-costumière Agnès Béziers a rencontré une série d'incidents concernant le costume de la nonne : "on a égaré des croix en cours de route, des tissus destinés à son costume ont été livrés à une mauvaise adresse, et des commandes, dont on pensait qu’elles étaient confirmées, ne l’étaient pas au bout du compte". Si bien qu'il ne restait sur le tournage qu'une seule croix pour l'accoutrement de la nonne et aucune solution de secours si elle venait à être cassée ou abîmée. "On a fini par brûler de la sauge blanche dans l’atelier et dans tout le département Costumes pour purifier l’espace. En signe de respect, nous lui avons offert un bouquet de fleurs jaunes pour accueillir le personnage et préparer l’atelier à la confection de son costume".

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