Avis sur Les Enfants de la mer

3/5. Animation magnifique. Cela aurait pu être un excellent film d’animation si l’histoire n’était pas parti dans une philosophie sans fin sur la vie, l’univers, la création.
Dommage la 1ère partie enchante presque. Mais le dernier tiers du film, bien que beau, tente de nous refourguer une philosophie écologique et onirique indigeste. Du coup c’est un peu long.

Beau film d'animation mais complexe d'accès avec ses différentes approches métaphysique, spirituelle, sensorielle, écologique, astronomique ( . . . ) de la Vie au travers des yeux d'une ado et de sa rencontre avec 2 garçon étranges qui sont surveilles par des spécialistes médicaux. La Mer, l'Univers, le Cerveau Humain, le Chant des Baleines, le Chant des Étoiles, les Mystères de la Nature, les Mystères de la Vie, les Comètes porteuses de bribes de Vie qui fécondent les Océans . . Connexion et communion avec la Nature. Mais beaucoup resteront sur la plage ou au fond de l'océan (surtout les plus jeunes) malgré le beau message car peu le déchiffreront et encore moins le comprendront ! Dommage car l'entreprise est belle mais faire simple n'est pas facile face à l'ampleur de la tâche et les domaines abordés. À voir pour se laisser porter par le lyrisme, le psyché, l'étrange et le Beau. On sent la patte Ghibli avec une petite qualité en moins mais le passage psyché est très réussi. Et si vous pensez que c'est un dessin animé pour les enfants, ce n'est pas le cas. Thématique accessible aux ado mais pas avant sauf si vous prenez le temps de réexpliquer ensuite

Images et animation sublimes !!! Une très grande claque visuelle!!! L'écologie est en première ligne , un tour de force quand on sait le carnage que font les japonnais dans l'océan....Comme beaucoup je regrette le délire visuel sans réelle réflexion sous emprise de LSD ou autre hallucinogène de la dernière partie du film...Même si on comprends le message de la nature et de l'univers connectés.On s'ennuie beaucoup dans les 20 dernières minutes. Quelques personnes sont sorties de la salle, je n'étais pas loin de le faire mais la beauté des images a eu raison de moi. J'aurai tellement aimé mettre 5 étoiles .

Je crois que si vous voulez goutez ce film, il faut accepter ses discours et ses rêveries…..Il ne s'agit pas de comprendre l'incompréhensible, puisque le film parle de forte télépathie d'une part, de météorite qu'on avale, du chant des baleines qui est le même que le chant des étoiles, et surtout de la création du monde à partir de la mer...Il faut donc se prêter à de nombreuses réflexions ésotériques, à des extrapolations poétiques, qui même pour un adulte sont difficiles…..Le film ressemble à une quête de sens…..( Les petits ne comprendront rien), mais l'accompagnement par les dessins d'animation est parfois sublime, un vrai feu d'artifice par moment….Le film est en mouvement perpétuel, comme un flux métaphysique et demande une connexion du spectateur, un abandon même….Mais la récompense est peut être là…..Ne pas réfléchir, laisser le film vous emmenez là où il veut, sans que vous sachiez où….De cette façon, j'ai pris un réel plaisir à ce film complexe il faut le dire, mais qui possède sans contrefaçons, de vraies qualités…..

Le début paraissait intéressant mais alors la seconde partie est longue, longue, trop longue. Certes les images sont belles mais alors il faut s'accrocher pour comprendre quelque chose à ces délires métaphysico-philosophiques.

Ce long-métrage est à l'évidence une longue réflexion métaphysique, prenant rapidement ses distances avec ses confrères Ghibli ou les aventures adolescentes des autres studios.
Le film s'articule autour de longs plan-séquences majestueuses, de nuit et dans l'eau, avec la comparaison permanente entre la beauté des océans et la beauté du ciel étoilé de notre univers.
Le reste de l'ossature du film repose sur la découverte de notre héroïne Ruka, ses sentiments contradictoires en pleine crise d'adolescence, où sa recherche de son moi profond va se heurter avec la volonté de trouver un sens à l'existence de l'Humanité, par la rencontre de deux garçons du même âge, dont la description rappelle furieusement la petite sirène d'Andersen.
Ces deux individus, dont on ne comprends jamais leur véritable raison d'exister, au-delà de rappeler à l'Humanité la connexion que l'homme doit conserver avec la mer et ses créatures.
L'œuvre est assez difficile à comprendre, au vu du sujet ésotérique et abscons. Reste l'animation sublime, les milliers de couleurs chatoyantes dans cet océan fantasmé, cet harmonie rêvée entre l'homme et les cétacés, qui selon les dires du film, nous ouvriraient l'explication au sens de la vie sur Terre, et de notre place dans l'Univers, si bien évidemment, nous étions capable de comprendre leur langage.
Mention également à la partition signée du prestigieux Joe Hisaishi, sortie de sa retraite par la patience et l'insistance du réalisateur.
Une oeuvre visuelle impressionnante et fastueuse signée du Studio 4°C, qui rebutera la plupart des gens, le sujet étant trop abstrait.

