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    Fin de siècle
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    traversay1
    traversay1

    3 654 abonnés 4 880 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2020
    Les 13 premières minutes de Fin de siècle sont muettes. Il y a juste un homme, un argentin à Barcelone, qui entre dans un appartement, marche dans la rue, se rend à la plage où il remarque un autre homme, qu'il revoit ensuite. Rencontre amoureuse sans lendemain ? Pas du tout. Au fil des conversations entre les deux protagonistes, malgré leur apparence physique qui ne change pas d'un iota, l'on s'aperçoit qu'une partie du film a lieu 20 ans plus tôt et que les dernières scènes sont encore postérieures, à moins qu'elles n'existent tout simplement pas et soient le seul fruit de l'imagination. En brouillant les temporalités et en réduisant le métrage à trois personnages (une femme est brièvement présente), le cinéaste argentin Lucio Castro prend le risque d'entretenir la confusion auprès des spectateurs les plus cartésiens. Il est à vrai dire difficile de se laisser entraîner par le romantisme de ce film flottant entre réalité, souvenirs et fantasmes, avec son minimalisme narratif. Les scènes de sexe, assez crues, semblent paradoxales dans un environnement plutôt doux et contemplatif même si des sujets essentiels émergent, sans être fondamentalement développés comme le SIDA et la parentalité. C'est plutôt le rhème du couple, qu'il soit gay ou non, dans sa résistance au temps, qui semble majeur, traité d'une manière sophistiquée mais peut-être bien trop précieuse et alambiquée pour qu'on ne suspecte pas le film de Lucio Castro de viser d'abord les audiences des festivals et l'assentiment de la critique avant d'espérer atteindre le grand public.
    LB_66
    LB_66

    6 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2020
    Un premier film audacieux et subtil qui réussit son pari avec une construction narrative complexe et jubilatoire.
    Une très belle surprise en cette rentrée 2020.
    tilhacgregory
    tilhacgregory

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    J'ai adoré ce film sexy, profond et audacieux.

    D’emblée on est saisi par la beauté et le mystère très quotidien de la mise en scène, s’emparant du cadre barcelonais pour en faire un exquis terrain de jeu. Pendant 12 minutes dénuées de dialogues, la caméra suit Ocho à son arrivée dans la ville : on le voit prendre possession de son Airbnb, se promener, draguer sur son appli Grindr, regarder les passants, aller à la plage, jusqu’au moment où il tombe sur un bel inconnu qu’il finit par interpeller du haut de son balcon. Le garçon accepte l’invitation et monte… pour notre plus grand plaisir !

    Dans la lignée de Week-end d’Andrew Leigh, FIN DE SIÈCLE traite de la magie de la rencontre amoureuse, mais pas seulement, car cette fable romanesque réserve son lot de surprises. Construit en trois parties, le film se démarque en effet de toutes les romances gay déjà réalisés en se transformant et en se déployant sans cesse, au point que plus l’intrigue avance, moins on parvient à se repérer entre passé et présent, réel et imaginaire. En laissant ouvert le champ des possibles et impossibles, Lucio Castro traite des relations sentimentales comme un voyage grandiose qui s’affranchit de l’ordre du temps… une véritable épopée dans laquelle la mémoire, le désir et la réalité peuvent se scinder en chronologies ludiques et mélancoliques.

    À travers ce puzzle narratif mêlant passé et futur hypothétique, le réalisateur explore avec force des sujets à portée universelle : les mystères de la relation amoureuse, les défis du couple à long terme, les fantômes de la mémoire, la douleur d’une perte potentielle, l'attrait de la liberté personnelle, l’excitation des rencontres éphémères, ou encore l’homoparentalité…

    Outre la finesse de l’écriture, la beauté formelle et le foisonnement thématique, j'ai aussi beaucoup apprécié la qualité d’interprétation des deux comédiens Juan Barberini (le brun) et Ramón Pujol (le blond). En jouant une séduction et une complicité évidentes, ils participent pleinement de la réussite de cette œuvre au charme fou, savant mélange de profondeur, suspense et divertissement !
    ffred
    ffred

