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    Le Baron de l'écluse
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    Jerome Croyet
    Jerome Croyet

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2024
    Classique du cinéma français où l'on parle, on ne cause pas. Un bond dans la France d'avant qui fait du bien avec le talent des comédiens allié à des dialogues de haut vol.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2024
    Le baron Antoine est une nature, un type qui en impose, mi aristocrate, mi aventurier, et dont l'interprétation échoit presque naturellement à notre Jean Gabin national. Flambeur et prodigue, le baron, toujours à l'affût de quelques liquidités, arpente Deauville au milieu des gens de la haute.
    Le long préambule vise à cerner le personnage; la part la plus importante de la comédie vient plus tard, lorsqu'accompagné par une demi-mondaine qui fut jadis sa maîtresse, le baron est bloqué près d'une écluse à bord d'un yacht gagné aux cartes.
    Le destin du couple se jouera là. Placide, la personnalité du baron semble rejoindre celle de son interprète. Mais la composition de Gabin, sans nuances, "pépère, prive le personnage de Simenon -et on n'en est pas surpris- d'énergie, d'extravagance, de vitalité tout simplement. Gabin joue moins qu'il ne dit les dialogues d'Audiard, savoureux souvent, populistes parfois, comme en témoignent les railleries du baron à l'endroit de sa classe d'origine et son respect pour le petit peuple. Pas franchement subversif.
    Il reste que l'immobilisation prolongée du yacht, faute d'argent, dure un peu trop, parce que la relation du baron avec sa poule (Micheline Presle) est un rien creuse, que celle qu'il entretient avec les riverains ne l'est guère moins. Alors, on se prend à penser par moments à un de Broca, pour la fantaisie, pour la légèreté, que Delannoy, lui, ne parvient pas à insuffler à la comédie.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    48 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2023
    Une comédie très réussie. Au-delà du comique des situations et des caractères, reposant sur l'interprétation de grands acteurs, dont Jean Gabin, le film propose une ambiance nostalgique unique d'un monde finissant.
    Orno13
    Orno13

