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    Crimes of the Future
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    15 critiques spectateurs

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    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 janvier 2024
    Pour ceux qui comme moi, découvriraient "Crimes of the Future" sur le tard, je précise que ce deuxième film de David Cronenberg n'a pas grand chose à voir avec le "Crimes of the Future" sorti en 2022 du même cinéaste. Si ce n'est évidemment le body horror qui lui est cher.
    Le film se déroule dans un futur proche, où l'utilisation de cosmétiques industriels a déclenché une maladie et exterminé les femmes post-pubères. Le narrateur est un scientifique louche, se lamentant de la perte de son mentor (celui qui a découvert la-dite maladie), et errant dans diverses situations.
    Honnêtement, il y a de bonnes idées dans tout ça, entre body horror et réflexion politique. C'est souvent dérangeant, tendance malsain. Et Cronenberg sait bien utiliser ses décors pour créer une ambiance cauchemardesque.
    Sauf que voilà, ça reste terriblement ennuyeux ! Comme dans son premier film "Stereo", "Crimes of the Future" a été tourné en muet. La rumeur raconte que la caméra utilisée par Cronenberg faisait trop de bruit pour une prise de son directe (!).
    Il n'y aura ni dialogue, ni musique, ni son ambiant. On entendra simplement quelques effets, et la narration lente et clinique du protagoniste (Ronald Mlodzik, à l'air diablement chelou). Donc déjà, c'est très âpre sur la forme.
    Mais surtout, il n'y a pas vraiment d'intrigue, si ce n'est les pérégrinations de ce narrateur, qui auraient franchement pu être limitées à un court métrage pour ce qu'elles racontent. On a le sentiment d'être devant une œuvre absconse et prétentieuse plutôt qu'un vrai film de SF.
    Heureusement ça ne dure que 1 heure ! Toutefois, à moins que vous ne soyez cinéphile motivé ou fan de Cronenberg, je vous recommande de ne pas vous embarquer dedans, sous peine de zapper en moins de 5 minutes.
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juin 2023
    J’avoue que j'ai longuement hésité avant de mettre une note aussi basse à ce deuxième "long-métrage" de David Cronenberg, sorti en 1970, car je ne l'ai tout simplement pas compris. Et le fait que je ne l'ai pas compris n'en fait pas nécessairement un mauvais film et heureusement. Mais lorsque je vois que la majorité des spectateurs, et même des fans du réalisateurs, ne l'ont pas compris non plus, je me dis qu'il y a bien un problème quelque-part. Cronenberg a certes une idée derrière ce truc foutraque intello et expérimental mais une idée qu'il exprime très mal ! Le début est pourtant intriguant, nous suivons des médecins qui tentent de soigner une maladie causée par des produits de beauté. Mais, très rapidement, le film s'égare dans son côté expérimental, qui est d’ailleurs tout de suite instauré de manière formelle. Effectivement, c'est un film qui ne repose que sur sa voix off ou sinon des bruits étranges par-ci, par-là mais nous n'avons jamais de son "in", c'est-à-dire du son correspondant à ce qu'il se déroule à l'écran. C'est un peu comme "India Song" de Marguerite Duras sauf que c'est maladroit et dix fois moins maitrisé. Et alors l'histoire, s'il y en a une, est foutraque à souhait ! En effet, on ne sait pas vraiment où le réalisateur veut en venir, on ne sait pas vraiment ce que le film veut raconter et on finit ainsi par décrocher très rapidement car rien ne tient le spectateur en haleine devant un film qui ne dure qu'une heure mais qui parait en durer deux. "Crimes of the Future" est donc un gros délire du réalisateur devant lequel je ne sais même pas s'il y a quelque-chose à comprendre.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2023
    Encore une fois, il y à de l'idée, mais c'est tellement abscons, incompréhensible, et surtout ennuyeux... Deuxième film de Cronenberg, après "Stereo", voici "Crimes Of The Future". Aussi long (c'est à dire : court, les deux films ne durant que 62 minutes) que le précédent, ce deuxième film est tout aussi expérimental, et interprété par le même acteur principal, Ronald Mlodzik (qui rejouera un petit rôle dans les deux films suivants de Cronenberg, "Frissons" et "Rage", deux films dignes de cette appellation, eux).
    La seule différence est que ce deuxième film est en couleurs, sinon, encore une fois on a une voix-off atone qui énonce l'histoire, mais aucun dialogue, le film ayant été tourné avec une caméra tellement bruyante qu'elle en empêchait un tournage digne de ce nom. Cronenberg rajoutera des bruitages chelous (on dirait, parfois, le bruit d'une cafetière quand le café a fini de passer...) et la voix-off en studio, au montage.
    L'histoire ? Antoine Rouge, un dermatologue curieux, a "inventé" une maladie causée par des cosmétiques qu'il a inventés, maladie qui a tué des millions de femmes dans le monde. Il a disparu. Adrian Tripod, qui dirige un institut curieux, s'intéresse à d'anciens patients de Rouge, qui semblent avoir muté génétiquement...
    Honnêtement, le film est tellement ennuyeux que ses 62 minutes (une heure, donc) semblent en durer 248. "Stereo" est plus incompréhensible encore, mais ni meilleur ni pire. Les deux oeuvres de jeunesse de Cronenberg sont vraiment bizarres, même pas à réserver à ses fans les plus hardcore, et je ne sais pas ce que le principal intéressé en pense désormais.
    A noter que son dernier film en date porte le même titre, mais n'a, mis à part ça, strictement rien à voir, ce qui est sans doute un cas unique dans l'histoire du cinéma : un réalisateur faisant deux films du même titre mais totalement étrangers l'un de l'autre !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 février 2021
    Crimes of the Future (1970) est le second long-métrage de David Cronenberg. Une œuvre science-fictionnelle se déroulant dans un futur incertain, au sein d’un institut (sorte de clinique dermatologique) s’appelant "La Maison de la Peau". Suite à un fléau résultant de l’utilisation de produits cosmétiques, des millions de femmes en sont mortes, causées par la maladie de Rouge (du nom du scientifique à l’origine de cette découverte).