    1 731 abonnés 4 024 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2020
    Après Luciérnagas et Le colocataire, voici le troisième très beau film gay à sortir en salles cette année. Différents des deux autres mais très réussi aussi, on suit la rencontre et l'histoire d'amour des deux hommes sur plusieurs décennies, voir sur plusieurs espaces temps. Pour son premier long métrage le réalisateur argentin Lucio Castro a mis beaucoup d'éléments autobiographiques dans ce scénario aussi intriguant que sensuel et émouvant. Le premier quart d'heure du récit est sans aucune parole, on suit le personnage de Ocho de son installation à Barcelone et à sa rencontre avec Javi. On craint alors un peu pour la suite tout en étant intrigué. Désir, amour, souvenirs, homoparentalité, passé, présent, futur, commencent alors à se mélanger habilement. Juan Barberini et Ramon Pujol, les deux acteurs principaux, sont aussi pour beaucoup dans la réussite de l'entreprise, ils sont aussi beaux que convaincants. La photographie du film est sublime, Barcelone étant magnifiquement filmée et mise en image. Tous ces éléments font de Fin de siècle un film envoutant, tout aussi lumineux que mystérieux, un brin nostalgique et mélancolique, une romance moderne et décalée, pleine de promesses pour ce metteur en scène argentin. Marco Berger, le maitre du cinéma gay argentin et international, n'a qu'à bien se tenir...Magnifique.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2020
    Lucio Castro est un réalisateur argentin de 45 ans, installé à New-York depuis 20 ans et où, depuis, il crée des vêtements pour hommes et tourne des court-métrages. Ayant accompagné le dernier d’entre eux, "Trust issues", lorsque, en 2018, il a été présenté au Festival de Cannes, Lucio Castro a poursuivi son séjour en Europe en tournant à Barcelone on premier long métrage, "Fin de siècle". Pour ce premier long métrage, Lucio Castro n’a pas choisi la facilité : une construction inventive mais qui exige une attention soutenue de la part du spectateur, le choix d’aborder un nombre important de thèmes universels dans le cadre d’une relation homosexuelle, prenant ainsi le risque que son film apparaisse comme n’étant destiné qu’à la seule communauté LGBT. Essayons d’éclairer le public : tout comme les thèmes qu’il aborde, ce film romantique et nostalgique est universel !
    Yves G.
    Yves G.

    1 501 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 novembre 2020
    Ocho est argentin et vit à New York. Javi est espagnol et vit à Berlin. Les deux hommes se rencontrent à Barcelone, se draguent, se plaisent et couchent ensemble. Coup d'un soir ? ou début d'une grande histoire d'amour ?

    "Fin de siècle" - dont la signification du titre me sera restée mystérieuse - débute, comme je le viens de le présenter, suivant une trame assez banale. On escompte une histoire d'amour gay intercontinentale avec son lot d'obstacles à surmonter, de retrouvailles heureuses, de séparations forcées.

    Mais le film prend une autre direction. Les deux acteurs font un bond en arrière de vingt années, à une époque qui correspond peut-être à cette "fin de siècle" qui a été choisie pour titre. Sans que leur physique ait changé pour autant, Ocho et Javi se rencontrent pour la première fois à Barcelone dans une situation bien différente que celle qu'ils viennent de vivre : Ocho est accueillie chez une amie Sonia, dont Javi est le compagnon.

    Souvenir ? Rêve ? L'ambiguïté n'est jamais levée. Une troisième temporalité parallèle sera dessinée un peu plus tard achevant de semer le trouble chez le spectateur.

    On dirait un ""Tenet" sans pétarade" ou un "Hong Sangsoo gay" (ces analogismes très bien trouvés ne sont hélas pas de moi mais, pour le premier du "Monde" et pour le second de "Télérama"). "Fin de siècle" nous balade dans la torpeur catalane d'une fin d'été, comme l'avait fait récemment "Eva en août" dans la capitale espagnole. Le film est sensuel, séduisant, aussi agréable à regarder que le sont ses deux acteurs principaux, sexy à souhait. Il livre en passant, l'air de rien, quelques réflexions touchantes sur le couple, la séparation, la fidélité, l'homoparentalité. Mais son procédé sophistiqué sinon gratuit ne fonctionne pas.
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2020
    Rien de bien passionnant dans ce film, où hélas un certain manque de savoir faire semble sauter aux yeux dès le début et qui ne fait que se confirmer au fur et à mesure.
    C'est souvent assez inintéressant et franchement sans grand intérêt.
    Dommage, car les personnages étaient plutôt bien campés.
    lancelo25
    lancelo25

