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weihnachtsmann
1 142 abonnés
5 123 critiques
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3,5
Publiée le 12 janvier 2015
Un petit film avec un grand monsieur. Mais il n'est pas seul.... Gabin est bien entouré. Bons acteurs, bons dialoguistes. Gentille comédie agréable et sympathique. On n'est pas non plus toujours obligé de voir Gabin en gangster bien habillé!! Ici c'est plutôt le retraité qui se balade en France. C'est bucolique et drôle "à défaut de principes moraux, j'ai de pauvres appétits physiques!!!" -"Je me demande s'ils sont mariés? -"ben sûrement, sinon pourquoi voudrais-tu qu'ils s'engueulent!!!" Ça devient tendre dans la dernière partie. C'est même un peu émouvant.
Loin des monuments du grand Gabin tels que "Mélodie en sous-sol", "Le clan des Siciliens" ou "Le Cave se rebiffe", "Le Baron de l’Ecluse" ne bénéficie aujourd’hui que d’une notoriété très confidentielle. Et il faut admettre que cette carence de popularité n’est pas sans explication. Car, bien que le film soit plutôt réussi, il lui manque une chose essentielle : un sujet fort. Et il faut reconnaître que cette histoire de baron désargenté arpentant les canaux avec son bateau fraîchement acquis ressemble davantage à un épisode de "L’Homme de Picardie" qu’à un grand moment de cinéma. On ne s’étonnera donc pas que les années aient rapidement fait oublier ce film au rythme assez lent et à l’intrigue minimaliste. Autre reproche : l’histoire a un peu tendance à être trop centré sur la relation ambiguë entre le vieux baron et sa jeune maîtresse, ce qui empêche un peu les autres personnages de bénéficier d’une réelle consistance (il faut attendre l’arrivée tardive du prétendant de Perle pour s’intéresser vraiment à un second rôle). Mais surtout, l’exceptionnel Jean Gabin a beau être, comme toujours, irréprochable, on a du mal à ne pas faire la comparaison avec l’excellent "Gentleman d’Epsom" où il tenait un rôle très similaire d’aristocrate désargenté s’en sortant toujours grâce à ses magouilles. Il faut croire que les champs de courses et les grands restaurants sont un cadre qui a mieux su résister aux affres du temps que les rivières françaises. Et pourtant, difficile, 50 ans après, de ne pas se laisser porter par la nostalgie de ces bords de Marne et de leur guinguettes peuplés de clients venant taper le carton. Comme toujours, c’est ce petit air désuet (renforcée par l’image en noir et blanc, le montage très sage et la lenteur de la mise en scène) qui viendra ravir les amateurs mais qui fera également fuir les récalcitrants. Faisant plutôt partie de la première catégorie et restant un fervent admirateur de Gabin, je serai donc plutôt indulgent avec "Le Baron de l’Ecluse", souvenir émouvant d’une époque révolue qui bénéficie de solides seconds rôles parmi lesquels on retiendra surtout l’exquise Micheline Presle et le propret Jean Desailly. Et puis, un film bénéficiant des dialogues de Michel Audiard (avec quelques fulgurances, certes passées mais tellement fines, comme "Montbernont, c'est net, c'est propre ! Ca se fait tuer quand y'a une guerre et ça fait des enfants pour la prochaine", "Je me demande si ils sont mariés? - Oh, sûrement. Sinon pourquoi voudrais tu qu'ils s'engueulent ?"…) a toujours un intérêt.
Tout empli de nonchalance et d'optimisme, "Le baron de l'Ecluse" est une délicate escale sur la route qui mène du laissez-aller à la joie de vivre. Jean Gabin, l'oncle surrané de toutes les soubrettes, est parfaitement à son aise dans une atmosphère dont il est l'auteur, le centre et les contours. Et, si le scénario se détache quelque peu des codes habituels du conte de fée, ce n'est que pour rendre plus crédible la romance que vit la chanceuse héroïne. A regarder comme on regarde couler l'eau le long des vieux fleuves tranquilles.
Si cette comédie franco-italienne se visionne agréablement, c'est évidemment pour les dialogues du toujours excellent Michel Audiard et surtout grâce à son casting qui est emmener par Jean Gabin ( qui excelle dans le rôle d'un baron aristocrate fauché ), par Micheline Presle ( qui fait preuve d'une certaine sensibilité dans celle de l'ancienne maîtresse du personnage principal ), mais aussi de la bien charmante Blanchette Brunoy ( qui est une patronne de café d'une extrême gentillesse ).Car pour le reste ce n'est pas forcément du grand luxe, motamment en ce qui concerne l'histoire qui mets un certain temps à démarrer, tandis que la mise en scène de Jean Delannoy est, à mon sens, un peu trop académique. A voir tout de même pour les aficionados de Jean Gabin qui pourraient y trouver leurs comptes...
Un film qui repose uniquement sur l'interprétation de Jean Gabin. Celui-ci s'impose grâce à son charisme imposant. Ce n'est pas un incontournable dans la filmographie de Gabin mais tout de même un bon petit film destiné à tous ceux qui sont apprécient le personnage.
Ce baron de l'écluse aux dialogues exceptionnels signé Audiard et interprété par Jean Gabin et Micheline Presle se laisse savourer avec grand plaisir. Du vrai cinéma français... Du grand cinéma. Et puis le Deauville des années 60 y est très bien dépeint et ce canal donne envie d'y rester. Que demander de plus, pas grand chose.
Un classique du cinéma français dont le succès repose sur les dialogues de Michel Audiard et sur le talent de Jean Gabin. Un Audiard en petite forme, certes, mais cela reste délectable. Problème du "Baron de l'écluse" : il s'essouffle à partir du passage de l'écluse. Un peu gênant tout de même, puisque c'est le titre du film. Il ne se passe alors plus rien, la magie des dialogues s'évapore, et le spectateur doit se mettre de grandes gifles pour ne pas sombrer dans les bras de Morphée. S'il fallait comparer, ce serait évidemment avec "Le gentleman d'Epsom", Jean Gabin y incarne quasiment le même personnage. De meilleure facture que le "Baron de l'écluse", vous apprécierez probablement plus.
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4,0
Publiée le 16 mars 2009
Tirè d'une nouvelle de Georges Simenon, le film est ècrit sur mesure pour les comèdiens par un Michel Audiard en verve! Monocle vissè sur l'oeil, Jean Gabin se livre à l'un de ces flamboyants numèros d'acteur dont il a le secret! Cette peinture ironique des milieux mondains le transporte des planches de Deauville aux canaux nordiques! Finesse d'esprit, èlègance, fantaisie et sensibilitè: Micheline Presle se voit offrir avec "Le baron de l'ècluse", un rôle subtil et valorisant! Mais l'interprètation de Blanchette Brunoy est peut-être le plus beau, elle est d'une gentillesse et d'une sensibilitè charmantes! Jean Delannoy signe un joli classique du cinèma français d'une nostalgie passèe et traversè par des dècors naturels superbes notamment cette petite ècluse de la campagne française avec ces petites gens loin des casinos de Monte-Carlo...
Dans un 1er temps, une comédie bien dans le ton de l’époque. Mais la 2ème partie tourne à la nostalgie, genre « on ne peut pas être et avoir été ». Même si Jean Gabin tient son rang, la maigreur du scénario et la lenteur générale rendent ce film particulièrement ennuyeux. On ne peut se contenter de répliques amusantes (sans plus d’ailleurs) pour sauver le Baron du naufrage.