    Avec ce film, David Cronenberg nous dévoile les prémices de sa filmographie future, avec différents thèmes que l’on ne cessera de retrouver par la suite. La maladie avec Frissons (1975) ou encore les mutations avec Chromosome 3 (1979).

    D’une durée de 60min, le film est cette fois-ci réalisé en couleur, contrairement à son premier film (Stereo - 1969) qui était en noir & blanc. Cependant, comme avec ce dernier, il n’y a pas une seule ligne de dialogue, seule une voix-off monocorde et des sonorités expérimentales viennent casser la morosité ambiante.

    On peut s’estimer heureux que le film soit aussi court car non seulement, le film s’avère rapidement lassant et incompréhensible, mais en plus de cela, il s’apparente vite fait à la branlette intellectuelle seventies sous acide.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    mx13
    mx13

    242 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 février 2018
    Avec Fast company et Crimes of the future, Cronenberg nous a définitivement prouvé que malgré son talent, il n'avait pas réalisé que des chefs d'œuvre. Un des pires films. On a un manque de capacité à priser son public.
    Je le déconseille aux moins de 10 ans.
    1/5
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2015
    Second long métrage de Cronenberg dans la continuité de "Stereo", avec ces prémisses de la contamination de la chair et de l’esprit dans un cadre froid et semi aseptisé (on sent vraiment la naissance d’un univers), moins de réflexions explicites et davantage de tentatives scénaristiques quasi mutiques; pour aller au plus simple c’est assez chiant, j’ai quelques fois décroché pour seulement une heure de film. Techniquement toute la piste son est ajoutée en post prod un peu à l’arrache, avec en plus des expérimentations "instrumentales" pas mal insupportables, restent quelques fulgurances de réalisation intéressantes et des plans esthétiquement bien pensés.
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2015
    D’accord il y a le cadrage, discordant, agressif, torturant les lignes de fuite. D’accord il y a la bande-son, minimale, oppressante, qui se joue des bruits dissonants. D’accord il y a quelques-uns des acteurs, insondables, incarnations des tendances viles de tordus retirés. Mais il y a d’abord tout le reste. Ce rendu cheapissime qui ne peut taire une seconde ses origines clairement fauchées. Cette voix-off artificielle, prétentieuse, en quasi permanent décalage avec les images. Ce parti-pris nauséeux, qui énumère les infections cutanées les plus crasses : épanchements, sécrétions, écoulements d’écume blanchâtre, hémorragie purulente, palmes au pied, poil au nez. Cette ambiance dérangeante et plus encore dérangée, écœurante, où des infirmiers dépravés savourent la peau malade de patients condamnés. Autour des dégénérescences qu’on doit aux traitements cosmétiques, une trame que reprendra fiston dans son Antiviral, Cronenberg tisse la toile de ses obsessions inavouables, laisse aller ses envies morbides, et mine de rien fait parler de lui : son film suivant disposera d’un budget sept fois supérieur, et ira même se montrer à Avoriaz. Au moins un contrat de rempli.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    Un an après Stereo, David Cronenberg récidive dans un deuxième long-métrage avec lequel son premier essai psychotique, austère et complètement hermétique semble former un diptyque. On y retrouve la même équipe d'acteurs non professionnels (des amis du jeune étudiant en cinéma), les mêmes procédés techniques (35 mm, refus d'une prise de son en direct pour éviter le bruit gênant du matériel désuet utilisé...), la même technique narrative par voix-off (même si le ton est cette fois davantage narratif que descriptif). Notons quand même l'utilisation de la couleur, pas très poussée mais dont le grain pauvre concourt justement à un sentiment de malaise, de délabrement plus efficace que celui de Stereo. On remarque également l’apparition d'un mixage sonore expérimental, se voulant évocateur des profondeurs marines et au moins aussi insondable. A la fois coordonné et en décalage avec les actions des personnages, on peine vraiment à décider si cette ambiance sonore est diégétique ou non, ce qui renforce la gêne en même temps qu'elle immerge un minimum dans l'image folle et absconse qu'on a sous les yeux. J'en finirai avec la technique en parlant des cadrages, sur lesquels je n'ai pas grand avis, puisque la quasi-absence de piste de visionnage et de lecture proposée par Cronenberg empêche à tout moment de juger si ses plans sont pertinents, ingénieux, évocateurs (...). De quoi rappeler qu'au cinéma, si le fond est tributaire de la forme, la forme aussi est tributaire du fond ! Le sentiment de personnages écrasés par leur environnement faussement moderne, clinique et insondable est quand même palpable grâce aux nombreux plans larges et écrasés, mais pour le reste, je vous laisserai décider par vous-mêmes. Si vous avez le courage de vous infuser la soupe indigeste que sert Cronenberg en guise de propos (à moins, certainement, qu'il n'en offre tout simplement aucun). Car Stereo, au moins, jouait habilement avec les méninges - tout en restant hyper opaque c'est vrai - grâce aux textes servis à la voix-off et aux domaines théoriques étudiés. Là, on suit sans le moindre intérêt le parcours d'un homme vers la folie, à travers les habituels (chez Cronenberg, qui les a brassé sans arrêt depuis) thèmes de la contamination des maux physiques et psychiatriques. Je suis donc, malgré tout mon respect pour le canadien dont le cinéma est ici contenu en germes, obligé de sanctionner. Insondable, désincarné et assez insidieux, le monde de Stereo et Crimes of the future a quelque chose et pourra en marquer certains. Mais Cronenberg n'aura franchement maintenu mon intérêt que 15 minutes sur 120, la faute à un traitement complètement opaque, volontairement alambiqué, de sujets qu'il a heureusement abordés avec des idées nettement plus accessibles tout en restant fin et puissant par la suite. Branlette intellectuelle ou expérience cinématographique, appelez ça comme bon vous semble. Mais si vous devez en discuter, ce sera sans moi.
    AMCHI
    AMCHI