    34 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    C’est un film volontairement déstructuré qui alterne : présent, passé, puis présent, et fiction ou fantasme… Ce labyrinthe fini par perdre le spectateur qui ne sait plus dans quelle temporalité il est, ni s’il s’agit d’un rêve du narrateur. Le jeu des acteurs est bon, cependant, on ne ressent pas de réels sentiments amoureux entre les protagonistes qui semblent plus vouloir prendre du plaisir sexuel ensemble que d’être animés par un désir plus profond. Le sexe nous est montré comme un objet de consommation et non pas comme une communion des âmes, il reste un sentiment de vacuité dans cette histoire décousue et sans véritable chaleur humaine.
    FaRem
    FaRem

    8 812 abonnés 9 648 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2020
    Comment serait notre vie si nous avions pris des décisions différentes à la suite de rencontres fugaces qui semblent futiles, mais qui auraient pu avoir un impact important sur notre existence. En vacances à Barcelone, Ocho croise Javi avec qui il couche au cours d'un après-midi. Les deux se retrouvent plus tard et discutent de tout notamment du fait que Ocho a l'impression d'avoir déjà vu Javi. Et si c'était vrai ? "Fin de siglo" est un film s'étalent sur une période de vingt ans qui parle de la vie, des relations, des rencontres et de l'engagement. En s'étalent sur le temps, le réalisateur montre aussi l'évolution de la culture gay avec notamment la possibilité de pouvoir adopter. Si le récit permet de voir l'histoire sous plusieurs angles différents, ça reste qu'une simple histoire d'amour qui n'a rien de spéciale. Le film n'est pas mauvais, mais malgré la particularité du scénario, le film est très moyen. De plus, c'est bizarre de voir des sauts dans le temps avec des acteurs dont l'apparence ne bouge pas d'un poil... Bref, pas un film pour moi.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Le film commence comme une romance gay dans le style des productions Optimale, avec les conventions du genre, mais dans un style contemplatif élégant. Le récit bifurque ensuite vers une pente onirique, avec un éclatement de la dimension temporelle, donnant au métrage une structure audacieuse mais dans laquelle l'émotion est absente.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 003 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 décembre 2020
    un récit qui peut évoquer le destin, les rencontres qui auront une importance capitale mais dont on aurait pu passer à côté. une déconstruction de la relation, troublante, déstabilisante car les années ont passé, finalement. pas évident à suivre et la mise en scène assez plate et lente n'aide pas.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 390 abonnés 4 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2020
    “Fin de siècle” est une histoire d’amour à travers le temps entre un Argentin de New-York et un Espagnol de Berlin. Après une nuit torride, les deux hommes se rendent compte qu’ils se sont déjà rencontrés et aimés par le passé. Le long-métrage de Lucio Castro nous fait voyager sur plusieurs périodes dans les bras chaleureux de deux âmes bienveillantes. Sensuel et simpliste, “Fin de siècle” évoque certaines thématiques de l’homosexualité avec subtilité et doit sa principale force aux deux comédiens charismatiques.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2021
    " Fin de siècle " est un drame romantique sans aucun intérêt . En effet en dépit de la bonne volonté des acteurs ainsi qu'un certain réalisme dans les problématiques LGBT abordés dans ce film, je me suis ennuyé fermement , le rythme est lent , très peu d'émotions sans dégage et les changements dans le temps a finit par m'user et perdre le fil de l'histoire. Au final j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2020
    Reflet d'une partie de la communauté gay, "Fin de siècle" est un film touchant car il montre le parcours de deux hommes et ce qu'il aurait pu devenir si la peur de l'homosexualité n'avait pas surgit. Entre retour dans le passé et fantasme, le film reste simple pour s'intéresser aux personnages et à leurs retrouvailles. Les acteurs sont excellents, les images sont belles et la bande son est superbe. A voir.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2021
    Le réalisateur Lucio Castro joue avec la temporalité dans cette romance gay entre Ocho et Javi au risque de perdre par moment le spectateur. Le début du film est assez déstabilisant (pas de paroles pendant 15 minutes) et ensuite les deux comédiens alternent complicité et discussions existentielles assez ennuyantes. L'ensemble est donc contrasté et parfois un peu trop cru à mon goût, loin de l'ambiance hypnotique et envoûtante annoncée par le cinéaste. Décevant dans l'ensemble.
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