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FaRem
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2,0
Publiée le 30 mars 2021
"Schwesterlein", qui représentera la Suisse à la 93e cérémonie des Oscars, est un film qui raconte l'histoire d'une renaissance et d'une fin de vie. Lisa avait mis sa passion artistique de côté pour se consacrer à sa famille, mais alors qu'elle prend soin de son frère jumeau qui est mourant, elle reprend goût à l'écriture, au processus de création. Une envie personnelle, mais grandement motivée par l'état de son frère, car elle souhaite le voir remonter sur scène. S'il s'agit d'un film sur deux jumeaux, "Schwesterlein" rend surtout hommage à cette femme dont la vie a finalement été faite de sacrifices en tout genre. S'il y a tous les ingrédients pour avoir un film émouvant, je ne peux pas dire que j'ai été touché plus que ça. Il y a des scènes poignantes, c'est vrai, notamment quand ça touche à la maladie et à la fin de vie, mais finalement trop peu pour être bouleversé par l'ensemble. Après, il y a une volonté de ne pas faire un mélodrame larmoyant, mais je m'attendais à être plus touché. Bref, ce n'est pas un mauvais film, mais je n'ai pas accroché plus que ça.
Difficile de ne pas percer à jour très facilement les messages que les deux réalisatrices ont souhaité nous transmettre tellement tout est surligné dans ce film : le rôle de l'art qui permet de guérir presque tous nos maux, la force des liens qui unissent deux jumeaux, la hiérarchie dans le millefeuille des familles auxquelles on appartient (ici, depuis celle qu'on a trouvée à sa naissance avec ses parents à la famille du théâtre en passant par celle du couple enrichi par des enfants), le sort des épouses poussées à sacrifier une part de leur existence pour suivre ce que la carrière de leur mari leur impose. Par ailleurs, le jeu de la plupart des comédiens et comédiennes est beaucoup trop théâtral, ce qui n'est pas étonnant concernant Lars Eidinger, Jens Albinus et, surtout, Thomas Ostermeier, plus souvent sur les planches que devant une caméra. Le problème, c'est qu'ils ont réussi à déteindre sur Nina Hoss, manifestement moins à l'aise que d'habitude. Seule, Marthe Keller a su résister, ainsi, bien sûr que les deux enfants Linne-Lu Lungershausen et Noah Tscharland. Certes, on trouve dans ce film un certain nombre de scènes très intenses mais, par contre, on ne peut s'empêcher de trouver grotesque la scène du vol en parapente alors qu'elle aurait pu, qu'elle aurait dû être très belle.
Complexe mais accessible, puissant mais généreux, "Petite sœur" est un plaidoyer aux liens du sang et à l'art théâtral. Dans une même sphère, intimiste mais pas voyeuriste. Une ode à l'Amour dans ce qu'il exprime de sacré.
Un peu déçu au final, même si les comédiens sont parfaits, la réalisation correcte quoiqu'un peu inutilement "agitée. En fait le scénario pêche par son simplisme: on se doute que le comédien malade ne passera pas le film, et les histoires annexes ne passionnent guère.
Lisa et Sven sont jumeaux. Lisa (Nina Hoss) est née deux minutes après Sven (Lars Eidinger), ce qui lui vaut de son frère – aîné – le surnom affectueux de « petite sœur ». Un lien indéfectible unit la dramaturge, forcée de suivre son mari en Suisse où il a été promu à la direction d’un établissement d’enseignement huppé, et l’acteur à succès qu’un cancer foudroyant éloigne des planches. Pour aider Sven à y remonter, Lisa s’est mise en tête d’écrire un monologue. Elle s’acharne à convaincre David (Thomas Ostermeier dans son propre rôle), l’influent directeur de la Schaubühne, de le monter. Mais elle ne réalise pas que l’état de Sven hypothèque cette perspective.
"Petite Sœur" est un beau film sur la création artistique et sur la gémellité. Deux thèmes qui a priori ne me touchent guère. Deux thèmes traités avec beaucoup (trop ?) de pudeur par les co-réalisatrices suisses Stéphanie Chuat et Véronique Reymond – qui ne sont pas jumelles mais qui, disent-elles, sont unies depuis l’enfance par des liens très forts.
Cette histoire, qui pourrait être déchirante, ne l’est finalement pas tant que ça, grâce à la légèreté que les réalisatrices réussissent à instiller dans leur récit. C’est la principale qualité du film. C’est aussi son principal défaut.
Reste l’interprétation, toujours parfaite, de Nina Hoss. Je ne connais pas de femme plus belle et plus élégante qu’elle – sinon peut-être une ambassadrice de France dans un pays de l’est de l’Europe
Lisa est une dramaturge allemande qui a abandonné ses ambitions artistiques pour suivre son mari en Suisse et se consacrer à sa famille. Lorsque son frère jumeau Sven, célèbre acteur de théâtre berlinois, tombe malade, Lisa remue ciel et terre pour le faire remonter sur scène.