    14 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2023
    Un film où il y a jean gabin comme acteur principale dont je voue une très grande admiration, à.la réalisation jean delannoy dont j ai apprécié la série des maigrets avec gabin et surtout les dialogues de michel Audiard est assuré d être bon. Et c est le cas, l histoire narre un Baron désargenté à la limite escroc retrouvé une ancienne conquête dans les bras d un prince,lors d une partie de baccara il déleste a ce fameux prince de quelques millions et décide après cela d enlever son ex amie et de voguer vers monte carlo et les ennuis commence.
    Une bonne petite comédie
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    162 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2022
    "Le Baron de l'écluse", film franco-italien de Jean Delannoy, sorti en 1960.
    Un scénario de Maurice Druon d'après la nouvelle de Georges Simenon parue dans le recueil "Le Bateau d'Émile", en 1954.
    Un bon vieux noir et blanc, avec Jean Gabin, Micheline Presle, Blanchette Brunoy, Jean Desailly et les splendides dialogues de Michel Audiard.
    Une réalisation propre et soignée, comme on savait le faire à l'époque.
    Nous retrouvons ici Jean Gabin, dans son registre de vieil aristocrate fauché vivant de petites "magouilles" dans le milieu de la haute société, maintenant les apparences et se faufilant entre les dettes. Un rôle sur mesure comme souvent pour Gabin.
    Quelques longueurs, mais un beau film avec de bons acteurs, de bons dialogues, bien réalisé et bien agréable à revoir.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2024
    Avec « Archimède le clochard » réalisé par son plus fidèle réalisateur, Gilles Grangier, Jean Gabin a commencé à roder ses personnages de vieux truands, aigrefins, légionnaires ou commandants en retraite au comportement à mi-chemin entre le grand bourgeois et l’anarchiste incontrôlable qui peupleront toute sa dernière partie de carrière. Pour le plus grand plaisir de ceux qui se délectent des dialogues de Michel Audiard que Gabin maîtrisant sa langue comme personne, échange avec toute la panoplie des grands seconds rôles de l’époque. Pour le plus grand dépit aussi de ceux qui ne pardonnent pas au Gabin d’avant-guerre d’avoir trahi l’image du prolétaire rebelle et symbole du Front Populaire qu’il représentait avant son départ pour Hollywood.
    Ces films sont le symbole pour ceux-là de la décadence d’un acteur qui ne sait plus que tourner avec une poignée de réalisateurs à sa botte, lui taillant des rôles sur mesure où son investissement personnel serait réduit à portion congrue. Ce point de vue oublie un peu vite que dans sa période dorée, Gabin avec Julien Duvivier, Jean Renoir, Marcel Carné et Jean Grémillon n’était pas beaucoup plus volage concernant ses collaborations. Déjà très jeune, l’acteur avait besoin d’un cadre rassurant pour livrer le meilleur de lui-même. Dans cette deuxième partie de carrière, les films de très haute tenue n’ont pas manqué, « La vérité sur Bébé Donge », « Touchez- pas au grisbi », « French cancan », « Razzia sur la chnouf », « Voici le temps des assassins », « La traversée de Paris », « Le rouge est mis », « Le désordre et la nuit », « Le Président », « En cas de malheur », « Un singe en hiver », « Le chat ». Une douzaine de réussites majeures pour un acteur soi-disant sur le déclin qui en contenterait beaucoup appartenant aux générations suivantes. Pour ce qui est de cette dizaine de comédies honnies, la comparaison avec ce qui sort sur les écrans actuels dans le genre en question participe à réévaluer les prestations des Gabin, Blier, Frankeur, Marin, Rosay et consorts sous la plume acérée mais jamais vraiment méchante de Michel Audiard.
    « Le baron de l’écluse » réalisé par Jean Delannoy arrive après que les deux hommes ont tourné ensemble deux Maigret. Jean Gabin pensant avoir fait le tour du personnage, Jean Delannoy cherche dans l’œuvre de Simenon qu’il apprécie particulièrement une histoire qui pourrait convenir à son acteur. Il tombe sur une nouvelle peu connue nommée « Le baron de l’écluse ». Maurice Druon se charge de l’adapter pour étoffer le rôle du baron désargenté, ancien as de l’aviation reconverti en joueur invétéré, promenant sa faconde et sa réputation tout au long des stations balnéaires où il tente de soutirer à ses anciennes conquêtes quelques subsides lui permettant de se maintenir en équilibre sur un fil dont il confesse lui-même qu’il est de plus en plus fin alors que l’acrobate, lui, est de plus en plus lourd. Les dialogues d’Audiard font merveille pour brosser un portrait haut en couleur du baron Jérôme Napoléon Antoine qui faisant preuve d’une assurance sans limite parviendrait presque à convaincre ses créanciers de le remercier de ne pas les rembourser.
    Du grand art assurément qui montre un Gabin au pas certes de plus en plus lourd à seulement 55 ans mais toujours aussi alerte pour débiter ses dialogues et faire jouer les muscles de son visage si expressif. Maurice Druon parfait connaisseur des mœurs de la haute bourgeoisie, en profite pour tirer à boulet rouge sur cette caste qui se pavane sans gêne d’aucune sorte parmi le petit personnel de Deauville qu’elle ne remarque même pas. La deuxième, plus tendre, s’attarde sur un baron qui n’est pas dupe de sa personne et tout-à-fait conscient de l’horloge qui tourne. S’échouer pour un temps sur un quai de la Marne à bord d’un yacht gagné au jeu en compagnie d’une Micheline Presle toujours au sommet de sa beauté marque pour le séducteur vieillissant une période qui s’achève alors que sa belle encore jeune va vite rebondir dans les bras d’un riche viticulteur champenois (Jean Desailly) après s’être fait passée pour la nièce de son ancien amant. Se recaser auprès d’une aubergiste (Blanchette Brunoy) énamourée par la faconde et les belles manières du commandant de bord est un temps envisagé mais dès que la roue tourne, ceux qui ont la vie de bohème ancrée dans le cœur ne peuvent résister à l’appel d’un jour nouveau. Joli film dont l’intrigue n’est certes pas renversante mais qui se tient parfaitement grâce à tous les merveilleux acteurs qui la soutiennent. « C’est bath, les acteurs !! » comme disait Gabin qui savait de quoi il parlait.
    GéDéon
    GéDéon

    88 abonnés 522 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 août 2021
    Plutôt reconnu pour ses films académiques, Jean Delannoy livre en 1960 une comédie champêtre. Jean Gabin y interprète à merveille un vieil aristocrate désargenté qui s’embarque sur un bateau en compagnie de son ancienne maitresse (Micheline Presle). En panne sèche, le couple se retrouve bloqué au passage d’une écluse et doit dès lors trouver le moyen de survivre. A la fois drôle et sensible, ce long-métrage égratigne le paraître et le faux-semblant tout en donnant une belle leçon d’humanisme. Les dialogues de Michel Audiard offrent également plusieurs bonnes répliques. Bref, une œuvre attachante.
    karpathakis y
    karpathakis y

    24 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2019
    Depuis trois jours je regarde, en alternance avec d'autres films, tous les films de Gabin que je peux trouver. Dans celui-ci, Gabin est simplement magistral...on y croit vraiment. Les dialogues sont plus que savoureux bien sûr, on sait qui les a écrits ! Tous, mais tous les acteurs sont exceptionnels. "Nous sommes la civilisation ma chére, nous sommes chez les Zoulous !". De loin le meilleur que j'ai vu...jusqu'ici.
    Lardon_spectaculaire
    Lardon_spectaculaire