« Somptueux » est le premier mot qui me vient à l’esprit après avoir vu « les Enfants de la mer ».
Immédiatement suivi par « exigent » puis « totalement fou ».
Adapter le manga de Daisuke Igarashi était un pari insensé, pourtant Ayumu Watanabe a relevé le défi de fort belle manière.
D’un point de vue formel, je n’ai jamais vu un film d’animation Japonais aussi beau, envoutant, hypnotique… Mais attention, les images s’apparentent à un trip sous LSD dans les profondeurs bleutées de l’océan mais aussi dans les couleurs chaudes de couchers de soleil ! Quand on sait que la plupart des dessins ont été effectués à la main, on s’émerveille encore plus devant un si bel ouvrage.
Cette perle (aquatique) graphique se retrouve dans chaque plans qui contiennent toujours une trouvaille visuelle, un détail, un reflet, un angle original. La rétine a rarement été aussi flattée et émerveillée et cela aide à tenir les presque deux heures de récit initiatique très dense, complexe, psychédélique et parfois même aussi obscur que la matière noire de l’univers.
Ce chant d’amour à l’océan est onirique et lyrique, porté par la sublime musique de Joe Hisaishi.
Cette extraordinaire odyssée à la frontière de la philosophie et de la cosmologie, propose plusieurs niveaux de lectures dont aucun n’est aisément accessibles.
Mais n’ayez pas peur du vertigineux plongeon dans les abysses océaniques ainsi que des sauts dans le cosmos, laissez-vous porter par les interactions mystiques entre les différents formes de vie et appréciez (au moins) le message écologique qui invite à respecter l’océan qui est la source de toute forme de vie, y compris la folie des hommes.
Un chef d’œuvre intimidant mais qui mérite la plongée en salle obscure !

Avec les activités désormais réduites du Studio Ghibli, les dignes héritiers se multiplient. Nul doute qu’avec Les Enfants De La Mer, Ayumu Watanabe nous prouve qu’il est un nouveau successeur potentiel d’Hayao Miyazaki. La réalisation impeccable de ce long métrage que ce soit dans la beauté des images que dans la fluidité de son animation arrivera à nous faire oublier les zones d’ombre d’un scénario parfois un peu trop mystérieux et complexe mais cependant toujours suffisamment intriguant pour nous subjuguer.

Le film commence bien, le dessin change un peu et n'est pas tout à fait lisse ce qui donne un atout au film
Donc les 2/3 du film se passe trés bien par contre le dernier tiers du film il n'y a même plus d'histoire, ce ne sont que des successions d'images hallucinogènes, qui semblent avoir été faite sous l’emprise de drogues
D'ailleurs 4 personnes sont sorties de la salles durant ce dernier tiers de film
C'est dommage!
Donc si quelqu'un a compris quelque chose qu'il partage ces explications se serait sympa!

Vu et avis le 20190620

Je me suis beaucoup ennuyé, c est assez beau mais ça ne suffit pas.

Une très grande part du film est consacrée à montrer une cosmogonie totalement absconse, inutile et laborieuse à grand renfort d images de cellules qui deviennent des planètes qui deviennent des galaxies qui deviennent une double hélice d adn qui devient une anguille qui devient ... la séquence n est pas exacte mais le principe y est.

On a droit à bien des clichés insipides : la baleine à bosse seigneur des océans, les animaux ont une meilleure compréhension de l univers que les humains, les étoiles filantes sont des messages, ...

En plus, tout cela est pompeux et premier degré. La toute dernière phrase du film, a la fin du générique de fin, dans la petite séquence additionnelle est totalement édifiante et montre à quel point le film est faible. Quelque chose du genre « les choses les plus importantes ne peuvent pas se dire avec des mots » je crois - sous entendu que le film est une tentative pour transmettre un message d importance et que le réalisateur sait qu il n est pas à la hauteur de ce qu il cherche à transmettre.

J ai même été sidéré de voir le nom du compositeur. Habituellement il y a toujours des passages musicaux marquants, plaisants. Même lui n a pas réussi à faire quelque chose d intéressant pour le film.

Je crains fort que des parents n envoient des enfants voir cela sans vérifier par eux même si le film est adapté pour des enfants. Je pense malheureusement que le monde se serait porté mieux si ce film n avait pas existé.

Les enfants de la mer est un formidable film d'animation. Visuellement magnifique, ce film nous offre un scénario d'une grande beauté et très émouvant. Un long métrage à voir sans aucune hésitation.

Film très contemplatif,aux images somptueuses, et la bande son agréable. On est proche d'un esprit 2001 pour on se pose beaucoup de questions après. Le film doit se regarder avec un certain état d'esprit. A éviter si on est fatigué. Car peu d'actions, mais ça reste envoutant.