C’est une réalisation de Véronique Reymond et Stéphanie Chuat qui avaient déjà fait deux films ensemble.
J’ai trouvé le drame Petite sœur vraiment bien.
Ce film est vraiment beau à voir. On va s’attaquer à un thème toujours sensible, la maladie. Il n’est jamais facile en effet d’observer un homme plein de vie devenant mal portant. Alors certes, on ne voit aucune image de lui avant, mais on devine par la façon dont parlent ses proches, que cet acteur de théâtre regorgeait de vie. C’est émouvant de voir sa situation. D’autant plus que le lien avec sa sœur jumelle est très fort. Un second axe qui va enrichir le récit.
Par contre, concernant Sven, on a finalement l’impression de soi ne pas en savoir assez, soit d’en savoir trop. Comme un problème d’équilibrage avec le temps consacré à sa sœur. Elle va rapidement prendre de plus en plus de place pour montre que ce n’est pas de tout repos aussi pour la famille. Celle-ci subit une véritable épreuve face à la maladie de son frère. C’est comme un électrochoc pour prendre sa vie en main. Elle n’est cependant pas toujours facile à cerner.
Il faut tout de même dire que la qualité des acteurs aide à passer outre cela. Ils sont impliqués et leur jeu très juste reflète bien la dure et cruelle réalité. L’Allemand Lars Eidinger est celui qui m’a le plus impressionné même si Nina Hoss assure totalement elle aussi.
Certes, tous ces éléments font que la partie humaine nous fait vibrer, mais il manque un petit quelque chose pour élever le niveau. Quelque latence empêche le récit d’être fluide. De plus, l’utilisation des personnages secondaires laisse à désirer. Le mari aurait pu avoir plus d’impact. Surtout que la partie familiale de Lisa empêche de réellement se pencher sur elle. Sans pour autant beaucoup apporter.
C'est l'admirable mise en scène d'un amour incestueux sublimé. Rien ne saurait mieux évoquer ce film que le divin lieder de Brahms entendu au début " Schwesterlein. Schwesterlein..."
Petite sœur comporte un certain nombre de scènes difficiles à supporter, qui montrent sans fard les atteintes d'une grave maladie. Pourtant, il ne faut pas croire que le film de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond ne joue que sur le registre dramatique car malgré les circonstances, c'est tout l'inverse. D'ailleurs, comme le titre l'indique, ce n'est pas le frère malade (formidable Lars Eidinger) qui est le centre du long-métrage mais bien sa jumelle avec laquelle il entretient une relation fusionnelle. Petite sœur interroge avec pertinence tous les cercles familiaux, d'origine avec la mère (Marthe Keller, magnifique), celle que l'on s'est construit en s'oubliant un peu, celle du théâtre aussi, puisque l'héroïne du film est auteure de pièces et son frère acteur. Toute cet environnement agit comme une matière vivante et donne plusieurs couleurs, parfois celle de la tragédie, bien sûr, mais aussi et surtout celle de la solidarité et du courage sans oublier la poésie qui s'invite comme pour donner une bouffée d'espoir. Avec les scènes d'extérieur, dans les montagnes suisses, le film devient même solaire et presque euphorique. Parler de délicatesse, de subtilité et d'harmonie semble la moindre des choses pour qualifier cette Petite sœur amenée à représenter la Suisse aux Oscars. Un film qui permet à la splendide Nina Hoss d'ajouter un nouvelle prestation exceptionnelle à une carrière qui en compte déjà plusieurs. Avec un tel sujet, Petite sœur devrait être entaché de milliers de larmes. On en ressort plutôt apaisé et serein.
Un drame lourd et touchant sur la maladie traité avec sensibilité, illuminé par la prestation de Nina Hoss, une petite sœur qui a tout d'une grande. 2,75
Film un peu décevant... hier c'était les trois ans du décès du frère d'une amie de mon fils (qui est parti à cause de la maladie de Charcot) & on a voulu lui rendre hommage en regardant ce film sur la maladie mais malheureusement on n'a pas trop aimé ça ! Déjà les personnages sont froids, le théâtre nous a un peu soulé et nous n'avons pas été contentés au niveau de la maladie... les jumeaux ont beau être adorables, leurs dialogues & leurs considérations nous sont passés au dessus de la tête et nous avons eu beaucoup de mal à adhérer. Seul le moment au milieu à Lausanne nous a plu car en plus les paysages sont sublimes... en somme un mini fiasco !
Un film fort, avec des rôle difficiles, notamment celui de l'héroïne remarquablement interprétée par une actrice qui reste rayonnante dans un personnage tragique.
Ce film dramatique est pathétique et très prenant dans son déroulement. Cette magnifique et émouvante histoire de cette sœur qui se dévoue et se bat pour son frère gravement malade est très bien mise en scène et interprétée. L'actrice Nina ROSS qui joue le rôle de la sœur est absolument géniale et crédible dans son jeu. Le film est bien scénarisé et réalisé par ces deux réalisatrices suisses et va d'ailleurs représenter la Suisse aux prochains oscars.