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2019
    A lui seul, le film est très bon... Mais la performance de Jean Gabin le rend excellent. Une belle histoire, des personnages attachants et jamais dans l'excès. Comment ne pas apprécier ?
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mars 2019
    Un sacré nanar... On ne croit pas un instant à Gabin dans ce rôle d'aristocrate désargenté perdu au fin fond de la cambrousse dans l'attente d'un mandat salvateur. Moins cabot qu'à l'accoutumée, l'acteur de "La bête humaine" n'est simplement pas le personnage. Il faut dire que la mise en scène de Delannoy pèse des tonnes et est bien incapable de la moindre surprise. Même la belle M. Presle semble perdue dans ce monde artificiel où les clichés s'égrennent interminablement. La nouvelle de Simenon, courte, est bien plus profonde sur l'évocation de l'opposition entre les mariniers et les aristos, comme sur la relation que noue le baron avec l'aubergiste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2018
    Une histoire, un scénario, des acteurs. Un pur chef d oeuvre surtout grâce à la prestation de notre formidable Jean Gabin et de la ravissante Micheline Presle. On passe un très bon moment en compagnie de tous ces merveilleux acteurs
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Que dire encore de Gabin qui ne cesse de ne pas se renouveler dans une fin de carrière interminable où ses rôles toujours plus grandioses et divers sont éclairés par la plume magique d'Audiard ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Môssieur le Bââron mène grande vie et grand train dans les palaces jusqu'au jour où à l'insu de son ignorance, il se retrouve bien désargenté, accompagné de son ex, dans un trou sans fond sur la Marne à la barre de son rafiot en panne. Commence alors la danse devant le buffet tout en essayant de maintenir les apparences devant les autochtones du cru, la partie la plus distrayante du film, ma foi.

    Gabin assure, le vieux dabe, on ne lui apprend pas à faire la grimace dans quelque film que ce soit, surtout dans le rôle du Bââron Jérôme-Antoine Napoléon de... machin-truc-chouette. L'acteur porte clairement le poids du film sur ses solides épaules, un film par ailleurs bien désuet, malgré les dialogues de Michel Audiard, lui-même peu inspiré par le ton compassé imposé (vieille garde second empire).

    Bien que pas désagréable, Le Baron de l'écluse peine à convaincre, reste superficiel dans son traitement et une oeuvre assez mineure voire anecdotique dans la grande carrière du Monstre Sacré.
    willycopresto
    willycopresto

    134 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2015
    Ce film se déguste comme pendant une croisière sur un long fleuve tranquille ! Mort centenaire, Jean Delannoy qui l'a réalisé n'a pas regardé à la dépense : un scénario de Maurice Druon, des dialogues de Michel Audiard, et une distribution qui ressemble à une constellation d'étoiles du 7° art de l'époque ! Avec notamment Micheline Presle qui semble bien être la seule survivante en 2015 de cette aventure, mais aussi Jacques Castelot qui a joué dans plus de 80 films et presque autant de rôles au théâtre avant de quitter définitivement la scène en 1989. Le tout dans une "ambiance Maigret" : Pas étonnant, Jean Delannoy a fait plusieurs films dont l'"Affaire Saint Fiacre" avec Gabin. Quant à ce scénario excellent et amusant à défaut d'être palpitant, il est inspiré d'une nouvelle éponyme de Simenon. On se souvient de cet intérêt que portait l'écrivain au monde marinier d'eau douce, certaines aventures du célèbre commissaire ayant pour cadre les écluses ! On regarde cette histoire comme on feuilletterait un album-photos de souvenirs (elles aussi en noir et blanc) Nostalgie !
    willycopresto
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2015
    Je vais peut-être porter un jugement sévère, mais à mon sens "Le Baron de l'écluse" n'est pas très bien passé. Cela n'est pas dû au casting, bien au contraire, mais plutôt au rythme et au scénario du long-métrage. Pour en revenir au casting, il faut souligner que bien que Jean Gabin crève une fois de plus l'écran (avec son rôle d'aristocrate fauché mais charmeur pour deux), il n'est pas le seul à faire étalage de son talent : Micheline Presle est éclatante dans le rôle de l'ancienne amante qui cherche toujours à se faire entretenir, Jean Desailly se montre sobre et c'est très bien comme ça, et Blanchette Brunoy illumine le film de ses regards doux-amers, tristes et heureux. Malheureusement, même un bon casting et un dialoguiste de la trempe de Michel Audiard ne peuvent pas rattraper un scénario trop convenu ainsi qu'un rythme beaucoup trop lent et parfois ennuyeux. La réalisation de Jean Delanoy est à l'image du reste, et pour cette adaptation d'une nouvelle de Georges Simenon, le constat est sans appel : elle ne fera pas date. Pas terrible.
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