    5 801 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Comme pour Stéreo ce film d'étudiant de Croneberg est tout d'abord intriguant et même prenant avec cette histoire de cosmétique provoquant une maladie de la peau mais rapidement Crimes of the Future s'avère un film aussi abscons que Stéreo. Beaucoup de vide et peu de choses concrètes, difficile alors de s'intéresser aux propos de Crimes of the Future.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 novembre 2011
    Crimes of the Future est réalisé par David Cronenberg et est sorti en 1970. Parmi tous les films que j'ai vus à ce jour, c'est LE plus MAUVAIS. Je le nominerais au Razzie du pire film, pire acteur, pire réalisateur, film le plus étrange, et de très loin. Pendant 1h00, on s'ennuie MORTELLEMENT, AUCUNE scène n'est bien, et elles sont toutes, oui toutes, INCOMPREHENSIBLES. Entre un type qui trie des paires de chaussettes de différentes couleurs, ou pire, et sous des cris d'oiseaux, un homme qui lèche ses lunettes pendant qu'un taré tente de tuer des poissons dans une mare avec une masse, on a vite fait le tour. Le synopsis a aussi aucun lien avec les images qui sont dans le film et les dialogues sont d'une incompréhension la plus TOTALE, je n'ai rien, strictement rien, compris de ce déchet. Crimes of the Future est, à ce jour, le plus mauvais film parmi tous ce qu'il m'ait été donné de voir.
    Le-Droogie
    Le-Droogie

    19 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juin 2011
    Après que plusieurs femmes soient mortes à cause de l'utilisation de produits cosmétiques, voilà que le responsable de l'épidément, Antoine Rouge, disparaît sans laisser une seule trace. Les patientes de sa clinique, quant à elles, commencent à développer de bien étranges organes.
    Qu'est-ce donc que cela ? Une oeuvre similaire à Stereo d'un point de vue technique, mais qui ajoute la couleur et des éléments extradiégétiques en guise de bande de son représentant les fonds marins... Mais, quel est donc le rapport final avec le synopsis cité plus haut ? Pourquoi le personnage principal pose les pieds de différents malades sur son front, et que ceux-là semblent en souffrir physiquement ? Pourquoi ses différentes rencontres ne le mène qu'à échanger des vêtements avec des individus qui, aussi intéressés qu'ils paraissent, semblent finalement s'en moquer éperdument ? Ce film reste pour moi un véritable mystère... Toujours est-il que, visuellement, il est bien moins chiadé que Stereo, et que, bordel, il faut fortement s'accrocher pour en comprendre un traître mot ! Si vous cherchez du cinoche véritablement expérimental et brise-crâne, vous êtes tombés sur la bonne péloche...
    Labouene
    Labouene

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2011
    ayant vu les 18 films de Cronenberg, en attendant "A dangerous method", il y a 3 films que je ne pourrai jamais défendre: Stereo, Fast company et celui ci... Son 2éme film, et il était encore un jeune branleur d'ex étudiant...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 février 2011
    Chiantissime, du godard à coté c'est du Bozo le clown.
    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juillet 2009
    difficile de noter ce film qui relève plus du film de fin d'étude que d'un film de maturité, c'est expérimental mais ennuyeux, une espèce de THX 1138, mais encore plus fauché, et surtout qui ne retient pas l'attention... à réserver aux inconditionnels de Cronenberg qui veulent tout savoir de son œuvre.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    295 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2008
    Comment réusir meilleure parabole sur le jeunisme nauséabond ?
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