Ah l’anime japonaise ! J’avoue, plus le temps passe et plus j’y vais à reculons. Ce ne sont pas forcément les productions que je remets en cause mais plutôt la distribution qui en est faite en France. Plus d’une fois je me suis retrouvé sceptique face à des œuvres à l’intérêt dramaturgique et/ou cinématographique franchement discutable. Seule la reproduction d’une esthétique et d’un état d’esprit proche d’une certaine zénitude à la Ghibli m’a semblé compter par rapport aux derniers choix de distribution opérés par Eurozoom ou de Septième factory. Et si je dis tout cela avant d’aborder ces « Enfants de la mer » ce n’est pas un hasard. Non seulement le pitch de ce long-métrage d’Ayumu Watanabe me faisait craindre ce stéréotype là (ce qui m’avait refroidi pendant un bon moment d’aller le voir) mais en plus de cela, il a fallu que les vingt premières minutes viennent confirmer dans un premier temps ce point de vue. Alors OK c’était vraiment très beau, notamment grâce à une intégration judicieuse de modèles numériques dans la plupart des éléments de décor, mais en termes d’intrigue, ça avait l’air encore une fois de partir à la cueillette aux fraises. Parce que bon, excusez du peu, mais tout le début du film c’est juste l’histoire de gentille Mimounette qui se fait gentiment mettre sur la touche de sa choupinette équipe de handball et donc elle va dévaler les mignonets reliefs du village kawai pour retrouver son adorablounet de papounet qui a un taf trop zen au tip-top aquarium. Et c’est là que la gentille Mimounette va faire la rencontre trop mimi avec un garçon un peu étrangeounet mais tellement kissou… Alors je ne dis pas : j’ai rien contre les fleurs, les regards qui brillent et les jeunes-gens en fleur, mais à condition que tout ça ne soit qu’une toile de fond pour une véritable intrigue qui cherche à dire et à explorer quelque-chose qui n’ait pas déjà été lessivé par des centaines de prédécesseurs. Et franchement, pendant un bon bout de temps, j’ai vraiment eu l’impression que j’allais pouvoir me brosser au niveau de mon exigence pourtant basique. Le vice allait jusqu’au fait que tout l’entourage de Mimounette considérait comme normal qu’un gamin sache passer l’essentiel de son temps sous l’eau. « Bah tu comprends, il a été élevé par une bande de calamars en papillotes, donc c’est normal qu’il ait besoin de garder sa peau humide à chaque fois qu’il se risque hors de l’eau… » Olala… Franchement, à ce moment là, je me suis dit que ça risquait d’être long… Sauf que, fort heureusement, ce film va progressivement abattre ses cartes. Je disais tout à l’heure qu’il était assez beau et bien ficelé au niveau de sa technique, eh bien il se trouve qu’au fur et à mesure de l’avancement de l’intrigue, ce film parvient à faire de cet aspect là une des clefs de voute de toute son architecture. Car s’il n’est au départ utilisé que pour reproduire de beaux décors bien pastels, le dispositif technique devient vite l’occasion d’expérimenter des trips visuels assez saisissants, autour duquel l’auteur va commencer à broder une mystique loin d’être insignifiante. Et si d’un côté ce film parvient à se doter d’une véritable cohérence dans sa démarche tout en sachant maintenir un certain flou (nécessaire) sur la signification de certains symboles, d’un autre côté on pourra aussi lui reprocher un défaut bien japonais : la profusion. A vouloir aborder plein de choses en même temps, avec des niveaux de lecture variés, Watanabe se met à surcharger sa barque sans qu’on sache vraiment où il voulait vraiment en venir. spoiler: Parce que bon, d’un côté on ce trip écologico-cosmique très intéressant qui essaye de mettre en sens la déconnexion de l’humain au vivant, et de l’autre on a tout cette démonstration finale qui vise à suggérer qu’au fond, tout ça n’était qu’une symbolique pour évoquer l’impact que peut avoir un amour de vacances sur une personne. Et si les deux sont des thématiques très intéressantes, elles ne sont – dans ce film – malheureusement connectées en rien !
Alors du coup – oui – au final ça reste quand même un spectacle sacrément bancal qui peut brimer des spectateurs qui, comme moi, n’aime pas être parasités par du superflu. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je lui mets une note au fond convenable mais pas à la hauteur de ce qu’il aurait pu m’apporter. Parce que oui, avec davantage de maitrise, je pense que ce film aurait pu être une de mes énormes claques de l’année. Oui, énorme. Parce que l’air de rien, il y a une vraie démarche formelle dans ce film ; une vraie volonté pour aller stimuler les sens et nous proposer une expérience de cinéma unique et puissante. Ça, c’est un mérite qu’on ne peut vraiment pas lui retirer. Et c’est ce qui me fait d’ailleurs dire que, bien que grandement perfectible, ce film je ne peux m’empêcher de le conseiller aux vrais amoureux de cinéma formaliste et sensoriel, qu’on soit un adorateur de japanimation ou pas… Mais bon… Après, ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)

de très beau dessin
un film magnifique
très émouvant
une très belle histoire
un film qui fait rêver

super animé que j ai beaucoup aimer a regarder en famille pleins d'amour d aventure sur une terre ou les humain et poisons sont pareil on vie faux en profiter et laisser le monde nous montrer tout sais trésor =)